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Stadzank
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La fête de la marche du Vent d'Acier
Dans les ruelles bondées d’Ikusa, la fête battait son plein. Voilà quelques jours que les héros de la glorieuse marche du Vent d’Acier étaient rentrés au bercail et une fête toute particulière s’était montée en leur honneur. Pour une journée, les bâtisses de la capitale s’étaient parsemées de drapeaux aux couleurs des serres pourpres, fleuron de l’armée reikoise, qui avaient mené la marche d’une main de maître.
Ce n’était un secret pour personne, un nouvel enfant des titans venait de tomber. Le fait qu’une main mortelle ait accompli cet acte ajoutait un certain sentiment de fierté au sein du bas peuple, preuve que le Reike était le pays de tous les possibles. Avec suffisamment de volonté et de hargne, il était possible de s’élever et de faire chuter les dieux.
Bien sûr, la vérité concernant le sort de l’archonte ainsi que sa survie au sein du corps du dévoreur Kahl avait été gardée secrète de la populace. Un secret d’état que nul membre ne devait révéler au risque de se retrouver dans une fâcheuse posture.
Officiellement, ils avaient donc tué cette engeance divine et tout s’était déroulé de la meilleure des façons. Les musiciens de rues ainsi que les bardes ne se gênaient pas pour en rajouter plus que nécessaire concernant les exploits de ces héros. Dans leurs chants, l’archonte dépassait la taille du palais royal et les membres de la marche avaient monté des dragons de sang pour l’affronter dans une bataille prenant des proportions dantesque. Bien loin de la réalité de sang et de sueur dans laquelle s’était déroulée la bataille finale. Encore que, les explosions de la janissaire et du contrôleur pourraient faire pâlir de honte certains chants.
Quoi qu’il en fût, divers stands de fête s’étaient retrouvés montés sur la place principale et les ruelles adjacentes où se trouvaient nourriture et boissons à volonté. (Qui seraient bien évidemment gratuites pour nos fiers héros.)
Malheureusement, la gloire s’accompagnait d’une certaine rançon et bon nombre du peuple attendait avec impatience de voir parader les serres pourpres, ainsi que les dévoreurs pour les plus fous. Et bien que rien ne fût consigné à ce sujet, beaucoup s’attendaient à voir un grand discours de la tête pensante de l’expédition.
Pour une journée, le Reike oubliait ses principaux tracas afin de fêter cette victoire sur les dieux. Seule la félicitée, la boisson et la joie transpiraient. Du moins pour les badauds qui n’avaient pas conscience de tout ce qu’il s’était passé sur place. Bon nombre des civils présents à la marche avaient décidé de se faire discrets. Encore touchés par les horreurs qu’ils avaient vécu ou la perte de leurs compagnons.
Que vous soyez de passage où citoyen reikois, la fête s’ouvre désormais à vous !
CENDRES
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Stadzank
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Sur la place principale, on montait à la hâte divers stands mais c’est l’estrade destinée à un éventuel discours de la Griffe qui attira l’attention de notre gobelin. Lui et ses nouveaux hommes de main qui venaient de faire sa connaissance quelques jours plus tôt partirent se changer “illico” sur l’ordre de leur excentrique patron. Le Barde était de retour à la maison et désormais, il avait un groupe, fallait donc ça se sache !
Le Maître Barde débarqua sur l’estrade fraîchement montée et demanda à un de ses Arlequins de faire venir le poissonnier : il ferait office de “Speaker” pour son “Show”. On lui fournit un porte-voix et un petit texte, un Arlequin était calé derrière lui, s’assurant de son aimable coopération.
Oyez, Oyez, fiers habitants de la plus noble des cités !
Laissez-moi vous présentez un de nos plus modestes mais tout autant valeureux membre de la Marche du Vent d’Acier : Rick la Belle Zic’ !
Quelques applaudissements épars mais la foule semblait plus occuper à chiner un truc à boire ou à manger. Le ménestrel jeta un regard noir à son homme situé derrière le speaker, l’Arlequin indiqua alors au poissonnier de tourner le bout de papier, la présentation n’était pas finie...
Et dans un tonnerre d’applaudissements, veuillez accueillir comme il se doit le “Kids d’Aubregas*”, l’Enfant du pays, Celui qui a fait fondre en larmes le Grand Nord lui-même, l’Artiste qui vise dans le Mille, Celui qui aspire à devenir le plus Grand Barde de l’Empire : Rickky la belle Zic’ ! Accompagné de ses Arlequins !
Durant cette petite présentation, les musiciens avaient fini d’installer leur matériel : une harpe, un violon, un tambour et des timbales. Alors que des applaudissements un peu plus nourris s’estompèrent, la musique commença :
Ikusa
Mon âme t’appartient même du Sekaï j’ai fait le tour
Rien ne t’arrive à la cheville de tes belles tours
Nous sommes à Ikusa
Même si tes rues me manquent jamais mon cœur vacille
Tes lumières me guident tant elles brillent
Chantons tous ensemble pour Ikusa
Ikusa, Ikusa
Taper des mains pour notre belle cité,
Le Grand Palais, le port, tout est démesuré
Rien au-delà des frontières ne peut rivaliser
Mettez vos bras en l’air et chanter !
Yeah, yeah
Yeah, yeah
Ikusa
Mon âme t’appartient même si du Sekaï j’ai fait le tour
Rien ne t’arrive à la cheville avec tes belles tours
Nous sommes à Ikusa
Même si tu me manques, jamais mon cœur vacille
Tes lumières me guident tant elles brillent
Chantons tous ensemble pour Ikusa
Ikusa, Ikusa
A la fin de cette chanson qui avait surement ravivé la fierté des habitants de la ville ( et aussi une vilaine stratégie pour gagner leurs faveurs même si le gobelin était tout de même originaire de la ville), le barde annonça :
La prochaine chanson est bien connue de mes frères d’armes mais pour mon meilleur ami et grand héros de cette expédition, je me devais de vous la jouer ! Pour toi mon ami !
Et soudain surgit grâce au vent
Le vrai héros de tous les temps
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Dérivant à bord d'une chauve-souris
De ses deux pioches il l’a mis au tapis
Son surnom, Deux pioches Vol au Vent
En démantelant le gang des Morts-Volants
Otage des guerriers du vil X'o-rath
Il s'en sortira toujours à temps
Tel L'aventurier solitaire
Kharik Deux pioches est le roi des airs
Et soudain surgit grâce au vent
Le vrai héros de tous les temps
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Rien de mieux qu’un peu de gaité avant d’aborder le clou du spectacle... Mais allait-elle le faire ? Il avait pleuré devant sa tente pour obtenir un peut-être puis quelques pleurnicheries plus tard, il obtint “oui”. Allait-elle tenir parole ? Allait-il avoir sa "Guest" ? Certes il connaissait les paroles puisqu’il les avait écrites mais les Dieux de la Musique lui pardonneraient-ils un tel échec ? Maintenant les dés étaient jetés de toute façon, ses doigts glissaient déjà sur les cordes, faisant retentir sur la Grande Place d’Ikusa ces accords de luth si mélodieux tandis que la douce musique du violon n'allait pas tarder à transcender les paroles du ménestrel :
Raconte-moi, elfe
Es-tu heureuse d’avoir affronté ces choses ?
