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Exercice N°1
Non... Je crois qu'il se serait battu jusqu'au bout.
Et je crois que nous ne sommes pas de la même trempe. Il sait. Il est. Il émane de lui quelque chose de sûr et de puissant... Et de dangereux qui me fait instinctivement frémir même si je sais que ce n'est pas contre moi. J'étais un danger, il y a longtemps, mais sans doute pas autant que lui. Mieux vaut ne pas faire peur, c'est plus vivable... Ou moins risqué.
En tout cas, j'ai ma réponse. Je me pelotonne davantage contre lui tout en faisant attention au paquet. Lui, il n'aurait pas été blessé. Au moins il s'en serait sorti... Et peut-être, rien que peut-être, il m'aurait protéger un peu.
Une fois arrivé, je prends le temps de penser, en silence. J'intègre doucement sa fierté, son calme, sa douceur. Ces choses que j'ai croisé au village et ces choses qui me collent encore à la peau. Comme cette robe désagréable.
Tout en regardant Aryan s'affairer, je respire. Je crois que je comprends pourquoi les humains mettent des vêtements finalement... ça protège. C'est une impression étrange de ne pas être vraiment regardé. Le contact du tissus me brûle mais je peux comprendre qu'on préfère être vu avec que sans quand on est regardé par quelqu'un comme le marchand. Je n'aurais jamais cru...
Ce furent les mots d'Aryan qui vinrent me chercher au fin fond de mes réflexions.
- Tu aimes les balades, toi ? " lui demandais-je étonnée. Marcher pour découvrir oui, pour changer d'endroit aussi. Mais juste comme ça ? J'avais du mal à le croire.
Je penche la tête sur le côté et me gratte distraitement le flanc lorsqu'il me demande ce que je veux faire. Ce que je veux faire... Pour une fois je n'ose pas vraiment le dire. Plutôt, je l'écoute parler de Célestia, acquiesce à la perspective d'un autre exercice.
- Je crois que je pourrais... " Je n'ai pas avancé vers lui mais son bonheur est palpable et me fait sourire vraiment. " Merci... Je serais pas aller sans toi là-bas. J'aurais pas oser.
Puis, je me détourne vers la roulotte pour y grimper. Ce n'est d'une fois à l'intérieur, près de la grande armoire de laquelle il a tiré cette robe avant de la repriser, que je fait passer le jupon au-dessus de ma tête. Incertaine de la façon de ranger le vêtement, je le plie soigneusement en quatre et le pose au coin du lit avant de passer la main dans mes cheveux pour défaire la lâche tresse qui tenait comme par miracle. Fluides, ils cascadèrent souplement dans mon dos, dépourvu de nœuds. Et je me retrouvais de nouveau moi-même, ma queue ondulant paresseusement, avec l'improbable conscience d'être nue... Et des plaque pourpres sur la peau.
Ah... ? C'était pas normal ça...
Je passais rapidement devant le miroir au fond de l'habitacle et me contorsionne pour vérifier, mais il n'y a pas d'autres mots, sur les flancs, le ventre et le bas de la poitrine, là ou le vêtement me grattait le plus, de larges tâches rouge sombre marquaient mon corps... Elles grattaient un peu, mais bien moins que le vêtement lui-même... Certaines plantes faisaient ça parfois alors ça ne m’inquiétait pas particulièrement. ça passera... Mais c'est désagréable.
j'observe mes mains, mon image dans le miroir... Ce que je n'osais pas dire à Aryan, m'interrogeait bien plus que ces marques... La lavandière me restait en tête. J'avais envie de retourner là-bas, à la nuit tombée, pour étancher ma Faim. Je sais que c'est dangereux et je ne suis pas sûre de moi, l'excitation était passée, mais pas le creux... Au début, simplement le fait d'être pas trop loin d'Aryan calmait la Faim. Et puis ça le fait encore en fait, c'est plus moi qui devient vorace ? Gourmande ? Téméraire ?
Aryan a raison sur un point, je suis une meilleure version de moi-même que ce matin. J'ai pas paniqué. J'ai pas laisser les choses m'échapper et du coup personne ne m'a attaquer. A force de faire des efforts, je pourrais peut-être côtoyer des humains sans risque et retrouver ce je ne sais quoi qui était là avant.
Je respire encore et me glisse à l'extérieur. L'air fait du bien à ma peau irritée.
- C'est re-moi !
A peine dehors, j'avais même étendue toutes grandes mes ailes, pour m'étirer avant de les replier dans mon dos jusqu'à les faire disparaitre.
- Tu sais... Je sais pas si Luviël sera intéressée, mais toi tu l'es et ça compte ! Alors soit on mange, soit on marche. " déclarais-je avec entrain sans dire un mot de mes rougeurs, bien visibles sur ma peau rose. " D'ailleurs, tu voulais me demander quelque chose quand on était là-bas. Quelque chose que tu préférais dire ici. "
CENDRES
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Mais il resta silencieux, les sourcils soudainement froncés. Il était encore en train de préparer les contours du feu de camp du soir, pour n'avoir plus qu'a l'allumer. Oui, il aimait bien les balades. Avec elle. Tout seul pour voir des choses qu'il avait déjà vu ici ou la, il n'y avait aucun intérêt. Mais si c’était elle qui se déplaçait avec lui, alors chaque jour était une nouveauté.
- Qu'est ce que tu as, sur la peau ?
Il s'approcha d'elle avec deux grandes enjambés, et posa le genou a terre, avant de la faire se mettre bien droite debout avec les mains, et de lui écarter un peu les bras pour pouvoir avoir un regard bien nette sur sa peau. Doucement, il passa le pouce sur l'une des irritations, pour en sentir la texture, puis souffla légèrement pour tester sa réaction.
- Je me demande si ce sont les vêtements...ou bien ton esprit.
Il assembla ses deux mains l'une avec l'autre, et très vite, une sorte de chaleur douce commença a en émaner, chaleur venant effleurer la peau de la petite Cornue rose. Puis avec attention, il la passa tranquillement sur sa peau, sur les plaques, en utilisant sa magie de soin. Elles n'etaient vraiment pas méchantes, et elle pu sentir instantanément un soulagement, couplé a la sensation agréable de chaleur.
- Sois tu n'as tellement pas l'habitude que ta peau réagit instantanément...ou bien...hum...peut être que tu es tellement mal psychologiquement en portant du tissu que ton esprit provoque une réaction épidermique. Fascinant.
Il retira ses mains, et se redressa de toute sa hauteur. Il la regarda du dessus et secoua la tête plus pour lui même que pour elle, et lui dit d'un air assuré.
- Plus de vêtements pour toi, jusqu'à nouvel ordre. Il faut découvrir la cause du problème, peut être te faire une tenue sur mesure avec un tissu adapté. Dans tous les cas, c'est trop gênant actuellement pour toi et je ne veux pas que tu sois mal a cause de ça.
Il se retourna vers la foret, la ou elle avait dirigé son regard plus tôt. Ce dont il voulait lui parler. Hum...il ne savait pas vraiment par ou commencer et il ne savait pas non plus comment elle allait le prendre. Il avait, selon lui, mit le doigt sur plusieurs détails de son existence, mais il l'avait déjà évoqué une fois. A la carriole, quand il l'avait poursuivi, le jour ou Luviel était la. Et cela n'avait pas eu l'air de lui plaire.
