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  • Dim 2 Oct - 3:39
    Sans un mot, je regarde sans ciller l'autre noble avec lequel je viens de terminer mon entrevue quitter la pièce, escorté par mon serviteur. Il me laisse légèrement perplexe, et je suis assez incertain de pouvoir compter ou non sur son soutien et celui de sa famille. Mais qu'importe. Amis et ennemis potentiels sont nombreux au sein du Reike, et je ne manquerais pas de faire preuve de précaution quant au choix de ses derniers.

    Je prends un instant pour moi avant de reprendre le cours de cette journée ; ou plutôt, soirée à ce stade. Un léger courant d'air m'invite à me retourner, je fais un pas en avant pour sortir à peine sur ma petite terrasse, et je ferme un instant mes yeux en appuyant une épaule sur le seuil de cette dernière. Un brin de fraîcheur en ce début de soirée vient m'affûter un peu, et, après quelques instants, je décide d'aller me préparer.

    J'ai bien noté l'invitation de Tyv, et pour être franc, je compte l'honorer. Quelques mois sans se parler, et pourtant, déjà tant de choses à raconter. Je descend d'un pas vif les escaliers pour rejoindre mes quartiers, dans lesquels je prends le temps de me rafraîchir et de me changer pour une tenue moins austère et plus adaptée à d'éventuelles festivités.

    Enfin, moins austère. Je contemple instant ma garde-robe de vêtements élégants mais simples, de couleurs aux teintes grises ou noirs, avant de, perplexe, passer une main sur mon menton. Peut-être que ma sœur a-t-elle raison quand elle évoque le fait que je fais un bien triste personnage ? Sans doute. Je choisis finalement une tenue où des broderies d'or viennent casser la monotonie du noir éclatant de la soie, que je mets de côté le temps de faire un énième brin de toilette en cette fin de journée.

    Une fois prêt, je vais glisser à mes serviteurs que je m'évade pour la soirée, et je glisse dans les rues qui commencent à changer d'ambiance de la capitale. Un pamphlet attire mon attention alors que je passe ; qui énonce la venue de la troupe que la demi-ange m'a alors évoquée lors de notre entrevue. Je suis visiblement sur la bonne voie ; et j'espère ne pas être en retard. j'attends encore le message mental de cette dernière pour qu'elle m'évoque où nous nous retrouvons, dans l'espoir qu'elle ne m'ait point oublié.

    Si je le mérite certainement, j'avouerais être un peu triste dans cette sombre hypothèse.
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  • Dim 2 Oct - 10:26
    Après avoir souhaité une bonne soirée à Sirian, Tyvishani était sortie du bâtiment pour s’envoler et atterrir sur le toit plat de la demeure familiale dans la capitale. Sur un toit où se trouvaient des divans et attendaient des esclaves qui s’empressèrent de retirer l’armure de leur maîtresse et de lui proposer à boire. Si elle s’était volontiers délassée elle n’en aurait pas vraiment le temps. Elle se dirigea d’un pas rapide vers les termes et après s’être déshabillée entra dans un bassin d’eau tiède. Assise, elle laissa sa tête s’appuyer contre la margelle et ferma les yeux pour les reposer quelques secondes. Lorsqu’elle les rouvrit elle put voir que le soleil commençait à doucement finir sa course dans le ciel et son cœur rata un battement. La demi-ange se dépêcha de sortir de l’eau pour se sécher et maudit ses plumes pour lesquelles elle ne pouvait pas accélérer le processus. Dans sa chambre, face à sa coiffeuse, elle passa un temps non négligeable à s’occuper de ses cheveux, à appliquer quelques poudres, quelques crèmes avant de se relever pour choisir une tenue. Alors qu’elle devait se décider sur une robe une des remarques de son oncle se rappela de façon désagréable à elle : que c’était les hommes qui guerroyaient parce que les femmes n’étaient jamais prêtes à temps.

    Se fut donc une Tyvishani avec une queue de cheval et deux tresses encadrant son visage qui sortit de chez elle. Si elle avait noté avec agacement que son bain prolongé avec amoindrie l’éclat du rouge de ses cheveux et de ses plumes elle n’avait pas vraiment eu le temps de faire quoi que ce soit à ce sujet. Sa robe noire était réhaussée de motifs stellaires dorés et près du corps en laissait le dos nu ; si elle préférait que ses armures la protègent intégralement la demi-ange devait admettre qu’elles n’étaient pas pratiques à revêtir et pas vraiment confortable, surtout quand elle devait voler alors elle préférait libérer ses ailes lorsqu’elle le pouvait. Une écharpe rouge ceignait sa taille et sa robe se terminait juste au-dessus des genoux de sa porteuse, frappée d’un soleil stylisé. Le tout rappelait le ciel d’une fin de journée d’été et après ses genoux c’étaient des bottes montantes qui prenaient le relais.

