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  • Sam 16 Nov - 23:19
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    Message 1 (an1 - Liberty)

    La nuit tombée sur ce coin du monde et cela signait la sortie des monstres en tout genre. L'avantage, c'est que presque tout le monde à peur des monstres.

     Ce soir, c'était peut-être la situation que je préférais. C'était à ceux qui se pensaient au-dessus de ses peurs qui allaient le découvrir. Je me dirigeais vers les quartiers pauvres de Liberty, retrouvais quelqu'un qui m'avait légèrement pris pour une truffe, et cela, je ne pouvais pas le pardonner. Servir d'indic à un limier avait un revers de médaille, une menace de mort permanente, celle de la pègre ou celle de la justice.

     Je marchais dans la rue, traînant ma jambe comme toujours, et cette canne reconnaissable, un os d'origine inconnue pour la plupart des autres. Mais c'était un peu une partie de moi. Les rues étaient vides, c'était un coin peu fréquentable à écouter les gens ordinaires, mais ma cible était ici. Et c'est ce qui m'importait. 

     Un groupe de trois hommes avait commencé à me suivre. Pensant être assez intimidant pour ne pas avoir à se cacher, et pensant sûrement que sans mon état, je ne pourrais pas m'enfuir assez vite. La distance s'amenuisait à chacun de mes pas, j'essayais de retenir mon sourire. J'entendais chacun de leur pas sur les pavés, mon corps se fige, une main me pousse contre le mur. L'acier se plaque contre ma gorge pendant que mon visage restait impassible 

     - Alors, tu t'es perdu ? Qu'est-ce qu'un putain d'écloper vient foutre dans le coin.

    - Je viens voir Mary. Elle a quelque chose pour moi. 

     L'homme ouvrit mon caban, découvrant mes épées, mon masque de limier, il se figea, son regard passa sur ses compagnons. L'acier s'était mis à trembler sur ma peau. Mes lèvres se tordirent dans un sourire cruel. 

    - Tu te rends compte de ta connerie. Je ne suis pas là pour toi. Tu remballes ton canif et tu disparais. 

     Ma main se leva pour repousser la sienne pendant que mes yeux prirent une teinte arrangée. Ses compagnons placèrent leur main sur les poignées de leurs armes. 

    J'avais repoussé celui qui m'avait menacé, armant ma came pour frapper le genou de celui qui était à ma droite, le craquement de l'articulation fut facile à entendre, même si le cri pouvait le couvrir pour les gens normaux, pas pour moi qui tirais avec ses sons. Dans un autre geste, je me retournais pour briser la mâchoire celui de gauche. Les deux hurlaient où essayaient, pendant que le premier me faisait face en tremblant. 

    - Non, non. J'ai des infos.

     Il recula, trébucha et s'affola. Ma canne se posa à nouveau au sel, et je m'étais accroupi près de lui. 

     - Je t'écoute. 

    - J'ai entendu dire que d'autres personnes la cherchent. Elle sera sur ses gardes. 

    - Tant mieux, ça fera du jeu. 

     Évidemment, je l'avais frappé aussi. Il n'allait pas s'en tirer sans rien ma canne trouva sa tempe à pleine vitesse. Juste assez fort pour qu'il perde connaissance. Je tenais ma parole, je les laisser partir, je n'avais rien précisé sur leur état. 

    Mes pas reprises jusqu'à une maison ou deux hommes se tenais sur le pas de la porte, j'avançais jusqu'à eux, me présentant sobrement. 

    

    - Bonsoir, je viens voir Mary. 

    - Elle attend personne. 

    - Je m'en fous. Soit tu vas la voir et tu annonces son vieux pote Lupus. Soit je te dégage de là et je vais m'annoncer moi-même. 

     Les deux hommes se raidirent, les mains se posèrent sur les fourreaux et j'écartais juste mon manteau pour dévoiler le masque sur les fourreaux. Le regard surpris de l'homme remonta sur moi. 

     - Bon je vous si elle peux te recevoir. 

    L'homme disparut pendant que je m'appuyais sur le porche, fermant les yeux pour me concentrer sur mon ouïe. Les sons du voisinage m'arrivaient, les engueulades les putains qui faisaient leurs besognes. Et Mary qui hurlait que l'on me fasse la peau. 

