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    Noble de La République
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    Verndrick Vindrœkir
    Verndrick Vindrœkir
    Messages : 151
    crédits : 717

    Info personnage
    Race: Humain/Elfe
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Neutre bon
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3712-termineeverndrick-j-vindroekir
  • Jeu 2 Mai - 22:58

    Verndrick Jungsai Vindrœkir
    Race : Humain x Elfe
    Sexe : Masculin
    Âge : 256 ans
    Métier : Aventurier/Membre du SCAR
    Taille & poids : 1m85, 83kg
    Alignement : Neutre bon
    Faction : République
    Rang : B
    Religion : Agnostique
    Avatar : Pinterest (auteur : nndarcy). Inspiré du personnage Kaladin béni des foudres de la saga de livres "Les archives de Roshar"

    Pouvoirs et objets


    Immunité : Lumière
    Faiblesse : Ombre

    Vocation : Guerrier
    Sous-spécialisation : Combattant

    Pouvoirs:

    Objets:

    Description physique et mentale


    Verndrick était un semi-elfe d’un mètre quatre-vingt-cinq. Il possédait le physique musclé et athlétique d’un guerrier qui avait consacré des années à son art. Son visage semblait taillé par le couteau d’un sculpteur : carré, avec des lignes franches et claires, un menton fier, un visage qui respirait le leadership. Ses yeux étaient rieurs, de couleur marron mais se teintaient de bleu au combat.

    Il avait l’apparence d’un humain pratiquement dans la trentaine et arborait un sourire facile. Cependant, quand personne ne le voyait, il pouvait se laisser aller à une profonde mélancolie. Il portait le poids de toutes les âmes qu’il n’avait pu protéger au cours de ses nombreuses aventures et missions.

    Verndrick ne s’imposait aucun code vestimentaire. Il aimait porter des habits confortables qui ne gênaient pas ses mouvements. Pour des invitations ou sorties officielles, on pouvait le voir en livrée longue, dans un style militaire, à la couleur bleue de sa famille.

    Lorsqu'il partait à l’aventure, il complétait son armure d’une sacoche de voyage et de sa lance dans sa forme réduite glissée dans un étui horizontalement dans le dos, au niveau de sa taille. Il pouvait aussi la porter comme une épée sur le côté.

    Verndrick avait reçu une éducation axée sur l'honneur et la défense de valeurs justes. Son premier réflexe serait toujours de protéger, de chercher l’option diplomatique dans un conflit et d’éviter la violence. Mais il n’était pas naïf ; il avait beaucoup voyagé et connaissait l’horreur que ce monde pouvait infliger aux âmes faibles. Il avait grandi dans le combat et les affrontements. Quand la solution pacifique n’était plus une option, il savait utiliser la violence pour atteindre ses objectifs. Il avait vécu et fait des choses terribles par nécessité. Bien qu’il la sache corrompue, il avait décidé de protéger la République et ses habitants, se jurant de ne jamais les abandonner, comme son patriarche l’avait fait pour Shoumei.

    Verndrick était quelqu’un de culturellement très instruit et avait côtoyé énormément de cultures différentes. De ce fait, il pouvait tenir des conversations avec n’importe quel type de personne sur des sujets divers et variés. Il adorait rencontrer de nouvelles personnes et s’enrichir de leur vécu.

    Histoire ou test-rp



    Verndrick se resservit une tasse de thé. Le feu était presque mort et il faudrait qu’il en refasse un nouveau d’ici la nuit. Mais en attendant, il voulait profiter des derniers rayons du jour pour faire un peu de lecture. Il lisait une version condensée des principes du Ferðavindsins, la bible de son clan. On l’appelait encore « la voie du vent », « le sentier des tempêtes ». Ce n’était pas vraiment un livre religieux mais un ensemble de principes et de règles pour guider les pas de celui qui voulait arpenter la « voie » dans un monde enclin au chaos. C’était aussi un ensemble d’arts martiaux développés et affinés pendant des générations par les membres de son clan. Vern, comme ses amis l’appelaient, aimait à penser à leur alliance comme à un clan. Mais dans la pratique, c’était plus la famille Vindrœkir et ses alliés.

