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Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Un petit contrôle surprise ?
Feat. Ben Le Bouc
- Ne trouves-tu pas la capitale de ton pays magnifique Erwin ? Cela fait longtemps que nous ne sommes pas venus ici. Dans mes rêves les plus fous, je nous imagine pénétrer dans le palais et abattre tous ceux qui y travaillent et vivent, tu sais ? Les gardes, les conseillers, les membres de la main, Tensai, Ayshara, Draknys. Tous sans exception. Tu ne trouverais pas ça drôle, mon ami ?
- Non pas tellement, en fait, je m’en branle royal du couple impérial et de tout ce qui tourne autour. Nous sommes ici pour la mission que m’a confiée Lyra, pas pour exterminer les habitants du palais, alors calme tes ardeurs Carnage. Attendons Ben le Bouc, il ne devrait pas tarder à arriver.
- On ne peut même plus rire avec toi, Erwin. Enfin, je sais que le Maître-Espion garde un œil sur nous. Mieux vaut ne pas faire n’importe quoi dans la capitale hein, je tiens à ce que ta tête reste sur tes épaules. On se déchaînera dans la foire de la petite gobeline. Hmm, on va la découper en plein de petits morceaux, et la bouffer, ça va être magique Erwin.
- Non, on ne va pas faire ça, t’as rien compris à l’objectif de la...
Enfin, heureusement que les citoyens qui passaient tout autour de moi n’entendaient pas la petite voix incessante qui parlait dans ma tête. Petite, ce n’était pas le bon mot pour décrire la voix de Carnage. Que dire, elle était démoniaque, oui, elle inspirait la peur et l’effroi. Mais bref, ce n’était pas le sujet du jour, non.
J’étais tranquillement assis non loin du palais, portant ma tenue classique de mercenaires, dans les tons gris et bleus marins. Toujours le bras maudit laissé à découvert et la capuche qui venait cacher mon visage. J’attirais beaucoup les regards des passants, mais qu’en avais-je à foutre de toute façon. J’attendais le contrôleur envoyé par le Cœur, Ben Le Bouc. Il paraîtrait que sa réputation n’était plus à faire au sein des soldats fiscaux. J’avais hâte de le rencontrer, ce vieil homme.
Lyra m’avait dit de le retrouver non loin du palais royal d’Ikusa, face à un commerce de vêtements, qui vendait… les vêtements de la famille Leezen, oui. Décidément, elle aimait beaucoup sa maison, ma cousine. Tout l’inverse de moi, qui souhaitait leur mort. Bah ça tombe bien, ils étaient déjà six pieds sous terre ces sales merdes. Merci quand même de m’avoir élevé, au passage.
- Tu la connais mon histoire Carnage, et puis, de toute façon, voilà le contrôleur.
- Oh t’as vu, c’est un vioque ! Je me demande si il tient aussi bien la douleur que…
- Ferme là abruti.
- Calme-toi un peu, ne me déconcentre pas.
Pourquoi avais-je dit ça ? Ce con de démon se mit à chanter ses balades morbides instantanément…
CENDRES- Non pas tellement, en fait, je m’en branle royal du couple impérial et de tout ce qui tourne autour. Nous sommes ici pour la mission que m’a confiée Lyra, pas pour exterminer les habitants du palais, alors calme tes ardeurs Carnage. Attendons Ben le Bouc, il ne devrait pas tarder à arriver.
- On ne peut même plus rire avec toi, Erwin. Enfin, je sais que le Maître-Espion garde un œil sur nous. Mieux vaut ne pas faire n’importe quoi dans la capitale hein, je tiens à ce que ta tête reste sur tes épaules. On se déchaînera dans la foire de la petite gobeline. Hmm, on va la découper en plein de petits morceaux, et la bouffer, ça va être magique Erwin.
- Non, on ne va pas faire ça, t’as rien compris à l’objectif de la...
- Ta gueule Erwin ! On fera ce que je veux, un point c’est tout ! C’est pas un putain de pauvre type comme toi qui va me dire quoi faire, t’as bien compris du con ?
Enfin, heureusement que les citoyens qui passaient tout autour de moi n’entendaient pas la petite voix incessante qui parlait dans ma tête. Petite, ce n’était pas le bon mot pour décrire la voix de Carnage. Que dire, elle était démoniaque, oui, elle inspirait la peur et l’effroi. Mais bref, ce n’était pas le sujet du jour, non.
J’étais tranquillement assis non loin du palais, portant ma tenue classique de mercenaires, dans les tons gris et bleus marins. Toujours le bras maudit laissé à découvert et la capuche qui venait cacher mon visage. J’attirais beaucoup les regards des passants, mais qu’en avais-je à foutre de toute façon. J’attendais le contrôleur envoyé par le Cœur, Ben Le Bouc. Il paraîtrait que sa réputation n’était plus à faire au sein des soldats fiscaux. J’avais hâte de le rencontrer, ce vieil homme.
Lyra m’avait dit de le retrouver non loin du palais royal d’Ikusa, face à un commerce de vêtements, qui vendait… les vêtements de la famille Leezen, oui. Décidément, elle aimait beaucoup sa maison, ma cousine. Tout l’inverse de moi, qui souhaitait leur mort. Bah ça tombe bien, ils étaient déjà six pieds sous terre ces sales merdes. Merci quand même de m’avoir élevé, au passage.
- J’aime voir toute cette haine en toi, Erwin. Tant que nous y sommes, raconte donc ton histoire.
- Tu la connais mon histoire Carnage, et puis, de toute façon, voilà le contrôleur.
- Oh t’as vu, c’est un vioque ! Je me demande si il tient aussi bien la douleur que…
- Ferme là abruti.
- C’est toi qui va fermer ta sale gueule moule à merde.
- Calme-toi un peu, ne me déconcentre pas.
Pourquoi avais-je dit ça ? Ce con de démon se mit à chanter ses balades morbides instantanément…
Noble du Reike
Ben le Bouc
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Race: Humain
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Contrôleur royal
Un petit contrôle surprise ?
Feat. Erwin Staal
« Vous demander l'assistace de l'administration militaire ? Pensez-vous vraiment que nous sommes à la disposition du premier venu ? »
Que le Cœur, et par extension les Contrôleurs Royaux, exige l’assistance du corps d’armée était normal. Après tout, les soldats impériaux étaient tenus de respecter l’autorité d’un membre de la Main. Qu’une Tovyr quémande l’assistance du Ministre des Finances, et par extension l’officier impérial au bouc grisonnant qui marchait d’un pas rageur dans les rues d’Ikusa, était clairement une marque d’incompétence ! Ne disposait-elle pas d’une Horde entière à sa disposition ? Le décret impérial qui verrait ses troupes doubler en nombre n’était pas une preuve suffisante des moyens colossaux attribués à l’armée reikoise ?
Poussant un sifflement désapprobateur, Ben le Bouc continuait de marcher, et était à quelques encablures de l’endroit où il allait retrouver l’envoyer de la gradée, tout en fulminant intérieurement. Que faire ? Un contrôle fiscal poussé de tous les actifs de sa famille ? Une convocation au palais pour un examen ? Un passage en revue des ressources fournies à sa Horde ? L’officier impérial ne manquait pas d’idées pour rappeler à cette Tovyr impertinente sa place dans la hiérarchie impériale. Enfin, cela devrait attendre la fin de ce qui s’annonçait être une perte de temps pour le contrôleur, qui s’approchait de la personne qu’il était censé rencontrer.