    Cette garce n'avait pas oublié ma promesse, on dirait. Mon sourire s'agrandit. Encore une fois, utilisant ma vitesse, mon bras se leva, tendu en direction du portier et un pic d'os sorti le plantant au mur par la gorge. La douleur ne fut que passager dans mon bras, pour lui aussi vu que le pic avait traversé sa gorge et sa colonne vertébrale. Je replaçais ma veste et activa une autre de mes magies. Mon corps s'arqua, se recouvrit d'un pelage sombre, mes yeux passant à l'orange. Ma respiration était rauque, sifflante. J'avais poussé la porte en entendant les pas des hommes arrivaient. 

    Je m'étais jeté sur le premier, tailladant son torse de mes griffes. Il n'avait pas touché le sol que le deuxième avait accueilli mes crocs sur son visage, lacérant la chair dans ses cris de douleur. Je l'avais laissé pour accueillir le troisième, ma patte attrapant son poignet et le leva. Mon autre patte lui lacera le ventre déversant ses entrailles sur le sol. 

    Et enfin le dernier, qui n'avait pas pu se résigner à attaquer ou à fuir. Et ce fut ma cible préférée. Je m'étais jeté sur lui, visant sa gorge, déchirant sa carotide pour récolter ce sang qui me nourrissait. Une fois repu de ce liquide, je laisse tomber ce corps inerte. Regardant les hommes se tordre de douleur. J'avais fini les quatre autres d'un simple coup de patte, écrasant les nuques des hommes avant de me diriger vers l'étage. Chaque pas qui pesait lourd dans le salon. Grimpant les marches, lentement, accentuant l'effet pour atteindre. Le bureau de Mary. 

     J'enfonçais la porte pour ne découvrir pas qu'un homme tremblant, me menacer d'une épée. Je soupirais et mon corps commencé à redevenir humain. J'ouvris mon manteau taché de sang pour sortir une de mes épées. Mon sourire se tordit dans une mimique cruelle. 

     - Alors elle t'a abandonnée ? Dit moi où elle s'est barré et je te laisse partir. 

    - Oui, Oui. Elle a une planque dans les entrepôts, le 3ᵉᵐᵉ. 

    - Casse-toi. 

    L'homme lâcha son arme, prenant la fuite et quand il passa, d'un coup, mon épée se leva et détacha la tête de son corps. Il s'affola à l'entrée, le reste roula dans les escaliers. Mon regard passa sur la pièce, trouvant quelques papiers et une bouteille d'alcool. Je m'étais d'abord essayé le visage sur le rideau de la fenêtre ouverte avant de me concentrer sur le bureau, ouvrant la bouteille de ce qui se trouvait être du Wisky. Un demi-verre rempli, un cigare tout juste allumé, je m'étais assis dans le fauteuil les pieds sur le bureau en attrapant les papiers pour lire ce qu'elle y cacher. 

     Le nuage vanillé se répendait dans la pièce pendant que je parcourais les documents, buvant une gorgée de ce whisky de temps en temps. 

    - Au moins, elle a le meilleur goût en boisson qu'en homme de main. 

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  • Dim 17 Nov - 16:23
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    Les ombres qui s'approchèrent de la baraque sinistrement décorée s'arrêtèrent à l'orée de la ruelle en face, masqués par un ramassis de caisses remplies d'ordures. Deux individus maigres et longs, encapuchonnés et masqués. Une main tenant une lame noircie à la graisse écarte un sac éventré pour jeter un œil aux lieux, tandis que l'autre émet un léger sifflement entre ses dents.

    « Putain, on s'est fait doubler. »

    La voix féminine est légèrement rauque. Son compère se baisse à son niveau et chuchote.

    « On y va quand même. Faut s'assurer que le boulot est fait, peu importe par qui. »

    Elle soupire, désignant la fenêtre ouverte à l'étage. La pièce est éclairée. Tout est absolument silencieux.
    Seul les nargue l'épouvantail accroché à l'entrée comme un manteau à une patère, le sang dégouttant de son corps et souillant le sol en une longue traînée noirâtre s'égouttant jusque dans le caniveau.

    Décidée, la femme sort du refuge des caisses et sans un bruit, se glisse jusqu'à l'entrée, s'adossant au chambranle. Deux lames sorties, elle fait un signe de tête à son acolyte qui s'est glissé dans ses pas et étudie la scène.

    La bosse déformée qui a roulé dans la rue est une tête. Décapitation propre, par une lame. Le mec épinglé au mur est retenu par une sorte de... Hiraeth a du mal à croire ce qu'il voit.