Que peux-tu faire de plus ?
Est-ce qu'on aurait pu faire autrement ?
Ça m’attriste
Même dans la victoire, je vois tes larmes perler
Et quand je vois nos flèches fuser, j’ai le sentiment de me tromper
Le Maître Barde débarqua sur l’estrade fraîchement montée et demanda à un de ses Arlequins de faire venir le poissonnier : il ferait office de “Speaker” pour son “Show”. On lui fournit un porte-voix et un petit texte, un Arlequin était calé derrière lui, s’assurant de son aimable coopération.
Oyez, Oyez, fiers habitants de la plus noble des cités !
Laissez-moi vous présentez un de nos plus modestes mais tout autant valeureux membre de la Marche du Vent d’Acier : Rick la Belle Zic’ !
Quelques applaudissements épars mais la foule semblait plus occuper à chiner un truc à boire ou à manger. Le ménestrel jeta un regard noir à son homme situé derrière le speaker, l’Arlequin indiqua alors au poissonnier de tourner le bout de papier, la présentation n’était pas finie...
Et dans un tonnerre d’applaudissements, veuillez accueillir comme il se doit le “Kids d’Aubregas*”, l’Enfant du pays, Celui qui a fait fondre en larmes le Grand Nord lui-même, l’Artiste qui vise dans le Mille, Celui qui aspire à devenir le plus Grand Barde de l’Empire : Rickky la belle Zic’ ! Accompagné de ses Arlequins !
Durant cette petite présentation, les musiciens avaient fini d’installer leur matériel : une harpe, un violon, un tambour et des timbales. Alors que des applaudissements un peu plus nourris s’estompèrent, la musique commença :
- Air de la Chanson (dernier couplet avec Alicia):
Ikusa
Mon âme t’appartient même du Sekaï j’ai fait le tour
Rien ne t’arrive à la cheville de tes belles tours
Nous sommes à Ikusa
Même si tes rues me manquent jamais mon cœur vacille
Tes lumières me guident tant elles brillent
Chantons tous ensemble pour Ikusa
Ikusa, Ikusa
Taper des mains pour notre belle cité,
Le Grand Palais, le port, tout est démesuré
Rien au-delà des frontières ne peut rivaliser
Mettez vos bras en l’air et chanter !
Yeah, yeah
Yeah, yeah
Ikusa
Mon âme t’appartient même si du Sekaï j’ai fait le tour
Rien ne t’arrive à la cheville avec tes belles tours
Nous sommes à Ikusa
Même si tu me manques, jamais mon cœur vacille
Tes lumières me guident tant elles brillent
Chantons tous ensemble pour Ikusa
Ikusa, Ikusa
A la fin de cette chanson qui avait surement ravivé la fierté des habitants de la ville ( et aussi une vilaine stratégie pour gagner leurs faveurs même si le gobelin était tout de même originaire de la ville), le barde annonça :
La prochaine chanson est bien connue de mes frères d’armes mais pour mon meilleur ami et grand héros de cette expédition, je me devais de vous la jouer ! Pour toi mon ami !
- Air de la chanson:
Et soudain surgit grâce au vent
Le vrai héros de tous les temps
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Dérivant à bord d'une chauve-souris
De ses deux pioches il l’a mis au tapis
Son surnom, Deux pioches Vol au Vent
En démantelant le gang des Morts-Volants
Otage des guerriers du vil X'o-rath
Il s'en sortira toujours à temps
Tel L'aventurier solitaire
Kharik Deux pioches est le roi des airs
Et soudain surgit grâce au vent
Le vrai héros de tous les temps
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Kharik Deux pioches contre tout zombie
L'aventurier contre tout macchabée
Rien de mieux qu’un peu de gaité avant d’aborder le clou du spectacle... Mais allait-elle le faire ? Il avait pleuré devant sa tente pour obtenir un peut-être puis quelques pleurnicheries plus tard, il obtint “oui”. Allait-elle tenir parole ? Allait-il avoir sa "Guest" ? Certes il connaissait les paroles puisqu’il les avait écrites mais les Dieux de la Musique lui pardonneraient-ils un tel échec ? Maintenant les dés étaient jetés de toute façon, ses doigts glissaient déjà sur les cordes, faisant retentir sur la Grande Place d’Ikusa ces accords de luth si mélodieux tandis que la douce musique du violon n'allait pas tarder à transcender les paroles du ménestrel :
- Air de la chanson (le Gobelin se la joue Bradley Cooper) :
Raconte-moi, elfe
Es-tu heureuse d’avoir affronté ces choses ?
Que peux-tu faire de plus ?
Est-ce qu'on aurait pu faire autrement ?
Ça m’attriste
Même dans la victoire, je vois tes larmes perler
Et quand je vois nos flèches fuser, j’ai le sentiment de me tromper
- HRP:
- *Aubregas étant un village limitrophe de la Capitale, c'est un des quartiers pauvres de l'agglomération
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Cela faisait longtemps que la Tovyr Leezen attendait le retour de son collègue ainsi que celle de la Griffe, et si les nouvelles étaient parvenues à ses oreilles en temps réel, elle voulait absolument assister au discours des vainqueurs, ayant fait le déplacement à la capitale expressément dans ce but. Et si elle ne se tiendrait pas sur l'estrade, derrière le chef des armées, sur un fauteuil doré avec sa médaille et son uniforme de parade, la Tovyr Leezen était venue en civil afin d'y assister. Or, pour l'occasion - bien qu'elle n'aimait guère cela - elle s'était peignée au millimètre près et drapée de soieries de la meilleure facture. Ceci-dit, il ne fallait pas se tromper, elle gardait son joyau d'adamantine en collier et une miséricorde fixée à sa ceinture, sous son caftan festonné de doré.
Lorsqu'elle arriva au lieu des réjouissances, elle se détourna bien vite des petits rigolos qui animaient la soirée depuis leur scène, n'appréciant guère non plus les distractions dans le genre. De plus, son attention fut attiré par les renâclements de chevaux derrière elle, la Sénéchale vit alors un carrosse à la sombre carène s'immobiliser juste à côté d'elle, à tel point qu'elle dû faire un pas de côté, reniflant de mépris. Son regard noir disparu aussitôt que le vantail du riche carrosse ne s'ouvre pour découvrir un homme qu'elle connaissait que trop bien comme étant le Coeur de l'Empire en personne.