Une tenue qui trahissait sa condition de second couteau, un bras dénudé à l’apparence douteuse, une capuche rabattue sur son visage qui lui aurait donné l’air furtif s’ils n’étaient pas en plein milieu de journée. Décidemment, la situation allait de mal en pis ! Poussant un nouveau sifflement désapprobateur, l’officier impérial s’annonça sans cérémonie :
« Contrôleur Royal Ben le Bouc. Passez devant, nous n’avons pas de temps à perdre ! »
C’était d’ailleurs la stricte vérité. Ben le Bouc avait encore beaucoup de travail pour faire en sorte que le décret impérial soit appliqué à la lettre, et la seule raison pour laquelle il se tenait devant ce vulgaire laquais était que le Cœur lui-même le lui avait ordonné. Ben le Bouc savait pertinemment que les raisons de son supérieur étaient dans l’intérêt de la nation du désert, mais qu’une officière ose supplier le Grand Argentier comme une vulgaire mendiante pour l’aider sur une affaire insignifiante ? Un véritable affront envers l’administration militaire !
Entendu lors d'une entrevue dans le bureau de Ben le Bouc
***
Que le Cœur, et par extension les Contrôleurs Royaux, exige l’assistance du corps d’armée était normal. Après tout, les soldats impériaux étaient tenus de respecter l’autorité d’un membre de la Main. Qu’une Tovyr quémande l’assistance du Ministre des Finances, et par extension l’officier impérial au bouc grisonnant qui marchait d’un pas rageur dans les rues d’Ikusa, était clairement une marque d’incompétence ! Ne disposait-elle pas d’une Horde entière à sa disposition ? Le décret impérial qui verrait ses troupes doubler en nombre n’était pas une preuve suffisante des moyens colossaux attribués à l’armée reikoise ?
Poussant un sifflement désapprobateur, Ben le Bouc continuait de marcher, et était à quelques encablures de l’endroit où il allait retrouver l’envoyer de la gradée, tout en fulminant intérieurement. Que faire ? Un contrôle fiscal poussé de tous les actifs de sa famille ? Une convocation au palais pour un examen ? Un passage en revue des ressources fournies à sa Horde ? L’officier impérial ne manquait pas d’idées pour rappeler à cette Tovyr impertinente sa place dans la hiérarchie impériale. Enfin, cela devrait attendre la fin de ce qui s’annonçait être une perte de temps pour le contrôleur, qui s’approchait de la personne qu’il était censé rencontrer.
Une tenue qui trahissait sa condition de second couteau, un bras dénudé à l’apparence douteuse, une capuche rabattue sur son visage qui lui aurait donné l’air furtif s’ils n’étaient pas en plein milieu de journée. Décidemment, la situation allait de mal en pis ! Poussant un nouveau sifflement désapprobateur, l’officier impérial s’annonça sans cérémonie :
« Contrôleur Royal Ben le Bouc. Passez devant, nous n’avons pas de temps à perdre ! »
C’était d’ailleurs la stricte vérité. Ben le Bouc avait encore beaucoup de travail pour faire en sorte que le décret impérial soit appliqué à la lettre, et la seule raison pour laquelle il se tenait devant ce vulgaire laquais était que le Cœur lui-même le lui avait ordonné. Ben le Bouc savait pertinemment que les raisons de son supérieur étaient dans l’intérêt de la nation du désert, mais qu’une officière ose supplier le Grand Argentier comme une vulgaire mendiante pour l’aider sur une affaire insignifiante ? Un véritable affront envers l’administration militaire !
CENDRES
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Ben Le Bouc
Le vieux rabougri arriva enfin devant le demi-oni possédé. Ah oui ! J’avais entendu parler du contrôleur crasseux, mais pas moins froid. Et là, j’étais servi, le vieillard, en arrivant proche de ma personne, me jeta un regard noir et prit à peine le temps de me saluer, et de se présenter. Enfin, ce n’étaient pas des manières ! Surtout pour une personne de haut rang, si je pouvais appeler un contrôleur comme cela. Bref ! Peu importe, autant faire bonne mine devant lui, Carnage s’occuperait bien de me faire cracher ce que je pensais du vieil homme plus tard. En parlant du loup…
- Ah ! Qu’il est moche ! Et il pue en plus, il doit pas connaître l’eau celui-là. Même moi je n’oserais pas lâcher un croc dans sa vieille carcasse.
- Tais-toi Carnage, laisse-moi me concentrer deux petites minutes s’il te plaît.
- Mais toi ta gueule Erwin, je ne t’ai pas donné la parole ! Réponds plutôt au cadavre ambulant qui se trouve devant toi, tu ne vas pas juste lui obéir et passer devant comme un gentil chien non ?
- Raaah, ferme-là Carnage, s’il te plaît.
Enfin, le bougre n’avait pas tort ! Je ne pouvais décemment pas me laisser faire comme un vulgaire pantin. C’était certainement ce qu’avait laissé penser Lyra au Cœur. Bon, certainement pas, je sais qu’elle avait bien plus d’estime que cela pour moi. Cependant, je n’aimais pas vraiment la manière de faire de mon futur coéquipier dans cette descente vers la foire. Alors, je pris mon courage à deux mains pour le remballer !
- Erwin Staal. Enchanté, monsieur Le Bouc. Suivez-moi je vous prie.
- Tu fais pitié Erwin, vraiment. Tu te fais victimiser, j’en peux plus de toi. Fallait lui faire comprendre qui de vous deux a les plus grosses couilles putain de merde ! Et en plus, Le Bouc c’est son surnom, crétin..
- Non mais regarde-le, il n'a plus que la peau sur les os le pauvre homme, il doit certainement être en fin de vie. S’il survit à la mission, on a de la chance.
- Non !
Évidemment que je ne lui laisserais pas la parole. C’était encore un coup à me faire un ennemi, et je pense en avoir suffisamment dans cette Nation. Et puis, je préférais éviter de me confronter à un contrôleur. Bref, j’entamai la marche, indiquant d’un signe de la tête au vioque de me suivre. Nous arpentions les rues d’Ikusa, du palais jusqu’au quartier marchand, passant devant sa prestigieuse arène. Combien de guerriers s’étaient battus en son sein ? Peut-être que Carnage et moi pourrions y aller.
- Nous allons passer par les souterrains, normalement, il ne reste que très peu de partisans de la pègre dans cette ville. J’espère que vous savez vous battre, ou que vos os ne vont pas se briser trop facilement, si l’on se faisait attaquer. Enfin, je suis aussi là pour m’assurer de votre sécurité, monsieur Le Bouc.
Nous marchions dans les tunnels, mais après quelques mètres parcourus sous terre, je ressentis une présence menaçante autour de nous. Qu’était-ce?
CENDRES- Ah ! Qu’il est moche ! Et il pue en plus, il doit pas connaître l’eau celui-là. Même moi je n’oserais pas lâcher un croc dans sa vieille carcasse.