    Ce qui repose contre le mur, par contre, en évidence, le long du chambranle menant au couloir obscur empestant d'une odeur ferreuse, est sans équivoque.

    Une sorte de... Une canne en os ? Une épée en os ? Ça a tout de l'os en tout cas.

    D'un signe de tête, il intime à Astuce de vérifier ce qu'il voit. Il se glisse dans l'entrée, son pas rencontrant aussitôt une humidité poisseuse. La puanteur est assez effroyable, même s'il en a senti de pires.

    Du sang, partout. Des corps, il en compte quatre, tordus, déchirés, lacérés et plutôt bien morts, pour le coup. Les viscères libérées débordent de leurs excréments sur les premières marches d'escalier, et le dernier type, la bouche figée en un rictus obscène, semble tout bonnement s'être fait bouffer le cou.

    Hir le reconnaît : c'est bel et bien un des hommes de Mary. Il ne se donne même pas la peine de vérifier les identités des autres. Ils ont la nuque explosée par quelque chose de puissant.

    Quelle belle soirée.

    Astuce le rejoint et analyse la scène, impavide. Ils se concertent rapidement du regard. Elle lui glisse à l'oreille :


    « Le limier à la canne. »

    Et voilà la cerise sur le gâteau de merde. Elle avait vraiment mal joué, la Mary. Se mettre à dos en même temps un de ces nouveaux limiers aux dents longues (littéralement) et le boss de la Phalène, c'était mortel. Par contre la Phalène allait pas être ravie de se faire doubler. Et qui c'est qui allait prendre ?

    Eux deux, évidemment. Nouveaux sur l'échiquier, agissant sur contrats, il allait falloir jouer fin pour avoir ses thunes. Et il en a besoin, de ces thunes. Pouvoir se tirer de ce merdier, monter sa propre affaire. Arrêter de crever la dalle sur les routes et de quémander aux connards de pégreux installés sur leur cul dans leurs quartiers sordides.

    Respirant un grand coup, il désigne l'escalier et Astuce se coule le long de la lisse sans un bruit. La lumière qui sourd de là-haut les laisse dans une semi-obscurité monter les marches glissantes. A mi-chemin, un corps désarticulé s'est éclaté contre le mur, à peu près indemne, à ceci près qu'il lui manque quelque chose au-dessus des épaules.

    En matière de mise en scène, les deux sbires en connaissaient un rayon. Ils n'auraient pas pu faire mieux, ils ne possédaient pas la puissance brute de celui qui était venu ici. C'était clairement un avertissement à toute la pègre, pas seulement la Mary-Main Gauche qui tenait ces quelques rues de Liberty. La Phalène n'allait pas apprécier, pas plus que les quelques autres chefs de gang plus ou moins miteux de la capitale.

    Il ne sera pas dit que lui n'aura pas eu les couilles d'y aller. Après tout, il possédait ses propres atouts. Dézinguer un Limier ? Ma foi, ce serait pas la première fois.
    Astuce ne tremble pas, yeux rivés sur l'encadrement. Elle se tourne vers lui et touche son nez à travers le masque.

    Ça sent la vanille. Le tabac vanillé, plus exactement. Insolite, après les effluves sanglantes du rez-de-chaussée, le décalage produit un effet cérébral... intéressant.

    Plissant les yeux, s'approchant le plus silencieusement possible de la pièce à l'étage, il glisse un regard par-dessus la dernière marche. Un type est tranquillement posé au bureau, ses bottes encore souillées sur le bois marqueté de la Main-Gauche. Détente totale. L'elfe se glisse dans son ombre et apercevant le visage de l'homme, elle étouffe une exclamation. C'est si peu habituel chez elle qu'Hiraeth détourne le regard, deux secondes.


    « Valefor... »

    Bon, voilà sa veine. Ils se connaissent en bien ou en mal ?

    Elle hésite et réfléchit, lui indiquant par quelques signes son sentiment. Dangereux. Tueur. Connu autrefois. Collaboration efficace.

    Il lui demande : Aujourd'hui ?

    Elle hausse les épaules.



    Oh et puis merde.

    Hiraeth se lève, Astuce se raidissant à ses côtés, et s'engage dans la pièce en rangeant ses lames comme s'il allait engager la conversation avec un pote.

    Pas de traces de la Mary, ici. S'il était venu pour elle, son intérieur aurait dû se retrouver tapissé de son intérieur, aha.