    Sa famille adorait ses traditions et ses codes et avait tenu au fil des ans un registre détaillé de leur histoire. L'origine des Vindrœkir remontait au passé lointain de Shoumei. À la base, ce n’était pas le nom d’une famille, mais la désignation de toute personne disciple de la forme de combat du ferðavindsins et de ses principes philosophiques. Le premier Vindrœkir avait porté un autre nom qui fut effacé et oublié. On savait juste qu’il faisait partie d’une vieille famille noble de l’Ordre de la Main, l’ancienne caste des corps armés de Shoumei. Il était un croisé, un maître des armes, supposé être le meilleur des vindrœkirs, le meilleur des marche-vents.

    Vers –3025, il profita des guerres religieuses de la fédération pour s’expatrier et s’installer en terres républicaines. Il abandonna son ancien nom et fonda une nouvelle famille. Il retira des écrits du ferðavindsins toute influence diviniste et cultiste afin qu’elle ne soit plus teintée par les croyances d’une religion. Il voulait que ce soit un mode de vie libre, que n’importe qui pouvait adopter, même quelqu'un qui ne voulait pas combattre. Même s’il s’était débarrassé de toute influence religieuse, de nombreuses pratiques, gestes et coutumes subsistaient en écho aux religions en Shoumei. Il n’était pas rare pour Verndrick de faire un signe de prière aux titans devant une catastrophe ou de souhaiter un bon passage du voile entre les bras des gardiens à un proche décédé. Il savait que des entités divines existaient. Tout le sekai avait pu être témoin de la dévastation des titans. Il pensait juste qu’elles ne se souciaient ni du bonheur, ni du malheur de ceux qui peuplaient le monde. Comme des forces de la nature, il n’y avait ni bien ni mal en elles. Elles se contentaient d’exister.

    La famille Vindrœkir trouva fortune en République et devint une famille connue d’aventuriers et d’hommes de combat. Avec le temps, elle diversifia ses activités et le business devint le commerce de tout butin issu d’aventure. Elle mettait aussi en relation des aventuriers et des mercenaires avec des personnes voulant payer pour leurs services. Elle facilitait aussi le rassemblement de divers types de profils pour l’accomplissement de quêtes communes. Sa force était son carnet d’adresses de partenaires fiables, testés et approuvés par leurs soins. Elle envoyait toujours certains de ses membres conduire ou superviser des requêtes spécifiques, mais la majeure partie du business était devenue commerciale. Elle se distinguait de la masse par son éthique, son sens de l’honneur et sa fiabilité.

    Beaucoup de combattants Vindrœkir avaient garni l’armée. C’était aussi la carrière que Thrax, le père de Verndrick, avait prévue pour son fils quand il naquit un soir de l’année -252. Avec les générations, la branche principale de la famille produisait de moins en moins d’héritiers. L’ascendance elfique de son père n’aidait pas la génération actuelle. Il était son seul fils, et la mort de sa mère à sa naissance avait semblé avoir tué toute envie d’avoir d’autres enfants. Quand son fils se mit à manifester de la magie, la nature particulière de son mana le fit changer d’avis. Le style de combat de la voie avait toujours été adapté aux mages guerriers qui combinaient des prouesses d’armes avec les éléments. Il y avait des enseignements pour toutes les combinaisons possibles. Des années de contributions de plusieurs maîtres de différentes générations et expériences avaient perfectionné le style de combat. Mais personne n’avait jamais pu suivre à la lettre les instructions du premier Vindrœkir, son style avait dû être modifié avec le temps.