- Tais-toi Carnage, laisse-moi me concentrer deux petites minutes s’il te plaît.
- Mais toi ta gueule Erwin, je ne t’ai pas donné la parole ! Réponds plutôt au cadavre ambulant qui se trouve devant toi, tu ne vas pas juste lui obéir et passer devant comme un gentil chien non ?
- Raaah, ferme-là Carnage, s’il te plaît.
Enfin, le bougre n’avait pas tort ! Je ne pouvais décemment pas me laisser faire comme un vulgaire pantin. C’était certainement ce qu’avait laissé penser Lyra au Cœur. Bon, certainement pas, je sais qu’elle avait bien plus d’estime que cela pour moi. Cependant, je n’aimais pas vraiment la manière de faire de mon futur coéquipier dans cette descente vers la foire. Alors, je pris mon courage à deux mains pour le remballer !
- Erwin Staal. Enchanté, monsieur Le Bouc. Suivez-moi je vous prie.
- Tu fais pitié Erwin, vraiment. Tu te fais victimiser, j’en peux plus de toi. Fallait lui faire comprendre qui de vous deux a les plus grosses couilles putain de merde ! Et en plus, Le Bouc c’est son surnom, crétin..
- Non mais regarde-le, il n'a plus que la peau sur les os le pauvre homme, il doit certainement être en fin de vie. S’il survit à la mission, on a de la chance.
- Pathétique petit humain, laisse-moi la parole.
- Non !
Évidemment que je ne lui laisserais pas la parole. C’était encore un coup à me faire un ennemi, et je pense en avoir suffisamment dans cette Nation. Et puis, je préférais éviter de me confronter à un contrôleur. Bref, j’entamai la marche, indiquant d’un signe de la tête au vioque de me suivre. Nous arpentions les rues d’Ikusa, du palais jusqu’au quartier marchand, passant devant sa prestigieuse arène. Combien de guerriers s’étaient battus en son sein ? Peut-être que Carnage et moi pourrions y aller.
- Nous allons passer par les souterrains, normalement, il ne reste que très peu de partisans de la pègre dans cette ville. J’espère que vous savez vous battre, ou que vos os ne vont pas se briser trop facilement, si l’on se faisait attaquer. Enfin, je suis aussi là pour m’assurer de votre sécurité, monsieur Le Bouc.
- Arrête de l’appeler Le Bouc abruti !
Nous marchions dans les tunnels, mais après quelques mètres parcourus sous terre, je ressentis une présence menaçante autour de nous. Qu’était-ce?
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Ben le Bouc
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Erwin Staal
Ben le Bouc, l’un des contrôleurs royaux les plus féroces en activité, adressa un regard empli de mépris à son interlocuteur, et ne prit même pas la peine de répondre à sa dernière phrase alors qu'ils s’engageaient dans les souterrains de la ville.
Le garçon de course de la Tovyr Leezen paraissait quelque peu … dérangé. Pendant qu’ils marchaient dans les rues d’Ikusa, l’officier impérial avait remarqué les quelques moments d’absences de son guide. Comme si l’Oni encapuchonné était en pleine conversation avec une personne qui n’était pas là. Pas étonnant que l’officière supérieure ait rampé aux pieds du Cœur pour obtenir de l’aide, si cet homme de main était tout ce qu’elle avait pour mener à bien la tâche qui les attendaient. Heureusement, cet énergumène ne semblait pas faire partie des soldats de sa Horde, auquel cas un uniforme aurait été gâché sur cette personne !
Enfin, plus vite ils rempliraient leur tâche, plus vite le contrôleur au bouc grisonnant serait débarrassé de cette Erwin ! Et plus vite il pourrait se pencher sur le cas de cette Lyra Leezen, ou comment la faire rester à sa place d’officière au sein de l’armée. Ces plans allaient cependant devoir attendre, car une présence menaçante s’était fait sentir autour des deux compagnons d’infortunes. Une occasion parfaite pour faire ravaler ses paroles insolentes à ce vulgaire homme de main !
Réveillant les flux de mana qui sommeillaient en lui, Ben le Bouc en libéra une petite quantité, créant des courants d’airs agressifs autour de sa personne, agitant son lourd manteau. Ses bras étaient presque tendus le long de son corps, et les doigts de ses mains étaient repliés à l’exception de l’index et du majeur, tendus et collés les uns contre les autres, et sur eux se concentraient des flux de mana virulents, prêts à déchainer une magie de vent meurtrière.
L’officier impérial jeta un œil en biais à son accompagnateur :
« Cela répond-il à votre question ? »
Le garçon de course de la Tovyr Leezen paraissait quelque peu … dérangé. Pendant qu’ils marchaient dans les rues d’Ikusa, l’officier impérial avait remarqué les quelques moments d’absences de son guide. Comme si l’Oni encapuchonné était en pleine conversation avec une personne qui n’était pas là. Pas étonnant que l’officière supérieure ait rampé aux pieds du Cœur pour obtenir de l’aide, si cet homme de main était tout ce qu’elle avait pour mener à bien la tâche qui les attendaient. Heureusement, cet énergumène ne semblait pas faire partie des soldats de sa Horde, auquel cas un uniforme aurait été gâché sur cette personne !
Enfin, plus vite ils rempliraient leur tâche, plus vite le contrôleur au bouc grisonnant serait débarrassé de cette Erwin ! Et plus vite il pourrait se pencher sur le cas de cette Lyra Leezen, ou comment la faire rester à sa place d’officière au sein de l’armée. Ces plans allaient cependant devoir attendre, car une présence menaçante s’était fait sentir autour des deux compagnons d’infortunes. Une occasion parfaite pour faire ravaler ses paroles insolentes à ce vulgaire homme de main !
Réveillant les flux de mana qui sommeillaient en lui, Ben le Bouc en libéra une petite quantité, créant des courants d’airs agressifs autour de sa personne, agitant son lourd manteau. Ses bras étaient presque tendus le long de son corps, et les doigts de ses mains étaient repliés à l’exception de l’index et du majeur, tendus et collés les uns contre les autres, et sur eux se concentraient des flux de mana virulents, prêts à déchainer une magie de vent meurtrière.
L’officier impérial jeta un œil en biais à son accompagnateur :
« Cela répond-il à votre question ? »
CENDRES
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Ben Le Bouc
Une chose était certaine, cet officier impérial au service du Cœur était tout sauf un tendre et un gentilhomme. Sa présence me faisait froid dans le dos. Ce vieil homme était surtout bien aigri oui, un vieux con comme l’on n’en faisait pas d’autre. Enfin Bref, ce vieillard avait tout de même des ressources, puisqu’il commença à invoquer de la magie, de la magie d’air. Mon regard se posa naturellement sur Ben, avec un sourire au coin des lèvres, comme si j’allais essayer de faire une intervention comique.
- On peut dire que vous ne manquez pas d’air, Ben !
- Mais je…
- Mais attends, je…
Effectivement, une putain de goule était en train de nous foncer dessus, j’essayais tant bien que mal d’invoquer le masque, mais je n’y arrivais pas. Je n’arrivais même pas à invoquer La Fin. Putain, je n’avais que mon Katana et quelques poignards et couteaux, mais là, on avait affaire à une goule de deux mètres au moins.