    Si d’ordinaire elle se serait envolée, elle préférait éviter tant que ses ailes étaient humides ; si elle avait réarrangé ses plumes elle n’avait eu le temps de le faire que sommairement. Elle donna rendez-vous à Pendor sur une place, au pied d’une statue du couple impérial triomphant installé sur un piédestal qui servait également de fontaine. Devant la margelle, les bras croisés, elle tentait de se rappeler quelle figure auguste celle du conquérant avait remplacé mais elle n’y arrivait pas. Il fallait dire qu’avant la guerre elle n’avait que peu visité la capitale et ne s’était pas attardé sur cette partie-là de la ville en particulier.

    Restant attentive à son sens magique, elle sentit approcher Pendor et se retourna alors qu’il entrait dans la place. Elle attendit qu’il la vois, ce qui n’était pas spécifiquement difficile : plutôt grande, elle sortait du lot de la foule majoritairement composée d’humains et si par hasard il avait du mal à la trouver ses ailes qui dépassaient sa tête étaient difficiles à louper.

    « Prêt à repasser pour un fou en parlant seul en public ? » Lui demanda Tyvishani avec un sourire taquin.
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  • Dim 2 Oct - 19:35
    Mes inquiétudes quant à la retrouver dans la foule s'efface en l'espace de quelques instants. J'oublie presque à chaque fois sa taille impressionnante, que lui octroie sans doute son sang-mêlé. Je m'approche sans trop hésiter, et, je dois admettre que l'espace d'un instant, je me sens un peu... dépassé ? Je regarde sa tenue, d'une élégance et d'une classe sans non. La mienne, même malgré les broderies d'or de ma tunique, me semble terne et insipide. Je me rassure en me disant que ce n'est probablement pas le cas ; et, si j'ai tendance à m'habiller simplement, on ne cesse de me rappeler que je parviens toujours à mêler élégance, simplicité et praticité. J'espère simplement que c'est le cas aujourd'hui.

    Quand j'arrive à son niveau, qu'elle me fait une remarque tout à fait pertinente, je ne réponds pas directement. J'esquisse un sourire, je regarde les statues puis la surface de la fontaine en croisant mon propre regard. Si je n'ai pas trainé à me préparer, il me semble être parvenu à un bon résultat ; mes cheveux attachés derrière mon crâne et ma barbe sombre luisent d'un bel éclat, ma fatigue est à peine perceptible sur mon visage, tandis que ma cape noire contraste parfaitement avec la broche dorée qui la tient en place, et les coutures aux mêmes éclats de ma tunique de soie.

    Mon inspection n'a duré qu'un instant, et, je ne tarde pas à tourner la tête vers Tyv pour lui annoncer :

    « Un bien maigre prix pour profiter de ta compagnie »

    Je commence à peine que deux ou trois têtes se tournent et me regardent d'un air perplexe. Je n'y prête même pas attention, et je continue :

    « Et puis, la folie n'est-elle pas le thème de la pièce de ce soir ? » face à son regard, je dissipe directement tout doute et toute éventuelle question en rajoutant : « Non, non ; je ne suis pas un homme de culture. Crois moi ou non, je sais simplement lire »

    Je désigne l'une des affiches accrochées au panneau d'affichage de la place quelques mètres plus loin. Je suis personnellement trop loin pour distinguer ce qui y est écrit, mais, elle semble être la même que j'ai croisé sur le chemin de l'allée. Alors que j'attends une éventuelle réponse, la foule semble se mettre en branle, alors je l'invite d'un geste à faire de même, et alors que nous sommes en route, j'en profite pour demander :

    « Est-ce quelque chose que tu fais souvent ? Ou tu profites de nos retrouvailles pour expérimenter ? »
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  • Dim 2 Oct - 21:56
    Les bras croisés sur sa poitrine, elle le regardait approcher en notant qu’il semblait avoir fait un effort quant à sa tenue puis elle l’observa admirer son reflet dans l’eau avec un grand sourire amusé. Un sourire qui s’estompa brièvement sous la surprise avant de revenir au galop. Elle siffla brièvement, impressionnée.

    « D’abord des vêtements dignes de ton rang, ensuite une flatterie et maintenant tu t’intéresses à autre chose qu’au combat. » Enuméra Tyshivani en déliant ses bras. Elle avait du lutter contre l’envie de dire qu’on lui avait même raconté qu’il savait écrire mais la demi-ange avait préféré éviter de le relancer sur la rupture abrupte de leurs échanges épistolaires. En tout cas pas sans qu’ils aient bu au préalable. « Qu’est-il arrivé au soldat bourru que j’ai connu ? Serais-je face à un imposteur qui a mal appris son rôle ? »

    Les mains posées sur ses hanches, elle se pencha en avant avec un œil inquisiteur à la recherche de la moindre erreur dans un déguisement qui semblait pourtant réussi. Les meilleurs blagues étant les plus courtes elle arrêta rapidement.