    Son élément avait été le vent. Et bien que la famille ait connu plusieurs maîtres de cet élément, aucun ne sut vraiment copier le style originel. Aucun avant la naissance de Vern. Quand il avait commencé par s’entraîner, aucun enseignement de ses maîtres ne semblait vraiment adapté pour lui. Dans l’exécution des mouvements, on sentait un manque de fluidité naturelle. Son père avait des soupçons depuis qu’il avait commencé à comprendre la nature singulière de son mana. Il en eut la confirmation quand il prit en charge personnellement son éducation en utilisant les instructions du premier marche-vent de la famille. C’était comme si le style originel avait été créé sur mesure pour son fils. Tout le monde le voyait comme l’héritier, la réincarnation du fondateur de leur famille.

    Et son père le façonna à l’image de celui-ci. Il fit de lui un maître du ferðavindsins, lui enseignant même la façon de combattre avec les autres éléments. Il devait connaître au moins la théorie et le feeling des styles qui ne lui étaient pas adaptés. Il devait être aussi instruit sur le bestiaire et les races du Sekai. C’était nécessaire s’il voulait être un aventurier comme le patriarche. Il fallut un siècle avant que Thrax ne soit satisfait de l’éducation du garçon. Il lui avait enseigné le maniement de plusieurs armes, mais celui-ci avait une prédisposition naturelle pour la lance. Encore un écho au patriarche qui préférait le bâton. Les seuls moments de liberté que connut Vern à l’époque étaient pendant ses aventures. Bien que supervisé personnellement par son père ou un allié fidèle, c’étaient les seuls moments où Vern pouvait interagir avec d’autres personnes hors de la famille, découvrir le monde et d’autres cultures.

    Après ce siècle sous la tutelle de son père, Verndrick put enfin prendre son envol. Il fit son voyage d’étain à l’université Magic avec un cursus en stratégies militaires magiques, spécialisation GAR. Seul, devant maintenant poursuivre ses propres aventures, il devait apprendre à mener des hommes. Il alla finaliser sa formation à l’université de Drakstrang à Ikusa en stratégie militaire (stratégie aérienne et commandement de troupes). Il rejoignit également le campus de Taisen pour parfaire son style de combat.

    Quand il revint au domicile familial à Liberty après ce parcours, Satoshi, une servante de la famille devenue une mère de substitution, lui conseilla d’intégrer l’armée ou d’envisager une carrière de diplomate. Mais Verndrick croyait à la vision de son père. Il demeura un aventurier, accomplissant plusieurs quêtes à travers tout le Sekai avec différentes équipes.


    Il faisait nuit maintenant et la lune était pleine. Verndrick rangea son ouvrage et refit du feu. Il se trouvait dans les montagnes à l’est au nord de la réserve de la République. Il avait traqué et arrêté avec son équipe un groupe de braconniers, deux jours plus tôt. Il avait laissé le reste des aventuriers rentrer et gérer la suite. Ils savaient où déposer sa part de la récompense et il voulait en profiter pour vérifier et réapprovisionner un cache du SCAR non loin.

    En effet, Verndrick était un agent du SCAR. Être aventurier était la couverture parfaite pour relayer des informations de par le monde et anticiper les menaces de la République. Il pouvait aussi effectuer des missions du SCAR sous le couvert de quêtes. Il n’avait hésité qu’un instant avant d’accepter le job quand il fut contacté quatre ans plus tôt.

    Après avoir réapprovisionné le cache en potions, il continua un peu plus vers le nord, vers une autre planque, une planque d’aventurier cette fois. Il y en avait un peu partout dans tout le Sekai pour aider les connaisseurs. Si certains voyageurs n’avaient pas l’éthique de respecter les planques et abusaient de leurs réserves, celle où se trouvait actuellement Verndrick était restée intacte. Très peu de personnes avaient de raisons de venir dans cette partie des terres. Cela en faisait un endroit discret de repos ou de ralliement. Satoshi devait justement le rejoindre ici cette nuit ou le lendemain avec des renforts pour le voyage retour vers Liberty.