Inclinant légèrement la tête, elle salua le ministre descendant de sa voiture.- Grand Argentier. Fit-elle sobrement.
Ils ne s'étaient encore jamais croisés en personne, n'ayant échangés qu'épistolairement, mais c'était un moment qu'elle avait attendu depuis longtemps, convoitant le moindre lien avec le conseil de la Main. Et alors qu'elle se rendait à la parade victorieuse de son supérieur, voilà que le carrosse du Coeur s'arrêtait précisément à son niveau, et bien qu'elle se douta que ce ne fut point une coïncidence, elle salua respectueusement le ministre comme il se devait.⊰⊱
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Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
Impératrice-dragon du Reike
Ayshara Ryssen
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Race: Vosdraak
Vocation: Mage - Soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: S - Impératrice
L'impératrice ne prévoyait pas prononcer de discours flamboyants en ce jour exceptionnel de célébrations. La victoire à la marche du Vent d'Acier n'était hélas pas sa chanson à chanter. Elle préférait laisser ces hymnes de triomphe aux véritables artisans de cette gloire, ceux dont les mains encore colorées du sang versé lors de la bataille neutralisèrent l'enfant de X'o-Rath. Elle songeait à tous ces vaillants guerriers, à leur courage, à leur sacrifice. Une mélancolie teintée de fierté l'habitait. Pour sûr, Ayshara ne se voulait pas étrangère à l'art de la guerre. Elle-même avait affronté directement les titans dans le passé, éprouvant en son sein les rigueurs des combats divins. Mieux que quiconque, la belle vosdraak comprenait les tourments et les espoirs de ceux qui avaient lutté. Les choix, parfois éloignés de ses propres valeurs, qu'ils durent réaliser en situation d'urgence... Tout cela lui était familier, bien qu'elle ne puisse décemment pas s'empêcher de s'interroger. Résolue à voir au-delà, à s'élever plus haut, à progresser et à ne point se limiter à la fatalité.
Alors que les festivités battaient leur plein, un changement visuel s'opéra. Naguère clair et lumineux, le ciel s'assombrit d'une masse colossale. Les fêtards interrompirent leurs chants et danses. Ils levèrent les yeux, ébahis. Une silhouette gigantesque et reptilienne traversait les cieux de la capitale reikoise. Éclatant de puissance et de prestance, le Fléau des Titans fendait les airs de son aisance souveraine. Ses ailes immenses, déployées, dessinaient des arabesques sombres, tandis que le soleil se reflétait sur ses écailles noires comme la nuit. Il portait sur son dos sa reine, qui paraissait assez minuscule et invisible comparativement à lui. Le dragon se posa à proximité d'un rempart de la cité, un silence lourd s'abattant. Puis, sans avertissement, Valeryon ouvrit sa gueule et lança un rugissement si puissant, si primal, que le sol en trembla. Ce cri chargé de fureur était un son terrifiant qui évoquait guerre et sang. Ainsi positionné, le peuple du Reike pouvait aisément contempler les cicatrices du monstre antique, luminescentes d'une énergie à la fois divine et chaotique, vestiges et témoins d'un passé belliqueux que nul mortel en ce bas monde n'oublierait.
Incapable de détourner le regard de cette incarnation de terreur et de majesté, la foule demeura un instant pétrifiée, mais cela ne dura guère longtemps; des acclamations victorieuses retentirent ici et là en honneur au Reike ainsi qu'à ses vaillants défenseurs. Silencieuse et d'apparence impassible, l'impératrice observait. Quelques paires d’yeux s'élevèrent en direction de cette femme qui incarnait un symbole de force tranquille, de sagesse et de résilience face à l'adversité. Elle... Non. La famille impériale serait là pour soutenir et protéger chaque reikois œuvrant pour la suprématie de leur nation.
Restant sur place à peine une poignée de minutes, la créature ancestrale s'envola vers d'autres horizons.
Aucune parole. Aucun discours.
Une simple intervention valant plus que tous les mots du Sekai.
Que les festivités reprennent.
Car demain, le feu du dragon sera.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Fête de la marche du Vent d'Acier
Feat. Beaucoup
Le retour des héros de l’expédition du Vent Acier était fêté en ce jour à la capitale. Naturellement, le Cœur souhaitait se rendre sur place, accompagné d’une escorte, afin de féliciter personnellement ses quelques connaissances qui faisaient parties de ce long périple. Montant dans une calèche aussi sombre que la nuit, le vampire à la chevelure de jais se mit en route en direction du centre de la capitale, quittant son domaine aussi sinistre que magnifique. Il n’appréciait pas grandement se montrer en public, encore plus depuis qu’il fût nommé au prestigieux poste de Grand Argentier du Reike, mais bon, pour une telle occasion, il pouvait bien faire un effort.
Arrivant au centre-ville, le Cœur, de ses yeux perçants, reconnut l’une de ses correspondantes épistolières. Dame Leezen, une Tovyr aux origines shoumeïenne. Il ne l’avait jamais réellement vu de ses propres yeux mais, il savait que c’était elle part les descriptions qu’il avait reçues de ses espions. Levant la main, indiquant au conducteur de stopper le convoi, le Cœur descendit de sa prestigieuse calèche, dignement et avec beaucoup de grâce et de prestance, comme à son habitude.
S’inclinant légèrement afin de saluer la Tovyr, Corvus laissa ses prunelles d’acier s’ancrer dans les perles aussi noires que la nuit de son interlocutrice. Un léger sourire se dessina sur son visage lisse. Sa chevelure de jais se laissa porter par la légère brise qui s’abattait sur la capitale. « Tovyr Leezen, c’est un véritable plaisir d’enfin faire votre connaissance. Je suppose que vous êtes venu ici pour féliciter vos collègues de l’armée. » affirma-t-il, persistant la Tovyr du regard. Elle avait l’air aussi froide que lui, une vertu qui est essentielle au sein de l’armée, surtout lorsque l’on fût une femme.
« J’ai quelque personne à voir durant ces réjouissances mais, peut-être qu’une fois cela fini, je pourrais vous inviter à venir passer un moment dans ma demeure. Nous avons beaucoup de sujets à aborder, c’est certain. » demanda-t-il, esquissant un léger sourire, néanmoins sincère. « En attendant, voulez-vous m’accompagner jusqu’aux estrades. » À peine il demanda cela, qu’une voix insupportable parvint jusqu’à ses oreilles. Une légère expression agacée, le vampire reprit la parole aussitôt. « Où est ce stupide troubadour avec sa voix stridente ? C’est un crime de chanter aussi mal. » annonça-t-il, reconnaissant là certainement le gobelin dont Ben parlait dans son rapport. Si cela ne tenait qu’à lui, le vampire l’abattrait sur-le-champ.