- Une petite marche nous mettra sans doute en appétit, dans tous les cas.
Il lui proposa sa main, pour débuter. Elle allait sans doute, comme souvent, partir un peu en avant, ensuite, puis pour le retour, serait dans ses bras, comme souvent.
- On pourrait peut etre commencer par revenir sur l'exercice ? Tu voudrais me dire ce qui est passé dans ta tete ? Comment tu as vécue la chose ?
Puis cela lui revint soudainement dans l'esprit, petit détail qu'il n'avait pas bien précisé, quand elle avait posé la question, dans les airs, pendant le retour.
- Oh, et aussi, pour la question que tu m'as posé. Je me serais défendu. J'y ai réfléchis. En fait, je ne les aurait pas laissé m'attraper. Mais...pas que moi. Je t'aurais défendue aussi bien sur. Jusqu'a mettre ma propre vie en jeu. Car tu es de cette importance pour moi.
Il n'aurait sans doute pas été jusqu'à sacrifier sa vie, mais une telle déclaration, venant de lui, ce n’était pas du tout anodin, déjà.
- Qu'est ce que tu as, sur la peau ?
Il s'approcha d'elle avec deux grandes enjambés, et posa le genou a terre, avant de la faire se mettre bien droite debout avec les mains, et de lui écarter un peu les bras pour pouvoir avoir un regard bien nette sur sa peau. Doucement, il passa le pouce sur l'une des irritations, pour en sentir la texture, puis souffla légèrement pour tester sa réaction.
- Je me demande si ce sont les vêtements...ou bien ton esprit.
Il assembla ses deux mains l'une avec l'autre, et très vite, une sorte de chaleur douce commença a en émaner, chaleur venant effleurer la peau de la petite Cornue rose. Puis avec attention, il la passa tranquillement sur sa peau, sur les plaques, en utilisant sa magie de soin. Elles n'etaient vraiment pas méchantes, et elle pu sentir instantanément un soulagement, couplé a la sensation agréable de chaleur.
- Sois tu n'as tellement pas l'habitude que ta peau réagit instantanément...ou bien...hum...peut être que tu es tellement mal psychologiquement en portant du tissu que ton esprit provoque une réaction épidermique. Fascinant.
Il retira ses mains, et se redressa de toute sa hauteur. Il la regarda du dessus et secoua la tête plus pour lui même que pour elle, et lui dit d'un air assuré.
- Plus de vêtements pour toi, jusqu'à nouvel ordre. Il faut découvrir la cause du problème, peut être te faire une tenue sur mesure avec un tissu adapté. Dans tous les cas, c'est trop gênant actuellement pour toi et je ne veux pas que tu sois mal a cause de ça.
Il se retourna vers la foret, la ou elle avait dirigé son regard plus tôt. Ce dont il voulait lui parler. Hum...il ne savait pas vraiment par ou commencer et il ne savait pas non plus comment elle allait le prendre. Il avait, selon lui, mit le doigt sur plusieurs détails de son existence, mais il l'avait déjà évoqué une fois. A la carriole, quand il l'avait poursuivi, le jour ou Luviel était la. Et cela n'avait pas eu l'air de lui plaire.
- Une petite marche nous mettra sans doute en appétit, dans tous les cas.
Il lui proposa sa main, pour débuter. Elle allait sans doute, comme souvent, partir un peu en avant, ensuite, puis pour le retour, serait dans ses bras, comme souvent.
- On pourrait peut etre commencer par revenir sur l'exercice ? Tu voudrais me dire ce qui est passé dans ta tete ? Comment tu as vécue la chose ?
Puis cela lui revint soudainement dans l'esprit, petit détail qu'il n'avait pas bien précisé, quand elle avait posé la question, dans les airs, pendant le retour.
- Oh, et aussi, pour la question que tu m'as posé. Je me serais défendu. J'y ai réfléchis. En fait, je ne les aurait pas laissé m'attraper. Mais...pas que moi. Je t'aurais défendue aussi bien sur. Jusqu'a mettre ma propre vie en jeu. Car tu es de cette importance pour moi.
Il n'aurait sans doute pas été jusqu'à sacrifier sa vie, mais une telle déclaration, venant de lui, ce n’était pas du tout anodin, déjà.
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Exercice N°1
- C'est pas grave. ça gratte un peu. ça passera.
Et comme si sa simple remarque était une faute, je m'entoure de mes propres bras, cachant métaphoriquement les tâches rouges... parce que de façon pragmatique c'était pas vraiment ça. Je ne voulais pas qu'il soit mécontent ou qu'il ait peur, ou même l'inquiété qui sait.
Il écarte mes bras et pour la première fois je me sens curieusement observée et scrutée. Je frémis désagréablement à son contact et à son souffle.
- De mon esprit ? " m'étonnais-je.
Je n'avais jamais vu mon esprit faire des marques qui grattent ainsi... Mais j'avais par contre déjà vu une fois la curieuse chaleur qui émanait des mains d'Aryan et apaisait la douleur. Je m'en souviens du premier soir. ma jambe. Le sang et la plaie qu'il avait refermé d'un simple contact. Là, c'était encore plus saisissant. Une caresse rapide et toute gêne disparait. Je me tourne, l'aidant à atteindre chaque plaque.
Et lorsqu'il m'interdit de porter des vêtements, mon visage s'illumine un bref instant avant de se refermer.
- Mais les exercices ?! Je veux continuer !
J'ai réussi aujourd'hui et tant qu'il était là je me sens capable de faire plus. Je veux pas abandonner pour quelque chose qui gratte, comme il a dit lui-même tout à l'heure ! ... Et après ce premier allant, je ferme de nouveau la bouche, pensive. Tout cela me laissait un arrière goût confus. Je déteste les vêtements. Leur touché. Leurs contraintes. Parce que les humains sont brisés, il faut que j'en porte pour les approcher ou c'est moi qui finirai brisée. Mais si je me fais mal pour m'approcher d'eux pour me retrouver et comprendre ce que je suis... Est-ce que ça vaut le coup ?
Pendant tout le temps où ma pensée progresse, ma queue se balance comme un métronome. Une main se présente sous mon nez. Je la saisit. Tout cela peut attendre après tout !
- Oui !
Je le laisse choisir la direction, l'air fière à son bras. Ce clin d’œil à notre marche dans le village m'amuse. Puis sentant le parfum fort du miel, je me met a trottiner un peu en avant, me glissant entre les arbres le long d'une sente tracée par le passage d'animaux. Je regarde toujours un peu ou se trouve Aryan, mais généralement, il me suit tant que ça n'est pas trop inextricable.
Je marchais justement à reculons sur quelques pas pour le regarder en face alors qu'il reprenait un sujet qui datait déjà dans ma tête. Il m'aurait défendu... Je souris, guillerette, mais la réponse est toute simple.
- Tu l'as déjà fais... " Et je suis très contente de savoir qu'il le referait.
En quelques pas sautillants je suis de nouveau près de lui et pique un baiser sur son épaule. Les mains dans le dos, je cale mon pas sur le sien et laisse mon regard vagabonder en l'air, dans les branches, le long des mouvements furtifs.