    Verndrick ne trouvait pas prudent de voyager seul et préférait toujours avoir de la compagnie s’il le pouvait. Une mauvaise rencontre pour laquelle ses compétences n’étaient pas adaptées pouvait très vite mal tourner. De plus, il avait puisé dans ses propres réserves pour approvisionner la planque du SCAR et comptait sur la venue de Satoshi pour refaire son stock. Il crut que c’était elle qui venait quand il entendit des pas approcher.

    Mais ce ne pouvait être-elle. Il entendait les pas d’une seule personne et Satoshi ne serait pas venue seule. L’auteur du bruit finit par le rejoindre tout essoufflé. C’était un jeune humain en armure légère. Il boitait légèrement à cause d’une blessure à la jambe et le menaçait maintenant d’un bâton de mage.

    Je ne pensais pas trouver du monde ici, mais c’est parfait. Tu es un aventurier comme moi ou un mercenaire. J’ai besoin que tu me donnes tout ce que tu as sur toi. Je cherche de préférence une potion de régénération puissante mais vu ma situation actuelle, je ne dis non à rien.

    Verndrick observa plus en détail l’individu en face de lui. Il semblait sortir d’une bataille. Mais en dehors de quelques bleus et éraflures, il ne semblait pas avoir de blessures sérieuses. Rien ne nécessitait la potion qu’il demandait, pas même sa jambe. S’il connaissait l’emplacement de cette planque, c’était qu’il était un aventurier expérimenté ou qu’il en avait un comme mentor. Il était pourtant si jeune, à peine la vingtaine. Peut-être avait-il acheté l’information. Son armure était aussi de très bonne facture. Il était peut-être le fils d’un noble ou d’un riche commerçant qui s’essayait à l’aventure. Un vrai mage ne se serait pas autant approché de lui pour le menacer.

    Il pouvait en un saut réduire la distance qui les séparait et le mettre hors d’état de nuire avant qu’il n’ait eu le temps de conjurer un sort. S’il avait des renforts ou des poursuivants, Verndrick voulait en finir le plus tôt possible et quitter les lieux avant leur arrivée. Il se prépara et exhala de la vapeur bleutée. C’était la manifestation de sa magie. Quand l’intensité du combat augmentait, tout son corps se nimbait de cette aura.

    Une dague apparut au niveau de son cou avant qu’il n’ait eu l’occasion de bouger.

    Fais ce que le jeune maître dit ou ce sera ta dernière soirée dans ce monde”.

    C’était une voix de femme. Verndrick bougea légèrement sa tête pour essayer d’apercevoir son visage. La dague toucha son cou pour le dissuader de tout mouvement brusque.

    Azel, c’est toi ? La lune soit bénie, tu as pu t’échapper aussi”.

    Il se rappela qu’ils n’étaient seuls.

    Ne le tue pas, je préférerais éviter. Si on survit à ceci, j’espère pouvoir rembourser tout ce qu’on aura pris sur lui. Désolé, je peux avoir votre nom s’il vous plaît, sieur ou dame...

    Il semblait hésiter en clignant des yeux. Un aveugle ? Comment Verndrick avait fait pour ne pas le remarquer. Non, vu son comportement, il avait l’habitude d’user de sa vue. Une cécité récente alors, une séquelle de la bataille, un sort ou un poison peut-être. Verndrick allait répondre quand il sentit la dague entailler sa joue.

    Merde. Elle est sûrement empoisonnée. Et j’ai laissé tout mon nécessaire dans le cache SCAR”.

    Il n’avait sur lui qu’une potion de soin intermédiaire et elle ne serait d’aucune utilité contre le poison. Il devait éliminer la jeune femme au plus vite. Avec un peu de chance, elle aurait l’antidote sur elle. De son bras gauche, il serra la main qui le menaçait afin d’éloigner la dague de son visage. Il envoya dans le même temps un coup de coude pour la désarçonner. Il sentit une côte se briser. Elle ne présenta pratiquement aucune résistance. Il comprit pourquoi après l’avoir désarmée et mise au sol. Elle n’avait plus de main gauche. À la place se trouvait un tissu rougi de sang qui enserrait le moignon. La perte de sang avait dû beaucoup l’affaiblir. Elle avait dû le blesser sans le vouloir, à cause de l’épuisement. C’était probablement pour elle que le jeune homme cherchait la potion de régénération.

