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Une blessure magique. Tout prenait sens. Il observa le visage blafard et songea que ça avait du être un sacré choc pour que cette sorte de nécrose l'attaque autant. Le genre de blessure qui aurait pu rendre fou quelqu'un de moins fort mentalement. En cas d'urgence, la frapper pour la réveiller ? C’était bon à savoir, mais il ne se sentait pas une seule seconde de la frapper. A moins d'une sacrée urgence de mort imminente, pour elle, ou pour lui. Les animaux étaient la, tout autour. Il n’était jamais esseulé. Sauf dans le désert, ou la solitude totale etait a peine comblé par les rapaces. Ils étaient seuls a de nombreuses lieus a la ronde. Elle pourrait dormir.
Il avait prévu de peut être continuer sa route en Republique. Histoire de continuer a visiter et voir les changements qu'il y avait eu depuis son dernier passage. Mais il n'avait pas spécialement de se dépêcher. Et sa proposition etait alléchante. Il ne pouvait cependant pas rayer totalement de ses pensées le « test » qu'elle lui avait fait précédemment, et avait toujours dans un coin de la tete un potentiel risque pour sa personne.
Il n'avait pas envie qu'elle le conduise droit dans un piège. Il n'avait aucun doute sur ses capacités a s'enfuir de la si jamais elle essayait de l'attaquer. Mais si ils étaient trois ou quatre comme elle, ca allait commencer à se corser. Il n'avait rien à se reprocher, mais il avait la sensation que cette région était adepte de la détention préventive sur certain individu a risque.
- Vous serez plus à l'aise la bas. Et je pense que ce serait plus agréable de passer un moment ensemble sans le débat idéologique vivant attaché juste à coté de nous.
Si ils n'avaient pas été la, tout aurait été différent. Mais il ne l'aurait peut être jamais rencontré. Il ne répondit rien au compliment, d'abord, détournant simplement vaguement le regard. Puis quand elle plaisanta, il fit mine de vraiment y réfléchir. Il la détailla, comme si il observait un maître de maison.
- Je...je ne sais pas si je serais si doué que ça. Vous me voyez accueillir des invités ? Vous finiriez vite par ne plus me supporter. Et ca c'est sans le reste.
Difficile de voir si il était sérieux sur la fin ou si il pensait vraiment être difficilement supportable, mais petit a petit, ça donnait de plus en plus de couleur a la peinture qu'il se faisait de lui même. Il la regarda s'éloigner, ne pouvant s’empêcher de la regarder de dos, sans voir grand chose avec son armure. Mais c’était plus la silhouette, un peu moins couverte que dans la foret, qu'il avait détaillé dans un mouvement d'émeraude quasi imperceptible.
Il prit sa gourde et versa de l'eau dans la coupelle qu'il avait nettoyé et dans laquelle il avait préparer la viande, et laissa l'eau bouillir au dessus du feu. Puis en attendant son retour, il prit la flûte doucement, et la porta à ses lèvres, jouant quelques accords discret, juste histoire de se chauffer les lèvres. Ses doigts virevoltait sur l'instrument. Si il avait été bon en dessin, c’était bien la que se trouvait sa spécialité. Il avait commencé a dessiné depuis quelques décennies. Sans faire attention, un hibou vint littéralement se poser sur sa tête. Il était tellement immobile que l'oiseau se mit confortablement et ne bougea plus. Zim lâcha un couinement, puis se recoucha dans l'autre sens, recommençant à ronfler. Sacré garde du corps...
Rowena revint au moment ou il reposa la flûte, et elle fut accueillit par les deux grands yeux du volatile qui se posèrent sur elle. Il lâcha un bref sifflement, et l'oiseau s'envola vers une branche, ou peut être même plus loin dans la foret. Lui se chargea de verser l'eau dans un gobelet de bois qu'il lui tendit. Il n'en avait qu'un, mais il avait pensé qu'elle buvait directement a la gourde, alors il lui prêta volontiers. Il se passerait de thé pour ce soir.
- Oh non. Aucun signification. Ce sont des poids.
Ils ne payaient pas de mine, forgé dans un matériau assez minimaliste. Mais ils faisaient dix kilo à chaque mains, et le double au pied. Sans compter la ceinture de trente kilo qu'il portait en permanence autour de la taille. Il comptait principalement sur la vitesse en combat. Cet équipement était un véritable boost à l'explosivité naturelle de son corps.
- Attention je viens juste de retirer l'eau du feu. Le Thé est a la menthe. Les feuilles viennent d'une caravane que j'ai croisé dans le désert au sud de Taisen. C'est une spécialité locale.
Il avait prévu de peut être continuer sa route en Republique. Histoire de continuer a visiter et voir les changements qu'il y avait eu depuis son dernier passage. Mais il n'avait pas spécialement de se dépêcher. Et sa proposition etait alléchante. Il ne pouvait cependant pas rayer totalement de ses pensées le « test » qu'elle lui avait fait précédemment, et avait toujours dans un coin de la tete un potentiel risque pour sa personne.
Il n'avait pas envie qu'elle le conduise droit dans un piège. Il n'avait aucun doute sur ses capacités a s'enfuir de la si jamais elle essayait de l'attaquer. Mais si ils étaient trois ou quatre comme elle, ca allait commencer à se corser. Il n'avait rien à se reprocher, mais il avait la sensation que cette région était adepte de la détention préventive sur certain individu a risque.
- Vous serez plus à l'aise la bas. Et je pense que ce serait plus agréable de passer un moment ensemble sans le débat idéologique vivant attaché juste à coté de nous.
Si ils n'avaient pas été la, tout aurait été différent. Mais il ne l'aurait peut être jamais rencontré. Il ne répondit rien au compliment, d'abord, détournant simplement vaguement le regard. Puis quand elle plaisanta, il fit mine de vraiment y réfléchir. Il la détailla, comme si il observait un maître de maison.
- Je...je ne sais pas si je serais si doué que ça. Vous me voyez accueillir des invités ? Vous finiriez vite par ne plus me supporter. Et ca c'est sans le reste.
Difficile de voir si il était sérieux sur la fin ou si il pensait vraiment être difficilement supportable, mais petit a petit, ça donnait de plus en plus de couleur a la peinture qu'il se faisait de lui même. Il la regarda s'éloigner, ne pouvant s’empêcher de la regarder de dos, sans voir grand chose avec son armure. Mais c’était plus la silhouette, un peu moins couverte que dans la foret, qu'il avait détaillé dans un mouvement d'émeraude quasi imperceptible.
Il prit sa gourde et versa de l'eau dans la coupelle qu'il avait nettoyé et dans laquelle il avait préparer la viande, et laissa l'eau bouillir au dessus du feu. Puis en attendant son retour, il prit la flûte doucement, et la porta à ses lèvres, jouant quelques accords discret, juste histoire de se chauffer les lèvres. Ses doigts virevoltait sur l'instrument. Si il avait été bon en dessin, c’était bien la que se trouvait sa spécialité. Il avait commencé a dessiné depuis quelques décennies. Sans faire attention, un hibou vint littéralement se poser sur sa tête. Il était tellement immobile que l'oiseau se mit confortablement et ne bougea plus. Zim lâcha un couinement, puis se recoucha dans l'autre sens, recommençant à ronfler. Sacré garde du corps...
Rowena revint au moment ou il reposa la flûte, et elle fut accueillit par les deux grands yeux du volatile qui se posèrent sur elle. Il lâcha un bref sifflement, et l'oiseau s'envola vers une branche, ou peut être même plus loin dans la foret. Lui se chargea de verser l'eau dans un gobelet de bois qu'il lui tendit. Il n'en avait qu'un, mais il avait pensé qu'elle buvait directement a la gourde, alors il lui prêta volontiers. Il se passerait de thé pour ce soir.
- Oh non. Aucun signification. Ce sont des poids.
Ils ne payaient pas de mine, forgé dans un matériau assez minimaliste. Mais ils faisaient dix kilo à chaque mains, et le double au pied. Sans compter la ceinture de trente kilo qu'il portait en permanence autour de la taille. Il comptait principalement sur la vitesse en combat. Cet équipement était un véritable boost à l'explosivité naturelle de son corps.
- Attention je viens juste de retirer l'eau du feu. Le Thé est a la menthe. Les feuilles viennent d'une caravane que j'ai croisé dans le désert au sud de Taisen. C'est une spécialité locale.
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- Le reste ? Quel reste ? " rit-elle. " Et oui, je vous imagine parfaitement recevoir des invités. Gérer un domaine. Ordonner en cuisine. Rattraper les bourdes de tout le personnel et devancer les envies de ceux qui vous entourent. Je n'ai même pas besoin de l'imaginé. " ajouta-t-elle, taquine.
Pourtant, il y avait dans son regard et dans la façon parfaitement ouverte qu'elle avait de le regarder, quelque chose de sérieux. Elle n'avait réellement pas besoin de l'imaginer, mais elle ne savait pas s'il le prendrait bien ou non, alors elle n'insista pas davantage.
A son retour, une fois installée sur le flanc et regardant le jeune homme pour la première fois depuis qu'elle l'avait laissé, elle s'arrêta. Ses yeux s'ouvrirent presque aussi grand que ceux de l'oiseau. Elle cilla deux fois, regardant l'animal s'envoler sans que le jeune homme ne montre la moindre réaction, comme si tout cela était d'une normalité absolue et incontestable. Il lui répondait même sur les poids qu'il portait aux poignets... Comme si ça avait plus de sens.
Alors elle fit ce qui s'imposait : elle éclata de rire.
Un vrai rire sonore, tintant comme un carillon de cristal dans la brise marine. Elle riait sans retenue ni arrière pensée face au jeune homme qui lui tendait très respectueusement un verre en terre cuite et ne put qu'articuler difficilement.
- Vous aviez un hibou sur la tête... Et il avait l'air aussi sérieux que vous.