CENDRESArrivant au centre-ville, le Cœur, de ses yeux perçants, reconnut l’une de ses correspondantes épistolières. Dame Leezen, une Tovyr aux origines shoumeïenne. Il ne l’avait jamais réellement vu de ses propres yeux mais, il savait que c’était elle part les descriptions qu’il avait reçues de ses espions. Levant la main, indiquant au conducteur de stopper le convoi, le Cœur descendit de sa prestigieuse calèche, dignement et avec beaucoup de grâce et de prestance, comme à son habitude.
S’inclinant légèrement afin de saluer la Tovyr, Corvus laissa ses prunelles d’acier s’ancrer dans les perles aussi noires que la nuit de son interlocutrice. Un léger sourire se dessina sur son visage lisse. Sa chevelure de jais se laissa porter par la légère brise qui s’abattait sur la capitale. « Tovyr Leezen, c’est un véritable plaisir d’enfin faire votre connaissance. Je suppose que vous êtes venu ici pour féliciter vos collègues de l’armée. » affirma-t-il, persistant la Tovyr du regard. Elle avait l’air aussi froide que lui, une vertu qui est essentielle au sein de l’armée, surtout lorsque l’on fût une femme.
« J’ai quelque personne à voir durant ces réjouissances mais, peut-être qu’une fois cela fini, je pourrais vous inviter à venir passer un moment dans ma demeure. Nous avons beaucoup de sujets à aborder, c’est certain. » demanda-t-il, esquissant un léger sourire, néanmoins sincère. « En attendant, voulez-vous m’accompagner jusqu’aux estrades. » À peine il demanda cela, qu’une voix insupportable parvint jusqu’à ses oreilles. Une légère expression agacée, le vampire reprit la parole aussitôt. « Où est ce stupide troubadour avec sa voix stridente ? C’est un crime de chanter aussi mal. » annonça-t-il, reconnaissant là certainement le gobelin dont Ben parlait dans son rapport. Si cela ne tenait qu’à lui, le vampire l’abattrait sur-le-champ.
Shawn parle en 6699ff
Le Chevalier Macabre parle en 990000
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La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
La représentation musicale des coqueberts se pavanant sur l'estrade de la place fit bien pâle figure face au spectacle qui se déploya dans toute sa splendeur mortelle dans le ciel d'Ikusa. Au dessus du rassemblement, Valeryon fit virevolter son ombre que beaucoup craignaient mais que les loyaux serviteurs de l'Empire, comme Lyra Leezen, voyaient comme l'acmé de la sécurité et de la fierté patriotique. Et alors que le Coeur lui parlait, bien qu'elle ne manqua pas la moindre de ses paroles, la Tovyr ne pouvait ôter son regard de la figure majestueuse du dragon et de la plus majestueuse encore silhouette de l'Impératrice. Et alors que le dragon rugissait la victoire impériale sur les Titans, Lyra parvint enfin à en détourner le regard, pour poser des yeux humides et une mine émoustillée sur le Grand Argentier. Il était rare de voir la Sénéchale dans un tel état, peut-être était-ce la vision de cette créature légendaire qui la rendait si fière, le chauvinisme latent de Lyra n'étant plus à prouver.- Cette immonde créature veut faire venir la pluie... Commenta-t-elle, rebondissant sur la critique du gobelin. Quant à votre invitation, j'accepte. Nous avons en effet beaucoup à nous dire, tant nos champs d'expertises sont connexes. L'argent est le nerf de la guerre après tout. Elle renifla.
Les voilà qui marchaient côte à côte comme s'ils étaient amis de longue date alors qu'ils n'étaient qu'alliés pour l'instant. Lui, tout de noir vêtu, élégant et fier. Elle, de blanc et d'or, comme pour cacher les ombres qui l'habitait, belle comme le jour, les yeux noirs comme la nuit.⊰⊱
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Phèdre
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C’était une sensation étrange que d’aimer et de haïr avec autant d’ardeur que le faisait Eris. La fête battait son plein, les guerriers défilaient sous ses yeux et ce qui aurait dû être une journée de liesse était en train de se transformer en tout autre chose. Ce qui, en d’autres circonstances, n’aurait même pas mérité l’ombre d’une hésitation s’était transformé en un dilemme qui avait presque occupée toutes les nuits précédentes de la jeune femme jusqu’à ce qu’elle ne se décide à rentrer au bercail. Elle avait bien cru que son crâne allait exploser quand elle avait pris cette décision, quand elle avait refait son premier sac. La voix de Phèdre, la sienne, avait été semblable à une alarme. Beuglante et interminable, coléreuse comme jamais elle ne l’avait été. Elle avait réussi à fuir le reike et pourtant, elle s’apprêter à y retourner tête baissée. Cette simple idée l’emplissait aussi bien de joie que d’une terreur profonde. Mais elle l’avait fait et c’était ainsi qu’aujourd’hui, elle se trouvait à nouveau sur la terre qui l’avait vu naître. Observant ces hommes et ces femmes qui avaient fait un pas de plus vers la victoire, un de plus pour gagner cette guerre qui les opposaient aux plus grands ennemis du Sekaï ; les Titans.
Cependant l’influence de Phèdre n’était jamais loin et sa fureur n’avait jamais été aussi présente que depuis qu’elle avait fait ses bagages et reprit la route. Pire encore lorsque son esprit vagabondait vers la raison de son retour, probablement la seule et unique chose qui avait pu la faire plier ainsi si bien que même la part sombre en elle n’avait su faire ployer sa volonté.
“Cela va causer ma perte.” Souffla le timbre reconnaissable de Phèdre dans son esprit. Eris l’ignora superbement, reposant les yeux sur la foule qui s'amassait de part et d’autres du chemin des serres pourpres. Autrefois, il n’aurait fait aucun doute qu’elle aurait acclamé ces hommes et ces femmes avec une ferveur pieuse, mais aujourd’hui les choses avaient changés. Une chose qui rendait son amour pour sa patrie caduque, qui la rendait moins belle et moins parfaite qu’elle ne l’avait été jusqu’ici. Elle qui n’y avait vu que la perfection, en découvraient les défauts, se surprenait à mépriser certaines croyances ou même ses lois. Ces pensées l’horrifiait et elle tentait de les repousser. Pourtant, elles étaient bien siennes.
Eris était drapée d’une robe légère faites de mousseline et de tulle noir qui remontait en brocard argentés le long de sa gorge et laissait entrevoir quelques parcelles de peau. Ses cheveux, aussi étrange fussent-ils, étaient relevés en un chignon propret qui soulignait efficacement le port altier de sa tête.