- Dans ma tête... je sais pas. Mais là... " Je dessine une ligne imaginaire passant au milieu de ma poitrine. " J'ai eu peur... D'abord le vieil homme, qu'il crie, qu'il me voit et essaie de me faire du mal. Qu'il en sorte plein d'autres du bois. Après, j'ai eu moins peur de chacun. J'avais l'impression d'être un peu invisible dans ton ombre. Et puis au centre près du puits, Il y avait beaucoup de gens. Chacun était agité. Fatigue, énervement, joie, désespoir, lubricité. Tout en même temps qui tire dans des sens différents. C'est dur de rester clair, de rester moi. Parfois je suffoque mais là ça allait. " Je réfléchi encore à la suite des évènements... et à ce que je dois lui dire ou non au sujet de la lavandière. Aussi fou soit-il je n'ai pas abandonné totalement mon projet de fureté par chez elle à la nuit tombée.
Je donne un coup de pied dans une pomme de pin rongée. Surement un écureuil. Le petit morceau sec heurte un buisson épineux dans un bruit de feuillage malmené.
- Puis il y a eu la lavandière qui avait envie de ton corps. Et j'ai eu Faim. " Je porte une main à mon ventre. " J'aurais bien aimé qu'elle ai ce qu'elle voulait, mais ce n'était pas possible. Pas de cette façon ni à ce moment. Et puis c'était toi. Alors je t'ai suivi. La cabane ça a été. C'était petit mais j'ai supporté. Mais le regard du marchand... Il voulait mon corps. J'avais Faim et envie qu'il ait ce qu'il voulait, mais pas de le lui donner moi. Il a des grosses mains et ne voulait que lui. Il m'aurait fait mal. " Je baisse les yeux sur le sol et mes oreilles se couchent mollement vers l'arrière. " J'ai pas envie d'avoir mal pour plus avoir faim... Et puis c'est pas de la Faim aussi profonde qu'avant. Enfin heureusement que tu étais là.
Puis nous sommes sortis... Et c'était la fin. Je réfléchi dans le silence, tout en tournant les yeux vers ses iris grises, scrutant pour savoir si j'avais bon.
CENDRES
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Il lui avait simplement fait un petit geste de la main pour signifier qu'il n'y avait pas de mais. Aucun interet de faire quelque chose si cela avait la propension a la blesser. Il lui caressa juste la tete et la laissa prendre sa main pour se diriger vers la foret. Elle répondit également sur le sujet de l'aide qu'il pouvait lui apporter, sur le fait de la protéger et elle sembla contente.
Il n'avait quasiment aucun doute qu'elle braverait sa peur si c’était pour l'aider lui a un moment futur. Il ne l’espérait pas vraiment, cependant, car il avait prit en fait avéré que si il ne pouvait pas s'en sortir seul, alors elle ne serait pas beaucoup plus utile. Il n’était pas sans défense après tout. Enfin, une équipe, c’était le fait d’être meilleur a plusieurs après tout. Alors il ne devait pas faire l'erreur de la sous-estimer et de la laisser de coté. Oui...une équipe.
- La peur est une excellente émotion. Elle permet de mieux se comprendre soi meme.
Il l'avait laissé faire la description totale des événements et plus elle parlait, plus toute ses hypothèses tapaient juste. Il hochait doucement la tête en silence, dans l'obscurité naissante de la fin de journée. Il avait aussi sentit l'homme. Pas comme elle. Lui, il savait simplement ce que le chasseur avait eu en tête. Et il avait laissé faire. Pour faire le test de sa réaction a elle. C’était un peu difficile, mais nécessaire.
- Tout cela rejoins la chose dont je voulais te parler.
Il s’arrêta, et elle se retourna, pour l'observer avec plus d'intensité. C’était le moment d’être franc avec elle, de lui dire exactement la cause de cette sensation qu'elle avait. Le résultat de ses joies, de ses peines, de sa peur, de sa faim. Pour lui, tout etait devenu évident, et encore plus aprés avoir rencontré l'elfe Rizka et l'humaine Myriem de nombreux mois plus tôt. Il avait trouvait des similitudes.
- Tu te souviens de ce que je t'avais raconté, ma Cornue ? Cette fois la, ou Luviel etait la. A propos des émotions dont tu te nourrissais.
Il tomba assit dans l'herbe humide et lui fit signe de se mettre comme elle voulait. A genoux, assise par terre, rester debout, venir sur ses genoux ou meme se lover contre lui. Peut importait. Mais il pensa qu'ils avaient atteint un assez bon niveau de complicité pour qu'il puisse véritablement lui expliquer ce fait qu'il avait en tete.
- Tu me demande souvent pourquoi j'ai telle ou telle réaction, par rapport a toi. Je pense que tu n'as peut etre pas conscience que tu ressens des choses que la plupart des gens, eux, n'ont pas. Tu as souvent l'impression de sentir des émotions, dans ton ventre, dans ta tete, qui ne viennent pas de toi, je me trompe ? Ca te donne faim ?
Ça, c’était nouveau, vis a vis des deux vivantes. Pour Cornue, ca semblait faire partie intégrante de son cycle vitale. Difficile de savoir si c’était nécessaire a un point critique, mais il avait été évident qu'en fonction des moment, elle n’était pas toujours en forme de la même manière.
- Tu sens exactement ce que les gens pensent de toi, et c'est pour cette raison qu'ils te font peur a ce point. Tu vois des choses chez eux que moi, je n'arrive pas a discerné. Tu comprends sans doute bien mieux les humains que la plupart des créatures vivantes.
Il ne voulait pas rendre les choses trop compliqué pour une premiere explication, surtout si jamais elle le prenait mal. Aussi, avant de proposer quoi que ce soit d'autres, il observa ses réactions a cette premiere idée qu'il lui offrait.
Il n'avait quasiment aucun doute qu'elle braverait sa peur si c’était pour l'aider lui a un moment futur. Il ne l’espérait pas vraiment, cependant, car il avait prit en fait avéré que si il ne pouvait pas s'en sortir seul, alors elle ne serait pas beaucoup plus utile. Il n’était pas sans défense après tout. Enfin, une équipe, c’était le fait d’être meilleur a plusieurs après tout. Alors il ne devait pas faire l'erreur de la sous-estimer et de la laisser de coté. Oui...une équipe.
- La peur est une excellente émotion. Elle permet de mieux se comprendre soi meme.
Il l'avait laissé faire la description totale des événements et plus elle parlait, plus toute ses hypothèses tapaient juste. Il hochait doucement la tête en silence, dans l'obscurité naissante de la fin de journée. Il avait aussi sentit l'homme. Pas comme elle. Lui, il savait simplement ce que le chasseur avait eu en tête. Et il avait laissé faire. Pour faire le test de sa réaction a elle. C’était un peu difficile, mais nécessaire.
- Tout cela rejoins la chose dont je voulais te parler.
Il s’arrêta, et elle se retourna, pour l'observer avec plus d'intensité. C’était le moment d’être franc avec elle, de lui dire exactement la cause de cette sensation qu'elle avait. Le résultat de ses joies, de ses peines, de sa peur, de sa faim. Pour lui, tout etait devenu évident, et encore plus aprés avoir rencontré l'elfe Rizka et l'humaine Myriem de nombreux mois plus tôt. Il avait trouvait des similitudes.