- Tu fais chier Carnage, laisse-moi au moins mon épée.
- Putain, fais chier !
Je dégainai mon Katana de son fourreau, puis je me mis en position de combat. Mon regard s’intensifiait, mes pupilles devenaient orangées, signe d’une certaine concentration de ma magie de Feu. Mon bras lui, commençait à scintiller également. J’avais l’impression qu’en ce jour, je devais me battre sans l’aide de mon fidèle colocataire. Enfin, au moins, j’avais toujours le vieux rabougri avec moi. Mon regard enflammé se tourna sur Ben, et alors, je paraissais déterminé.
- Monsieur le Bouc, je ne doute pas que vous soyez puissant, mais économisez vos forces, je vais me charger de la goule.
Après mes paroles, je me ruai à toute vitesse sur la créature fantastique, réussissant à faire tomber ma lame sur son épaule, avant d’être balayé violemment sur le côté par son gigantesque bras.
- Ta gueule.
Enfin, j’avais de la chance, ou pas, la créature semblait foncer droit sur le contrôleur royal. Je me relevai, puis j’essayais de la suivre, mais elle était bien plus rapide que moi.
CENDRES- On peut dire que vous ne manquez pas d’air, Ben !
- Ferme ta gueule Erwin, tu fais rire personne et surtout pas le vieux con qui est à côté de nous. Regarde-le avec ses yeux globuleux, son regard noir, tu crois qu’il a envie de rire là ?
- Mais je…
- Non ferme-là Erwin, déjà qu’il n’avait pas l’air de t’apprécier, maintenant ça va être pire. Bravo, gros tocard.
- Mais attends, je…
- Même moi, tu me dégoûtes. Tu sais quoi Erwin, t’es qu’une merde. Pour cette blague, tu vas bien attendre de te faire défoncer par le truc qui nous cours dessus.
Effectivement, une putain de goule était en train de nous foncer dessus, j’essayais tant bien que mal d’invoquer le masque, mais je n’y arrivais pas. Je n’arrivais même pas à invoquer La Fin. Putain, je n’avais que mon Katana et quelques poignards et couteaux, mais là, on avait affaire à une goule de deux mètres au moins.
- Tu fais chier Carnage, laisse-moi au moins mon épée.
- Va te faire enculer Erwin.
- Putain, fais chier !
Je dégainai mon Katana de son fourreau, puis je me mis en position de combat. Mon regard s’intensifiait, mes pupilles devenaient orangées, signe d’une certaine concentration de ma magie de Feu. Mon bras lui, commençait à scintiller également. J’avais l’impression qu’en ce jour, je devais me battre sans l’aide de mon fidèle colocataire. Enfin, au moins, j’avais toujours le vieux rabougri avec moi. Mon regard enflammé se tourna sur Ben, et alors, je paraissais déterminé.
- Monsieur le Bouc, je ne doute pas que vous soyez puissant, mais économisez vos forces, je vais me charger de la goule.
Après mes paroles, je me ruai à toute vitesse sur la créature fantastique, réussissant à faire tomber ma lame sur son épaule, avant d’être balayé violemment sur le côté par son gigantesque bras.
- T’es vraiment une merde, Erwin.
- Ta gueule.
Enfin, j’avais de la chance, ou pas, la créature semblait foncer droit sur le contrôleur royal. Je me relevai, puis j’essayais de la suivre, mais elle était bien plus rapide que moi.
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Ben le Bouc
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Feat. Erwin Staal
La situation virait au ridicule, alors que le second couteau se voyait écarté comme un vulgaire déchet par la goule immonde, réfutant la bravade lancée quelques secondes plus tôt par l’homme venant de s’écraser sur le sol. La bestiole, quant à elle, se dirigeait droit vers Ben le Bouc, un amas de griffes et des crocs prêts à tailler en pièces le logothète qui avait prit une étrange position, son bras droit replié en angle droit contre son flanc, son bras gauche tendu devant lui. La concentration se lisait sur son visage, alors que l’officier impérial formait rapidement une image mentale dans son esprit.
Un épieu de battue, à la pointe mortelle et à la hampe solide conçue pour être placé dans le sol afin d’encaisser la charge du gibier. Une lance capable de stopper net une course effrénée, le tout en causant d’atroces souffrances. Bandant brusquement les muscles, le bras replié du contrôleur se déplia, imprimant un mouvement partant du sol vers le plafond. Le vent siffla en réponse à l’injonction du mana de Ben le Bouc, et un épieu formé par l’air jaillit du sol, juste en face du mage, pointé droit sur le poitrail de l’abomination.
La chose fut incapable d’interrompre sa course, et alla s’empaler sur la lance de vent dans un bruit écœurant de chair transpercée, provoquant une petite onde de choc dans la one d’où sortait l’épieu tellement l’impact avait été brutal. La goule poussa un hurlement de douleur atroce, des gerbes de sang s’échappant de sa gueule, incapable de dégager la hampe logée dans son poitrail. Encore vivante, mais bloquée sur place !
Le logothète au bouc grisonnant avisa son compagnon d’infortune, qui s’était pressé à la suite de la créature, et s’adressa à lui d’un ton hautain :
« Voilà qui était très impressionnant, guerrier ! Maintenant, êtes-vous au moins capable d’achever cette bestiole, ou dois-je tout faire moi-même ? »
En parlant de la goule, que faisait une telle abomination ici, dans les souterrains de la capitale ?
Un épieu de battue, à la pointe mortelle et à la hampe solide conçue pour être placé dans le sol afin d’encaisser la charge du gibier. Une lance capable de stopper net une course effrénée, le tout en causant d’atroces souffrances. Bandant brusquement les muscles, le bras replié du contrôleur se déplia, imprimant un mouvement partant du sol vers le plafond. Le vent siffla en réponse à l’injonction du mana de Ben le Bouc, et un épieu formé par l’air jaillit du sol, juste en face du mage, pointé droit sur le poitrail de l’abomination.
La chose fut incapable d’interrompre sa course, et alla s’empaler sur la lance de vent dans un bruit écœurant de chair transpercée, provoquant une petite onde de choc dans la one d’où sortait l’épieu tellement l’impact avait été brutal. La goule poussa un hurlement de douleur atroce, des gerbes de sang s’échappant de sa gueule, incapable de dégager la hampe logée dans son poitrail. Encore vivante, mais bloquée sur place !
Le logothète au bouc grisonnant avisa son compagnon d’infortune, qui s’était pressé à la suite de la créature, et s’adressa à lui d’un ton hautain :
« Voilà qui était très impressionnant, guerrier ! Maintenant, êtes-vous au moins capable d’achever cette bestiole, ou dois-je tout faire moi-même ? »
En parlant de la goule, que faisait une telle abomination ici, dans les souterrains de la capitale ?
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Je regardai de ma position la misérable bête qu’était la goule s’empaler sur la lance de vent du vioque. Impressionnant, il m’avait vraiment fait passer pour un naze. Enfin, moi au moins, je vais me battre au corps à corps. Et, je pouvais aisément la tuer en brandissant mon épée droite devant moi, mais c’était trop simple. Enfin bref, je poursuivais tout de même l’assaillant, bien que je le visse s’empaler bêtement sur la lance de vent. Quelle tristesse, je n’avais même pas eu la chance de me battre un peu.