    Crânement, il salue le bonhomme qui n'a pas l'air stressé par sa venue (sans déconner, comme si un type capable de faire « ça » allait trembler à l'entrée d'un fifrelin masqué comme lui) et retire son masque pour s'adresser à lui.


    « C'est vous qui avez redécoré les lieux ? J'aime le style de la maison. On cherche la Mary-Main Gauche, l'a pas l'air de faire partie de vos copains de jeu. »

    L'elfe l'a suivi dans son mouvement, il la sent sur le qui-vive. Le mec ne doit pas être dupe, Hiraeth est également vigilant. Elle le salue de deux doigts portés à son front.

    « Valefor. T'as tourné casaque, on dirait. Mais t'as pas tellement changé de style. Y te reste de la bibine ? »

    Elle désigne la bouteille. Hir jauge la réaction du type, prêt à bondir dans un sens ou dans l'autre. S'il a un peu de jugeote, il comprendra les possibilités qu'ouvre leur approche. Sinon...

    Eh bien, on verrait.


    Bloody Mary Separa12

    Hiraeth râle en #ff9900
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  • Lun 18 Nov - 10:01
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    Message 2

    Je survolais les documents, voir ce qui étais mentionné, si quelque chose revenait régulièrement. Je n'avais pas confiance en l'information de ma dernière victime. C'était trop rapide et en même temps, il y avait un peu de curiosité à savoir dans quoi trainer Mary. Elle m'avait donné des informations, des boulots, dans une ancienne vie. C'est sûr que cela ne lui avait pas fait plaisir de savoir qu'un de ses traqueurs raccrochés, c'était encore moins sympa quand il ne joignit l'équipe adverse. 

    Et c'était ce qui était arrivé, j'avais fini par rejoindre la justice. Enfin, la justice, surtout une place où je n'avais rien à craindre se faire ce qui était ma raison de vivre. Est-ce qu'il y avait meilleure raison que de siroter un whisky, cigare aux lèvres au-dessus d'un tas de cadavres et tout ça autorisé par la justice. Enfin, là, c'était plus tolérer, une vengeance personnelle, car au lieu de me filer ses infos, et m'avait vendu. Elle espérait peut-être que je ne l'apprenne pas. Où alors, elle espérait que je ne revienne pas vivant de cette chasse. 

     Est ce qu'elle aurait pensé que ce mauvais choix l'aurait conduit à son arrêt de mort ? Et pour combien de pièces ? 

     Mes yeux parcouraient les papiers, découvrant qu'elle trempait dans certaines affaires qui lui offriraient une place au Razkaal. Heureusement, elle avait été assez intelligente pour rester discrète, mais assez conne pour doubler les mauvaises personnes. Une des lettres parlait de menace venant d'une autre tête de la pègre, la Phalène. C'étaient surement ceux que m'avait parlé le terrorisé de la rue. 

     En pensant à eux, un sourire se dessina pendant que je soufflais la fumée de mon cigare, j'imaginais leur tête en découvrant la scène que je laisse derrière moi. Je me disais que c'était une belle carte de visite. Imaginant le genre de surnom que cela me vaudrait. 

     Un léger bruit me tira de ma lecture, mais j'avais continué ma lecture découvrant un autre point qui m'intéressait, l'entrepôt existait bien, mais il n'était pas au trois, mais au sept. Le son de l'acier que l'on range me force à lever les yeux, portant à nouveau mon cigare à mes lèvres. Un inconnu qui s'avance, il a confiance, trop peut-être. J'avais commencé à tendre le bras vers lui, préparant un autre clou pour lui. Mais au lieu de jouer la menace, il pose des questions et fait même une pointe d'humour. Mon bras immobile, mes lèvres dans ce rictus constant. La fumée qui s'échappe de mon nez pendant que mon regard bleu le détaillait. 

    Et avant que je prennes une décision sur son compte, j'avais remarqué sa partenaire celle que j'aurais dû remarquer en première. Son salut rapide fit retomber mon bras. Et ce qui était assez rare pour le signaler mon sourire fut plus chaleureux, plus réel. 

     - ça fait un bail dis moi. Si tu sais que j'ai changé d'équipe, tu devrais éviter de te retrouver en face de moi, non ? 

     Mon regard scruta le duo un instant prenant une bouffée de tabac. Ma main commença à se déplacer alors que je m'étais mis à rire. 