    « Oui, de ce que j’ai entendu dire, c’est bien le thème. » Elle hocha la tête avant de regarder la foule commencer à bouger vers l’amphithéâtre et de suivre l’invitation à l’imiter du noble. « Souvent, non, mais ça m’arrive, j’aime assister à des pièces de théâtre de temps en temps. »

    C’était en réalité un euphémisme car il s’agissait d’un de ses passe-temps favoris. Certes parce que c’était divertissant mais peut-être également parce qu’au fond d’elle Tyvishani aurait aimé s’essayer, au moins un temps, au jeu tout particulier d’acteur. S’il était vrai qu’elle aurait pu tenter le mime, l’idée ne l’intéressait pas du tout. De toute façon, même si elle avait une voix, son père ne l’aurait jamais accepté, l’idée qu’elle puisse servir dans l’armée impérial avait déjà eu du mal à passer alors saltimbanque c’était pas la peine d’y penser.

    « Mais je ne savais pas que ça t’intéressait. » Remarqua-t-elle sincèrement alors qu’ils entraient dans l’imposant bâtiment à ciel ouvert. Et puis elle se dit qu’elle le trainait peut-être ici, qu’il n’avait aucune envie de se trouver là. Toutefois elle ne s’inquiéta pas longtemps, Pendor était un grand garçon et Tyvishani ne doutait pas un instant qu’il serait bien capable de lui dire si ça lui déplaisait. « C’est à croire que finalement tu es un homme de culture. »

    Arrivant devant les autorités des lieux, la demi-ange demanda deux places en sortant le nombre de pièces d’argent demandé. En échange d’une bourse plus légère on lui donna deux morceaux de poterie sur lesquels étaient gravés quatre numéros. Lorsqu’elle se dirigea vers la porte désignée sur son ticket, le vendeur se rendit compte qu’on lui avait parlé directement dans sa tête. Il prit quelques instants pour se remettre de cette première pour lui, il n’eut pas beaucoup plus de temps vu que d’autres clients attendaient.

    « Tu es déjà venu ici? » Demada la demi-ange alors qu’elle regardait les chiffres sur le bout de poterie qu’on lui avait donné pour trouver leur place.

    Premier niveau, deuxième section, sixième rangée, nota-t-elle avant de se le répéter plusieurs fois alors qu’elle cherchait ce à quoi ça correspondait. Tyvishani s’était attendu à ce qu’on lui ai vendu deux places côtes-à-côtes mais en regardant le deuxième ticket elle se rendit compte que ce n’était pas le cas.

    « Est-ce que tu peux aller nous chercher à boire ? » D’un geste de la tête elle désigna une buvette installée tout en haut de l’amphithéâtre.

    Pendant ce temps, elle descendit une volée de marche pour se planter devant un homme qui devait avoir pas loin de la cinquantaine, vêtu de façon ostensiblement riche, avec une calvitie avancée, il avait l’embonpoint discret qui cachait encore des muscles bien présents des vétérans qui se sont laissés empâté dans une douce routine mielleuse. Son visage qui accusait le poids d’années difficiles passées dans l’armée royale avait tout d’une fouine sauf pour les yeux marrons qui étaient plutôt porcins.

    « Excusez-moi, mon ami et moi... » elle s’arrêta en voyant qu’il ne réagissait pas et répéta une fois puis deux avant d’arrêter complétement et d’utiliser la télékinésie pour le pousser du banc. Tyvishani n’avait pas appliqué beaucoup de force et outre le choc dont la douleur s’estompa bien rapidement il n’eut rien. Elle avait fait ça autant pour dissiper sa frustration que pour s’assurer qu’il n’ait pas cette capacité horripilante qu’ont certains mages à ignorer le psychisme. Ce qui n’était visiblement pas le cas ce qui voulait dire qu’il l’avait sciemment ignoré et toute culpabilité potentielle s’évapora comme neige au soleil du désert. « Donc, je disais... »

    Il ne lui laissa pas finir sa phrase, le temps qu’il se relève, furieux, il brandissait un poing fermé en vociférant que c’était inacceptable, se faisant menaçant.

    « Tu sais qui j’suis ?! » La question, lancée en même temps qu’une poignée de postillons, avait été prononcé comme s’il était impossible que son interlocutrice l’ignore.
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  • Dim 2 Oct - 22:41
    « N'est-ce pas là un peu réducteur ? Tu te moques de moi, Tyv, mais regarde toi. Tu es si resplendissante que je m'en sens terne »

    Je réponds d'un ton amusé à sa petite pique, avant qu'elle ne m'enchaîne derrière et que je ne sois obligé d'à nouveau me défendre :

    « Peut-être que depuis tout ce temps, tu ne me voyais pas tel que j'étais, mais tel que tu voulais que je sois. Je ne t'en veux pas, cependant. J'ai l'habitude, avec Alyssa »

    Je n'ai pas vraiment l'impression d'être un soldat bourru, mais, autant jouer le jeu. En l'espèce, et par rapport à la situation, je colle bien plus à un véritable dramaturge, et je suis curieux de voir comment elle va réagir à ma réplique.