Je portai mon regard pourpre dans celui de mon vis-à-vis, qui prenait toujours on air hautain. Bien sûr que j’allais me faire un plaisir d’achever cette putain de goule par un violent coup d’épée. J’assombris mon regard, puis, je fis un léger signe de la tête, prenant mon épée maudite et la levant au-dessus de la créature agonisante. Enflammant aussitôt ma lame à l’aide de ma magie, je vins, d’un coup extrêmement rapide, sectionner la créature en deux. Je regardai le sang pourri de la créature s’étaler sur le sol en pierre de ce tunnel, créé certainement par le fils Draknys, lorsqu’il fût encore à la capitale.
Cependant, une question me taraudait l’esprit. Comment une goule s’était retrouvée dans le souterrain de la cité d’Ikusa ? C’était tout juste impossible, à moins qu’une personne les invoquât directement depuis là. Enfin, la visite à rendre à Violette pouvait attendre, il y avait visiblement une autre menace dans cet endroit, bien plus dangereuse que la simple gobeline gérant une foire. Mon regard s’intensifiait, devenant orangé, reflétant les flammes qui coulaient dans mes veines.
- J’ignore comment une goule s’est retrouvée ici, monsieur Le Bouc. Je pense que notre contrôle surprise sur la foire peut attendre, il y a un mystère bien plus important à résoudre ici. J’espère que vous avez plus de temps que prévu devant vous et surtout, que vous n’avez pas peur du noir.
Puis, je me retournai, entamant une marche plus en profondeur dans les tunnels, suivant la direction d’où la goule provenait. Sur qui allait-on tomber ? Ou sur quoi ? Enfin, habituellement, j’écoutais les ordres de Lyra, mais aujourd’hui, je devais y faire une entorse. La capture d’un potentiel individu invoquant des monstres me rapporterait certainement plus d’or que le simple contrôle inutile que je devais effectuer.
- Je vous préviens, je ne suis pas un pisteur hors pair, je vais simplement me contenter de suivre les cris de goules. Enfin, si elles daignent crier, évidemment. S’il y a une menace sous cette ville, je tiens à l’exterminer, allez-vous me suivre, Ben ?
Puis, sans même attendre la réponse de mon interlocuteur, je me mis en marche, espérant tout de même qu’il allait me suivre. Il suffisait simplement d’écouter les faibles cris des goules pour les repérer. Tournant mon regard vers mon nouvel ami, je tenais à lui poser cette simple question, qui pouvait paraître idiot à première vue. Mais, j’aimais savoir avec qui je travaillais.
- Dites-moi, Ben, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir contrôleur royal ? C’est vrai, ce métier ne plaît pas à tout le monde.
CENDRESJe portai mon regard pourpre dans celui de mon vis-à-vis, qui prenait toujours on air hautain. Bien sûr que j’allais me faire un plaisir d’achever cette putain de goule par un violent coup d’épée. J’assombris mon regard, puis, je fis un léger signe de la tête, prenant mon épée maudite et la levant au-dessus de la créature agonisante. Enflammant aussitôt ma lame à l’aide de ma magie, je vins, d’un coup extrêmement rapide, sectionner la créature en deux. Je regardai le sang pourri de la créature s’étaler sur le sol en pierre de ce tunnel, créé certainement par le fils Draknys, lorsqu’il fût encore à la capitale.
Cependant, une question me taraudait l’esprit. Comment une goule s’était retrouvée dans le souterrain de la cité d’Ikusa ? C’était tout juste impossible, à moins qu’une personne les invoquât directement depuis là. Enfin, la visite à rendre à Violette pouvait attendre, il y avait visiblement une autre menace dans cet endroit, bien plus dangereuse que la simple gobeline gérant une foire. Mon regard s’intensifiait, devenant orangé, reflétant les flammes qui coulaient dans mes veines.
- J’ignore comment une goule s’est retrouvée ici, monsieur Le Bouc. Je pense que notre contrôle surprise sur la foire peut attendre, il y a un mystère bien plus important à résoudre ici. J’espère que vous avez plus de temps que prévu devant vous et surtout, que vous n’avez pas peur du noir.
Puis, je me retournai, entamant une marche plus en profondeur dans les tunnels, suivant la direction d’où la goule provenait. Sur qui allait-on tomber ? Ou sur quoi ? Enfin, habituellement, j’écoutais les ordres de Lyra, mais aujourd’hui, je devais y faire une entorse. La capture d’un potentiel individu invoquant des monstres me rapporterait certainement plus d’or que le simple contrôle inutile que je devais effectuer.
- Je vous préviens, je ne suis pas un pisteur hors pair, je vais simplement me contenter de suivre les cris de goules. Enfin, si elles daignent crier, évidemment. S’il y a une menace sous cette ville, je tiens à l’exterminer, allez-vous me suivre, Ben ?
Puis, sans même attendre la réponse de mon interlocuteur, je me mis en marche, espérant tout de même qu’il allait me suivre. Il suffisait simplement d’écouter les faibles cris des goules pour les repérer. Tournant mon regard vers mon nouvel ami, je tenais à lui poser cette simple question, qui pouvait paraître idiot à première vue. Mais, j’aimais savoir avec qui je travaillais.
- Dites-moi, Ben, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir contrôleur royal ? C’est vrai, ce métier ne plaît pas à tout le monde.
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Ben le Bouc
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Feat. Erwin Staal
Effectivement, la présence de ces horribles créatures dans les souterrains de la capitale ne pouvait décidemment pas être ignorée ! Si ces goules se mettaient à surgir à la surface, saccageant les ressources de l’Empire et ôtant la vie de ses payeurs d’impôts, le préjudice serait inacceptable ! Non, impossible de courir le risque, les deux hommes devaient s’enfoncer plus loin dans les ténèbres, et arracher le mal à la racine.
En revanche, Ben le Bouc se couperait lui-même la langue plutôt que de reconnaitre le bien-fondé du raisonnement de son compagnon d’infortune ! le logothète au bouc grisonnant emboitant le pas du second couteau sans rien dire, à l’affut du moindre cri inhumain trahissant la présence d’une abomination. Enfin, il essayait, car son accompagnateur était apparemment d’humeur bavarde ! Où se croyait-il ? Dans le salon de thé de sa Tovyr ? La réponse de l'officier impérial fut cinglante :
« Si tout le monde faisait ce qu’il voulait, pensez-vous que l’Empire tel que nous le connaissons existerait ? Non ! Chaque sujet du Reike doit faire son devoir et mettre ses compétences au service de la Couronne ! Pour moi, au sein de l’administration militaire, pour vous, ce pour quoi la Tovyr Leezen vous juge utile »
Ben le Bouc ne voyait pas quoi, et il ne se donnerait pas la peine d’y réfléchir.