    - Pour toi ? Toujours. C'est difficile de trouver une aussi charmante compagnie pour boire.

    Je m'étais redressé, enlevant mes pies du bureau, trouvant deux verres dans un tiroir. La boisson coula dans les verres que je leur poussai. Les papiers avaient finis dans le coin opposés. 

     Ma main chercha machinalement ma canne pour me redresser, avant de me rappeler que je l'avais laissé sur le pas de la porte. J'avais fini par me lever trainant la jambe pour rejoindre la fenêtre. 

    - Bon discutons entre gens... Civilisés. 

    Ce mot contrasté avec l'ambiance de la maison, l'état de ma veste. Mais l'elfe ne s'arrêterait surement pas à ça. 

     - Disons qu'elle a joué avec la mauvaise personne. Étonnement, je pense que l'on veut la même chose. 

    Je laissais planer mes mots en buvant une gorgée d'alcool.  Avant de leur tendre mon verre dans une proposition étrange.

    - En souvenir du bon vieux temps ? Et qui est celui que tu traines désormais ?

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  • Mer 20 Nov - 10:07



    Le décalage entre la scène atroce du rez-de-chaussée et l'apéro de l'étage fit rire intérieurement le Nomade.

    Le sourire non feint de l'homme lorsqu'il reconnaît Astuce, le fait que les épaules de l'Elfe se détendent imperceptiblement l'amènent à se montrer affable. Toujours vigilant (le rideau souillé de sang semble avoir servi de serviette de table) mais intéressé par la tournure que prend l'affaire, il arbore un air parfaitement intelligent et capable autant que faire se peut, laissant sa comparse faire les présentations.

    Astuce s'avance en ondulant légèrement, s'approprie un des fauteuils et s'y installe nonchalamment, jambes croisées, le verre à la main. Elle prend un ton un peu dramatique et un air de jeune vierge effarouchée.


    « Tu as raison, je devrais te craindre. Le grand Valefor, le Wendigo, impitoyable et efficace, cruel si nécessaire, spectaculaire à la demande et beau à s'en fendre l'âme.»

    Quittant son ton innocent avec un soupir évocateur, elle désigne le masque entraperçu à la ceinture de l'homme.

    « Voilà que tu ajoutes un nouveau titre à ton palmarès. Le Limier à la canne d'os.

    Tu as affiné ton style, on dirait. Mais je ne me souviens pas de cette boiterie. Un mauvais coup ? Ou un piège à gros naïfs ? »


    Buvant une gorgée, elle se redresse et éparpille quelques papiers de la main, louchant sur les écrits rapidement.

    « Excuse-moi, je digresse. Le plaisir de te voir sans doute.

    Fais pas gaffe à mon associé. Je le forme dans le métier. Il est prometteur, mais un peu jeune encore.
    Un contrat ou deux et on pourra se tirer d'ici, je tiens pas à rester dans tes pattes.

    A moins qu'on ne nous propose plus intéressant, n'est-ce pas... T'as vraiment raccroché ? »


    Semblant se souvenir de quelque chose, elle affiche un grand sourire et papillonne des paupières en sa direction.

    « Une p'tite collab ? Comme au bon vieux temps ? J'en suis ravie !

    C'est qu'elle est vicieuse, la Mary, et elle a plein de bonshommes encore. »


    Hiraeth ne peut s'empêcher de tirer la tronche. Comment ça, elle le forme dans le métier ?
    Astuce lui tire la langue et lui fait un clin d’œil. Ah oui, c'est comme ça ?
    Et en plus elle drague ouvertement ce Valefor devant lui. Qui sait ce qui a pu se passer entre eux, des siècles avant qu'il soit né. Il connaît le goût de son acolyte pour le danger, les beaux mecs et le sexe.
    Foutue elfe et sa foutue longévité, et son foutu caractère de merde. Prometteur mais jeune, hein ?

    Bon, peut-être. Après tout, elle bosse dans la pègre depuis combien de vies humaines ?

    Autant jouer le jeu.

    Saisissant le dernier verre, essuyant distraitement une trace de sang sur le bord, il s'appuie contre une commode marquetée et balance d'un air légèrement hargneux, comme s'il était jaloux de leurs privautés (avait-il vraiment à se forcer ?) :


    « C'est vrai, c'est vrai. Un jeune associé. Vous vous connaissez depuis combien de siècles, alors ? C'était le bon temps ? Une petite anecdote bien glauque, pour pimenter l'ambiance ?