    J'acquiesce silencieusement lorsqu'elle annonce apprécier une scène de temps en temps. Je comprends, même si ce n'est pas vraiment mon passe temps préféré. Je ne serais probablement pas venu si elle ne m'avait pas invité à le faire, et, si elle ne s'était pas présenté, je serais probablement rentré chez moi. Je lui réponds donc, assez simplement et honnêtement :

    « Un peu d'ouverture d'esprit n'a jamais fait de mal. J'attends de voir, mais je ne pense pas être déçu. Ne m'en veux pas trop si je m'endors »

    Quand elle me demande d'aller chercher à boire, je la regarde un peu perplexe et surpris, mais, galant, je m'y oblige. Je n'ai pas le temps de faire un aller-retour que des éclats de voix qui crient viennent commencer à me cingler les tympans, et, quand je m'empresse pour redescendre joindre Tyv, je la retrouve face à un homme visiblement très énervé, puisqu'il en devient menaçant. Ayant entendu sa question, je m'approche avec mes deux boissons, et je m'adresse à lui très calmement, à voix haute et audible pour que tous l'entendent :

    « C'est une très bonne question. Qui êtes vous, pour ainsi menacer une dame ? » j'insiste sur le dernier mot, pour souligner le statut de ma comparse. Un léger silence s'installe, alors que mon calme rend la réplique cinglante.

    La question, qui est là pour souligner son manque de civisme, va sans doute faire écho à la foule ; d'autant que, Tyv étant muette, elle ne lui a rien demandé à voix haute et il s'est soudainement excité. Mais je ne peux m'empêcher de me demander, qu'est-ce qu'elle est bien allée lui glisser pour qu'il se mette dans cet état ?
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  • Lun 3 Oct - 11:49
    Peut-être un peu, dut-elle admettre, bien qu’elle se garda de le faire à voix haute ou du moins à pensée haute. Toutefois sa deuxième réponse lui obtint une réaction : un rire.

    « Un soldat et un philosophe? Tu es plein de surprise, tu attends l’occasion propice pour me dévoiler des talents de poète ? » Si elle l’avait dit sur le ton de la plaisanterie, elle s’attendait presque à ce que ça arrive bel et bien. Ce qui rendait donc inacceptable qu’il s’endorme devant la représentation. « Ne t’inquiète pas, je trouverais un moyen de te réveiller. »

    Que le moyen en question soit agréable ou non risquait de dépendre si Pendor se mettait à ronfler mais ça c’était un détail. Un détail qui avait disparu de l’esprit de la demi-ange alors qu’il était revenu à ses côtés devant l’homme énervé. Son expression passa de colérique à indignée lorsque le noble avait posé la question qui brûlait les lèvres de Tyvishani. Quel outrage de ne pas être reconnu ! Toutefois l’arrivée d’une seconde personne prenant le partis de son agresseur calma quelque peu ses ardeurs alors qu’il commençait à se rendre compte qu’il offrait un amuse-gueule aux spectateurs venus là pour assister à une pièce de théâtre.

    « Je suis Losheï, héros du siege de Taisen. » Déclara-t-il avec une fierté dégoulinante.

    Un héros dont la logisticienne n’avait jamais entendu parlé et elle lança un coup d’œil interrogatif à Pendor. Après tout elle n’avait pas passé longtemps dans les combats alors peut-être était-elle passé à côté d’un grand nom du siège, fut-il du côté royal ou barbare.

    « Tu le connais? »
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  • Mer 5 Oct - 1:29
    Je regarde Tyv, alors qu'elle me demande si elle le connaît, puis je regarde l'homme qui s'est présenté comme Losheï. Je le dévisage assez durement, le jauge de bas en haut, et je lui annonce calmement, mais sèchement :

    « Sachez, Losheï, que menacer une dame sans raison est malavisé, et ce, qu'importe qui l'on est » je marque un temps d'arrêt, réalisant que je risquais d'être un peu dur et qu'il allait complètement se fermer.

    Je pèse mes mots, et je tente finalement de désamorcer la situation en annonçant :

    « Regardez autour de vous. Si vous ne faites pas preuve d'un peu plus de retenue, les gens ne vous verrons plus comme le héros du siège de Taisen, mais comme le pitre du théâtre d'Ikusa. Tâchez de m'expliquer votre geste, et nous trouverons une solution digne à notre dilemme »

    Je réalise que je ne me suis pas présenté, et, je décide de le faire de bonne foi afin d'essayer de finir de désamorcer le conflit :

    « J'en oublie mes manières, je suis Pendor de Sarleon ; et j'ai également combattu. Du siège de Taisen... » j'hésite, mais je finis de rajouter bien fort : « ... aux fins fonds de Shoumei. Pour la gloire du Reike et pour notre salut à tous, j'ai combattu ;  hommes, monstres et titans. »

    Je m'adresse à lui, et à tous les curieux qui s'intéressent à la conversation afin de renforcer un peu cette pression qu'il risque d'avoir pour se calmer dans un premier temps, et ensuite, céder à nos éventuelles doléances. Je sais que j'ai une petite réputation, vis-à-vis des quelques batailles dans lesquelles j'ai contribué à faire basculer la balance ; et en temps normal, je n'aime pas me targuer de ce genre de choses. Mais, en l'occurrence, je n'ai pas envie de me prendre la tête plus que ça et j'essaie de gérer ce problème de la façon la plus expéditive possible ;  soit en le forçant à entendre raison en tournant la foule contre lui.