« Maintenant, avez-vous d’autres questions existentielles, ou pouvons-nous nous concentrer sur la traque de ces abominations ? »
En revanche, Ben le Bouc se couperait lui-même la langue plutôt que de reconnaitre le bien-fondé du raisonnement de son compagnon d’infortune ! le logothète au bouc grisonnant emboitant le pas du second couteau sans rien dire, à l’affut du moindre cri inhumain trahissant la présence d’une abomination. Enfin, il essayait, car son accompagnateur était apparemment d’humeur bavarde ! Où se croyait-il ? Dans le salon de thé de sa Tovyr ? La réponse de l'officier impérial fut cinglante :
« Si tout le monde faisait ce qu’il voulait, pensez-vous que l’Empire tel que nous le connaissons existerait ? Non ! Chaque sujet du Reike doit faire son devoir et mettre ses compétences au service de la Couronne ! Pour moi, au sein de l’administration militaire, pour vous, ce pour quoi la Tovyr Leezen vous juge utile »
Ben le Bouc ne voyait pas quoi, et il ne se donnerait pas la peine d’y réfléchir.
« Maintenant, avez-vous d’autres questions existentielles, ou pouvons-nous nous concentrer sur la traque de ces abominations ? »
CENDRES
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Viktor Volkhard
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Un petit contrôle surprise ?
Feat. Ben Le Bouc
Décidément, je n’arrivais pas à faire en sorte que Ben sortit le balai qui était profondément enfoncé dans son cul. Il n’avait pas l’air d’être une personne très apte à mener à bien une discussion approfondie, ou du moins, pas avec moi. Je ne savais pas vraiment ce qu’il me reprochait, j’essayais, comme à mon habitude, de ne pas me montrer hostile. Peut-être que la première impression que je lui avais laissée n’était pas très bonne. Enfin, pour dire vrai, je n’en avais sacrément rien à branler, de ce qu’il pouvait penser de moi. Une menace semblait peser sur les égouts de la capitale et je comptais bien l’éliminer, avec ou sans lui.
Mon regard, qui était porté en sa direction durant sa réponse, se détourna brusquement et, en même temps, un profond soupir s’échappa de mon être. Oui, j’étais légèrement saoulé par le comportement de mon ami du jour, mais bon, je devais bien pouvoir le comprendre. Après tout, je lui avais dit que nous partirions pour passer un contrôle chez une petite gobeline et, au final, nous nous retrouvâmes dans les souterrains du Joyau du Désert à la recherche d’une menace invisible, du lieu où apparaissait ces fameuses goules. Même si elles n’étaient pas bien offensives pour un guerrier comme moi, les citoyens les moins aguerris couraient un risque.
Après plusieurs minutes de marche dans ces tunnels humides, à ne rien dire, je tournai légèrement la tête, parvenant à prendre Ben le Bouc, alors derrière moi, dans mon champ de vision. Mes prunelles étaient devenues légèrement orangées, signe que je commençais à concentrer ma magie du feu. Mon bras lui, scintillait légèrement, mais de plus en plus au fil du temps. Naturellement, je me préparais comme il se devait au combat, on ne pouvait pas savoir ce qui nous attendait au bout de ces tunnels.
- Je crois que nous sommes partis du mauvais pied Ben, je ne voulais pas me montrer hostile ou autre. Enfin, j’espère que nous aurons l’occasion de discuter à la fin de notre aventure.
Simplement, je n’en dirais pas plus, j’avais bien compris qu’il ne voulait pas discuter, alors inutile d’insister. Cependant, j’espérais sincèrement pouvoir m’entretenir avec lui après notre épopée. Je me demandais comment il était possible de vouloir devenir contrôleur, les finances c’étaient tellement… chiant et inintéressant.
Nous continuâmes tranquillement d’avancer dans ces tunnels aussi sombres qu’humides et, toujours en entendu des hurlements distordus par les reliefs difformes des tunnels. Mais, voilà qu’après une bonne dizaine de minutes de marche, nous arrivâmes dans une salle bondée de plusieurs goules et, au fond, une personne totalement vêtue de noir. Étrange. Cela n’avait pas l’air d’être une quelconque forme de nécromancie, mais était-ce un mage qui avait rassemblé ces goules jusqu’ici ? Enfin, comment étaient-ils tous arrivés là d’ailleurs ?
Mes yeux s’enflammèrent aussitôt, puis, je tournai mon regard sur mon nouvel associé, espérant qu’il ait le pouvoir pour balayer toutes les goules qui se mettaient en travers de notre route.
- Vieux Ben, j’espère que vous avez de quoi nous débarrasser d’eux. Si tel est le cas, je peux garder mon énergie pour aller chercher la sous race qui se trouve derrière la horde.
CENDRESMon regard, qui était porté en sa direction durant sa réponse, se détourna brusquement et, en même temps, un profond soupir s’échappa de mon être. Oui, j’étais légèrement saoulé par le comportement de mon ami du jour, mais bon, je devais bien pouvoir le comprendre. Après tout, je lui avais dit que nous partirions pour passer un contrôle chez une petite gobeline et, au final, nous nous retrouvâmes dans les souterrains du Joyau du Désert à la recherche d’une menace invisible, du lieu où apparaissait ces fameuses goules. Même si elles n’étaient pas bien offensives pour un guerrier comme moi, les citoyens les moins aguerris couraient un risque.
Après plusieurs minutes de marche dans ces tunnels humides, à ne rien dire, je tournai légèrement la tête, parvenant à prendre Ben le Bouc, alors derrière moi, dans mon champ de vision. Mes prunelles étaient devenues légèrement orangées, signe que je commençais à concentrer ma magie du feu. Mon bras lui, scintillait légèrement, mais de plus en plus au fil du temps. Naturellement, je me préparais comme il se devait au combat, on ne pouvait pas savoir ce qui nous attendait au bout de ces tunnels.
- Je crois que nous sommes partis du mauvais pied Ben, je ne voulais pas me montrer hostile ou autre. Enfin, j’espère que nous aurons l’occasion de discuter à la fin de notre aventure.
Simplement, je n’en dirais pas plus, j’avais bien compris qu’il ne voulait pas discuter, alors inutile d’insister. Cependant, j’espérais sincèrement pouvoir m’entretenir avec lui après notre épopée. Je me demandais comment il était possible de vouloir devenir contrôleur, les finances c’étaient tellement… chiant et inintéressant.
Nous continuâmes tranquillement d’avancer dans ces tunnels aussi sombres qu’humides et, toujours en entendu des hurlements distordus par les reliefs difformes des tunnels. Mais, voilà qu’après une bonne dizaine de minutes de marche, nous arrivâmes dans une salle bondée de plusieurs goules et, au fond, une personne totalement vêtue de noir. Étrange. Cela n’avait pas l’air d’être une quelconque forme de nécromancie, mais était-ce un mage qui avait rassemblé ces goules jusqu’ici ? Enfin, comment étaient-ils tous arrivés là d’ailleurs ?
Mes yeux s’enflammèrent aussitôt, puis, je tournai mon regard sur mon nouvel associé, espérant qu’il ait le pouvoir pour balayer toutes les goules qui se mettaient en travers de notre route.
- Vieux Ben, j’espère que vous avez de quoi nous débarrasser d’eux. Si tel est le cas, je peux garder mon énergie pour aller chercher la sous race qui se trouve derrière la horde.
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Ben le Bouc
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Un petit contrôle surprise ?