    Ne fais pas un pas de plus. Ne t’approche surtout pas d’elle,” menaça ce dernier, un projectile magique complètement formé au-dessus de son bâton.

    Laine...” murmura faiblement Azel depuis le sol.

    Laine, c’est bien ça ?” commença Verndrick. “Tu ne me sembles pas être un mauvais bougre. Et je détesterais devoir te tuer. Ton compagnon là n’est pas dans un bon état et ne passera pas la nuit sans soins.” Il se dirigea vers sa sacoche de voyage et en sortit une potion.

    Une potion de soin intermédiaire. Sa main ne repoussera pas, mais elle survivra. J’ai aussi des renforts qui arriveront ce soir ou demain. Ils prendront soin d’elle.

    Il se dirigea vers Azel et versa la potion entre ses lèvres.

    Quel que soit le poison dans lequel tu as trempé ta lame, je commence déjà à en sentir les effets. La rigidité gagne mes muscles. Et si mes soupçons sont vrais, vous avez des gens à vos trousses. J’ai besoin d’être opérationnel s’ils viennent ici. J’espère que tu as un antidote sur toi, ou nous sommes tous morts.

    Le regard de la jeune femme se faisait de plus en plus vide. Elle perdit connaissance avant de pouvoir répondre. Verndrick toucha son cou pour vérifier son pouls et constata avec soulagement qu’il était régulier. Il la souleva et alla la poser aussi délicatement qu’il le pouvait dans la grotte derrière eux. Il ne sentait déjà plus ses doigts.

    Quand il revint, il vit Laine assis près du feu. Ce dernier lui tendit une petite fiole contenant un liquide violet. Supposant que c’était l’antidote, il se baissa pour s’en saisir, mais ses pieds se dérobèrent sous lui et il s’étala au sol à côté du jeune voyageur.

    Satané assassin. Heureusement, ce n’est pas un poison mortel... j’espère.

    Laine se pencha sur lui et l’aida à boire l’antidote.

    Encore désolé pour tout. Ça devrait aller d’ici quelques instants.” Il tourna brusquement la tête en direction du chemin qui menait à la planque.

    Quoi ?” demanda Verndrick en se redressant. Il se sentait de moins en moins engourdi.

    J’ai laissé des runes derrière moi au cas où on m’aurait suivi. L’un d’eux vient de m’alerter.

    Vos poursuivants, combien sont-ils ? Qu’est-ce que tu peux me dire sur leur faculté de combat ?

    Ils ne sont plus que cinq. Deux pisteurs armés de dagues. Le reste se déplace avec des glaives. Azel et moi avons réussi à tuer les deux mages du groupe avant que je ne m’échappe. Tout bien réfléchi, peut-être qu’ils sont moins maintenant. Azel est restée derrière pour les retenir pendant que je fuyais. Peut-être a-t-elle réussi à en tuer plus avant de me rejoindre ici. Ou au moins à en incapaciter certains. Tu sais par expérience de quoi est capable son poison.

    Il te reste encore du mana ? Tu peux encore combattre ?

    Il me reste encore de quoi conjurer quelques projectiles. D’habitude, je suis très précis. Mais j’ai été empoisonné. Je vois flou. C’est pour ça que je n’ai pas tiré sur toi quand tu as attaqué Azel. Je craignais de la toucher.

    Tu aurais dû juste tirer sur la silhouette la plus grande.” Puis repensant aux implications de ses mots, il se corrigea.

    Tout bien réfléchi, non, tu as très bien fait de ne pas tirer. Tu arrives toujours à identifier les silhouettes ou bien tu ne vois plus rien ?