- Fils de putain. Murmura-t-elle en cillant à ses propres mots. Avant qu’elle ne s’en rende compte, ses traits s’étaient crispés autant que son corps et tout en elle criait à l’injustice. La colère de Phèdre était presque palpable et Eris dû se faire violence pour la contenir du mieux qu’elle put. Instinctivement, le pas quelque peu maladroit, elle recula pour s’échapper de la foule. Il lui fallait s’en aller. Elle n’aurait jamais dû revenir ici, pas même parce qu’il le lui avait demandé. Phèdre était une inconnue dans l’équation de son existence, une chose qu’elle ne comprenait pas et dont elle ne connaissait pas la provenance mais elle lui faisait peur. Plus encore lorsqu’elle se trouvait sur ces terres. Alors elle recula avec autant de calme qu’elle le put, pria pour ne bousculer personne, ni attirer son attention sur elle plus que nécessaire. Hélas quand le Fléau des Titans fit son apparition, Phèdre manqua de défaillir.
Cependant l’influence de Phèdre n’était jamais loin et sa fureur n’avait jamais été aussi présente que depuis qu’elle avait fait ses bagages et reprit la route. Pire encore lorsque son esprit vagabondait vers la raison de son retour, probablement la seule et unique chose qui avait pu la faire plier ainsi si bien que même la part sombre en elle n’avait su faire ployer sa volonté.
“Cela va causer ma perte.” Souffla le timbre reconnaissable de Phèdre dans son esprit. Eris l’ignora superbement, reposant les yeux sur la foule qui s'amassait de part et d’autres du chemin des serres pourpres. Autrefois, il n’aurait fait aucun doute qu’elle aurait acclamé ces hommes et ces femmes avec une ferveur pieuse, mais aujourd’hui les choses avaient changés. Une chose qui rendait son amour pour sa patrie caduque, qui la rendait moins belle et moins parfaite qu’elle ne l’avait été jusqu’ici. Elle qui n’y avait vu que la perfection, en découvraient les défauts, se surprenait à mépriser certaines croyances ou même ses lois. Ces pensées l’horrifiait et elle tentait de les repousser. Pourtant, elles étaient bien siennes.
Eris était drapée d’une robe légère faites de mousseline et de tulle noir qui remontait en brocard argentés le long de sa gorge et laissait entrevoir quelques parcelles de peau. Ses cheveux, aussi étrange fussent-ils, étaient relevés en un chignon propret qui soulignait efficacement le port altier de sa tête.
- Fils de putain. Murmura-t-elle en cillant à ses propres mots. Avant qu’elle ne s’en rende compte, ses traits s’étaient crispés autant que son corps et tout en elle criait à l’injustice. La colère de Phèdre était presque palpable et Eris dû se faire violence pour la contenir du mieux qu’elle put. Instinctivement, le pas quelque peu maladroit, elle recula pour s’échapper de la foule. Il lui fallait s’en aller. Elle n’aurait jamais dû revenir ici, pas même parce qu’il le lui avait demandé. Phèdre était une inconnue dans l’équation de son existence, une chose qu’elle ne comprenait pas et dont elle ne connaissait pas la provenance mais elle lui faisait peur. Plus encore lorsqu’elle se trouvait sur ces terres. Alors elle recula avec autant de calme qu’elle le put, pria pour ne bousculer personne, ni attirer son attention sur elle plus que nécessaire. Hélas quand le Fléau des Titans fit son apparition, Phèdre manqua de défaillir.
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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La fête de la marche du Vent d'acier
Feat Reikois
Ce jour spécial de festivités marquait le retour de la Griffe et de ses troupes au sein de la capitale reikoise. La forteresse de Cœur-Ébène lui avait accordé le repos qu’elle méritait, nécessaire à sa reprise de force et de mana. Également, les conversations sincères et denses avec le maître des lieux avaient permis à Isolde d’alléger son cœur de l’étau qui le serrait.
Une vibrante cacophonie s’étendait de toute part et la place centrale semblait submergée par ce flot constant d’individus en tout genre. La musique festive du luth et autres instruments bourdonnaient aux oreilles de la nécromancienne. Un peu plus et elle regrettait déjà le froid glacial et les étendues mornes du Grand Nord. Les cris de joie et autres exclamations ne tarirent évidemment pas lorsque les reikois aperçurent leur chef des Armées. Les clameurs et divertissements continuèrent et la mage dut tendre l’oreille pour entendre les plaisanteries du vampire. La situation semblait moins dérangeante à ses côtés, même s’il devait évidemment vite retrouver ses obligations.
Puis, le majestueux dragon de l’Impératrice assombrit un instant le ciel, avant de se poser sur les remparts de la cité. Leur souveraine était venue saluer la victoire à sa manière et Isolde fut ravie de pouvoir observer la somptueuse créature antique, symbole de leur nation. Elle sourit à la remarque du chef des Serres, tandis que le dragon et la vosdraak sur son dos s’éloignaient dans les cieux.
- « Je ne sais pas, mais en l’occurrence, je serais très curieuse de voir cela ! » lança-t-elle, le regard plein de malice et le sourire en coin.
L’idée de contempler le vampire, ses ailes membraneuses déployées et émettant des grognements devant une foule en délire avait le mérite de la faire sourire. La nécromancienne resta en arrière, tandis que le chevalier, montait sur l’estrade. Il avait délaissé son armure sombre en ce jour et même si elle l’avait vu vêtu autrement au sein de sa forteresse, elle n’y était toujours pas habituée. De son côté, la mage arborait une robe obsidienne, entourée de fine dentelle. Et par-dessus, sa cape de voyage. Une longue tresse domptait sa chevelure d’ébène et une légère touche carmine colorait ses lèvres. Elle s’éloigna de la foule qui s’amassait devant l’estrade, afin d’écouter le discours sans être trop dérangée par les stimuli sensoriels divers et variés.
L’exaltation du peuple rassemblé éclata alors suite au discours de la Griffe, le soulagement et la confiance en l’avenir se lisaient sur les visages sereins. Pour autant, même s’ils avaient remporté cette bataille, la guerre semblait bien loin d’être finie. Il ne s’agissait que d’une étape sur un chemin long et périlleux. Toutefois, l’heure était à la fête et le pessimisme de la mage noire n’y avait pas sa place. Aussi, elle attendait le moment propice pour s’éclipser.
CENDRES
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
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Fête de la marche du Vent d'Acier
Feat. Beaucoup
Un large sourire fleurit sur le visage lisse du Cœur du Reike, à la réponse de la Tovyr quant à son invitation. Regardant ses perles, le vampire laissa sa voix se disperser autour de son interlocutrice. « J’en suis fort ravi, Tovyr Leezen. Je viendrai vous chercher lors de mon départ des festivités. J’ai horreur de la foule. Nous partirons dans ma calèche, si cela vous sied. » rétorqua-t-il, suivant la Tovyr dans sa démarche assurée, observant, dans le ciel, le majestueux dragon.
Arrivant non loin de l’estrade, le vampire repéra instantanément la belle Isolde en compagnie de la Griffe. Son regard pivota directement vers son accompagnatrice alors qu’il tentât de capter son attention. « Bien, je vais aller auprès de l’estrade pour rencontrer la Griffe, je vous laisse ici, sauf si vous souhaitez m’accompagner. » affirma-t-il, marchant en direction de la brune. Malheureusement, la Griffe était déjà en train de monter sur l’estrade mais, ce n’était pas un problème, il s’assurerait de le rencontrer après son magnifique discours.