- Tu te souviens de ce que je t'avais raconté, ma Cornue ? Cette fois la, ou Luviel etait la. A propos des émotions dont tu te nourrissais.
Il tomba assit dans l'herbe humide et lui fit signe de se mettre comme elle voulait. A genoux, assise par terre, rester debout, venir sur ses genoux ou meme se lover contre lui. Peut importait. Mais il pensa qu'ils avaient atteint un assez bon niveau de complicité pour qu'il puisse véritablement lui expliquer ce fait qu'il avait en tete.
- Tu me demande souvent pourquoi j'ai telle ou telle réaction, par rapport a toi. Je pense que tu n'as peut etre pas conscience que tu ressens des choses que la plupart des gens, eux, n'ont pas. Tu as souvent l'impression de sentir des émotions, dans ton ventre, dans ta tete, qui ne viennent pas de toi, je me trompe ? Ca te donne faim ?
Ça, c’était nouveau, vis a vis des deux vivantes. Pour Cornue, ca semblait faire partie intégrante de son cycle vitale. Difficile de savoir si c’était nécessaire a un point critique, mais il avait été évident qu'en fonction des moment, elle n’était pas toujours en forme de la même manière.
- Tu sens exactement ce que les gens pensent de toi, et c'est pour cette raison qu'ils te font peur a ce point. Tu vois des choses chez eux que moi, je n'arrive pas a discerné. Tu comprends sans doute bien mieux les humains que la plupart des créatures vivantes.
Il ne voulait pas rendre les choses trop compliqué pour une premiere explication, surtout si jamais elle le prenait mal. Aussi, avant de proposer quoi que ce soit d'autres, il observa ses réactions a cette premiere idée qu'il lui offrait.
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Exercice N°1
J'aurais bien aimé dire tant pis et que je m'exercerai seule, mais sans lui, comment approcher un groupe d'humains... ? Je n'aurais donc pas d'autre choix que de le lui redemander encore et encore. Le fait d'en avoir autant envie me surprenait moi-même. ça me fichait la trouille mais j'avais l'impression d'avoir fait quelque chose d'impensable au final ! ça ne pouvait pas s'arrêter juste pour ça.
... Et si j'en avait vraiment envie comment faire pour que lui aussi en ait envie. Il faudrait que j'y réfléchisse... Mais à un autre moment parce que la balade commence fort. Il revient sur la fois où il a voulu me laisser... Et ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable. Je penche la tête sur le côté en fronçant les sourcils. Oui. Je me souviens. Bien sûr que je me souviens.
- Que je mange les émotions des gens et que je serais plus heureuse avec elle parce que ses émotions sont mieux.
En tout cas, c'est ce que j'en ai retenu.
Il s'assoit et je le regarde, toujours debout, la queue oscillant comme un métronome sous l'effet de l'attention que je lui porte. Il énonce des demie-vérité... et des choses aux quelles je n'avais jamais pensé ainsi même s'il l'a déjà dit à mi-mot.
Je comprends les humains mieux que beaucoup. Oui... C'est vrai. Mieux qu'eux-mêmes en tout cas, j'ai pu le vérifier plusieurs fois et pourtant je n'avais jamais pensé que cela pouvait me rendre différent. Je l'ai constater... Et finalement leur propre image révélée par mes yeux leur poserait-elle problème ? Ou leur véritable image serait-elle bien plus effrayante que ce qu'il laissait apparaitre au commun des mortels ?
- J'ai toujours pensé que je suis à part et que les gens font du mal à ce qui ne leur ressemble pas... Mais je n'avais jamais pensé qu'ils pouvaient faire du mal à ce qui ressemble à ce qu'ils ne veulent pas voir en eux...
Je m'agenouille souplement, les mains caressant les plantes rases du sous-bois. C'est vrai... Mais pour le reste, quelque chose ne va pas et j'essaie de trouver les bons mots pour le lui dire. Dans le silence, cela me demande de fouiller un passé lointain et surtout, ne mettre les termes sur ce que je sens... Des termes qui en appellent d'autres, plus anciens, plus éclairés.
Je m'approche à quatre pattes, venant me glisse jusqu'à lui, en travers de ses genoux pour pouvoir le regarder tout en étant plus proche... Quelqu'un qui veut me comprendre, je n'ai pas tant l'habitude. Et je sais à quel point cela peut être important pour lui, de trouver la vérité caché sur les choses qui l'entourent.
- Je sais que je suis différente des humains. Je l'ai toujours su, avant même de... avant d'être. " je penche un peu la tête, incertaine de trouver les mots pour me faire comprendre. " Je ressens des choses. Elles sont miennes. Toujours. Je sais qu'elles ne viennent pas de moi, qu'elles appartiennent à d'autres, mais je les sens pareille. Fort. Parfois difficile à supporter quand trop différentes ou contraires. Parfois trop déstabilisant quand vraiment fort et que je ne comprends pas. La joie, la peur, la tristesse, la colère, l'attirance, le rejet. Tout ce qu'il y a entre eux. Quand je les vois, ou qu'ils sont pas loin.
Je cherche ses yeux et posa la main à l'emplacement de son cœur. Je met du temps à me décider car peut-être que cela pourrait changer son comportement... Mais puisqu'il penses que nous sommes assez proche pour ça...
- Avec toi, c'est calme. C'est doux. Intérêt subtile. Émotions tranquilles... Et puis quand je touche les gens, je vois des choses. Des instants. Des mots. Des impressions. Des voix. Comme des bulles dans l'eau. " Ma main glisse un peu. Dans ses bras, souvent lors de nos conversations je sens sa franchise en contre point. Sa volonté de m'aider. Quelques images d'autres lieux. Des noms ou des visages... " Ces deux femmes ne sont pas comme moi.
Une étincelle lumineuse passe un instant dans mes iris ainsi que l'espoir de ne pas avoir tout gâcher...
- Mais ça n'est pas de la Faim. Parfois je veux juste que ce soit moins dure, moins compliqué. Ressentir moins fort. Alors je m'éloigne ou je fais ce qu'il faut. La Faim, c'est plus profond... C'est... " Ma main continue à glisser, revenant à moi. " La Faim, c'est avec ce que je suis. C'est... la faim au cœur des Hommes. C'est...
J'ai soudain le souffle court. C'est là, juste là. Plus proche que ça n'a jamais été. Ces mots qui se trouvent partout entre les lignes mais qui m'échappent encore et encore. Je ferme les yeux, tiraillée par cette impression d'antan qui tente de refaire surface. Comme un feu auquel je risque de me brûler.
Ce que je suis... " Je souffle tout bas les mots qui se bousculent dans ma tête. " l'ombre voilée, de peur de te haïr,
Le chemin embrumé qui mène à ton plaisir.
Je suis ce qui motive tes pas et t’affranchit des peurs.
Je suis le creux au ventre et la faim en ton cœur.
Libère-toi, je m'éteins.
Etreins-moi, je te mange.
Pulsions et émotions me font un lit étrange.
Bien heureux celui qui de moi se nourri
Bien fade devient la vie pour celui qui m'oublie.
Esclave de moi-même ou maître des émois,
Le premier pas est là... Nomme-moi.
J'ouvre les yeux, les iris masquant mal un étrange feu intérieur. Ma main saisit l'épaule d'Aryan et je répète comme une supplique.