    Je vois flou, j’ai dit. Je ne suis pas aveugle. Mais je ne vois pas en quoi cela pourrait aider. Si ça en vient au corps à corps, je doute pouvoir faire la différence entre toi et mes poursuivants. Vous avez à peu près tous les mêmes proportions.

    À quel point es-tu précis ?

    Je suis très précis. En temps normal, je suis capable d’assister Azel quand elle combat quelqu’un. C’est notre style de combat. Je suis précis au point de ne jamais l’avoir touchée. Mais comme je disais, c’est sans importance maintenant, je ne...

    Tu arrives toujours à voir les couleurs ?” l’interrompit Verndrick.

    Oui, mais il fait nuit. Même avec la lune, je peux me tromper.

    Verndrick était maintenant debout.

    T’inquiète, ça ira. Tu vas m’assister comme tu le faisais avec ton compagnon. Je n’aurai pas besoin de tir de précision. Tire juste quand tu vois une ouverture. Si tu arrives à les blesser ou à les distraire, c’est bon pour moi. Ne t’inquiète pas non plus pour la distinction. Quand la bataille commencera, tu remarqueras que je serai nimbé de bleu. Comme si un gaz s’échappait de tout mon corps.

    Il allait donner plus de détails, mais ils furent interrompus par l’arrivée de deux individus armés de dagues.

    Les deux pisteurs. Les autres sont encore derrière, ou bien la petite avait vraiment réalisé le miracle de se débarrasser d’eux. Mais comme le dit les enseignements de la voie, « dans le doute, affronte déjà l’adversaire qui te fait face ». Un problème à la fois.

    Il se mit entre Laine et ses adversaires et saisit la lance dans son dos. Dans son état actuel, elle avait la longueur d’une simple épée. Avec une impulsion de mana, Verndrick la fit s’allonger et se mit en position de combat, le bout de la lance pointé vers l’avant, légèrement redressé, dans la direction de ses assaillants. L’un d’eux prit la parole.

    Eh, pal, on est là que pour le gamin derrière. On n'est pas de vulgaires brigands. Notre compte, c’est avec lui seul et peut-être la salope qui lui sert de garde du corps, si elle est toujours dans les parages.

    Verndrick le surnomma dans sa tête « long-nez ».

    La violence est rarement mon premier choix. Et si vous m’expliquez ce qui se passe ici. Pourquoi vous en voulez à sa vie ?

    Long-nez hésita, jaugeant Verndrick du regard, se demandant s’il ne serait pas plus simple de se débarrasser de lui pour aller directement à sa proie. Ce fut son compagnon, « face de marbre », qui prit la parole.

    Nous sommes d’anciens esclaves de Reike venus trouver refuge à la République. Sa famille était nos maîtres,” répondit-il en pointant sa dague en direction de Laine. Il continua d’une voix plus dure.

    Il est venu à Liberty il y a quelques jours. Jamais nous n’aurions cru avoir une occasion. Il est tout le temps entouré de gardes. Mais une annonce circulait sur un groupe de braconniers à arrêter. Loin du cocon familial, il voulait faire l’expérience authentique d’une aventure. Il a interdit à tous ses gardes de le suivre à part la pute qui lui sert d’ombre. Beaucoup d’entre nous se souviennent encore des traitements de sa famille. Ça n’a pas pris longtemps pour trouver d’anciennes victimes et s’enrôler avec lui.

    Puis, loin de toute civilisation, ils ont dû passer à l’action. Face-de-marbre se déplaça sur le côté en s’approchant comme pour contourner Verndrick. Son compagnon le mima dans l’autre sens. Très vite, le lancier se retrouva encerclé.

    Comme l’a dit mon ami, on ne veut que lui. À défaut de justice, on se contentera d’une vengeance.

    Et vous tuerez le fils pour les fautes de ses parents ?

    Face-de-marbre s’esclaffa d’un rire sans joie.