Pourtant, il y avait dans son regard et dans la façon parfaitement ouverte qu'elle avait de le regarder, quelque chose de sérieux. Elle n'avait réellement pas besoin de l'imaginer, mais elle ne savait pas s'il le prendrait bien ou non, alors elle n'insista pas davantage.
A son retour, une fois installée sur le flanc et regardant le jeune homme pour la première fois depuis qu'elle l'avait laissé, elle s'arrêta. Ses yeux s'ouvrirent presque aussi grand que ceux de l'oiseau. Elle cilla deux fois, regardant l'animal s'envoler sans que le jeune homme ne montre la moindre réaction, comme si tout cela était d'une normalité absolue et incontestable. Il lui répondait même sur les poids qu'il portait aux poignets... Comme si ça avait plus de sens.
Alors elle fit ce qui s'imposait : elle éclata de rire.
Un vrai rire sonore, tintant comme un carillon de cristal dans la brise marine. Elle riait sans retenue ni arrière pensée face au jeune homme qui lui tendait très respectueusement un verre en terre cuite et ne put qu'articuler difficilement.
- Vous aviez un hibou sur la tête... Et il avait l'air aussi sérieux que vous.
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- Hum ?
Il resta interdit en la regardant, l'air de ne pas comprendre la réaction de la sirène. Mais le rire lui sembla tellement naturel qu'il ne pu s’empêcher de sourire légèrement aussi. Très discrètement, comme toujours, mais il était bel et bien la. Il avait peut être quelque chose sur le visage ? Il baissa les yeux sur le petit verre en terre, se demandant si c’était ça, la raison. C’était peut être une offense, par ici ? Si c’était le cas, les coutumes changeaient bien rapidement, il n'y avait rien à propos de ça la dernière fois qu'il était venu.
Finalement elle parle du hibou. Il leva les yeux, comme si il était encore la, mais il était déjà parti depuis un moment.
- Oh.
C’était donc ça. C’était tellement naturel de son point de vu qu'il n'y avait pas du tout pensé. Ça pouvait sans doute être bizarre. Et en plus il ne pouvait même pas vraiment l'expliquer. De la magie ? Un talent unique qu'il avait ? Une langue qu'il avait découvert et qui avait de l'impact réciproquement ? C’était inné, il avait toujours pu faire ça, de mémoire.
- Je n'ai pas réfléchis. Ça a du être surprenant.
C’était pour ça qu'il s’était agacé, plus tôt, quand il avait été surpris par le renard. Il aurait juste eu à lui parler pour régler le problème. Mais elle n'avait pas comprit, forcément. Il hésita, puis se leva, posa le gobelet juste devant elle, puis recula vers le feu, et sifflota tranquillement. C’était plus que des sifflets, comme une mélodie. Il le fit pendant cinq bonnes minutes, jusqu'à ce qu'un hibou, peut être le même, apparaisse depuis un arbre et vint se poser sans aucune peur sur son épaule. Shan l'avait appelé pour ça, après tout.
- Ce sont de bons camarades. Je communique avec eux.
Un grognement de nez retentit quasiment dans l'angle mort de la sirène, mais Shan fit aussitôt un geste pour lui dire que tout allait bien. Un sanglier de belle taille sortit des buissons, et alla droit vers l'écuelle de l'elfe avec le reste de lapin qu'il n'avait pas terminé, avant de commencer à taper dedans sans gêne.
- Ne me demandez pas comment je fais ça...je n'en ai absolument aucune idée.
Il resta interdit en la regardant, l'air de ne pas comprendre la réaction de la sirène. Mais le rire lui sembla tellement naturel qu'il ne pu s’empêcher de sourire légèrement aussi. Très discrètement, comme toujours, mais il était bel et bien la. Il avait peut être quelque chose sur le visage ? Il baissa les yeux sur le petit verre en terre, se demandant si c’était ça, la raison. C’était peut être une offense, par ici ? Si c’était le cas, les coutumes changeaient bien rapidement, il n'y avait rien à propos de ça la dernière fois qu'il était venu.
Finalement elle parle du hibou. Il leva les yeux, comme si il était encore la, mais il était déjà parti depuis un moment.
- Oh.
C’était donc ça. C’était tellement naturel de son point de vu qu'il n'y avait pas du tout pensé. Ça pouvait sans doute être bizarre. Et en plus il ne pouvait même pas vraiment l'expliquer. De la magie ? Un talent unique qu'il avait ? Une langue qu'il avait découvert et qui avait de l'impact réciproquement ? C’était inné, il avait toujours pu faire ça, de mémoire.
- Je n'ai pas réfléchis. Ça a du être surprenant.
C’était pour ça qu'il s’était agacé, plus tôt, quand il avait été surpris par le renard. Il aurait juste eu à lui parler pour régler le problème. Mais elle n'avait pas comprit, forcément. Il hésita, puis se leva, posa le gobelet juste devant elle, puis recula vers le feu, et sifflota tranquillement. C’était plus que des sifflets, comme une mélodie. Il le fit pendant cinq bonnes minutes, jusqu'à ce qu'un hibou, peut être le même, apparaisse depuis un arbre et vint se poser sans aucune peur sur son épaule. Shan l'avait appelé pour ça, après tout.
- Ce sont de bons camarades. Je communique avec eux.
Un grognement de nez retentit quasiment dans l'angle mort de la sirène, mais Shan fit aussitôt un geste pour lui dire que tout allait bien. Un sanglier de belle taille sortit des buissons, et alla droit vers l'écuelle de l'elfe avec le reste de lapin qu'il n'avait pas terminé, avant de commencer à taper dedans sans gêne.
- Ne me demandez pas comment je fais ça...je n'en ai absolument aucune idée.
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Calmant ses éclats à la mélodie des sifflements du jeune homme, elle ramassa le gobelet en terre et le porta à ses lèvres... lorsque le sanglier la dépassa sans gêne. L'odeur de la menthe lui ampli les narines mais n'arriva jamais jusqu'à sa langue. La grosse bête acariâtre s'approcha, docile comme un ours en peluche, pour manger dans la gamelle du forestier sans que celui-ci ne s'en formalise. Il grondait et grognait tout en mâchonnant, ses défenses cliquetant sur le côté du bol.
Rowena suivait le moindre mouvement avec un air émerveillé... Parce qu'elle l'était !
Bon sang, elle avait jamais vu ça !
Elle n'osait pas trop bougée de peur de les effrayer comme elle avait fait fuir le hibou un peu plus tôt. Mais le revoir là, de prêt, pour de vrai. Il était magnifique...
Elle le dévorait des yeux... Et pas tout a fait que le hibou. Le profil pointu du chasseur rasé de près et ce grand rapaces aux serres impressionnantes qui fourrait son bec dans sa crinière brune pour tirer sur quelques mèches, défaisant un peu le chignon qu'il avait à l'arrière du crâne.
- C'est un don superbe... " sourit-elle en croisant son regard vert avant de repartir à la conquête des yeux dorés du volatile. " Vous pouvez vraiment... parler avec eux ? Je veux dire, vous comprenez ce qu'ils veulent ? Ce dont ils ont envie ou ce qu'ils n'aiment pas ? "
Puis plus particulièrement à l'oiseau, de sa voix régulière de rivière tranquille.
- Bonjour, toi. Tu sais que tu es un très bel oiseau ?
Rowena suivait le moindre mouvement avec un air émerveillé... Parce qu'elle l'était !
Bon sang, elle avait jamais vu ça !
Elle n'osait pas trop bougée de peur de les effrayer comme elle avait fait fuir le hibou un peu plus tôt. Mais le revoir là, de prêt, pour de vrai. Il était magnifique...
Elle le dévorait des yeux... Et pas tout a fait que le hibou. Le profil pointu du chasseur rasé de près et ce grand rapaces aux serres impressionnantes qui fourrait son bec dans sa crinière brune pour tirer sur quelques mèches, défaisant un peu le chignon qu'il avait à l'arrière du crâne.
- C'est un don superbe... " sourit-elle en croisant son regard vert avant de repartir à la conquête des yeux dorés du volatile. " Vous pouvez vraiment... parler avec eux ? Je veux dire, vous comprenez ce qu'ils veulent ? Ce dont ils ont envie ou ce qu'ils n'aiment pas ? "
Puis plus particulièrement à l'oiseau, de sa voix régulière de rivière tranquille.
- Bonjour, toi. Tu sais que tu es un très bel oiseau ?
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- Hum...parler est un bien grand mot. Je dialogue avec vous. Avec eux...c'est de la communication plus...brute.
Il resta se pencha vers le sanglier et lui tapota gentiment le flanc avant de retourner vers son arbre, pour se remettre assit en face d'elle. Ça commençait à faire du monde sur le camp, et Zim avait redressé la tête, l'air un poil jaloux. Il avait remarqué le bref regard de la jeune femme sur lui et n'avait pas su l’interpréter. A part que cela avait fait à nouveau accéléré son cœur. Il n'avait pas vraiment souvenir d'avoir déjà était regardé de cette façon.
- Mais je comprend ce qu'ils veulent généralement, en effet. De façon...innée. Ce n'est pas comme si c’était des paroles. Plutôt...je ressent leurs émotions et je traduis naturellement. Le jeune homme sur ma tête, par exemple, est ravi de votre compliment.
Ce dernier poussa un petit hululement aigu, un peu sec, en tapotant sur la tête du semi-elfe. D'un air de dire « tu n'avais pas besoin de traduire ça. » Le regard brillant du volatile se planta ensuite dans celui de la sirène, lui offrant pendant un bref instant une communion assez indescriptible. Puis elle eu clairement la sensation que le hibou était un peu gêné par l’échange entre eux, et il s'envola à nouveau. Le sanglier, lui, releva la tête, une petite langue apparente entrain de se lécher le tour du groin. Puis sans demander son reste, il s'éloigna de sa démarche un peu lourde. Shan, lui, se gratta la tete, carrément penaud d'un coup.
- Je n'ai quasiment plus de secrets pour vous, déjà. C'est un peu honteux de se dévoiler autant en si peu de temps.