    Sinon, Mary doit se préparer à décaniller. Si on traîne pas ici 300 ans à papoter, on devrait la choper avant qu'elle ne quitte la ville. »


    Là-dessus, il vide son verre cul sec et réajuste son masque, indiquant par son attitude son impatience à aller dézinguer du moche.

    Astuce fait la moue, jetant un regard à Valefor en mode « ah, les enfants ».





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    Bloody Mary Separa12

    Hiraeth râle en #ff9900
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  • Aujourd'hui à 16:03
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    Message 3

    Alors que je gardais mon sérieux pour faire nos retrouvailles. Elle y répondit à sa manière, du charme et de l'exagération. Je ne la quittais pas des yeux pendant qu­'elle me présentait. 

     - Tant de compliments. Venant d'une personne qui sait si bien se mettre en valeur. Je suis flatté. 

    J'avais bu une gorgée et mon autre main était venue effleurer ce masque à son commentaire. Cet accessoire qui me faisait passer pour un monstre aux yeux se beaucoup. Mais ce qu'ils ne savaient pas, mais elle oui, c'était que ce n'était pas le masque qui faisait de moi un monstre. C'était ce que j'étais réellement. 

    - J'ai toujours boité. Enfin pas avec toi. J'avais une image à tenir. Face à eux. 

    Mon sourire se fit un peu plus charmeur. 

    - Face à toi surtout.

     Je me retournais, finissant mon cigare d'une longue bouffé, jetant le mégot par la fenêtre. La fumée s'échappa par mes narines, lentement avant de remonter en décrivant des spirales. 

    - Aujourd'hui, cette démarche brise mon aura. Et me donne un charme non ? 

     Je la regarde fureter autour des papiers voyant son habitude te cherchais la moindre info utile. Je n'avais pu retenir mon rire.

     - Pas obligé de faire semblant, embarque les papiers si tu veux, j'ai eu mes infos. Considère que c'est un cadeau de retrouvailles.

     Je te dirais bien qu'il faut bien former les jeunes, mais c'est un peu contradictoire avec mon métier. 

    Tout dépend de ce que l'on appelle raccroché, j'ai choisi mon côté de la ligne. Et je ne ferais pas d'exception. Le Razkaal a sa liste de cibles, mais quand cela concerne la pègre. Je peux rajouter quelques noms, disons.

    J'avais bu une autre gorgée de boisson. 

     - J'espère ne jamais voir ton nom sur cette liste. 

    Elle continuait son charme, animant mon sourire, cette joie qu'elle montrée à la possibilité de travailler ensemble à nouveau. C'était réciproque, étrangement. Être content de retravailler avec quelqu'un qui n'était pas du même côté de moi. 

    J'aurais du rajouter ces deux cadavres à ceux que j'avais dise miner en bas. Mais cela ne m'aurait rien donné. Et le meurtre gratuit ne faisait pas partie de mes habitudes. J'avais juste hoché la tête à ses dires. 

    Observant la réaction de son collègue, sans leur jeu. Il nous rejoint dans la dégustation d'alcool avant de reprendre la parole, jalon, impatient. Cela me faisait sourire, mon re gars se posa sur lui. 

    - On ne parle pas de l'âge d'une dame voyons. Mais oui, c'était le bon vieux temps. Dit toi qu'avec un peu de sport et en mangeant tes légumes, tu pourras espérer la voir aussi longtemps que moi. 

     Pour les anecdotes, je me rappelle d'une qui m'avait fait rire, on devait aller chercher de l'argent chez un politicard. Et le mec avait proposé de doubler la mise si je lui laissais ma partenaire. 

    Une autre gorgée de mon verre qui arrivait sur la fin. 

    - Je n'ai pas eu à laisser longtemps pour que nous puissions repartir avec l'argent et un peu plus pour nous. 

    J'avais vidé mon verre avant de le reposer sur le bureau. Ma jambe tremble un instant, avant que je m'éloigne du bureau. Me dirigeant vers l'elfe d'une démarche devenu fluide. Je lui avais tendu mon bras en souriant, comme pour l'inviter a mes côtés.

    - Ton jeunot est un impatient. 

    Je lui avais jeté un regard. 

     - J'aime bien. Mais s'il veut vivre longtemps, il faudra qu'il apprenne. Allons y. Elle ne va pas s'enfuir. Pour elle, je ne suis pas une menace. 

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