S’approchant donc de la brune, le vampire s’assura que cette dernière le remarqua avant de l’aborder. Enfin, comment ne pas remarquer la présence d’une personne montrant autant de présence que le Cœur. Arrivant aux côtés d’Isolde, le vampire, de ses prunelles aussi perçantes que rayonnantes, posa son regard dans les émeraudes de la brune, un large sourire étiré sur son visage d’une pâleur surnaturelle. « Beau discours, n’est-ce pas ? » annonça-t-il avant de légèrement s’incliner en signe de salutations. « Ravi de vous revoir Isolde et, de voir que vous avez survécu à cette expédition. Vous êtes une héroïne pour le Reike et, je tiens à vous féliciter comme il se doit. » continua-t-il, attendant une éventuelle réponse de la brune, persistant son interlocutrice du regard.
« Si l’envie vous prend de me rendre visite, Isolde, sachez que les portes de mon manoir vous sont ouvertes. De jour comme de nuit. » ajouta-t-il, gardant ce sourire qu’il eût en coin de lèvres. « Je serais bien resté en votre compagnie mais, j’ai d’autre héros à saluer dignement. J’espère vous recroiser plus tard, chère Isolde. » conclut-il, attendant désormais la venue de la Griffe. Le vampire était parvenu à échanger un regard avec son homologue, il espérait sincèrement que ce dernier eût le temps de venir à sa rencontre.
CENDRESArrivant non loin de l’estrade, le vampire repéra instantanément la belle Isolde en compagnie de la Griffe. Son regard pivota directement vers son accompagnatrice alors qu’il tentât de capter son attention. « Bien, je vais aller auprès de l’estrade pour rencontrer la Griffe, je vous laisse ici, sauf si vous souhaitez m’accompagner. » affirma-t-il, marchant en direction de la brune. Malheureusement, la Griffe était déjà en train de monter sur l’estrade mais, ce n’était pas un problème, il s’assurerait de le rencontrer après son magnifique discours.
S’approchant donc de la brune, le vampire s’assura que cette dernière le remarqua avant de l’aborder. Enfin, comment ne pas remarquer la présence d’une personne montrant autant de présence que le Cœur. Arrivant aux côtés d’Isolde, le vampire, de ses prunelles aussi perçantes que rayonnantes, posa son regard dans les émeraudes de la brune, un large sourire étiré sur son visage d’une pâleur surnaturelle. « Beau discours, n’est-ce pas ? » annonça-t-il avant de légèrement s’incliner en signe de salutations. « Ravi de vous revoir Isolde et, de voir que vous avez survécu à cette expédition. Vous êtes une héroïne pour le Reike et, je tiens à vous féliciter comme il se doit. » continua-t-il, attendant une éventuelle réponse de la brune, persistant son interlocutrice du regard.
« Si l’envie vous prend de me rendre visite, Isolde, sachez que les portes de mon manoir vous sont ouvertes. De jour comme de nuit. » ajouta-t-il, gardant ce sourire qu’il eût en coin de lèvres. « Je serais bien resté en votre compagnie mais, j’ai d’autre héros à saluer dignement. J’espère vous recroiser plus tard, chère Isolde. » conclut-il, attendant désormais la venue de la Griffe. Le vampire était parvenu à échanger un regard avec son homologue, il espérait sincèrement que ce dernier eût le temps de venir à sa rencontre.
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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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La fête battait son plein à Ikusa aujourd’hui depuis le retour des héros qui avaient remporté une nouvelle victoire sur les Titans. Cette fois-ci, la magicienne n’eut pas à se déplacer puisque l’évènement se tenait au sein même de la capitale où elle résidait. Comme à son habitude, l’empire y avait mis les formes et embelli les discours pour permettre à la population de se faire une idée de l’immense exploit que fut cette expédition. Evidemment, Cyradil n’était pas dupe et était bien au fait de ce qui s’y était vraiment passé, n’accueillant que très prudemment les discours qui étaient proférés à propos de cet évènement. Les festivités furent à hauteur de l’exploit et le peuple eut même droit à un caméo de l’impératrice elle-même et de son majestueux dragon qui obscurcit, un temps le ciel comme pour rendre hommages aux nombreuses victimes qui avaient péri dans cette bataille.
La magicienne n’y était certes pas mais elle envoya de sincères pensées au défunts, elle qui était si proche du peuple peu importe la caste d’où venaient ces braves gens ayant combattu pour leur nation. La liche n’était pas spécialement patriotiste mais elle avait un profond respect pour la vie humaine. D’ailleurs, cet évènement venait se placer peu de temps après sa nomination en temps qu’Esprit bien qu’elle devait encore rencontrer ses pairs en raison du délai qu’elle avait humblement demandé à l’empereur pour se réorganiser afin d’accomplir au mieux ses nouvelles fonctions. Comme elle en avait discuté avec la Tovyr, les nouvelles s’étaient sans doute répandu comme une trainée de poudre mais pour l’heure, l’attention de la foule était concentrée sur autre chose que sa propre personne.
Fidèle à elle-même, la magicienne s’était simplement mêlée à la foule, se gardant bien de s’arroger une tribune d’honneur pour suivre l’évènement. D’ailleurs, elle ne se fit pas attendre pour faire preuve de bonté en achetant les victuailles mises à disposant sur le lieu de l’évènement et aux alentours, les distribuant ensuite à ceux qui ne pouvaient se les offrir. Parmi les membres importants, elle reconnut son ami Corvus mais également d’autres personnalités dont une ne tarda pas à monter sur une estrade pour prononcer un discours. Sans doute une formalité dont il devait s’acquitter mais elle devait reconnaitre que le commandant suprême des armées reikoises était un bon orateur. Il lui fallait encore se faire un avis sur ce dernier, lorsqu’elle aurait l’occasion de lui parler en toute transparence mais, pour l’heure, la liche profitait simplement des festivités. Une petite foule l’entoura alors tandis qu’elle se livrait à son petit exercice de charité.
Même noyée dans la foule, l’on pouvait aisément reconnaitre les signes distinctifs de la liche, que ce soit sa longue chevelure pâle où le voile qui lui couvrait les yeux. La jeune blonde n’essayait pas de se distinguer plus que de raison mais elle n’essayait pas non plus de se dissimuler. Drapée d’une robe noire de haute couture pour l’occasion, Cyradil faisait simplement ce qu’elle savait faire de mieux : Aider son prochain.