Il était encore tombé dans son piège ! Le rire cristallin l'avait littéralement achevé, et il avait montré un de ses capacités les plus secrètes. Il ne lui restait qu'une ou deux choses encore plus dissimulée. Mais il avait bel et bien quasiment tout dit sur lui, dans une certaine mesure, ainsi que sur ses capacités, ses hobby. Elle était soit sacrément douée, soit il était totalement stupide. Peut être qu'il n’était jamais sorti de l'hypnotisme qu'elle avait usée sur lui.
- J'aurais bien voulu vous montrer des oiseaux, mais ils sont couchés en pleine nuit...vous en verrez peut être demain, si cela vous dit.
Enfin, le lendemain, ils devaient ramener les criminels, pas s'amuser !
- Les humains sous-estiment beaucoup les capacités mentales des animaux. Il est vrai qu'ils fonctionnent beaucoup a l'instinct, mais eux aussi on des peurs et des plaisirs irrationnelles, qui varient de l'un a l'autre. De la nourriture qu'il préfère à d'autres. Des jeux qu'ils aiment faire, des activités. La réalité c'est que si ils avaient tous de la nourriture a volonté comme nous, ils ne vivraient absolument pas pareil. Ils chassent, dorment et copulent, principalement, car c'est une question de survie.
Il soupira, l'air un peu troublé.
- Eux aussi vivent, pensent....eux aussi peuvent aimer. Pas pour une simple question de reproduction. Eux aussi ont un cœur.
Il eu les yeux dans le vague un petit moment. L'air...triste ? Ca lui passa vite. Ou bien il parvint simplement à le dissimuler. La culpabilité apparente fut très brève. Et il compensa aussitôt.
- Le thé vous convient... ?
Il resta se pencha vers le sanglier et lui tapota gentiment le flanc avant de retourner vers son arbre, pour se remettre assit en face d'elle. Ça commençait à faire du monde sur le camp, et Zim avait redressé la tête, l'air un poil jaloux. Il avait remarqué le bref regard de la jeune femme sur lui et n'avait pas su l’interpréter. A part que cela avait fait à nouveau accéléré son cœur. Il n'avait pas vraiment souvenir d'avoir déjà était regardé de cette façon.
- Mais je comprend ce qu'ils veulent généralement, en effet. De façon...innée. Ce n'est pas comme si c’était des paroles. Plutôt...je ressent leurs émotions et je traduis naturellement. Le jeune homme sur ma tête, par exemple, est ravi de votre compliment.
Ce dernier poussa un petit hululement aigu, un peu sec, en tapotant sur la tête du semi-elfe. D'un air de dire « tu n'avais pas besoin de traduire ça. » Le regard brillant du volatile se planta ensuite dans celui de la sirène, lui offrant pendant un bref instant une communion assez indescriptible. Puis elle eu clairement la sensation que le hibou était un peu gêné par l’échange entre eux, et il s'envola à nouveau. Le sanglier, lui, releva la tête, une petite langue apparente entrain de se lécher le tour du groin. Puis sans demander son reste, il s'éloigna de sa démarche un peu lourde. Shan, lui, se gratta la tete, carrément penaud d'un coup.
- Je n'ai quasiment plus de secrets pour vous, déjà. C'est un peu honteux de se dévoiler autant en si peu de temps.
Il était encore tombé dans son piège ! Le rire cristallin l'avait littéralement achevé, et il avait montré un de ses capacités les plus secrètes. Il ne lui restait qu'une ou deux choses encore plus dissimulée. Mais il avait bel et bien quasiment tout dit sur lui, dans une certaine mesure, ainsi que sur ses capacités, ses hobby. Elle était soit sacrément douée, soit il était totalement stupide. Peut être qu'il n’était jamais sorti de l'hypnotisme qu'elle avait usée sur lui.
- J'aurais bien voulu vous montrer des oiseaux, mais ils sont couchés en pleine nuit...vous en verrez peut être demain, si cela vous dit.
Enfin, le lendemain, ils devaient ramener les criminels, pas s'amuser !
- Les humains sous-estiment beaucoup les capacités mentales des animaux. Il est vrai qu'ils fonctionnent beaucoup a l'instinct, mais eux aussi on des peurs et des plaisirs irrationnelles, qui varient de l'un a l'autre. De la nourriture qu'il préfère à d'autres. Des jeux qu'ils aiment faire, des activités. La réalité c'est que si ils avaient tous de la nourriture a volonté comme nous, ils ne vivraient absolument pas pareil. Ils chassent, dorment et copulent, principalement, car c'est une question de survie.
Il soupira, l'air un peu troublé.
- Eux aussi vivent, pensent....eux aussi peuvent aimer. Pas pour une simple question de reproduction. Eux aussi ont un cœur.
Il eu les yeux dans le vague un petit moment. L'air...triste ? Ca lui passa vite. Ou bien il parvint simplement à le dissimuler. La culpabilité apparente fut très brève. Et il compensa aussitôt.
- Le thé vous convient... ?
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La sirène sourit de plus belle face à la réaction de l'oiseau. C'était fascinant... A une époque elle considérait les animaux et les humains comme égaux. Mais c'était une époque lointaine, avant qu'on lui fasse découvrir le monde au-delà de son désert. Au-delà des traditions inexpliquées des anciens de son clan. Lorsqu'elle avait vu les bêtes de somme, les élevages républicains et la richesse incroyable que représentait l'esprit humains, comment aurait-elle pu encore se considérée l'égale d'une souris ?
Mais il y avait tout de même quelque chose de fascinant chez eux. Un instinct farouche chez les êtres sauvages qui ne faisait qu'accentuer la beauté naturelle - parfois étrange - qui émanait d'eux. Il n'y avait rien de commun entre la beauté de la nature et l'art qui interprétait et façonnait le monde si ce n'est une Beauté intrinsèque et indiscible qui ne pouvait être approché que par facette et par éclat.
- Je n'ai quasiment plus de secrets pour vous, déjà. C'est un peu honteux de se dévoiler autant en si peu de temps.
- Mais non, pourquoi ? Le revirement soudain du jeune homme attira de nouveau la concentration de Rowena entièrement sur lui. " Au contraire, c'est agréable de faire votre connaissance. Vous êtes quelqu'un d'assez incroyable.
S'il n'y avait pas eu cette timide pureté, il aurait donné l'impression d'être doué en tout. Combat. Musique. Dessin. Cuisine. Survie en milieu hostile. Chasse. D'une organisation impeccable. Mais tout prenait sens dans le tableau qui se peignait juste là, débordant d'enseignements et de vérité. Rowena adorait discuter avec des étranger en parti pour cela. Certes on ne trouvait pas toujours de gens aussi atypique, mais il y avait dans la vie et l'esprit de ses congénères quelque chose de beau, de mystérieux et toujours une petite lueur d'expérience ou de sagesse à en tirer.
- Je comprends un peu mieux pourquoi vous semblez autant chez vous en terre sauvage... Même si cela soulève d'autres énigmes.
Mais elle ne lui posa pas la moindre question. Le but n'étais pas de savoir factuellement qui il aimait ou ce qu'il aimait faire. C'était sa façon d'aborder la vie. C'était de partager un moment. Par exemple, sa diatribe sur les animaux, elle l'entend même si elle ne peut ressentir la même émotion que lui. Les animaux ont des émotions, oui. Évidemment. Voilà... Elle n'était pas d'accord sur le fait que les bêtes auraient une vie bien différente s'ils avaient de la nourriture à profusion... Parce que ce n'était pas le quotidien de tous les hommes et qu'ils n'en étaient pas moins homme. Et que les chiens qui profitaient de repas copieux devant les maisons bien gardées n'en étaient pas moins chiens.
Mais il y avait une douleur latente et discrète chez Shan'ael alors qu'il en parlait. Il y avait dans ses mots, bien plus qu'il n'y semblait sur un sujet aussi bateau pour la plupart des gens.
- Oui. il est très bon. " sourit-elle après avoir trempé ses lèvres dans le liquide brulant. la menthe lui grattant légèrement la gorge tout en ravissant ses papilles. " Je vois ce que vous voulez dire... Même si j'ai l'impression de ne pas en saisir toue la porté que ça a pour vous. " Elle fit rouler le petit gobelet entre ses mains.
Elle ne voulait pas le blesser ou se montrer maladroite mais tout cela lui posait question. il avait l'air si bien avec les animaux, et si farouche envers les hommes. Tous ceux qu'elle avait rencontré et qui avaient cette suspicion naturelle avaient un passé douloureux et dur, ampli de trahison, d'abandon ou de rejet. Elle aurait simplement voulu lui transmettre un peu de cet affection qu'elle avait, elle, pour son propre genre.
- J'avoue... Je ne m'entends pas très bien avec les animaux. Je les aime, dans leur milieu, heureux... Mais j'ai vite l'impression d'être limité avec eux. Il y a tant de détails uniques et extraordinaires chez chaque personne, dans chaque rencontre... Un regard, une façon de voir le monde, une intelligence profonde qui n'a rien à voir avec l'intellect. En rencontrant une autre personne, c'est comme si je rencontrais un autre monde. Certains proches du mien, d'autres parfaitement éloignés. C'est une source inépuisable d'émerveillement... Et l'amour d'une personne... " un accroc lui passa dans la voix et son sourire se fit un peu plus figé avant qu'elle ne passe sur la question, comme une ride sur un lac d'eau calme. "Chaque relation est unique. Un peu... Comme vos dessins.
Elle buvait tranquillement son thé, son visage animé par un léger enthousiasme alors qu'elle parlait des gens.
- Tout n'est pas beau, mais tout est unique et on peu cultiver les visions les plus touchantes pour rendre notre propre monde plus agréable.