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Plus ils avançaient dans les tunnels sombres, plus l’humeur du logothète se détériorait. Entre son compagnon beaucoup trop volubile et la menace souterraine que personne ne semblait avoir détectée jusqu’à présent, l’officier impérial avait de quoi rédiger le rapport du siècle ! Enfin, il y avait une bonne nouvelle dans tout ça : Ben le Bouc allait faire tout son possible pour que la Tovyr Leezen soit tenue pour responsable de cette situation alarmante ! Cette vulgaire officière y repenserait à deux fois avant d’exiger la présence d’un contrôleur pour faire le garçon de course.
Les deux compagnons d’infortune arrivèrent finalement dans une salle remplie d’abominations. Les griffes raclaient sur le sol dallé, et les monstruosités poussèrent des grognements menaçants en apercevant les deux intrus. Le second couteau de la Tovyr s’adressa à Ben le Bouc, mais celui-ci ne l’écoutait pas, car il s’était déjà mis en position pour modeler le mana. Jambes fléchies, tronc droit, les deux bras tendus vers le haut, l’homme au bouc créait une image mentale à toute vitesse, car les goules commençaient à bouger : Un filet, couvrant une large zone, aux mailles aussi solides que l’acier. Un piège dont on ne pouvait pas s’échapper, et qui continuerait de se resserrer jusqu’au trépas de la victime.
Au-dessous des abominations, les courants d’air, influencés par le mana, prirent la forme d’un énorme filet, parfaitement droit à l’horizontal. L’officier impérial, les bras toujours tendus vers le haut, les abattit d’un coup sur le sol de la salle souterraine, et le mana rugit, imposant sa volonté. Les vents sifflèrent, et l’énorme filet tomba à toute vitesse, écrasant les monstruosités qui s’étaient élancés sur le duo. Immobilisées sur place, les goules hurlèrent à la mort, car le sort ne s’était pas encore dissipé. Pire, les vents continuaient de pousser vers le bas avec de plus en plus de force. Quelques secondes suffirent pour que leurs corps disgracieux cèdent face à la pression, et d’horribles bruits de membres broyés et de boites crânières pulvérisées résonnèrent sans la salle.
Ben le Bouc se releva, en alerte. La silhouette vêtue de noir ne semblait pas avoir été impactée par son sort, ce qui en faisait déjà un adversaire plus redoutable que de simples goules. Sans quitter des yeux l’inconnu, l’officier impérial s’adressa à son compagnon :
« La voie est libre, rendez vous utile et passez à l'attaque ! »
Les deux compagnons d’infortune arrivèrent finalement dans une salle remplie d’abominations. Les griffes raclaient sur le sol dallé, et les monstruosités poussèrent des grognements menaçants en apercevant les deux intrus. Le second couteau de la Tovyr s’adressa à Ben le Bouc, mais celui-ci ne l’écoutait pas, car il s’était déjà mis en position pour modeler le mana. Jambes fléchies, tronc droit, les deux bras tendus vers le haut, l’homme au bouc créait une image mentale à toute vitesse, car les goules commençaient à bouger : Un filet, couvrant une large zone, aux mailles aussi solides que l’acier. Un piège dont on ne pouvait pas s’échapper, et qui continuerait de se resserrer jusqu’au trépas de la victime.
Au-dessous des abominations, les courants d’air, influencés par le mana, prirent la forme d’un énorme filet, parfaitement droit à l’horizontal. L’officier impérial, les bras toujours tendus vers le haut, les abattit d’un coup sur le sol de la salle souterraine, et le mana rugit, imposant sa volonté. Les vents sifflèrent, et l’énorme filet tomba à toute vitesse, écrasant les monstruosités qui s’étaient élancés sur le duo. Immobilisées sur place, les goules hurlèrent à la mort, car le sort ne s’était pas encore dissipé. Pire, les vents continuaient de pousser vers le bas avec de plus en plus de force. Quelques secondes suffirent pour que leurs corps disgracieux cèdent face à la pression, et d’horribles bruits de membres broyés et de boites crânières pulvérisées résonnèrent sans la salle.
Ben le Bouc se releva, en alerte. La silhouette vêtue de noir ne semblait pas avoir été impactée par son sort, ce qui en faisait déjà un adversaire plus redoutable que de simples goules. Sans quitter des yeux l’inconnu, l’officier impérial s’adressa à son compagnon :
« La voie est libre, rendez vous utile et passez à l'attaque ! »
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Feat. Ben Le Bouc
Le vieux rabougri se mit finalement en position de combat, il ne m’écoutait même pas en fait. Je devais bien avouer que, sur le moment, c’était légèrement vexant, mais bon. Pourquoi pas, après tout. Sa position de combat était pour le moins, étonnante. Arborant une « I-pose », mon allié du journalier se mit à créer une sorte de filet au-dessus de nos adversaires. Il avait beau paraître faible aux premiers abords, enfin, faible, non. Sa réputation disait bien le contraire. Il n’avait plutôt pas l’air d’être en état de combattre. Bref, en réalité, le contrôleur royal semblait posséder de puissant pouvoir magique.
Ainsi, il créa une sorte de filet au-dessus de nos ennemis, un filet dont personne ne pouvait s’échapper, pas même le plus agile des assassins. Enfin, si, peut-être, mais là, il n’y en avait pas vraiment. Lorsque le vioque abaissa les bras – avec quelques craquements d’os- le filet tomba lui aussi sur les malheureux qui avaient osé envahir les souterrains de la capitale. Les monstres qui étaient bien partis pour nous attaquer se furent fait immobiliser et hurlèrent la mort. Ben n’en avait pas encore fini, il continuait d’abaisser le filet de vent, alors que les corps des immondices furent broyés comme les vulgaires pantins qu’ils étaient.
Alors que Ben le Bouc se releva, je le sentis alerté. Effectivement, la silhouette au loin ne semblait en avoir eu rien à foutre de l’attaque de l’officier des impôts. Étrange. Naturellement, j’obéis à mon acolyte, me mettant alors à courir en direction de la silhouette. Soudain, une violente bourrasque émana de cette dernière et, elle m’empêcha de continuer d’avancer. Cependant, mes yeux étaient rivés sur notre cible et, je pus remarquer sans mal qu’un pendentif qu’elle portait autour du cou se mit à émettre une lueur bleuâtre, presque blanche. Je reconnus sans le moindre problème le symbole de cette organisation, enfin, j’en ai deviné les formes. Notre cible était-elle un… ? Non, pas possible, pas ici.
Alors que le vent battait son plein, la cible prit la fuite, partant s’enfoncer plus profondément dans les tunnels.
- Fait chier, putain de merde !
Je me retournai vers Ben le Bouc, alors que ma voix résonnait dans les tunnels sous le prestigieux Joyau du Désert. J’étais énervé et, cela, le contrôleur pouvait facilement le voir, même sans me connaître. Mes prunelles avaient radicalement changé de couleur, sans même que je le voulusse.
- Ben, je ne suis pas sûr mais, il se pourra que cette personne soit dangereuse. On n’a pas le choix, on doit la rattraper avant qu’elle ne fasse davantage de dégâts. Tant pis pour votre rapport au Cœur et le mien à la Tovyr, on n’a pas le temps. Et puis, de toute façon, je ne suis pas un soldat, je n’ai de rapport à faire à personne.