- Nomme-moi...
CENDRES
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Il n'avait pas dit un mot de toute la tirade, mais ses yeux et son attention étaient plus centrés sur elle que jamais. Il n'avait même pas terminé son explication, et la réaction était...explosive, au bas mot. Il n'avait pas du tout prédis ça. Difficile de savoir si c’était ses mots qui avaient déclenchés son etat, ou bien plutôt le fait qu'elle y ai réfléchit fortement et essayé de donner une explication.
Il avait déjà entendue le poème. C’était exactement les mêmes mots que la dernière fois. Et ce n’était, pour lui en tout cas, pas un hasard. La première fois, il avait supposé que c’était une suite de mot qui venait de lui venir en tête. Mais la, c’était une supplication, suite a des phrases qui n’étaient pas du tout dites par hasard. C’était comme...un rituel.
- Tu en as besoin n'est ce pas ?
Jusqu'ici, il avait simplement décidé de lui donner un surnom. Car c’était plus pratique pour lui parler, et aussi car il avait eu la sensation que c’était trop important de nommer quelqu'un ainsi, aussi rapidement. Mais la, elle le suppliait presque. C’était un besoin vital. Le vrai, celui dont elle avait besoin. Il avait sans doute mal compris cette faim. Ce n’était pas simplement les émotions. Non, c’était bien plus complexe. Tout était certainement lié, mais c’était encore trop nébuleux pour qu'il puisse totalement comprendre.
- Un nom ce n'est pas que pour une personne. Il faut que tout le monde te nomme comme ça, et c'est compliqué, si tu ne te l'accapare totalement. Il doit te refléter. Il doit prouver ton existence.
Il monta la main et lui prit la sienne, celle qui était sur son épaule, comme pour l’empêcher de s'envoler et de la laisser la. Pour le maintenir au sol et prier pour qu'il ne s'évapore pas avant de lui avoir offrit sa pitance. Il pencha légèrement la tête sur le coté, suivant de son argenté les lignes de son visage, le contour de ses yeux, et attrapant ses Iris. Il serra légèrement la main en question.
- Tu le demande souvent ? Tu l'as demandé aussi, a ce semi-ange que tu as rencontré ?
Sa main libre vint dans le dos de la jeune femme rose. Elle semblait si frêle, et pourtant, il sentait bouillonnait une puissance étrange au fond de son cœur. Elle était comme lui, il lui manquait quelque chose pour être tout a fait elle. Et ce nom, c’était sans doute la première étape de quelque chose de plus grand. Il n'aimait pas trop le fait de lui donner un nom d'empreint, en attendant.
Il aurait voulu pouvoir l'aider a trouver un nom définitif. Car il était persuadé qu'elle en avait un, un vrai. Aucun être vivant n’était dépourvu de nom. Aucun non vivant non plus, d'ailleurs. Alors quelqu'un qui n'en avait pas...n’était pas vraiment une existence propre.
- Tu sais bien que je n'aime pas être un point sur une échelle. Si je fais quelque chose, je veux que cela ai de la valeur. Que cela ne soit pas un détail, je veux que cela soit important, pertinent, qu'on s'en souvienne. Je veux pouvoir écrire que ce jour la, notre destin, le mien, le tien, a pris une ligne supplémentaire.
Il la tira un peu plus sèchement jusqu'à ce qu'elle soit contre lui, et appuya son autre main dans son dos. Il posa le front contre le sien, comme pour littéralement coller ses yeux contre les siens, pour unir son âme avec celui de la démone, pour l'observer, pour la jauger, l'analyser. Il réfléchissait vraiment. Il ne prenait pas ça a la légére. Elle.
Il ne la prenait pas pour n'importe qui. Elle etait plus qu'importante. Elle etait la moitié de sa vie, maintenant.
- Si je te donne un nom, je veux qu'il te plaise assez pour pouvoir le donner a tous le monde. Qu'il te définisse, que tu en soi fier. C'est ce que je voudrais pour toi.
Il tourna le front, leur peau se frottant alors qu'il avançait ses levres vers son oreille. Sa main remonta presque sensuellement le long de son dos, caressa sa nuque, frola ses chevaux, et vint délicatement, doigt aprés doigt, enfermer une de ses cornes.
- Voici le nom que j'ai choisi.
Il avait murmuré, et il murmura encore moins fort, alors qu'aprés l'avoir rapproché plusieurs fois, de plus en plus prêt, leur corps etaient presque une fusion l'un de l'autre, s'emboitant presque, ne formant qu'un.
- Havered.
Il avait déjà entendue le poème. C’était exactement les mêmes mots que la dernière fois. Et ce n’était, pour lui en tout cas, pas un hasard. La première fois, il avait supposé que c’était une suite de mot qui venait de lui venir en tête. Mais la, c’était une supplication, suite a des phrases qui n’étaient pas du tout dites par hasard. C’était comme...un rituel.
- Tu en as besoin n'est ce pas ?
Jusqu'ici, il avait simplement décidé de lui donner un surnom. Car c’était plus pratique pour lui parler, et aussi car il avait eu la sensation que c’était trop important de nommer quelqu'un ainsi, aussi rapidement. Mais la, elle le suppliait presque. C’était un besoin vital. Le vrai, celui dont elle avait besoin. Il avait sans doute mal compris cette faim. Ce n’était pas simplement les émotions. Non, c’était bien plus complexe. Tout était certainement lié, mais c’était encore trop nébuleux pour qu'il puisse totalement comprendre.
- Un nom ce n'est pas que pour une personne. Il faut que tout le monde te nomme comme ça, et c'est compliqué, si tu ne te l'accapare totalement. Il doit te refléter. Il doit prouver ton existence.
Il monta la main et lui prit la sienne, celle qui était sur son épaule, comme pour l’empêcher de s'envoler et de la laisser la. Pour le maintenir au sol et prier pour qu'il ne s'évapore pas avant de lui avoir offrit sa pitance. Il pencha légèrement la tête sur le coté, suivant de son argenté les lignes de son visage, le contour de ses yeux, et attrapant ses Iris. Il serra légèrement la main en question.
- Tu le demande souvent ? Tu l'as demandé aussi, a ce semi-ange que tu as rencontré ?
Sa main libre vint dans le dos de la jeune femme rose. Elle semblait si frêle, et pourtant, il sentait bouillonnait une puissance étrange au fond de son cœur. Elle était comme lui, il lui manquait quelque chose pour être tout a fait elle. Et ce nom, c’était sans doute la première étape de quelque chose de plus grand. Il n'aimait pas trop le fait de lui donner un nom d'empreint, en attendant.
Il aurait voulu pouvoir l'aider a trouver un nom définitif. Car il était persuadé qu'elle en avait un, un vrai. Aucun être vivant n’était dépourvu de nom. Aucun non vivant non plus, d'ailleurs. Alors quelqu'un qui n'en avait pas...n’était pas vraiment une existence propre.
- Tu sais bien que je n'aime pas être un point sur une échelle. Si je fais quelque chose, je veux que cela ai de la valeur. Que cela ne soit pas un détail, je veux que cela soit important, pertinent, qu'on s'en souvienne. Je veux pouvoir écrire que ce jour la, notre destin, le mien, le tien, a pris une ligne supplémentaire.