    Je jette une œillade au passage à Tyv, me demandant bien dans quel pétrin elle vient de nous fourrer.
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  • Mer 5 Oct - 15:30
    « Je n’ai menacé personne. » Gronda-t-il en lançant un regard en coin à la demi-ange. « Et si je l’avais fait ça serait à raison. »

    Le premier réflexe de Losheï fut de répondre qu’il n’était pas assez bête pour regarder derrière lui lors d’une confrontation mais, lentement, il tourna la tête, la curiosité l’emportant sur le bon sens et il dû admettre que Pendor n’avait pas tout à fait tort : de plus en plus de gens entraient dans l’amphithéâtre alors que l’heure de la représentation approchait ce qui voulait dire plus de spectateurs pour leur engueulade. Des spectateurs que ça n’avait d’ailleurs pas l’air de déplaire. Il n’était même pas impossible que certains croient qu’il s’agissait d’un prélude à la pièce de théâtre.

    « Mon clan a été parmi les premiers à suivre notre empereur ! » Il leva le menton et bomba le torse, se drapant dans son épaisse fierté comme s’il craignait d’attraper froid.

    Il monta ensuite son bras tatoué pour que son interlocuteur ait l’occasion de lire dans ses tatouages l’histoire d’une vie passée à se battre. Pour rendre son argument plus percutant il remonta la manche de son vêtement jusqu’à son épaule où il était possible de voir que l’histoire de ses batailles se poursuivaient sur le reste de son corps. Certains passages étaient rendus difficilement lisibles parce qu’ils avaient été faits par-dessus de vilaines cicatrices mais dans ce qui était visible se trouvait une diversité d’ennemis qui forçait le respect et ce même si Tyvishani était en plein différent avec Tête de Fouine. Relâchant sa manche dont la soie alourdie par des brocards d’or retomba mollement il pointa un index accusateur sur la logisticienne.

    « Elle m’a violemment poussé ! » Sa façon de parler d’elle comme si elle n’était même pas présente fit bouillir le sang de l’accusée.
    « Parce que tu m’as ignoré ! »
    « Mais c’est qu’elle recommence en plus. » Grogna-t-il en se tournant cette fois vers elle, reconnaissant finalement son existence. « Je t’ai pas donné l’autorisation de t’infiltrer dans ma tête ! »
    « Je suis muette, comment tu veux que je te demande l’autorisation autrement ?! » Les poings sur les hanches pour éviter de les envoyer dans la tête de Losheï, Tyvishani grinçait des dents.
    « C’est pas mon problème! » Finit-il par rugir en écartant les bras pour se rendre plus imposant.


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  • Jeu 6 Oct - 22:14
    Alors que j'écoute les réponses de mon interlocuteur, je perds un peu patience. Je suis ici pour passer un bon moment, après tout ! Pas pour écouter quelqu'un provoquer inutilement une scène, ou encore, faire preuve d'une vantardise malsaine. J'observe son bras quand il le présente, et si j'en note vaguement les détails, le fait est que cela ne m'intéresse pas pour le moins du monde ; probablement parce que le personnage m'agace. Je me retiens d'être caustique quand il pleurniche quant au fait d'avoir été poussé par Tyv ; ce qui est possible, même si je doute qu'elle y soit aller bien fort. Je ne peux entendre ses réponses, mais, quand je vois qu'elles ne font qu'exciter ce type, je décide finalement de m'interposer physiquement entre les deux.

    Je me dresse entre eux en faisant un pas en avant, je le jauge silencieusement quelqu'un instant alors que j'annonce pour désamorcer le conflit :

    « Soit. Je me ferais le porte-parole de mon amie ; elle ne s'infiltrera plus dans votre tête »

    Je regarde Tyv, puis l'homme, avant de relancer à l'un où l'autre :

    « Quel est le problème ? J'aimerais y mettre un terme avant le début de cette pièce »

    Mon ton est toujours aussi calme, mais d'une quiétude qui cache une tempête et, la tension se ressent un peu. Je dévisage ce vétéran indigne, en me demandant comment il peut être aussi orgueilleux s'il prétend avoir connu la mort et l'effroi du champ de bataille.
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  • Jeu 6 Oct - 23:54
    L’envie de recommencer, cette fois avec plus de force, démangeait grandement la demi-ange. Alors qu’elle rassemblait l’énergie nécessaire pour tisser son sort, sa démangeaison se retrouva soudainement tempéré alors que Pendor se mit entre elle et sa cible. Finalement elle n’en fit rien, sans doute pour le plus grand plaisir du noble. Toutefois ce n’était pas l’envie de replonger dans la de Losheï qui manquait, ne serait-ce que par pur esprit de contradiction ; pour la simple et unique joie enfantine de provoquer, de repousser une limite quand bien même on sait que c’est déraisonnable. Cependant le regard que son ami lui lança coupa Tyvishani dans son élan alors elle croisa les bras.