Mais il y avait tout de même quelque chose de fascinant chez eux. Un instinct farouche chez les êtres sauvages qui ne faisait qu'accentuer la beauté naturelle - parfois étrange - qui émanait d'eux. Il n'y avait rien de commun entre la beauté de la nature et l'art qui interprétait et façonnait le monde si ce n'est une Beauté intrinsèque et indiscible qui ne pouvait être approché que par facette et par éclat.
- Je n'ai quasiment plus de secrets pour vous, déjà. C'est un peu honteux de se dévoiler autant en si peu de temps.
- Mais non, pourquoi ? Le revirement soudain du jeune homme attira de nouveau la concentration de Rowena entièrement sur lui. " Au contraire, c'est agréable de faire votre connaissance. Vous êtes quelqu'un d'assez incroyable.
S'il n'y avait pas eu cette timide pureté, il aurait donné l'impression d'être doué en tout. Combat. Musique. Dessin. Cuisine. Survie en milieu hostile. Chasse. D'une organisation impeccable. Mais tout prenait sens dans le tableau qui se peignait juste là, débordant d'enseignements et de vérité. Rowena adorait discuter avec des étranger en parti pour cela. Certes on ne trouvait pas toujours de gens aussi atypique, mais il y avait dans la vie et l'esprit de ses congénères quelque chose de beau, de mystérieux et toujours une petite lueur d'expérience ou de sagesse à en tirer.
- Je comprends un peu mieux pourquoi vous semblez autant chez vous en terre sauvage... Même si cela soulève d'autres énigmes.
Mais elle ne lui posa pas la moindre question. Le but n'étais pas de savoir factuellement qui il aimait ou ce qu'il aimait faire. C'était sa façon d'aborder la vie. C'était de partager un moment. Par exemple, sa diatribe sur les animaux, elle l'entend même si elle ne peut ressentir la même émotion que lui. Les animaux ont des émotions, oui. Évidemment. Voilà... Elle n'était pas d'accord sur le fait que les bêtes auraient une vie bien différente s'ils avaient de la nourriture à profusion... Parce que ce n'était pas le quotidien de tous les hommes et qu'ils n'en étaient pas moins homme. Et que les chiens qui profitaient de repas copieux devant les maisons bien gardées n'en étaient pas moins chiens.
Mais il y avait une douleur latente et discrète chez Shan'ael alors qu'il en parlait. Il y avait dans ses mots, bien plus qu'il n'y semblait sur un sujet aussi bateau pour la plupart des gens.
- Oui. il est très bon. " sourit-elle après avoir trempé ses lèvres dans le liquide brulant. la menthe lui grattant légèrement la gorge tout en ravissant ses papilles. " Je vois ce que vous voulez dire... Même si j'ai l'impression de ne pas en saisir toue la porté que ça a pour vous. " Elle fit rouler le petit gobelet entre ses mains.
Elle ne voulait pas le blesser ou se montrer maladroite mais tout cela lui posait question. il avait l'air si bien avec les animaux, et si farouche envers les hommes. Tous ceux qu'elle avait rencontré et qui avaient cette suspicion naturelle avaient un passé douloureux et dur, ampli de trahison, d'abandon ou de rejet. Elle aurait simplement voulu lui transmettre un peu de cet affection qu'elle avait, elle, pour son propre genre.
- J'avoue... Je ne m'entends pas très bien avec les animaux. Je les aime, dans leur milieu, heureux... Mais j'ai vite l'impression d'être limité avec eux. Il y a tant de détails uniques et extraordinaires chez chaque personne, dans chaque rencontre... Un regard, une façon de voir le monde, une intelligence profonde qui n'a rien à voir avec l'intellect. En rencontrant une autre personne, c'est comme si je rencontrais un autre monde. Certains proches du mien, d'autres parfaitement éloignés. C'est une source inépuisable d'émerveillement... Et l'amour d'une personne... " un accroc lui passa dans la voix et son sourire se fit un peu plus figé avant qu'elle ne passe sur la question, comme une ride sur un lac d'eau calme. "Chaque relation est unique. Un peu... Comme vos dessins.
Elle buvait tranquillement son thé, son visage animé par un léger enthousiasme alors qu'elle parlait des gens.
- Tout n'est pas beau, mais tout est unique et on peu cultiver les visions les plus touchantes pour rendre notre propre monde plus agréable.
Invité
Invité
Elle l'avait attentivement écoutée, et il fit de même. Il sentit directement dans ses premiers mots une différence de point de vu. Mais peut être pas si différente que ça. Ils voyaient la même chose, mais pas chez les mêmes êtres. Il ne pouvait pas s'investir autant avec les gens. Il n’était jamais à l'aise. Ils étaient plus intelligent, sans doute. Plus versatile, probablement. Ils n'avaient aucune limite dans leurs évolutions. Et pourtant...et pourtant...
- Je vois un peu ce que vous voulez dire. Mais je ne suis pas vraiment d'accord. Au contraire je trouve les hommes très...simples. Facile à prévoir.
Il en avait vu tellement, et il en verrait encore beaucoup. Et à chaque fois, il avait la sensation de revivre plus ou moins la même chose, les mêmes habitudes, les mêmes vices, les mêmes habitudes.
- L'homme à eu la chance...ou le talent, pour évoluer. Son esprit est devenue supérieur. Il a commencé a contrôler. Il a vu qu'il construisait mieux, qu'il faisait des meilleurs armes, qu'il parvenait à prédire les réactions des autres espèces de son habitat naturel. Il s'est rependu en écrasant, d'abord les autres especes, puis il a eu l'idiotie et l'ingratitude d'écraser ses propres congeneres. Mais je ne le lui reproche pas. N'importe quelle espèce ferait la même chose. Si les fourmis avaient notre intellect, elles nous dominerais sans aucun doute.
Il faisait tourné sa flûte dans ses mains, un peu nerveusement, parlant sans la regarder.
- L'homme évolue oui, mais au final, pour faire quoi de différent ? Il vit toujours pour se nourrir, et à simplement inventé des méthodes pour se faciliter la vie. Il à besoin de boire aussi. Il veut copuler. Il vit dans le même type de société qu'avant, en groupe. Avec un chef de meute, qui à plus ou moins de pouvoirs en fonction des endroits.
Il se perdait lui même un peu dans le fil de ce qu'il voulait dire.
- Puis à la fin, il regarda l'animal, à travers ses œuvres d'arts, ses terres qu'il à interdit d’accès aux autres espèces pour le garder par la force, oui, il les a regardé, et il s'est dit, «les animaux sont esclaves de leurs instincts, un chien restera un chien, mais nous, nous sommes plus.»
Il regarda son chien affectueusement, puis tourna la tête vers les prisonniers, a peine visible dans la nuit désormais bien tombée.
- Et pourtant tout les humains vivent plus ou moins de la même manière sans jamais s’être coordonnées au préalable. L'argent, la nourriture, l'alcool et la drogue, le sexe, la famille, le pouvoir, la guerre, la religion. Ce schéma se répète encore et encore. Ils sont tout autant esclaves de leurs instincts que les bêtes. Mais comment leur en vouloir ? Pour avancer, tous ont besoin d’être esclave de quelque chose.
Il se rendit compte qu'il avait pu donner l'impression de s'énerver, et qu'il avait peut être un peu dérivé du sujet initial. Encore pire, il ne voulait pas qu'elle pense qu'il l'accusait de quoi que ce soit. Il tourna les yeux vers elle, comme sonder son humeur vis à vis de lui. Il n'avait vraiment pas envie qu'elle cesse de vouloir discuter avec lui.
- Désolé, je me suis emporté.
Il se passa la main sur le visage. Et se rendit compte qu'il l'avait simplement utiliser sa présence comme exutoire. Et qu'il n'avait en fait rien de particulier contre les Hommes. Il aimait beaucoup les femmes. Leurs allures, leurs courbes, leurs visages, et avait eu du mal à se l'avouer. Il observait de loin. Il avait beaucoup de plaisir a écouter les histoires des hommes, notamment des guerriers, de leurs déterminations et de leur courage. Ce qu'il détestait le plus au final, c’était de ne pas arriver à faire vraiment parti de ses congénères. Sa solitude le rongeait, il se sentait a part. Et contrairement à certain, pas supérieur, au contraire.
- Vous avez raison d’apprécier vos paires. Nous sommes fait pour vivre en groupe. Celui qui se détache consciemment de sa propre espèce n'est rien d'autres qu'un fou ou un idiot.
Il se frotta brièvement les yeux, masquant avec habileté son désarroi. Mais peut être pas assez pour un œil attentif. Il n'en savait rien, dans tout les cas.
- Je me suis égaré sur le sujet, nous ne parlions même pas de ça à la base. C'est stupide de faire des comparaisons qui n'ont pas lieux d’être. Chacun vit à sa place. Je suis content, si vous appréciez le thé.
Comme précédemment, il avait achevé sur un tout autre sujet. Le paterne devenait clair sur comment il faisait quand il n’était plus à l'aise.
- Je vois un peu ce que vous voulez dire. Mais je ne suis pas vraiment d'accord. Au contraire je trouve les hommes très...simples. Facile à prévoir.
Il en avait vu tellement, et il en verrait encore beaucoup. Et à chaque fois, il avait la sensation de revivre plus ou moins la même chose, les mêmes habitudes, les mêmes vices, les mêmes habitudes.
- L'homme à eu la chance...ou le talent, pour évoluer. Son esprit est devenue supérieur. Il a commencé a contrôler. Il a vu qu'il construisait mieux, qu'il faisait des meilleurs armes, qu'il parvenait à prédire les réactions des autres espèces de son habitat naturel. Il s'est rependu en écrasant, d'abord les autres especes, puis il a eu l'idiotie et l'ingratitude d'écraser ses propres congeneres. Mais je ne le lui reproche pas. N'importe quelle espèce ferait la même chose. Si les fourmis avaient notre intellect, elles nous dominerais sans aucun doute.
Il faisait tourné sa flûte dans ses mains, un peu nerveusement, parlant sans la regarder.