Il la tira un peu plus sèchement jusqu'à ce qu'elle soit contre lui, et appuya son autre main dans son dos. Il posa le front contre le sien, comme pour littéralement coller ses yeux contre les siens, pour unir son âme avec celui de la démone, pour l'observer, pour la jauger, l'analyser. Il réfléchissait vraiment. Il ne prenait pas ça a la légére. Elle.
Il ne la prenait pas pour n'importe qui. Elle etait plus qu'importante. Elle etait la moitié de sa vie, maintenant.
- Si je te donne un nom, je veux qu'il te plaise assez pour pouvoir le donner a tous le monde. Qu'il te définisse, que tu en soi fier. C'est ce que je voudrais pour toi.
Il tourna le front, leur peau se frottant alors qu'il avançait ses levres vers son oreille. Sa main remonta presque sensuellement le long de son dos, caressa sa nuque, frola ses chevaux, et vint délicatement, doigt aprés doigt, enfermer une de ses cornes.
- Voici le nom que j'ai choisi.
Il avait murmuré, et il murmura encore moins fort, alors qu'aprés l'avoir rapproché plusieurs fois, de plus en plus prêt, leur corps etaient presque une fusion l'un de l'autre, s'emboitant presque, ne formant qu'un.
- Havered.
Invité
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Exercice N°1
Besoin ? Besoin... Non. Je vis sans. Je vivrai sans. Mais il y au n manque, juste là, qui me saute aux yeux et à la gorge. Je le veux. Je le veux vraiment. Ce qui couve juste sous la surface, je prie pour qu'il le trouve. Que n'importe qui le trouve, mais lui plus que tout autre. Alors j'acquiesce.
- Je ne reflète pas. Je ne prouve pas. Je suis... " lui soufflais-je tout bas, un peu empressée. " Nomme-moi.
Je le sentais s'éloigner du but une fois de plus. Comme la première fois. Focaliser sur le mot plutôt que sur l'être. Il ne comprenait pas et je n'avais pas les mots. J'aurais tant voulu que ça lui vienne facilement, simplement. Il serre ma main et je le serre en retour, pleine d'espoir.
- Oui. Mais il n'a pas su.
Il m'enlace et me tire à lui d'un coup sec. Il me regarde, me scrute, avec une attention plus intense que jamais, mais également cette attitude prédatrice que je connais depuis notre première rencontre. Celle par laquelle il ordonne. Il teste. Il prend. Je n'en ai plus peur depuis longtemps, lui laissant tout pouvoir, le lui abandonnant même de bonne grâce. Son orgueil point juste derrière. Il veut qu'on se souvienne de ce qu'il a fait... Que je me souvienne. Ses mots me reviennent. D'anciens mots. Pour lui, un nom est quelque chose de puissant et de sacré... Mais c'est quelque chose que l'on choisi. Un symbole de l'être qui le façonne autant que l'être le façonne.
Je frémis.
A-t-il compris ?
Mon corps pressé contre le sien, il réduit toute distance. Toute retenue. Je ne me souviens pas l'avoir déjà vu comme ça. Sérieux et intense dans le moindre de ses gestes. Il fait un peu peur finalement. Une simple vague bien vite oublié. Ses yeux dans mes yeux. Tout tout au fond des miens. Je sens l'importance que j'ai pour lui par tous les pores de ma peau. Je sens les rouages de son esprits, des syllabes et des impressions. Je sens sa possessivité sur nos vies qui s'entremêlent et cela me fait un drôle d'effet. Une drôle d'impression.
Il exige.
Il exige que le nom qu'il va me donner devienne le mien aux yeux de tous. Il le veut. Il le revendique, inhabituellement vibrant d'émotion. Et je me presse contre lui, ferme les yeux lorsque ses iris quittent mon champ de vision. Ses doigts viennent enfermer une corne m'empêchant de bouger la tête en une poigne ferme qui me cloue sur place. Je sais pourtant pouvoir m'en défaire si j'en ai envie. Je le sais. Mais je tremble quand même. Pas de peur. Seulement d'attente.
Avant que le nom qu'il me souffla a l'oreille atteigne mon tympan, il se répand dans les recoins les plus intimes de mon esprit en un écho mille fois répété, mille fois entendu, mille fois prononcé. Un nom fort, porteur de sens et d'une réalité.
Un nom qui me frappe au cœur... Et qui brise tout l'espoir qui s'était cristallisé en quelques secondes.
Ce n'est pas ce que je cherchais. Ce n'est pas moi. Ce n'est pas cette clef qui me manque.
Je serre douloureusement les mâchoires et les paupières, le feu de mes entrailles devenant givre mordant. Ma main libre serrée en un poing s'abat sur l'épaule d'Aryan. Un coup. Pas très fort, bien loin de pouvoir lui faire mal, mais qui en dit tellement long pour moi qui n'ai jamais porté la main sur qui ou quoi que ce soit sous les yeux de mon Grand Duc. Un son de gorge, mi grondement mi gémissement, échappe de ma bouche fermée, trop plein d'une pure frustration.
C'est pas ça ! C'est pas moi !!
J'ai envie de... De...
Dégageant mes deux bras avec brusquerie, je les jette proprement autour d'Aryan, me serrant contre lui de toutes mes forces, la respiration haletante. S'il m'en laisse la possibilité, j'enfouirais bien ma tête dans son cou, même la tête haute, soumise à sa main refermée sur ma corne, je ne peux pas le regarder. Pas tout de suite.
- S'il te plait on rentre. " lui lançais-je, abrupte.
En le prononçant, je me fait frémir moi même. Ce ton d'ordre plutôt que de demande me ressemble peu. Je ne me suis même pas excusé pour le coup. Mais je veux rentrer. Je veux un endroit familier. Je veux me sentir comme d'habitude à défaut du reste. Et pelotonnée si fort contre Aryan, les syllabes rebondissent toujours dans mon esprit. Il faudra attendre de longs instants que la colère, la frustration et la déceptions soient passées pour qu'enfin je lui dise d'une toute petite voix, toujours accrocher à lui de toutes mes forces :
- J'aurais pas du taper... Je te demande pardon. Havered... Havered est un beau nom. Havered...
CENDRES
Invité
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Il fut a la fois déçu et satisfait par cette réaction. Déçu parce que le nom n’était pas assez bien pour elle. Pas parce qu'elle était difficile, simplement parce que lui, n'avait pas été assez bon. Mais en même temps, satisfait car au vu de sa réaction, elle n'attendait qu'une seule chose. Elle avait donc bien un nom déjà établit. Il avait vu juste, elle avait une identité propre. Elle était comme lui. Et ça, ça le rendit heureux.
Il relâcha sa petite corne, qu'il caressa simplement du bout du doigt, et soupira, alors qu'elle enfouissait son cou dans le sien. Sa tristesse était palpable, sa détresse, sa colère et surtout, sa déception. Elle avait du avoir un énorme espoir que lui, en cet instant, puisse la libérer. Il ne comprenait que trop bien cette sensation que de toucher du bout du doigt quelque chose de présent dans sa poitrine, dans son esprit, mais qu'on ne parvenait pas a discerner nettement.
- Oui, nous rentrons ma chérie.