    « Je vous l’ai déjà dit: elle est rentré dans ma tête sans mon consentement et après elle m’a poussé. » Il n’avait pas décoléré mais au moins il se faisait moins agressif.
    « ElLe m’A pOuSsE. » Tyvishani le singea, faisant résonner les derniers mots de Losheï sous le crâne de Pendor ; elle l’avait fait avec la voix de son neveu en pleine mue, une voix qui avait un don tout particulier pour lui tape sur les nerfs. « C’est pas l’étoile la plus brillante. »

    Sa remarque dégoulinante de fiel était appuyée d’un regard assassin à l’attention de l’intéressé qui n’avait d’yeux que pour le noble ce qui raviva l’énervement de la demi-ange. Elle sortit les deux tickets qu’elle avait rangé avant cette scène et les tendit à son compagnon d’infortune pour qu’il y jette un coup d’œil.

    « J’ai essayé de lui demander gentiment de bien vouloir échanger pour qu’on soit à côté. » Maintenant qu’il n’y avait plus de cris ni trop de grabuges, les gens autour commençaient à perdre l’intérêt dont ils avaient fait preuve jusque-là, rejoignant leurs places attitrées, faisant un commentaire, parfois désobligeant, sur les talents d’acteurs du trio. « Mais cet abruti a préféré m’ignorer. »

    Y repenser lui redonna envie de l’envoyer bouler, de façon littérale. C’était un sujet sensible que Pendor connaissait, ayant été dans la même cellule pour prisonniers importants, leur statut d’officiers de l’armée royale oblige, elle avait usé de sa télékinésie pour obliger un de leur geôlier à la regarder et lui répondre en l’attirant violemment contre les barreaux après qu’elle l’ait appelé plusieurs fois pendant des jours. Ce fut un coup de sang qu’elle avait fini par regretter amèrement, son importance ne l’ayant aucunement protégé après avoir rudoyé un de ses capteurs. Le fait que Losheï persistait à faire comme si elle disparaissait périodiquement de l’univers pour la redécouvrir lorsque Tyvishani le poussait à la confrontation n’aidait pas.
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  • Sam 8 Oct - 18:00
    Je pousse un soupir, et, si je n'avais pas les mains pleines, je croiserais probablement les bras de lassitude. Je dévisage froidement l'homme, puis, me tourne vers Tyv quand elle répète ce qu'il vient de dire de façon clairement sarcastique. J'acquiesce simplement au constat suivant, ce n'est clairement pas une foudre. Autant ne pas perdre de temps. Quand la noble m'explique le problème, tout devient un peu plus clair, et je finis par annoncer simplement :

    « Votre manque de tact et de diplomatie m'afflige »

    Je n'ai rien à rajouter, et j'énonce ça d'un ton froid mais calme alors que je me retourne vers Tyv pour lui annoncer :

    « Nous nous adressons à un mur, et perdons du temps et de l'énergie. Venez, allons essayer à l'autre place »

    Même si elle est moins bien placée, peu importe. Je remonte l'escalier sans vraiment attendre de voir la réaction de la demi-ange. Je pense la connaître assez pour savoir qu'elle ne fera pas de folie ; ou du moins, pour l'instant. Elle aussi a une réputation à tenir et lancer une bagarre dans un amphithéâtre n'est généralement pas vu d'un bon œil. Elle pourrait, à la rigueur, le défier en duel, mais pour une chose aussi ridicule, j'en doute fort.

    Alors que j'arrive à la place qui me semble être la bonne, je découvre, un peu déçu, qu'elle est placée juste à côté des escaliers, et qu'à côté, le siège est déjà occupé. C'est un enfant qui l'occupe, humain à première vue, de l'âge de ma fille ; il est aux côtés de ses deux parents qui doivent approcher la quarantaine, et, je suppose que les trois autres enfants plus vieux qui constituent la rangée sont le reste de la fratrie. Le tout ont l'air d'appartenir à une classe plutôt bourgeoise, portant des vêtements de facture correct et n'ayant pas l'air de manquer de quoi que ce soit ; certains semblent même avoir un peu d'embonpoint.

    Je pense que c'est peine perdu, quand le père me regarde, croise mon regard, baisse les yeux pour observer quelque chose sur ma tenue puis se frotte la tête. Il demande ensuite, simplement :

    « N'êtes vous pas messire de Sarleon ? »

    J'acquiesce simplement, un peu perplexe. En réponse, il ricane de joie, et lève son imposante carcasse pour venir me saluer, visiblement ravi. Je souffle de soulagement ; je n'étais vraiment pas prêt à une prochaine scène de ménage. L'homme m'explique ensuite :

    « Je suis Tomin Piolet ! Mon fils m'a beaucoup parlé de vous, dans ses lettres ! Luhan, ça vous évoque p't'être un truc ?  
    - Oh, Luhan, mais bien sûr ! »

    Maintenant que j'y pense, la ressemblance est frappante. Je reprend en demandant :

    « Je me souviens très bien, un brave garçon ; c'était l'un de mes meilleurs cavaliers. Que devient-il ? Il me parlait de ses fiançailles, je suppose qu'il est marié maintenant ?
    - Eh bien, oui ! Et... »