- L'homme évolue oui, mais au final, pour faire quoi de différent ? Il vit toujours pour se nourrir, et à simplement inventé des méthodes pour se faciliter la vie. Il à besoin de boire aussi. Il veut copuler. Il vit dans le même type de société qu'avant, en groupe. Avec un chef de meute, qui à plus ou moins de pouvoirs en fonction des endroits.
Il se perdait lui même un peu dans le fil de ce qu'il voulait dire.
- Puis à la fin, il regarda l'animal, à travers ses œuvres d'arts, ses terres qu'il à interdit d’accès aux autres espèces pour le garder par la force, oui, il les a regardé, et il s'est dit, «les animaux sont esclaves de leurs instincts, un chien restera un chien, mais nous, nous sommes plus.»
Il regarda son chien affectueusement, puis tourna la tête vers les prisonniers, a peine visible dans la nuit désormais bien tombée.
- Et pourtant tout les humains vivent plus ou moins de la même manière sans jamais s’être coordonnées au préalable. L'argent, la nourriture, l'alcool et la drogue, le sexe, la famille, le pouvoir, la guerre, la religion. Ce schéma se répète encore et encore. Ils sont tout autant esclaves de leurs instincts que les bêtes. Mais comment leur en vouloir ? Pour avancer, tous ont besoin d’être esclave de quelque chose.
Il se rendit compte qu'il avait pu donner l'impression de s'énerver, et qu'il avait peut être un peu dérivé du sujet initial. Encore pire, il ne voulait pas qu'elle pense qu'il l'accusait de quoi que ce soit. Il tourna les yeux vers elle, comme sonder son humeur vis à vis de lui. Il n'avait vraiment pas envie qu'elle cesse de vouloir discuter avec lui.
- Désolé, je me suis emporté.
Il se passa la main sur le visage. Et se rendit compte qu'il l'avait simplement utiliser sa présence comme exutoire. Et qu'il n'avait en fait rien de particulier contre les Hommes. Il aimait beaucoup les femmes. Leurs allures, leurs courbes, leurs visages, et avait eu du mal à se l'avouer. Il observait de loin. Il avait beaucoup de plaisir a écouter les histoires des hommes, notamment des guerriers, de leurs déterminations et de leur courage. Ce qu'il détestait le plus au final, c’était de ne pas arriver à faire vraiment parti de ses congénères. Sa solitude le rongeait, il se sentait a part. Et contrairement à certain, pas supérieur, au contraire.
- Vous avez raison d’apprécier vos paires. Nous sommes fait pour vivre en groupe. Celui qui se détache consciemment de sa propre espèce n'est rien d'autres qu'un fou ou un idiot.
Il se frotta brièvement les yeux, masquant avec habileté son désarroi. Mais peut être pas assez pour un œil attentif. Il n'en savait rien, dans tout les cas.
- Je me suis égaré sur le sujet, nous ne parlions même pas de ça à la base. C'est stupide de faire des comparaisons qui n'ont pas lieux d’être. Chacun vit à sa place. Je suis content, si vous appréciez le thé.
Comme précédemment, il avait achevé sur un tout autre sujet. Le paterne devenait clair sur comment il faisait quand il n’était plus à l'aise.
Invité
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Quelle drôle d'idée de voir toutes les espèces humaines comme ayant été animales à une époque. L'idée de voir un elfe brouter lui traversa l'esprit et elle eu toutes les peines du monde à ne pas rire. Ou une sirène qui garde les bras le long du corps et avance en ouvrant la bouche comme un mérou pour mimer l'état bestial. Un minuscule coin de sourire lui releva les lèvres. Les Titans pouvaient être haïs mais après ce qu'elle avait vu, elle croyait volontiers les divinistes qui présentaient qu'ils avaient créé les espèces mortelles. Les valkyries et les anges en étaient des preuves vivantes en un sens... Et les liches des preuves moins vivantes. Les humains avaient quelque chose de plus, c'était une évidence, et se complaire dans ce refus était refuser le monde tel qu'il était.
Elle n'en voulait pas à Shan'ael de son résonnement, pourtant. S'il était heureux de voir le monde ainsi, ce monde qui était sien devait être particulièrement incongrus. A la fois plus violent, plus impitoyable et plus instinctif. Avec l'illusion qu'il manquait trois choses essentiel à l'homme : la conscience, le choix et le pouvoir de création.
- Vous avez une vision vraiment nihiliste et très sombre des espèces humaines... " sourit-elle doucement. " Je ne voulais pas vous blesser. "
Elle avait vu juste sur son passé, c'était une certitude. Le fait que sa solitude n'était pas choisi et qu'il avait l'air de la regretter, était nouveau pas contre. Si elle l'avait mieux connu, elle l'aurait sans doute secoué en lui donnant des petites baffes et l'aurait trainé dans la plus proche auberge de sa connaissance après un détour par une galerie d'artiste, un point de vue sur le Lac Rebirth et un opéra. Elle lui aurait même probablement arrangé le coup avec une fille. Non mais ! Comme si l'être humain n'était que besoins, désespoirs et souffrance !
En réalité, les gens comme lui aurait eu - au sens de Rowena - grand intérêt à être introduit dans les milieux de la philosophie de toutes les libertés. Peut-être qu'il aurait compris qu'il y avait au final la même différence d'échelle entre l'animal et l'humain qu'entre l'animal et le végétal. ... Et soudain, elle se demanda si Gail avait ressenti la même chose lors de leurs premières discussions.
- Ne vous excusez pas. Le sujet a l'air de vous toucher. Mais il me parait tellement loin de ma réalité. " souffla-t-elle avec légèreté, un sourire dans la voix. " Vous parlez d'évo... évolution c'est ça ? évolution de l'humain, comme s'il était une bête auparavant. Libre à vous de croire ce que vous voulez sur nos origines. Je suis sincère. Mais vous parlez aussi d'obéissance, de besoin et d'esclavage. Comme si tout ce que nous faisions était déterminé et absolu. Pourtant, vous avez agis selon votre propre morale lors de notre rencontre. Hors de toute obligation puisque visiblement, vous n'êtes pas religieux. Vous avez la possibilité de quitter Liberty ou de vous y installer. Vous pouvez choisir, et ce n'est pas qu'une question d'intellect. Vous avez conscience de ce que vous êtes, de ce que vous pouvez faire. A chaque pas, vous faites un choix et vous avez la charge de vos actes, ce qu'un animal n'aura jamais. Cette conscience, cette capacité de choisir, nous a permis de sauver des milliards de vies, humaines comme animale ou végétales, en nous unissant contre les titans. Parce que nous avons une conscience de ce monde qui nous dépasse.
Elle baissa un instant les yeux sur le reflet du thé et de quelques gestes graciles, elle en tira le contenant en une bande fluide.
- Quand à l'art... Toute cette créativité abstraite qui nous ai propre, c'est aussi cette conscience qui nous l'offre. Ce n'est pas par orgueil que l'homme crée. C'est par amour. On ne peut créer que selon son seul prisme, mais observer une œuvre, c'est observer le monde à travers les yeux de quelqu'un d'autre. C'est partager une parcelle d'un monde étranger qui peut faire bouger les limites du sien. C'est être touché, changé et remettre en question ce qu'on croyait acquis.
Dans l'air, un vague oiseau d'eau ressemblant à un hibou miniature aux contours changeant s'était formé pour battre des ailes avant de replonger dans la tasse sans une éclaboussure.
- Quand on regarde de loin, on ne voit que le gros de la masse qui, prit dans es besoins hésite à penser plus loin. Mais je pense que ce n'est pas l'essence de l'humanité... Après demain, à Liberty, est-ce que vous accepteriez que je vous emmène à un endroit que j'aime beaucoup ?
Elle n'en voulait pas à Shan'ael de son résonnement, pourtant. S'il était heureux de voir le monde ainsi, ce monde qui était sien devait être particulièrement incongrus. A la fois plus violent, plus impitoyable et plus instinctif. Avec l'illusion qu'il manquait trois choses essentiel à l'homme : la conscience, le choix et le pouvoir de création.
- Vous avez une vision vraiment nihiliste et très sombre des espèces humaines... " sourit-elle doucement. " Je ne voulais pas vous blesser. "
Elle avait vu juste sur son passé, c'était une certitude. Le fait que sa solitude n'était pas choisi et qu'il avait l'air de la regretter, était nouveau pas contre. Si elle l'avait mieux connu, elle l'aurait sans doute secoué en lui donnant des petites baffes et l'aurait trainé dans la plus proche auberge de sa connaissance après un détour par une galerie d'artiste, un point de vue sur le Lac Rebirth et un opéra. Elle lui aurait même probablement arrangé le coup avec une fille. Non mais ! Comme si l'être humain n'était que besoins, désespoirs et souffrance !
En réalité, les gens comme lui aurait eu - au sens de Rowena - grand intérêt à être introduit dans les milieux de la philosophie de toutes les libertés. Peut-être qu'il aurait compris qu'il y avait au final la même différence d'échelle entre l'animal et l'humain qu'entre l'animal et le végétal. ... Et soudain, elle se demanda si Gail avait ressenti la même chose lors de leurs premières discussions.
- Ne vous excusez pas. Le sujet a l'air de vous toucher. Mais il me parait tellement loin de ma réalité. " souffla-t-elle avec légèreté, un sourire dans la voix. " Vous parlez d'évo... évolution c'est ça ? évolution de l'humain, comme s'il était une bête auparavant. Libre à vous de croire ce que vous voulez sur nos origines. Je suis sincère. Mais vous parlez aussi d'obéissance, de besoin et d'esclavage. Comme si tout ce que nous faisions était déterminé et absolu. Pourtant, vous avez agis selon votre propre morale lors de notre rencontre. Hors de toute obligation puisque visiblement, vous n'êtes pas religieux. Vous avez la possibilité de quitter Liberty ou de vous y installer. Vous pouvez choisir, et ce n'est pas qu'une question d'intellect. Vous avez conscience de ce que vous êtes, de ce que vous pouvez faire. A chaque pas, vous faites un choix et vous avez la charge de vos actes, ce qu'un animal n'aura jamais. Cette conscience, cette capacité de choisir, nous a permis de sauver des milliards de vies, humaines comme animale ou végétales, en nous unissant contre les titans. Parce que nous avons une conscience de ce monde qui nous dépasse.