    Va dire ça aux âmes de toutes les vies qu’ils ont brisées. Et c’est l’héritier du commerce familial. Il était toujours avec son père à chaque vente, intervenant parfois même dans les négociations. Il mérite complètement ce qui l’attend. Ne t’inquiète pas, nous ne sommes pas des barbares. Ce sera rapide. L’affaire aurait déjà été réglée s’il n’avait pas résisté.

    Verndrick croisa le regard de Laine et y lut la confirmation de l'histoire des anciens esclaves. Il y lut aussi de la peur. La peur que son seul allié se retourne contre lui. Il fit quelques pas en arrière en direction de la grotte où reposait toujours Azel.

    Le lancier ferma les yeux et secoua la tête en signe de résignation. Interprétant cela comme un signe de validation, les deux assassins se dirigèrent vers leur victime. Mais Verndrick se drapa de vapeurs bleutées et rouvrit les yeux. Elles avaient perdu leur couleur marron habituelle pour prendre une teinte bleu clair. Il s’interposa à nouveau entre les assassins et le jeune homme. Comme à chaque fois où il se retrouvait dans une situation qui demandait des choix difficiles, il fit appel au code du ferðavindsins. Être marche-vent, c’était avant tout être un protecteur. Laine jouait au brave, mais il sortait d’un affrontement. Il ne devrait plus avoir beaucoup de mana, et Azel n’était pas en état de combattre.

    Protéger ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes”, récita-t-il en se mettant en position.

    Un éclair de reconnaissance passa dans le regard des deux assaillants et face-de-marbre demanda :

    Non, Vindrœkir. Verndrick Vindrœkir ?

    Les paroles du code, la lance et la manifestation de sa magie avaient été des indices suffisants. Le lancier se contenta d’hocher la tête en réponse, espérant que sa réputation les dissuaderait d’attaquer. Il n’en fut rien. Long-nez pointa sa dague, accusateur.

    Dans quel monde vit-on si même nos héros sont prêts à défendre des esclavagistes ? Tu es tombé bien bas, Vindrœkir. Tu mourras avec la vermine que tu défends.

    Protéger même ceux que je déteste, tant que c'est juste”, récita Verndrick à nouveau, comme pour s’excuser.

    La discussion était close. Les deux assassins s’élancèrent en même temps vers lui. « Le vent n’est jamais passif, il est toujours en mouvement », enseignait le ferðavindsins. Et Verndrick était une tempête. Il retira l’initiative aux assaillants en portant l’offensive, utilisant sa vitesse et son allonge pour les maintenir toujours occupés, loin de leur victime.

    Long-nez avait maintenant son fameux nez cassé et face-de-marbre, le bras droit brisé. Verndrick avait utilisé sa lance comme un bâton, évitant d’utiliser la lame dans l’espoir de mettre fin au combat sans verser de sang. Mais la détermination n’avait pas quitté les yeux de ses adversaires. Leur rancune était trop profonde. Il n’avait plus le choix. Des années de pratique avaient perfectionné son style de combat. Il était le maître de son art. Et cet art, malgré tout l’honneur et la bonté qui venaient avec ses enseignements, c’était l’art de tuer.

    Un, deux, trois, puis quatre projectiles magiques furent tirés coup après coup sur face-de-marbre. Le petit était toujours dans la partie. Maintenant que l’assassin avait perdu l’usage d’un bras, esquiver et dévier les projectiles lui demandait plus d’attention. Il ne vit pas la balayette du lancier qui le faucha de ses appuis, il ne ressentit que la douleur dans son épaule quand la lance le cloua au sol. Mais Verndrick n’avait pas le temps de finir le boulot. Il retira la lance, l’éleva et fit redescendre la pointe dans un unique et fluide mouvement en direction de long-nez qui arrivait dans son dos.