    Quelqu'un sur la scène tape dans ses mains, captant l'attention de tous. Et nous ne sommes toujours pas installés. J'ai l'air confus, quand Tomin me fait signe qu'on continuera plus tard et va prendre place. Il me voit sans doute regarder Tyv, puis, la place, et ; sans rien demander, prend son cadet en dessous des aisselles pour aller le placer sur les genoux. Il tapote ensuite sur son siège. Splendide. Je fais alors signe à la demi-ange, en espérant qu'elle n'ait pas trop l'esprit revanchard vis à vis du premier bougre.
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  • Sam 8 Oct - 21:26
    Si Pendor était tourné vers Losheï, Tyvishani ne pu s’empêcher de prendre pour elle ce qu’il avait dit. Elle savait que ce n’était pas le cas, ou du moins que ce n’était pas son intention, mais ça piqua tout de même son égo à vif. Quant à Losheï il allait rétorquer quelque chose, sans doute quelque chose de provoquant, un tantinet malin, mais en les voyant partir, ce qu’il prit comme une acception de sa supériorité, de sa victoire verbale, il se rassit. Toutefois il ne resta pas silencieux bien longtemps une fois qu’il s’était rendu compte que, bien que les deux impudents s’en étaient allés, il n’avait pas eu le dernier mot. Il leur lança alors une phrase que la demi-ange n’eut pas compris. Dernière insulte de sa part : ça semblait être pour le noble plutôt que pour elle.

    Prenant une grande inspiration pour se calmer, ses muscles dorsaux se contractèrent en même temps que ses poings ce qui rapprocha ses ailes de son corps et les fit se renfermer un peu sur elles-mêmes. Elle expira lentement, décontractant ses muscles un à un, luttant contre l’envie de retourner en bas pour lui expliquer sa façon de penser jusqu’à ce que son attention ne soit attirée par une autre conversation. Une conversation plus amicale. Mais plus que Tomin, c’était madame Piolet que regarda Tyvishani. La voir s’occuper de ses enfants et plus spécifiquement de sa fille qui tenait contre elle une poupée lui fit bien vite oublier Losheï.

    Elle sursauta alors que quelqu’un tapa dans ses mains, le son se réverbérant dans tout l’amphithéâtre, amplifié pour être entendu comme s’il se trouvait juste derrière elle. Regardant partout autour pour voir s’il n’y avait pas une place où s’asseoir, ce fut Pendor, ou du moins Tomin, qui la sauva de l’embarras en lui en faisant une. Elle se dépêcha alors que déjà une poignée d’acteurs entrèrent en scène.

    « Mesdames, messieurs, nous voilà ce soir,
    Pour vous présenter une pièce pleine d’espoir ;
    Pleine de larmes, de sang et de trahison ;
    De héros qui ont inspirés mille chansons.

    Nous verrons la lutte d’un prince et de sa sœur
    Qui finira mariée à l’empereur.
    La fin d’une dynastie haute en couleur
    Et la résistance d’un royaume qui se meurt.

    Vous contemplerez tout ce qui s’est passé
    Il y a de cela une poignée d’années
    De la fin du royaume au début de l’empire

    De ceux qui tiennent bon à ceux qui perdent raison
    Veuillez prendre place et ensemble nous verrons
    La grande histoire de la rose qui va bleuir. »


    Alors que l’acteur s’était lancé dans sa tirade quelqu’un derrière la demi-ange se raclait la gorge régulièrement, de façon répétée et insistante. Elle se retourna pour voir une jeune femme lui désigner ses ailes d’un geste de la tête, la propriétaire desdites ailes tenta alors de les baisser sans trop de succès mais au moins avait-elle essayé et les bruits désagréables cherchant à attirer son attention s’étaient arrêtés. Lorsque l’introduction fut terminée, la pièce en elle-même commença bel et bien.
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  • Dim 9 Oct - 22:10
    Maintenant installé pour profiter du spectacle ; le premier depuis des années, Pendor ne peut pas tout à fait parvenir à se détendre. Il sourit au gamin qui le dévisage à lui fait des gestes à sa gauche, alors qu'il passe une main dans sa barbe et qu'il fixe le héraut de cette troupe prendre la parole. Son regard est vide cependant, alors qu'il brasse quelques pensées.
    Il capte alors l'agitation à sa droite, et, observe silencieusement ; dévisageant quelques instants Tyv sans trop réfléchir. Puis, il se secoue la tête, croise son regard, et ils peuvent enfin profiter de la pièce.

    Cette dernière va plus lui plaire que ce qu'il ne pourra l'admettre. L'entracte arrive, et, il n'a même pas le temps de le réaliser. Tout s'est très bien passé, et,  en plus d'avoir pu profiter du spectacle, il a pu comprendre pourquoi le petit Luhan était, et est probablement, un aussi bon petit soldat. Son père, d'une discipline de fer, a réussi à astreindre tout ses marmots au silence pendant aussi longtemps ; en les poussant à se concentrer sur la pièce. Une prouesse en soit, qu'il doute pouvoir être capable de réussir.