Elle baissa un instant les yeux sur le reflet du thé et de quelques gestes graciles, elle en tira le contenant en une bande fluide.
- Quand à l'art... Toute cette créativité abstraite qui nous ai propre, c'est aussi cette conscience qui nous l'offre. Ce n'est pas par orgueil que l'homme crée. C'est par amour. On ne peut créer que selon son seul prisme, mais observer une œuvre, c'est observer le monde à travers les yeux de quelqu'un d'autre. C'est partager une parcelle d'un monde étranger qui peut faire bouger les limites du sien. C'est être touché, changé et remettre en question ce qu'on croyait acquis.
Dans l'air, un vague oiseau d'eau ressemblant à un hibou miniature aux contours changeant s'était formé pour battre des ailes avant de replonger dans la tasse sans une éclaboussure.
- Quand on regarde de loin, on ne voit que le gros de la masse qui, prit dans es besoins hésite à penser plus loin. Mais je pense que ce n'est pas l'essence de l'humanité... Après demain, à Liberty, est-ce que vous accepteriez que je vous emmène à un endroit que j'aime beaucoup ?
Invité
Invité
Il s’arrêta de regarder sur les cotés pour la fixer, ou plutôt fixer les mouvements du thé qu'elle avait fait sortir de son carcan de terre. Elle n'avait pas tord. Il était d'accord avec elle jusqu'à un certain point. L'homme avait une conscience. Mais pour lui, la conscience ne supprimait pas totalement le subconscient.
- L'homme à une conscience. Sur ce point, ce n'est pas un débat, c'est irréfutable. Mais cela ne supprime pas le subconscient. Enlevez l'eau à un homme pendant cinq jours. Puis donnez lui un couteau et dites lui de tuer un homme attaché, en échange de boire. Il n'aura plus le même libre arbitre qu'a la normale. Des hommes pieux ou très forts pourront peut être résister. Se sacrifier. Mais la grande majorité laissera son instinct prendre le dessus. A cet instant, il n'y a plus rien qui nous sépares des animaux.
Il sourit à son tour, étonnamment captivé par cette joute verbale. Il avait peut être sous-estimé sa soif d'échange, de connaissances. Mais c’était bien parce qu'il en avait de plus en plus conscience qu'il avait fini par se forcer à apprendre a écrire et a mieux lire.
- Vous pensez que les animaux ne font pas de choix ? Qui vous l'a dit ? Les principaux concernés ? Vous avez raison sur le fait que les animaux sont animés par des émotions bien plus brutes que les nôtres...mais pour autant, ce n'est pas pour ça qu'ils ne décident jamais des choses différemment d'un de leur congénère. Le Hibou de tout a l'heure avait envie de vous voir de plus prêt, alors je lui ai dis de venir. Mais un autre n’était sans doute pas intéressé et n'a pas approché. Les êtres vivants sont, dans l'absolu, programmé, comme avec un sort magique donnant des ordres. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne peuvent pas voir au delà.
Il suivait toujours l'eau des yeux, clairement fasciné par les mouvements. Admirateur. Et pas que pour l'eau, mais aussi pour le visage et le regard juste derrière. Il songea aux Titans qu'elle avait évoqué. Il se disait qu'ils avaient crées les hommes. Mais alors, si c’était le cas, pourquoi ces derniers s’étaient retournés contre eux ? Ou étaient ils plus des « enfants », que des créations ? Et si c’était le cas, qui les avait créer, eux. Les Titans ? Il n'osait pas trop en parler, pour le coup, car il était évident qu'il n'avait pas les connaissances requises pour parler de sujet aussi compliqué avec ses standards de connaissances. Il ne voulait pas se ridiculiser.
- Pour l'art...je pense qu'il faut discerner le conscient du subconscient. Je ne sais pas si c'est très clair. Je suis un idiot qui n'a que trop peu de connaissance en générale. Ce n'est que le fruit de mes...pensées. Mes réflexions.
Le mouvement de l'eau en devenait hypnotique.
- Le conscient est l'inconscient sont distincts. Le conscient est bruyant, clair. Le subconscient est calme est silencieux. Le premier s'occupe de nos émotions. Le second de nos besoins. Le premier nous paraît plus fort, mais c'est faux. Il n'est que la surface. Car ce sont nos besoins qui nous font survivre. C'est un peu comme...hum...le plaisir d'un coté, et l'utile de l'autre. Quand tout vas bien, le plaisir nous paraît être ce qui dirige notre vie. Puis soudainement, la faim nous tenailles...et tout le reste devient dérisoire devant une belle assiette. Ça peut durer un instant. Ça peut durer des jours, et plus le temps passe, et plus la balance penche du coté du besoin, puis le reste disparaît. Prenez le plus grand artiste, coupez lui les vivres, il ne produira plus rien, car si les deux sont distincts, c'est bien les besoins qui sont ce qui permet d'alimenter les plaisirs.
Il hésita et continua :
- Je ne vous connais que peu...et je ne sais pas d’où vous venez, quel est votre histoire. Je ne connais que peu vos grandes villes, ce que je sais en revanche, c'est qu'au fin fond des campagnes du Reike, la ou les paysans luttent quotidiennement pour faire pousser de quoi survivre...il n'y a pas beaucoup d'artistes.
Il bougeait un peu, un tremblement discret, des fourmis dans les jambes. Il était...excité ? De voir sa réaction ? D'entendre un avis, une réponse ? Il avait peur. Du jugement. Qu'elle le trouve totalement stupide, qu'elle sorte de livres des arguments dont il n'avait aucune idée. Mais il ne pouvait s’empêcher d’être...impatient de la réaction.
- C'est une différence que je veux bien vous accorder. La proportion du conscient est de l'inconscient entre un humain est un animal est considérablement différente. Mais ça ne rend pas la situation initiale de nos états similaire, a la base.
Il rougit soudainement, se trémoussant légèrement sur l'herbe, et bredouilla finalement :
- Enfin, je ne suis vraiment pas un penseur ou un scientifique. Ce ne sont que...des hypothèses, je suppose.
Et soudainement, il se remémora ce qu'il voulait dire, tout au début, et se sentit encore plus gêné et mal à l'aise.
- Si vous voulez...je serais vraiment content de voir un endroit que vous appréciez.
Et parvint finalement a canaliser son courage pour planter son regard dans le sien, intensément.
- L'homme à une conscience. Sur ce point, ce n'est pas un débat, c'est irréfutable. Mais cela ne supprime pas le subconscient. Enlevez l'eau à un homme pendant cinq jours. Puis donnez lui un couteau et dites lui de tuer un homme attaché, en échange de boire. Il n'aura plus le même libre arbitre qu'a la normale. Des hommes pieux ou très forts pourront peut être résister. Se sacrifier. Mais la grande majorité laissera son instinct prendre le dessus. A cet instant, il n'y a plus rien qui nous sépares des animaux.
Il sourit à son tour, étonnamment captivé par cette joute verbale. Il avait peut être sous-estimé sa soif d'échange, de connaissances. Mais c’était bien parce qu'il en avait de plus en plus conscience qu'il avait fini par se forcer à apprendre a écrire et a mieux lire.
- Vous pensez que les animaux ne font pas de choix ? Qui vous l'a dit ? Les principaux concernés ? Vous avez raison sur le fait que les animaux sont animés par des émotions bien plus brutes que les nôtres...mais pour autant, ce n'est pas pour ça qu'ils ne décident jamais des choses différemment d'un de leur congénère. Le Hibou de tout a l'heure avait envie de vous voir de plus prêt, alors je lui ai dis de venir. Mais un autre n’était sans doute pas intéressé et n'a pas approché. Les êtres vivants sont, dans l'absolu, programmé, comme avec un sort magique donnant des ordres. Ce n'est pas pour autant qu'ils ne peuvent pas voir au delà.
Il suivait toujours l'eau des yeux, clairement fasciné par les mouvements. Admirateur. Et pas que pour l'eau, mais aussi pour le visage et le regard juste derrière. Il songea aux Titans qu'elle avait évoqué. Il se disait qu'ils avaient crées les hommes. Mais alors, si c’était le cas, pourquoi ces derniers s’étaient retournés contre eux ? Ou étaient ils plus des « enfants », que des créations ? Et si c’était le cas, qui les avait créer, eux. Les Titans ? Il n'osait pas trop en parler, pour le coup, car il était évident qu'il n'avait pas les connaissances requises pour parler de sujet aussi compliqué avec ses standards de connaissances. Il ne voulait pas se ridiculiser.
- Pour l'art...je pense qu'il faut discerner le conscient du subconscient. Je ne sais pas si c'est très clair. Je suis un idiot qui n'a que trop peu de connaissance en générale. Ce n'est que le fruit de mes...pensées. Mes réflexions.
Le mouvement de l'eau en devenait hypnotique.
- Le conscient est l'inconscient sont distincts. Le conscient est bruyant, clair. Le subconscient est calme est silencieux. Le premier s'occupe de nos émotions. Le second de nos besoins. Le premier nous paraît plus fort, mais c'est faux. Il n'est que la surface. Car ce sont nos besoins qui nous font survivre. C'est un peu comme...hum...le plaisir d'un coté, et l'utile de l'autre. Quand tout vas bien, le plaisir nous paraît être ce qui dirige notre vie. Puis soudainement, la faim nous tenailles...et tout le reste devient dérisoire devant une belle assiette. Ça peut durer un instant. Ça peut durer des jours, et plus le temps passe, et plus la balance penche du coté du besoin, puis le reste disparaît. Prenez le plus grand artiste, coupez lui les vivres, il ne produira plus rien, car si les deux sont distincts, c'est bien les besoins qui sont ce qui permet d'alimenter les plaisirs.