Elle s'excusa a nouveau une bonne poignée de minutes plus tard. Il n’était pas triste ou autre, au contraire meme. Il avait été content de voir ces émotions en elle. Ce n’était pas qu'une poupée malléable. Elle avait la capacité de montrer ainsi de la colère, d'user de la force. Elle n’était pas sans défense comme on pouvait le croire parfois. Ça lui fit plaisir.
- C'est moi qui suit désolé. Ce n’était pas ça.
Il n'avait pas dit ça par hasard. Pas du tout même. Le nom n'etait pas simplement un qui lui était passé par la tête. En la voyant, ainsi, il avait eu un écho lointain provenant de son propre esprit. Peut être le nom d'un ancien ange. Ou d'une autre connaissance. D'un amour. D'une ennemi. De sa génitrice. D'un enfant perdu.
- Tu peux me taper a nouveau si tu as envie. Me griffer, me mordre. Si cela te soulage.
Il soupira. Il n'avait plus envie d'écrire. Il n'avait plus envie de rien d'autres que d'elle. En y pensant, il réalisa que c’était bien la première fois que cela lui arrivait. Il essaya d'analyser la situation, sans comprendre qu'il était touché par sa tristesse. Comme quand le commun des mortels est triste quand un de ses proches ne vas pas bien et passe du temps avec pour essayer de lui remonter le moral. Sauf que cela ne lui était jamais arrivé.
- Tu sais quoi...aujourd'hui tu as beaucoup changé. En bien ou en mal. Peut importe. Tu as etais super. Alors tu peux choisir tout ce que nous ferons ce soir. De quoi nous parlerons, ce que nous mangerons. Si nous dormons, si nous bougeons d'ici. Je suivrais tes ordres et tes indications. Je suis tout a toi.
Il l'avait caressé tout le long de sa marche tranquille. Il aurait pu rentrer en volant. Mais marcher etait mieux pour retrouver ses esprits. Tantôt les cheveux, tantôt le dos. Et sa présence, maintenant qu'il l'avait vu ainsi, etait encore plus présente contre lui que jamais. Il n'y avait plus de sujet d'étude. Il n'y avait qu'elle. Sa présence, son aura. Sa solitude disparue.
Il s'arreta subitement. Ils étaient quasiment de retour a la cariole et ils pouvaient voir les chevaux un peu plus loin manger tranquillement ici et la.
A califourchon dans ses bras, il les leva un peu pour pouvoir bien lui faire face, visage face a visage. Et soudainement, il l'embrassa doucement. Comme d'habitude, simplement les levres, d'abord. Puis il se fit légèrement plus pressant, sans dureté cependant. Il etait toujours infiniment doux. Il lui fit entrouvrir les lèvres en bougeant légèrement les siennes, venant capter sa langue avec une certaine passion qui ne se retrouvait pourtant jamais dans ses habitudes. Seulement dans ses écrits.
Il l'embrassa comme une amante. Comme sa femme. Et a vrai dire, il n'avait jamais fait ça. Elle pu ressentir infiniment plus de passion que tout ce qu'il avait jamais pu offrir a ces deux femmes, la première fois. De la passion tout court. Car il n'en avait eu aucune pour elle. N'en avait jamais eu pour personne avant. Elle n'etait pas comme elles, effectivement. Elle etait bien, bien plus.
Il relacha finalement, la laissant respirer, et lui meme, des rares rougeurs apparut sur son visage, reprenant une bouffée d'air.
- Je n'en ai pas terminé. Je n'abandonne pas. Nous trouverons ton nom, ton vrai nom. Je te le jure.
Il la reposa sur le sol, l'observa encore un instant, puis lui proposa, comme toujours sa main. En ajoutant négligemment.
- Je ne pouvais de toute manière pas te dénommer vis a vis de tes cornes toute ta vie, non ? En attendant...Hava. C'est un vrai prénom. C'est vraiment mieux.
Et il lui fit un sourire franc.
Il relâcha sa petite corne, qu'il caressa simplement du bout du doigt, et soupira, alors qu'elle enfouissait son cou dans le sien. Sa tristesse était palpable, sa détresse, sa colère et surtout, sa déception. Elle avait du avoir un énorme espoir que lui, en cet instant, puisse la libérer. Il ne comprenait que trop bien cette sensation que de toucher du bout du doigt quelque chose de présent dans sa poitrine, dans son esprit, mais qu'on ne parvenait pas a discerner nettement.
- Oui, nous rentrons ma chérie.
Elle s'excusa a nouveau une bonne poignée de minutes plus tard. Il n’était pas triste ou autre, au contraire meme. Il avait été content de voir ces émotions en elle. Ce n’était pas qu'une poupée malléable. Elle avait la capacité de montrer ainsi de la colère, d'user de la force. Elle n’était pas sans défense comme on pouvait le croire parfois. Ça lui fit plaisir.
- C'est moi qui suit désolé. Ce n’était pas ça.
Il n'avait pas dit ça par hasard. Pas du tout même. Le nom n'etait pas simplement un qui lui était passé par la tête. En la voyant, ainsi, il avait eu un écho lointain provenant de son propre esprit. Peut être le nom d'un ancien ange. Ou d'une autre connaissance. D'un amour. D'une ennemi. De sa génitrice. D'un enfant perdu.
- Tu peux me taper a nouveau si tu as envie. Me griffer, me mordre. Si cela te soulage.
Il soupira. Il n'avait plus envie d'écrire. Il n'avait plus envie de rien d'autres que d'elle. En y pensant, il réalisa que c’était bien la première fois que cela lui arrivait. Il essaya d'analyser la situation, sans comprendre qu'il était touché par sa tristesse. Comme quand le commun des mortels est triste quand un de ses proches ne vas pas bien et passe du temps avec pour essayer de lui remonter le moral. Sauf que cela ne lui était jamais arrivé.
- Tu sais quoi...aujourd'hui tu as beaucoup changé. En bien ou en mal. Peut importe. Tu as etais super. Alors tu peux choisir tout ce que nous ferons ce soir. De quoi nous parlerons, ce que nous mangerons. Si nous dormons, si nous bougeons d'ici. Je suivrais tes ordres et tes indications. Je suis tout a toi.
Il l'avait caressé tout le long de sa marche tranquille. Il aurait pu rentrer en volant. Mais marcher etait mieux pour retrouver ses esprits. Tantôt les cheveux, tantôt le dos. Et sa présence, maintenant qu'il l'avait vu ainsi, etait encore plus présente contre lui que jamais. Il n'y avait plus de sujet d'étude. Il n'y avait qu'elle. Sa présence, son aura. Sa solitude disparue.
Il s'arreta subitement. Ils étaient quasiment de retour a la cariole et ils pouvaient voir les chevaux un peu plus loin manger tranquillement ici et la.
A califourchon dans ses bras, il les leva un peu pour pouvoir bien lui faire face, visage face a visage. Et soudainement, il l'embrassa doucement. Comme d'habitude, simplement les levres, d'abord. Puis il se fit légèrement plus pressant, sans dureté cependant. Il etait toujours infiniment doux. Il lui fit entrouvrir les lèvres en bougeant légèrement les siennes, venant capter sa langue avec une certaine passion qui ne se retrouvait pourtant jamais dans ses habitudes. Seulement dans ses écrits.