La magicienne n’y était certes pas mais elle envoya de sincères pensées au défunts, elle qui était si proche du peuple peu importe la caste d’où venaient ces braves gens ayant combattu pour leur nation. La liche n’était pas spécialement patriotiste mais elle avait un profond respect pour la vie humaine. D’ailleurs, cet évènement venait se placer peu de temps après sa nomination en temps qu’Esprit bien qu’elle devait encore rencontrer ses pairs en raison du délai qu’elle avait humblement demandé à l’empereur pour se réorganiser afin d’accomplir au mieux ses nouvelles fonctions. Comme elle en avait discuté avec la Tovyr, les nouvelles s’étaient sans doute répandu comme une trainée de poudre mais pour l’heure, l’attention de la foule était concentrée sur autre chose que sa propre personne.
Fidèle à elle-même, la magicienne s’était simplement mêlée à la foule, se gardant bien de s’arroger une tribune d’honneur pour suivre l’évènement. D’ailleurs, elle ne se fit pas attendre pour faire preuve de bonté en achetant les victuailles mises à disposant sur le lieu de l’évènement et aux alentours, les distribuant ensuite à ceux qui ne pouvaient se les offrir. Parmi les membres importants, elle reconnut son ami Corvus mais également d’autres personnalités dont une ne tarda pas à monter sur une estrade pour prononcer un discours. Sans doute une formalité dont il devait s’acquitter mais elle devait reconnaitre que le commandant suprême des armées reikoises était un bon orateur. Il lui fallait encore se faire un avis sur ce dernier, lorsqu’elle aurait l’occasion de lui parler en toute transparence mais, pour l’heure, la liche profitait simplement des festivités. Une petite foule l’entoura alors tandis qu’elle se livrait à son petit exercice de charité.
Même noyée dans la foule, l’on pouvait aisément reconnaitre les signes distinctifs de la liche, que ce soit sa longue chevelure pâle où le voile qui lui couvrait les yeux. La jeune blonde n’essayait pas de se distinguer plus que de raison mais elle n’essayait pas non plus de se dissimuler. Drapée d’une robe noire de haute couture pour l’occasion, Cyradil faisait simplement ce qu’elle savait faire de mieux : Aider son prochain.
Noble du Reike
Lucifer
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Voici la farce grotesque qu'ils osent appeler une fête. Des ruelles bondées et des serres pourpres qui flottent fièrement en célébrant la prétendue défaite d'un archonte. Ils se gorgent d’une vanité ridicule. Je souris, mais ce n'est pas de la joie, c'est du mépris. Ces pauvres fous ne voient pas le piège dans lequel ils tombent. La gloire est une chaîne bien plus pesante que n'importe quelles entraves. La perspective d'un grand discours de la tête pensante de l'expédition me répugne. Des paroles vides destinées à flatter l'ego de ceux qui se pavanent. Je les regarde, ces badauds, qui s’abandonnent à la félicité.
Me délectant de la vacuité de ces insignifiants, un spectacle capte mon attention. Le ciel qui était un vaste dôme de banalité, se mue soudain en une toile de fond pour une apparition majestueuse. Valeryon, le Fléau des Titans, se déploie dans toute sa splendeur ténébreuse. Enfin quelque chose digne de mon regard! Une vision qui force même un être aussi blasé que moi à reconnaître une admiration. Ce n'est pas seulement le dragon qui attire mon attention. Non, c'est la figure minuscule mais imposante qui trône sur son dos. L'impératrice Ayshara Ryssen, un contraste frappant avec la masse de sa monture. Magnifique. Elle est d'une beauté divine. Comme un diamant au milieu du charbon, sa personne contraste douloureusement avec la vulgarité de ses sujets. Alors que ces reikois se vautrent dans leur médiocrité d’esprit, Ayshara se dresse tel un phare de grâce et de puissance. En sa présence, le peuple du Reike semble soudainement plus digne, comme si sa stature seule élevait leur misérable existence. Les yeux du public se tournent vers elle, reconnaissant inconsciemment qu'elle est plus qu'une souveraine. Elle est le symbole vivant de ce que le Reike aspire à être, un idéal lointain et pourtant incarné devant eux.
Un sourire cruel s’étire de mes lèvres. La beauté et la puissance incarnées par Ayshara et Valeryon ne sont pas perdues pour moi. Je les respecte, car dans un monde rempli d'insignifiants, de rustres et de faibles, leur grandeur est un rappel brutal de ce que signifie réellement la domination.
Mon regard se détourne sur le chef des armées, ce guignol en costume de guerre, prêt à débiter son discours. Comme je me retiens de rire devant ces paroles creuses. Son discours, une énumération de clichés sur la victoire et la résilience, semble tellement fade. Comme si la mort de ces larves méritait plus qu'une note de bas de page dans l'histoire du Sekai. Son appel à l'unité, à la suprématie sur les divins, n'est que la fanfaronnade d'un homme qui se croit plus grand qu'il ne l'est. Un affront à l'intelligence, une insulte à la subtilité et à la véritable grandeur. Rien de plus qu'un gémissement dans le vent.
Ne pouvant supporter cet étalage de médiocrité, je tourne les talons, abandonnant derrière moi la cacophonie des festivités. Chaque pas que je fais me rapproche de mon but. Depuis ma rencontre avec la royauté et l'acquisition de mes nouvelles fonctions, mon temps est devenu précieux, trop précieux pour être gaspillé en présence de ces pantins aux discours creux.
Me délectant de la vacuité de ces insignifiants, un spectacle capte mon attention. Le ciel qui était un vaste dôme de banalité, se mue soudain en une toile de fond pour une apparition majestueuse. Valeryon, le Fléau des Titans, se déploie dans toute sa splendeur ténébreuse. Enfin quelque chose digne de mon regard! Une vision qui force même un être aussi blasé que moi à reconnaître une admiration. Ce n'est pas seulement le dragon qui attire mon attention. Non, c'est la figure minuscule mais imposante qui trône sur son dos. L'impératrice Ayshara Ryssen, un contraste frappant avec la masse de sa monture. Magnifique. Elle est d'une beauté divine. Comme un diamant au milieu du charbon, sa personne contraste douloureusement avec la vulgarité de ses sujets. Alors que ces reikois se vautrent dans leur médiocrité d’esprit, Ayshara se dresse tel un phare de grâce et de puissance. En sa présence, le peuple du Reike semble soudainement plus digne, comme si sa stature seule élevait leur misérable existence. Les yeux du public se tournent vers elle, reconnaissant inconsciemment qu'elle est plus qu'une souveraine. Elle est le symbole vivant de ce que le Reike aspire à être, un idéal lointain et pourtant incarné devant eux.
Un sourire cruel s’étire de mes lèvres. La beauté et la puissance incarnées par Ayshara et Valeryon ne sont pas perdues pour moi. Je les respecte, car dans un monde rempli d'insignifiants, de rustres et de faibles, leur grandeur est un rappel brutal de ce que signifie réellement la domination.