Il hésita et continua :
- Je ne vous connais que peu...et je ne sais pas d’où vous venez, quel est votre histoire. Je ne connais que peu vos grandes villes, ce que je sais en revanche, c'est qu'au fin fond des campagnes du Reike, la ou les paysans luttent quotidiennement pour faire pousser de quoi survivre...il n'y a pas beaucoup d'artistes.
Il bougeait un peu, un tremblement discret, des fourmis dans les jambes. Il était...excité ? De voir sa réaction ? D'entendre un avis, une réponse ? Il avait peur. Du jugement. Qu'elle le trouve totalement stupide, qu'elle sorte de livres des arguments dont il n'avait aucune idée. Mais il ne pouvait s’empêcher d’être...impatient de la réaction.
- C'est une différence que je veux bien vous accorder. La proportion du conscient est de l'inconscient entre un humain est un animal est considérablement différente. Mais ça ne rend pas la situation initiale de nos états similaire, a la base.
Il rougit soudainement, se trémoussant légèrement sur l'herbe, et bredouilla finalement :
- Enfin, je ne suis vraiment pas un penseur ou un scientifique. Ce ne sont que...des hypothèses, je suppose.
Et soudainement, il se remémora ce qu'il voulait dire, tout au début, et se sentit encore plus gêné et mal à l'aise.
- Si vous voulez...je serais vraiment content de voir un endroit que vous appréciez.
Et parvint finalement a canaliser son courage pour planter son regard dans le sien, intensément.
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- Oh ! Je n'ai jamais prétendu que nous n'avions pas d'instinct. Je suis bien d'accord. Mais là ou un animal se contente de ce qu'il a envie ou non, ce qu'il a besoin ou non. Nous avons une vision bien plus large. Un animal n'a pas conscience que la fin du mon est proche. Il sait qu'il a peur ou qu'il a faim. Les raisons n'ont pas de place. Une certaine dose de curiosité ou d'envie n'est pas une conscience réelle du monde.
Au fur et à mesure que le jeune homme s'enthousiasmait et s'emportait, elle débattait également avec conviction et candeur. Elle aurait tellement voulu qu'il voit le potentiel, la Beauté qui résidait dans l'humanité plus que dans n'importe quelle once de ce monde ! ... Et elle trouvait sa façon de penser à la fois si incongrue et rafraichissante.
- J'entends mais ça me parait une si drôle d'idée d'opposer les morceaux d'un esprit, comme s'il pouvait exister l'un sans l'autre ou se réduire à des petites portions bien distinctes. Tout ce que vous me semblez décrire comme séparer ou opposés me semblent intimement entremêler au contraire. Instinct, plaisir, émotions, sentiments, raison, intuition et que sais-je encore. La conscience est faite de tout ça, ce n'est pas quelque chose de réfléchi ou de mental. C'est quelque chose qui tient de l'absolu de... de l'âme.
Quelque chose qui les ancrait dans cette réalité tout en leur laissant entrevoir qu'une infime partie de ce qu'elle était dans sa totalité.
- Et vous vous trompez tellement sur les artistes. Vous n'avez jamais entendu un conte à la veillé ? Une chant de travail au moment de teindre un linge ou de moissonner ? Une tapisserie ou une broderie sur la robe d'une jeune femme ? Une plante, taillée d'une façon particulière ? Créer et partager fait parti de nous à un niveau qui nous dépasse. La plus belle musique que je n'ai jamais entendu de ma vie, je l'ai écoutée au milieu du désert alors que les derniers rayons de soleil se couchaient pour accueillir la nuit... Et on ne compte plus le nombre d'artiste sans le sou prêt à crever de faim pour tenter de s'exprimer, de montrer leur monde. Parce que pour ces personnes, s'exprimer est aussi vital que l'eau qu'ils boivent ou l'air qu'ils respirent.
De nouveau bien assise, les yeux brillants et la verve haute, elle s'était totalement prise au jeu. Cela ne lui arrivait pas souvent de débattre... encore moins en pleine forêt avec des inconnu, mais il y avait là une sorte de défi implicite. D'échange incroyablement dense en possibilités et en idées.
- Bien sûr que vous êtes un penseur. Arrivé à ce genre d'idée théorique n'est pas donné à tout le monde, même sur les bancs de Magic. Pour vous, être humains et animaux ne sont pas si différent et les humains sont bien plus enfermés dans leur carcans que les animaux sauvages. Je comprends bien. Pour moi les humains ont une conscience du monde qui change fondamentalement chacun de leurs gestes, même les plus anodins, en les chargeant d'une responsabilité et d'une possibilité de choix et de création qui n'existe pas plus chez les roches que chez les animaux. Bien sûr un humain peut choisir d'agir en bête sauvage, de n'écouter qu'une infime part de ce qui le constitue, comme certains pillards. Il peut même ne pas être éveiller à sa propre conscience, si personne ne l'a guidé dans cette voie. Mais nous avons le potentiel d'être et de donner tellement plus.
Des potentiel de bien et de mal, de joie et de douleur. De paix et d'horreur. L'humain était extrême et lorsqu'on ne pouvait pas échapper à ce qu'il avait de pire, ce qu'il avait de meilleur était une nécessité.
Mais en voyant le jeune homme se calmer un peu, elle se reprit... hmmm... Elle y était peut-être aller un peu fort ? Elle n'eut pas le temps de trop se le demandé, il releva la tête pour la regarder réellement en face. Il la scrutait même jusqu'au fond de l'âme... Et elle lui renvoya la pareille. Il semblait avoir plutôt bien aimé leur échange au moins... C'était une joie.
- Ce sera un plaisir alors... " Elle s'inclina légèrement et termina le thé qui restait dans sa tasse avant de revenir à lui. " Vous accepteriez toujours de me jouer un air de flute ? ... Même si nous ne tombons pas d'accord. Elle lui sourit, taquine. En fait, elle commençait un peu à fatiguer. " La route sera longue demain.
Au fur et à mesure que le jeune homme s'enthousiasmait et s'emportait, elle débattait également avec conviction et candeur. Elle aurait tellement voulu qu'il voit le potentiel, la Beauté qui résidait dans l'humanité plus que dans n'importe quelle once de ce monde ! ... Et elle trouvait sa façon de penser à la fois si incongrue et rafraichissante.
- J'entends mais ça me parait une si drôle d'idée d'opposer les morceaux d'un esprit, comme s'il pouvait exister l'un sans l'autre ou se réduire à des petites portions bien distinctes. Tout ce que vous me semblez décrire comme séparer ou opposés me semblent intimement entremêler au contraire. Instinct, plaisir, émotions, sentiments, raison, intuition et que sais-je encore. La conscience est faite de tout ça, ce n'est pas quelque chose de réfléchi ou de mental. C'est quelque chose qui tient de l'absolu de... de l'âme.
Quelque chose qui les ancrait dans cette réalité tout en leur laissant entrevoir qu'une infime partie de ce qu'elle était dans sa totalité.
- Et vous vous trompez tellement sur les artistes. Vous n'avez jamais entendu un conte à la veillé ? Une chant de travail au moment de teindre un linge ou de moissonner ? Une tapisserie ou une broderie sur la robe d'une jeune femme ? Une plante, taillée d'une façon particulière ? Créer et partager fait parti de nous à un niveau qui nous dépasse. La plus belle musique que je n'ai jamais entendu de ma vie, je l'ai écoutée au milieu du désert alors que les derniers rayons de soleil se couchaient pour accueillir la nuit... Et on ne compte plus le nombre d'artiste sans le sou prêt à crever de faim pour tenter de s'exprimer, de montrer leur monde. Parce que pour ces personnes, s'exprimer est aussi vital que l'eau qu'ils boivent ou l'air qu'ils respirent.
De nouveau bien assise, les yeux brillants et la verve haute, elle s'était totalement prise au jeu. Cela ne lui arrivait pas souvent de débattre... encore moins en pleine forêt avec des inconnu, mais il y avait là une sorte de défi implicite. D'échange incroyablement dense en possibilités et en idées.
- Bien sûr que vous êtes un penseur. Arrivé à ce genre d'idée théorique n'est pas donné à tout le monde, même sur les bancs de Magic. Pour vous, être humains et animaux ne sont pas si différent et les humains sont bien plus enfermés dans leur carcans que les animaux sauvages. Je comprends bien. Pour moi les humains ont une conscience du monde qui change fondamentalement chacun de leurs gestes, même les plus anodins, en les chargeant d'une responsabilité et d'une possibilité de choix et de création qui n'existe pas plus chez les roches que chez les animaux. Bien sûr un humain peut choisir d'agir en bête sauvage, de n'écouter qu'une infime part de ce qui le constitue, comme certains pillards. Il peut même ne pas être éveiller à sa propre conscience, si personne ne l'a guidé dans cette voie. Mais nous avons le potentiel d'être et de donner tellement plus.
Des potentiel de bien et de mal, de joie et de douleur. De paix et d'horreur. L'humain était extrême et lorsqu'on ne pouvait pas échapper à ce qu'il avait de pire, ce qu'il avait de meilleur était une nécessité.
Mais en voyant le jeune homme se calmer un peu, elle se reprit... hmmm... Elle y était peut-être aller un peu fort ? Elle n'eut pas le temps de trop se le demandé, il releva la tête pour la regarder réellement en face. Il la scrutait même jusqu'au fond de l'âme... Et elle lui renvoya la pareille. Il semblait avoir plutôt bien aimé leur échange au moins... C'était une joie.
- Ce sera un plaisir alors... " Elle s'inclina légèrement et termina le thé qui restait dans sa tasse avant de revenir à lui. " Vous accepteriez toujours de me jouer un air de flute ? ... Même si nous ne tombons pas d'accord. Elle lui sourit, taquine. En fait, elle commençait un peu à fatiguer. " La route sera longue demain.