    Tomin semble vouloir lui parler, mais, il doit escorter sa tribu aux sanitaires. Ainsi, il se retrouve dans un calme relatif avec Tyv, et, il lui glisse prudemment :

    « Quelle aventure »

    Il marque un temps d'hésitation, ne précise pas s'il parle de la pièce ou de leur petit accrochage d'avant ; et, décide simplement d'attendre vers quelle discussion la demi-ange veut s'orienter.
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  • Lun 10 Oct - 0:13
    Captivée par la pièce, Tvishani n’en loupa pas une miette, admirative devant la capacité du dramaturge a raconter une histoire en rime. Son éducation n’ayant jamais porté sur la littérature, jugée secondaire pour ne pas dire inutile, elle trouvait les artistes fascinants. C’était d’ailleurs bien dommage qu’aucun n’ait collaboré avec l’armée pour rendre plus agréable à lire les traités et manuels militaires qu’elle s’était forcée à lire à Drakstrang. C’était d’ailleurs durant cette période de sa vie qu’elle avait appris qu’il était possible d’affliger à tout et n’importe quoi un ennui mortel ; c’était à croire que ceux qui avaient écrits les textes en question avaient fait tout en leur pouvoir pour les rendre le plus pénible possible à lire. Ce fut donc avec une certaine surprise que l’entracte arrive. Il fallait bien à un moment ou un autre, se dit-elle en profitant que plusieurs personnes quittèrent leur banc de pierre pour se mettre de profil et s’étirer ; alors qu’elle écartait les bras pour tendre ses muscles, elle déplia également ses ailes qui auraient percuté des gens si jamais ils étaient restés à leurs places. Lorsqu’elle libéra la tension dans son corps en lâchant un soupir d’aise, elle se retourna vers Pendor, un sourire aux lèvres.

    « C’est le moins qu’on puisse dire. » Elle regarda les assistants changer le décor de la scène, nettoyer une giclée d’un liquide rougeâtre qui passait pour du sang et tenter d’estomper tant que faire se pouvait les traces d’un combat de pyromancien. « Je dois dire que je ne m’attendais pas à certaines… libertés artistiques prises par l’auteur. »

    C’était d’ailleurs le moins qu’on pouvait dire. Si la demi-ange n’avait pas été présente pour assister à des conversations entre les grands du royaume et les barbares, elle avait du mal à croire à certaines tournures de phrase grandioses ; si ce genre de choses étaient convenues, ce n’était pas le cas de certaines décisions de l’ancien prince qui le faisait clairement passer pour quelqu’un de stupide. C’était à croire que la troupe cherchait un mécène du côté du couple impérial. Ce qu’elle pouvait comprendre mais c’était risqué, il était possible que ce soit pas apprécié par l’impératrice vu qu’il s’agissait de son frère.

    « Mais ce n’est pas encore fini. » Reprit-elle sur un ton amer. « Il reste encore le siege de Kyouji et Taisen où nous verrons sans doute les exploits du grand Losheï. »

    Et comme ça l’humeur massacrante de Tyvishani était de retour.

    « Aller viens, voir tant de gens parler m’a donné soif. »

    Surtout que les boissons que Pendor était allé chercher plus tôt n’avaient pas pu être bues. Elle se leva et entreprit de monter la volée de marche qui menait à la buvette en haut de l’amphithéâtre.
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  • Lun 10 Oct - 11:02
    Je ne peux que me détendre un peu lorsque Tyv semble visiblement s'être changée les esprits avec cette pièce des plus épiques. Je me gratte la tête quand elle fait mention des libertés artistiques, n'étant pas vraiment certain de ce dont elle fait mention. Les costumes, peut-être ? Ou les façons de parler, bien trop soutenues pour émaner de la soldatesque ou de clans barbares. Je commente donc simplement :

    « C'est étrange de voir ainsi des évènements que nous avons vécu. Je pense comprendre ta surprise. J'admets avoir du mal avec ce genre de glorification, d'habitude, mais, je dois admettre qu'ici c'est habilement fait »

    Son commentaire suivant m'inquiète, mais si elle est visiblement encore agacée, elle n'est plus vraiment aussi énervée ; ou du moins, en apparence. Alors, j'acquiesce simplement, et je me permets d'essayer de détendre l'atmosphère :

    « Voyons. J'ose espérer que nous aurons droit à une référence, une ellipse dans les geôles de Taisen où notre attente épique sera aussi bien narrée que le reste de cette histoire »

    Si mon temps de prisonnier de guerre n'est pas un bon souvenir, il n'en est pas non plus un mauvais ; j'ai été traité de façon correcte, tout au plus. Les jours étaient longs, mais, ça m'a permit de faire de belles rencontres, dont Tyv, donc ce n'est pas un mal en soit.

    J'ai à peine le temps de répondre qu'elle est déjà partie suite à son injonction. Je me lève et m'empresse de m'engouffrer dans son sillage, évitant au mieux les différentes gens qui font de même ou souhaitent simplement se dégourdir les jambes. Je la rejoins enfin au niveau du stand, dans la file, et en regardant une énième famille avec leurs enfants en train de discuter passionnément de ce qu'ils avaient vus, je lui annonce :

    « C'est dans ce genre de situation que je réalise à quelle point Riva me manque. Elle aurait adoré le spectacle et ta compagnie j'en suis certain »
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