Mon regard se détourne sur le chef des armées, ce guignol en costume de guerre, prêt à débiter son discours. Comme je me retiens de rire devant ces paroles creuses. Son discours, une énumération de clichés sur la victoire et la résilience, semble tellement fade. Comme si la mort de ces larves méritait plus qu'une note de bas de page dans l'histoire du Sekai. Son appel à l'unité, à la suprématie sur les divins, n'est que la fanfaronnade d'un homme qui se croit plus grand qu'il ne l'est. Un affront à l'intelligence, une insulte à la subtilité et à la véritable grandeur. Rien de plus qu'un gémissement dans le vent.
Ne pouvant supporter cet étalage de médiocrité, je tourne les talons, abandonnant derrière moi la cacophonie des festivités. Chaque pas que je fais me rapproche de mon but. Depuis ma rencontre avec la royauté et l'acquisition de mes nouvelles fonctions, mon temps est devenu précieux, trop précieux pour être gaspillé en présence de ces pantins aux discours creux.
HRP : Intervention unique pour moi. Amusez-vous bien!
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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Fête de la marche du Vent d'Acier
Feat. Beaucoup
Enfin, la Griffe se dirigea en direction du Cœur de l’Empire. Ce dernier, un léger sourire au coin des lèvres, saisit aussitôt la main tendue par son homologue. Il était ravi de voir que son collègue ministre était revenu sain et sauf de l’expédition du Vent d’Acier. Les prunelles perçantes du vampire vinrent retrouver le regard bicolore de la Griffe, laissant un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. « Votre discours était parfait, mon cher Deydreus. Je vous félicite pour la victoire, vous le méritez amplement. À vrai dire, je n'ai jamais douté une seule seconde de vos talents de leader, vous êtes un grand homme Deydreus.» une légère pause, puis il reprit. « La connaissance ? Non, j’ai eu la chance d’avoir une entrevue dans mon manoir avec cette ravissante jeune femme avant son départ pour l’expédition. Je suis d’ailleurs ravi qu’elle soit revenue saine et sauve. » rétorqua-t-il, un léger sourire aux lèvres.
Ainsi la belle brune avait fait son retour en compagnie de la Griffe. Au moins, elle était en sécurité, c’était le plus important. « J’attends avec impatience votre rapport oral de cette expédition. Si vous le souhaitez, venez directement à mon domaine, plutôt que de passer par le palais. Maintenant que nous nous connaissons, je pense qu'il est inutile de passer par davantage de courbettes inutiles. » rétorqua-t-il, attendant la suite de ses paroles. « Évidemment, je me suis endurci au combat à l’épée. Mais, j’attends avec impatience la prochaine leçon. D’ailleurs, j’espère que de votre côté, vous vous êtes entraînés à rédiger des rapports plus… présentables. Enfin, peut-être aurais-je moi aussi quelques leçons à vous faire. » ajouta-t-il, rendant un sourire malicieux à son vis-à-vis. Il laissa le soin à la Griffe de réagir s'il le souhaitait, puis, il repartirait féliciter les autres héros.
CENDRESAinsi la belle brune avait fait son retour en compagnie de la Griffe. Au moins, elle était en sécurité, c’était le plus important. « J’attends avec impatience votre rapport oral de cette expédition. Si vous le souhaitez, venez directement à mon domaine, plutôt que de passer par le palais. Maintenant que nous nous connaissons, je pense qu'il est inutile de passer par davantage de courbettes inutiles. » rétorqua-t-il, attendant la suite de ses paroles. « Évidemment, je me suis endurci au combat à l’épée. Mais, j’attends avec impatience la prochaine leçon. D’ailleurs, j’espère que de votre côté, vous vous êtes entraînés à rédiger des rapports plus… présentables. Enfin, peut-être aurais-je moi aussi quelques leçons à vous faire. » ajouta-t-il, rendant un sourire malicieux à son vis-à-vis. Il laissa le soin à la Griffe de réagir s'il le souhaitait, puis, il repartirait féliciter les autres héros.
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La Danse-Mort
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La fête de la marche du Vent d'acier
Feat Reikois
Tandis que le discours de la Griffe s’achevait, Isolde fut rejointe par le ministre des Finances. Ce dernier était vêtu noblement, comme à son habitude, en noir avec une légère touche de blanc pour mettre en lumière sa tenue. La brune acquiesça d’un signe de tête, quant au discours entendu. Il était évident que le chef des Armées, en bon orateur, dissertait avec éloquence et distinction.
- « Je vous remercie, Corvus. » dit-elle, en s’inclinant légèrement. La dernière entrevue que la mage avait eu avec le Cœur s’était avérée troublante et déconcertante. Elle ne savait pas tellement sur quel pied danser le concernant ni la nature de leur relation future. Aussi, par leurs fonctions respectives, elle fit preuve d’une certaine retenue. « Je ne me considère pas comme une héroïne et vous ne devriez pas non plus. » Les mots semblaient être sortis sèchement, mais ce n’était pas le cas. La nécromancienne restait simplement réaliste, en gardant toutefois de la courtoisie dans la voix.
Il lui laissait également la possibilité de lui rendre visite prochainement. Pour autant, compte tenu de ses projets futurs, la brune aux yeux clairs envisageait difficilement la poursuite de ses liens avec les nobles de la capitale. Tandis qu’elle s’apprêtait à répondre par politesse, elle posa son regard sur le chef des Armées qui venait à leur rencontre.
Isolde laissa dans un premier les deux vampires et membres de la Main s’échanger leurs compliments. Puis, elle regarda ailleurs lorsqu’ils évoquèrent la présence d’Isolde au manoir du Cœur. Certes, elle n’en avait pas fait mention à Deydreus mais elle ne s’était pas préparée à ce que cette information fût révélée ce jour. Ce n’était ni le lieu ni le moment et elle aurait préféré avoir déjà fuit à cet instant. Les petites piques lancées par les deux ministres laissaient la mage silencieuse. Leur querelle d’égo semblait visiblement plus importante. Aussi, elle lâcha un léger soupir, avant de s’éloigner. Après tout, ils avaient tous deux des choses prévues et des personnes à aller saluer. Tandis qu’elle partait, Deydreus vint lui murmurer avec une certaine complicité que si elle parvenait à se faufiler loin de la foule, qu’elle lui fît signe. Elle sourit à cette idée.
Puis, en ayant écouté la prestation de la janissaire, elle profita de l’échappée de l’elfe pour venir l’alpaguer. Elle la saisit doucement par le bras, tel qu’elle l’avait fait alors qu’elles se trouvaient encore dans la salle gelée de l’archonte.
- « J’espère vous revoir prochainement. J’ai… disons quelques obligations. Mais je ferai en sorte que cela arrive. » lui souffla-t-elle, en souriant. Cette phrase restait assez énigmatique, mais il était difficile d’expliciter davantage au milieu de cette foule.
CENDRES
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