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Il n’était pas convaincu. Pas convaincu que les hommes soient si libre de tout. Pas convaincu que tout ce qu'elle évoquait était de l'art. Pour lui, c’était sa simple vision de chose qu'elle trouvait, elle, jolie. Quand aux fameux artistes qui le faisaient au dépend de leurs propre santé, il avait bien dit qu'il y avait des exceptions, mais même comme ça, il n'en avait jamais vu beaucoup. Peut être qu'il était trop fermé ? Elle décrivait quelque chose de très beau, en tout cas. Il songea même, en l'écoutant, qu'il aurait bien voulu voir la même chose qu'elle. Son œil semblait aimer voir le bon coté des choses, lui s'embourbait dans le mauvais. C’était peut être la la différence entre eux ? L'optimisme contre le pessimisme ? Ils voyaient la même pièce, mais chacun d'une face différente ?
- Je vous entends.
La vie devait être beau, de son point de vue, quand lui n'arrivait qu'a voir le sombre de ses alentours. Ce qu'elle voyait en ville, lui n'arrivait a le concevoir quand dans la nature brute. Il fut surpris quand elle lui assura qu'il était un penseur, et l'écouter parler du potentiel du genre humain le fascina. Pas parce qu'il n'y avait jamais pensé, mais plutôt parce qu'il y avait trop pensé sans jamais parvenir à voir, à effleurer ce qu'elle évoquait. Il ne voyait souvent que le mal. Résultat de sa vie, peut être.
- Je ne peux qu’être admiratif de votre façon de voir le monde. Vous êtes peut être dans le vrai.
Mais il avait quand même du mal a y croire. Il avait simplement envie que la raison pour laquelle la belle jeune femme qu'il avait devant lui s'épanouisse en lui racontant, soit juste. Au moins pour profiter de son sourire quelques instants de plus. Il hocha la tête a la prise de rendez-vous, l'accord verbale qu'ils avaient atteint. Elle avait raison, et cette fois, il n'avait absolument rien à redire.
Il souffla un bref coup dans sa flûte, en la regardant s'installer au dessus du bois, un peu nerveux d'avoir un « public ». Mais c’était pour l'aider à dormir, et il savait qu'il était doué pour ça. Ensuite, il n'aurait qu'a monter la garde, et dés la première lueur de l'aube, il laisserait le camp a la surveillance de Zim et de quelques animaux le temps d'aller pécher un petit déjeuné. Oui, c’était un bon plan. Il avait bien dormit la veille, il pouvait aisément rester éveillé trois jours en restant très prolifique pendant les deux premiers.
- Détendez vous et reposez vous bien, le sommeil et la meilleure aide a la cicatrisation.
Il lui laissa encore un peu de temps, hésitant même a lui conseiller d'enlever son armure, mais il savait très bien qu'a sa place, lui ne l'aurait jamais fait. Bon. Il se passa la main dans les cheveux fébrilement, par réflexe, puis enfin, commença a jouer.
La mélodie jaillit doucement de l'instrument, assez ancien et comportant des gravures visiblement faite a la main, et commença à glisser dans l'air, tout autour d'eux. Il avait fermé les yeux et si jamais il n'avait pas tenu la flûte, on aurait pu dire qu'il dormait. Son souffle était faible et souple, sa cage thoracique était immobile, et le rythme était parfaitement pensé comme une berceuse, une ode au calme et a la méditation. Il faisait en sorte que ce ne soit vraiment pas fort, juste pour venir accompagner le sommeil.
Il entendit nettement plusieurs animaux se rassembler autour du camp, comme répondant a son appelle. Il n'avait jamais de stresse à dormir seul, car il n’était en réalité jamais sans protection naturelle. Ils étaient tous la, a veiller sur lui. Et sur elle, maintenant.
Dormez bien, madame.
Oh, oui, il ne lui avait même pas demandé son nom. Le lendemain, peut etre....[/b]
- Je vous entends.
La vie devait être beau, de son point de vue, quand lui n'arrivait qu'a voir le sombre de ses alentours. Ce qu'elle voyait en ville, lui n'arrivait a le concevoir quand dans la nature brute. Il fut surpris quand elle lui assura qu'il était un penseur, et l'écouter parler du potentiel du genre humain le fascina. Pas parce qu'il n'y avait jamais pensé, mais plutôt parce qu'il y avait trop pensé sans jamais parvenir à voir, à effleurer ce qu'elle évoquait. Il ne voyait souvent que le mal. Résultat de sa vie, peut être.
- Je ne peux qu’être admiratif de votre façon de voir le monde. Vous êtes peut être dans le vrai.
Mais il avait quand même du mal a y croire. Il avait simplement envie que la raison pour laquelle la belle jeune femme qu'il avait devant lui s'épanouisse en lui racontant, soit juste. Au moins pour profiter de son sourire quelques instants de plus. Il hocha la tête a la prise de rendez-vous, l'accord verbale qu'ils avaient atteint. Elle avait raison, et cette fois, il n'avait absolument rien à redire.
Il souffla un bref coup dans sa flûte, en la regardant s'installer au dessus du bois, un peu nerveux d'avoir un « public ». Mais c’était pour l'aider à dormir, et il savait qu'il était doué pour ça. Ensuite, il n'aurait qu'a monter la garde, et dés la première lueur de l'aube, il laisserait le camp a la surveillance de Zim et de quelques animaux le temps d'aller pécher un petit déjeuné. Oui, c’était un bon plan. Il avait bien dormit la veille, il pouvait aisément rester éveillé trois jours en restant très prolifique pendant les deux premiers.
- Détendez vous et reposez vous bien, le sommeil et la meilleure aide a la cicatrisation.
Il lui laissa encore un peu de temps, hésitant même a lui conseiller d'enlever son armure, mais il savait très bien qu'a sa place, lui ne l'aurait jamais fait. Bon. Il se passa la main dans les cheveux fébrilement, par réflexe, puis enfin, commença a jouer.
- dodo Rowena:
La mélodie jaillit doucement de l'instrument, assez ancien et comportant des gravures visiblement faite a la main, et commença à glisser dans l'air, tout autour d'eux. Il avait fermé les yeux et si jamais il n'avait pas tenu la flûte, on aurait pu dire qu'il dormait. Son souffle était faible et souple, sa cage thoracique était immobile, et le rythme était parfaitement pensé comme une berceuse, une ode au calme et a la méditation. Il faisait en sorte que ce ne soit vraiment pas fort, juste pour venir accompagner le sommeil.
Il entendit nettement plusieurs animaux se rassembler autour du camp, comme répondant a son appelle. Il n'avait jamais de stresse à dormir seul, car il n’était en réalité jamais sans protection naturelle. Ils étaient tous la, a veiller sur lui. Et sur elle, maintenant.
Dormez bien, madame.
Oh, oui, il ne lui avait même pas demandé son nom. Le lendemain, peut etre....[/b]
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Rowena le remercia d'un sourire et déroula sa natte. Elle ramassa également son masque, qu'elle remit sur son visage avant de se pelotonner sur le flanc. Le spectacle de cet être masqué se relâchant dans une immobilité absolue était bien étrange. Ce n'était pas tant une mesure de protection qu'une façon d'éviter au jeune homme d'être effrayé par sa malédiction.
Pendant un moment, elle se laissa bercé par une mélodie douce. Être bercée ainsi ne lui était pas arrivée depuis des années... Des décennies même. Et c'était quelque chose de particulièrement agréable.
Mais au moment même où elle sombra dans le sommeil, tout cessa d'exister. Loin des perceptions du musicien, son corps, inerte, refroidit doucement. Sa respiration s'arrêta. Son pouls disparut. Et durant très exactement cinq heures, il ne resta plus qu'une coquille vide dépourvue de la moindre étincelle de vie derrière le masque qui évitait à Shan'ael de voir le visage terne du cadavre qui n'en était pas un.
Elle n'avait pas de mal à s'endormir ou à dormir... parce qu'elle ne dormait plut tout à fait. Aucun rêve ne pouvait prendre racine dans une âme aussi distordue. Aucun Gardien ne veillait sur elle dans l'obscurité qui remplaçait l'absence des songes.
Le lendemain matin, bien avait l'aube, elle fut presque étonnée de ne pas entendre la flute qui s'était évanouie. Parfaitement réveillée et opérationnelle, elle prit son tour de garde au nez et à la barbe du chasseur auquel elle avait mine de rien confié sa vie et sa mission pendant plusieurs heures. Le retour fut silencieux. Les deux feys marchant lourdement au bout de leurs chaines, alourdis par leur esprit encore embrumé et le poids de l'acier à leurs pieds.
Pendant un moment, elle se laissa bercé par une mélodie douce. Être bercée ainsi ne lui était pas arrivée depuis des années... Des décennies même. Et c'était quelque chose de particulièrement agréable.
Mais au moment même où elle sombra dans le sommeil, tout cessa d'exister. Loin des perceptions du musicien, son corps, inerte, refroidit doucement. Sa respiration s'arrêta. Son pouls disparut. Et durant très exactement cinq heures, il ne resta plus qu'une coquille vide dépourvue de la moindre étincelle de vie derrière le masque qui évitait à Shan'ael de voir le visage terne du cadavre qui n'en était pas un.
Elle n'avait pas de mal à s'endormir ou à dormir... parce qu'elle ne dormait plut tout à fait. Aucun rêve ne pouvait prendre racine dans une âme aussi distordue. Aucun Gardien ne veillait sur elle dans l'obscurité qui remplaçait l'absence des songes.
Le lendemain matin, bien avait l'aube, elle fut presque étonnée de ne pas entendre la flute qui s'était évanouie. Parfaitement réveillée et opérationnelle, elle prit son tour de garde au nez et à la barbe du chasseur auquel elle avait mine de rien confié sa vie et sa mission pendant plusieurs heures. Le retour fut silencieux. Les deux feys marchant lourdement au bout de leurs chaines, alourdis par leur esprit encore embrumé et le poids de l'acier à leurs pieds.
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