Il l'embrassa comme une amante. Comme sa femme. Et a vrai dire, il n'avait jamais fait ça. Elle pu ressentir infiniment plus de passion que tout ce qu'il avait jamais pu offrir a ces deux femmes, la première fois. De la passion tout court. Car il n'en avait eu aucune pour elle. N'en avait jamais eu pour personne avant. Elle n'etait pas comme elles, effectivement. Elle etait bien, bien plus.
Il relacha finalement, la laissant respirer, et lui meme, des rares rougeurs apparut sur son visage, reprenant une bouffée d'air.
- Je n'en ai pas terminé. Je n'abandonne pas. Nous trouverons ton nom, ton vrai nom. Je te le jure.
Il la reposa sur le sol, l'observa encore un instant, puis lui proposa, comme toujours sa main. En ajoutant négligemment.
- Je ne pouvais de toute manière pas te dénommer vis a vis de tes cornes toute ta vie, non ? En attendant...Hava. C'est un vrai prénom. C'est vraiment mieux.
Et il lui fit un sourire franc.
Invité
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Exercice N°1
Les émotions violentes s'estompent peu à peu... Les miennes. Elle retombent dans le froid du temps, me laissant... vidée. Heureusement, il est là. Seule dans la forêt ça aurait été beaucoup plus difficile. Même avec Serpent qui m'attend sur le toit de la carriole, contre l'endroit par lequel sort la fumée chaude du poêle à bois qu'Aryan utilise pour faire chauffer de l'eau. La chaleur de mon Grand Duc me fait du bien, autant celle de son corps que de son cœur.
- Dit pas ça... Tu aurais mal.
Un instant très bref, j'avais voulu qu'il ait mal. Mais c'était sur le moment. Il aimerait avoir trouver, comme moi. Il le veut fort. Et il ne veut être nulle part ailleurs, ne pense à aucune autre recherche, aucun autre savoir, aucune autre aventure. Il est là, contre moi, et j'ai la diffuse impression que ce n'est pas comme d'habitude.
Rien n'est comme d'habitude aujourd'hui.
- ... Je suis tout à toi.
Rien n'est plus pareil... Peut-être ce changement dont il parle.
Bouger, parler, dormir. Même retourner voir la lavandière me semble futile. Tout ce qu'il citait se trouvait dans un futur qui le demandait trop d'énergie. Je suis bien là ou je suis. Dans le présent. Prévoir n'est pas naturel pour moi. Anticiper les choses, organiser le temps... C'est comme un vêtement serré, ça gêne aux entournures.
- Je sais pas. " grommelais-je dans son cou. Une seule évidence me donne une petite étincelle d'énergie supplémentaire pour ajouter. " Je veux rester dans tes bras.
Il s'arrête mais je ne réagit pas de suite. Seulement quand il me déloge un peu pour me remonter d'un cran, face à lui. Yeux dans les yeux. Ses iris d'argent se fondent dans les miennes. Mon cœur bat plus vite... Son cœur bat plus vite. Des bulles grésillent dans mon ventre, remontant dans ma poitrine. Une légèreté vibrante et dense, sans transport extrême. Nos lèvres se caressent comme ça nous arrive parfois. Cette marque d'affection douce et rapide comme la caresse légère d'une plume. Apparaissant sans prévenir, disparue avant même qu'on ait pleinement compris sa présence. Sans attente ni demande particulière.
Mais rien n'est plus pareil aujourd'hui.
Il s'attarde... et j'aime ça. Nos lèvres glissent les unes contre les autres, s'enlacent et s'entrouvrent. Un souffle m'échappe lorsqu'un frisson me remonte tout le long du dos, juste avant que nos langues ne se répondent. Profondément. Passionnément. Les coudes sur ses épaules, je remonte une main sur sa nuque et dans ses cheveux sombres, le contact de chaque fil de soie noire picotant mes phalanges et ma paume.
Une vague d'émotions brûlantes me monte au cœur. De lui ? De moi ? Impossible à dire. Il y a les pensées, les mots, et il y a cet autre langage. Contrairement à mes souvenirs, ce baiser de crée pas un gouffre béant en moi. Une chose est si profondément fichée dans l'être d'Aryan que cela ne peut être autrement : Il dirige et ordonne, mais il ne veut rien obtenir de moi à moins que j'en ai réellement envie. Moi. Et personne d'autre. C'est... étrange. Comme si ce dont j'ai envie est aussi important que ce dont lui a envie. Il n'y avait eu qu'une autre personne pour prononcer des mots qui y ressemblait, mais son envie était différent et je ne savais pas encore que je pouvais vouloir des choses vraiment que pour moi.
Tout ça, ce sont des pensées qui viennent après, lorsqu'il recule pour me laisser respirer. Je retrouve ses yeux de lune, son souffle court. Ses joues sont inhabituelles rosées. Les miennes d'un d'un fuchsia soutenu mais je n'en ai pas la moindre conscience. Personne ne m'a jamais embrassé comme ça... Je n'ai jamais embrassé quelqu'un comme ça. Il n'y a pas de devoir, pas d'obligation, pas même la volonté qu'il se sente bien ou l'envie de me rassasier. Juste lui et moi.
J'ai le goût de ses lèvres qui reste sur les miennes. Le cœur qui tambourine dans la poitrine. Que dire ? Que faire ? Juste être.
Dans mon incrédulité, je glisse le long de son corps, retrouvant le sol sous mes pieds, un peu flottante. Je garde sa main dans la mienne, étroitement liée, et lui sourit du fond du cœur lorsque son visage s'illumine.
- Oui... On trouvera... D'accord, je ne doute plus. Et tu sais... Havered, ça me plait vraiment. Hava...
Un léger rire me secoue les épaule. Vraiment, le son me plait... Et puis si chez les humains il y a toujours un nom donné par d'autres personnes pour montrer ce que nous sommes, il me semble approprié. Mon cœur bat toujours avec force, remplissant tout l'espace que la déception avait laissé vide. Cornue reste un petit nom de lui à moi, mais Havered a une autre dimension. Il l'a dit...
- Un beau nom de quelqu'un qui n'aime pas être un point sur une échelle. " souriais-je en l'attirant vers le carré d’herbe qui était notre demeure pour aujourd'hui.
Beaucoup de choses se croisaient et se tissaient cette après-midi. Le vêtement. Le village. Le nom. Le baiser. Des courants et bourrasques à m'en faire tourner la tête. Et nous revoilà près du cercle de pierre qui délimite l'emplacement du feu et de son fauteuil préféré. Le fond de l'air révélait la présence de viande crue mais les bois étaient calmes. Les deux chevaux nous saluèrent de loin avec leur chaleur habituelle, et je m'aperçois que toutes les émotions dures et violente de tout à l'heure ont disparues pour laisser la place à des questions et des envies pleines d'énergie.
- On mange et on regarde les étoiles. On reste ici ce soir. Et si tu veux encore demander des choses, tu peux. Je sais pas si tu avais fini.
Deux pas dansant me portent jusqu'au fauteuil sur lequel je grimpe. Pieds sur l'assise, les fesses sur le dossier, je suis aussi grande que lui debout, peut-être même un peu plus. Je regarde l'ange faire les quelques pas qui le rapprochent de moi.
- Aryan ? " Mes yeux scintillent de ce jeu que je sais sans risque et qui déstabilise tout à l'intérieur. " Tu m'embrasses encore ? "
CENDRES
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