    Ce dernier esquiva le coup d’un pas sur le côté. Il était plus rapide qu’au début du combat. Utilisant sa vitesse pour surprendre le lancier, il pénétra sa garde la dague vers l’avant, son autre main emprisonnant la lance pour empêcher le guerrier de l’utiliser. La dague s’arrêta à quelques centimètres de la cible avant de quitter sa main. Son bras avait été embroché par un couteau qu’il n’avait pas vu le lancier dégainer. La douleur lui avait fait lâcher la dague. Elle n’atteignit jamais le sol. Tenant toujours le couteau dans le bras de l’assassin, Verndrick avait abandonné la lance pour se saisir à l’aide de sa main maintenant libre de la dague qui tombait.

    De deux coups successifs au cœur, il mit fin aux cris de long-nez. Il laissa le couteau et la dague dans le corps. Il n’avait pas le temps de les récupérer. D’un pas de côté, il esquiva l’attaque de face-de-marbre dans son dos. Il ne se retourna pas. En levant le bras, il avait laissé la dague de face-de-marbre passer sous son aisselle. Il la rabaissa et saisit le dernier bras valide de l’assassin qu’il brisa d’un mouvement sec.

    Il baissa le torse pour donner plus de puissance au coup de pied arrière qui éloigna face-de-marbre. Il profita de la position pour récupérer la lance des doigts morts de long-nez. Se retournant, il trancha la tête de son dernier adversaire d’un mouvement circulaire de la lance.

    Son regard se porta sur Laine. Celui-ci eut un mouvement de recul. Avait-il peur d’être le prochain cadavre ? Mais Verndrick laissa sa magie refluer et ses yeux retrouver leurs marrons naturels. Il indiqua l’entrée de la grotte en disant :

    Va à l’intérieur veiller ton amie. Tu dois être à sec maintenant. Et tu entends comme moi des gens venir au pas de course. Sans ta magie, tu risques juste de gêner.

    Laine s’exécuta. Verndrick inspira et s’engagea à nouveau sur la voie. Une brume bleue s’échappait déjà de son corps quand il se retourna pour faire face aux nouveaux arrivants. Ce n’étaient pas des ennemis. Enfin, des visages amicaux ! Il sourit quand il reconnut Satoshi dans le groupe.

    Groupes d'intérêts


    - Culte des ombres / Cultisme : Connaît les pratiques même s’il n’est pas réellement croyant.

    - Divinisme : Connaît les pratiques même s’il n’est pas réellement croyant.

    - La Pègre : A quelques relations.

    - Le Nouvel Ordre : Garde un œil sur eux.

    - Banque des Chaînes : Quel commerçant ou aventurier n’a pas eu à interagir avec ?

    - SCAR : En est membre.

    - Limiers du Razkaal : Travaille avec dans le cadre de certaines activités du SCAR.

    - Université Magic : Y a étudié.

    - Esclavagisme : Est contre tout ce qui porte atteinte à la liberté.

    - Université de Drakstrang : Y a étudié (Ikusa puis Taisen).

    - Purification de l'Arbre-Monde

    derrière l'écran

    Pseudo : Jsec
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    Fréquence de connexion : Quotidienne
    Noble de La République
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    Verndrick Vindrœkir
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    Race: Humain/Elfe
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    qui suis-je ?:
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  • Ven 3 Mai - 0:12
    Ok, je pense que tout est bon.

    J'attends vos avis pour corrections et ajustements.
    Affilié à la République
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    Koraki Exousia
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    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
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  • Ven 3 Mai - 1:46
    Hellou, et bienvenu sur Cendres !

    Un membre du SCAR, voila qui fera plaisir tant à moi qu'à Orifa. Je t'invite fortement à prendre contact avec lui, vous pourriez beaucoup vous amuser ensemble à redorer le blason des espions de la République.

    Pour ce qui est du reste, l'histoire était ... Dense. Et passionnante ! Une mission rondement menée qui donne une très forte impression sur les capacités de Verndrick.

    C'est donc avec plaisir que te voici : Validé ! Very Happy


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    Verndrick Vindrœkir
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  • Ven 3 Mai - 1:55
    Salut. Merci pour l'accueil et la validation rapide.

    Je vais suivre le conseil et contacter Orifa
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