Mon regard s’intensifiait de plus en plus, alors que le masque apparaissait sur mon visage, naturellement.
- On va tuer ce fils de pute. Entendu ?
CENDRESAinsi, il créa une sorte de filet au-dessus de nos ennemis, un filet dont personne ne pouvait s’échapper, pas même le plus agile des assassins. Enfin, si, peut-être, mais là, il n’y en avait pas vraiment. Lorsque le vioque abaissa les bras – avec quelques craquements d’os- le filet tomba lui aussi sur les malheureux qui avaient osé envahir les souterrains de la capitale. Les monstres qui étaient bien partis pour nous attaquer se furent fait immobiliser et hurlèrent la mort. Ben n’en avait pas encore fini, il continuait d’abaisser le filet de vent, alors que les corps des immondices furent broyés comme les vulgaires pantins qu’ils étaient.
Alors que Ben le Bouc se releva, je le sentis alerté. Effectivement, la silhouette au loin ne semblait en avoir eu rien à foutre de l’attaque de l’officier des impôts. Étrange. Naturellement, j’obéis à mon acolyte, me mettant alors à courir en direction de la silhouette. Soudain, une violente bourrasque émana de cette dernière et, elle m’empêcha de continuer d’avancer. Cependant, mes yeux étaient rivés sur notre cible et, je pus remarquer sans mal qu’un pendentif qu’elle portait autour du cou se mit à émettre une lueur bleuâtre, presque blanche. Je reconnus sans le moindre problème le symbole de cette organisation, enfin, j’en ai deviné les formes. Notre cible était-elle un… ? Non, pas possible, pas ici.
Alors que le vent battait son plein, la cible prit la fuite, partant s’enfoncer plus profondément dans les tunnels.
- Fait chier, putain de merde !
Je me retournai vers Ben le Bouc, alors que ma voix résonnait dans les tunnels sous le prestigieux Joyau du Désert. J’étais énervé et, cela, le contrôleur pouvait facilement le voir, même sans me connaître. Mes prunelles avaient radicalement changé de couleur, sans même que je le voulusse.
- Ben, je ne suis pas sûr mais, il se pourra que cette personne soit dangereuse. On n’a pas le choix, on doit la rattraper avant qu’elle ne fasse davantage de dégâts. Tant pis pour votre rapport au Cœur et le mien à la Tovyr, on n’a pas le temps. Et puis, de toute façon, je ne suis pas un soldat, je n’ai de rapport à faire à personne.
Mon regard s’intensifiait de plus en plus, alors que le masque apparaissait sur mon visage, naturellement.
- On va tuer ce fils de pute. Entendu ?
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Feat. Erwin Staal
La bourrasque adverse força Ben le Bouc à placer l’un de ses bras devant son visage pour se protéger, et ce même si celle-ci était davantage réservé à son compagnon d’infortune. Un autre mage capable de manier le vent ? Cela expliquerait pourquoi leur cible s’était protégée si aisément il y a quelques secondes. Poussant un sifflement rageur, le contrôleur se remit en position pour modeler le mana. Il n’était pas question pour l’officier impérial de perdre ce duel de magie, surtout face à quelqu’un qui préférait prendre la fuite.
Le second couteau, quant à lui, était le plus énervé des deux, si bien qu’un masque blanc et rouge était en train de se matérialiser, recouvrant peu à peu son visage. Avec cet accessoire ridicule, sa tenue n’avait vraiment plus rien de furtif ! Même sa voix venait de changer, prenant un timbre sauvage, cruel, et sensiblement dérangé. La Tovyr Leezen gardait décidément une compagnie des plus douteuses ! Ne répondant pas tout de suite à l’injonction du sous-fifre, le logothète au bouc grisonnant terminait son image mentale :
Un mur, dense, impossible à contourner. Une impasse créée pour interrompre la fuite de leur cible, surement de manière temporaire si celle-ci utilisait sa propre magie de vent pour se frayer un chemin. Ben le Bouc modela le mana à toute vitesse, corps tendu, bras droit replié en arrière, paume de la main droite tournée vers l’avant. Dépliant le coude d’un coup, l’officier impérial tendit son bras droit devant lui, paume de main tendue de manière perpendiculaire, dans la direction qu’avait emprunté le fugitif, faisant rugir le mana.
Le vent siffla jusqu’à eux, et un mur opaque se forma quelques pas devant le mage adverse, hors de leur champ de vision. Ben le Bouc s’adressa à son compagnon d’infortune, sentant déjà la magie adverse tenter de percer la barrière qu’il venait de créer :
« Notre cible est bloquée pas loin devant, mais pas pour longtemps ! Arrêtez de parler et rattrapez-le !»
Le second couteau, quant à lui, était le plus énervé des deux, si bien qu’un masque blanc et rouge était en train de se matérialiser, recouvrant peu à peu son visage. Avec cet accessoire ridicule, sa tenue n’avait vraiment plus rien de furtif ! Même sa voix venait de changer, prenant un timbre sauvage, cruel, et sensiblement dérangé. La Tovyr Leezen gardait décidément une compagnie des plus douteuses ! Ne répondant pas tout de suite à l’injonction du sous-fifre, le logothète au bouc grisonnant terminait son image mentale :
Un mur, dense, impossible à contourner. Une impasse créée pour interrompre la fuite de leur cible, surement de manière temporaire si celle-ci utilisait sa propre magie de vent pour se frayer un chemin. Ben le Bouc modela le mana à toute vitesse, corps tendu, bras droit replié en arrière, paume de la main droite tournée vers l’avant. Dépliant le coude d’un coup, l’officier impérial tendit son bras droit devant lui, paume de main tendue de manière perpendiculaire, dans la direction qu’avait emprunté le fugitif, faisant rugir le mana.
Le vent siffla jusqu’à eux, et un mur opaque se forma quelques pas devant le mage adverse, hors de leur champ de vision. Ben le Bouc s’adressa à son compagnon d’infortune, sentant déjà la magie adverse tenter de percer la barrière qu’il venait de créer :
« Notre cible est bloquée pas loin devant, mais pas pour longtemps ! Arrêtez de parler et rattrapez-le !»
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Feat. Ben Le Bouc
Mes prunelles ardentes se rivèrent naturellement sur mon coéquipier du jour, cet homme au long bouc qui semblait être un grand manipulateur de la magie du vent. Rien qu’à son aura, je pouvais ressentir son mana se concentrer, le mage étant en train de concentrer sa magie pour faire je ne savais trop quoi. Ben avait tout l’air d’être un magicien puissant, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Pour ma part, j’étais totalement possédé par le démon, ma rage ayant pris malencontreusement le dessus. Enfin, c’était la vie. Et puis, je l’avais laissé volontiers faire car, après tout, j’avais encore un plan, plan que je lui demandasse gentiment de mettre à exécution. Ignorant les dernières paroles de l’homme au long bouc pendant un court instant, j’ancrai mes prunelles ardentes dans les siennes, cherchant à capter son regard d’une manière ou d’une autre. Pas le moindre mot ne s’échappait de mes lèvres, alors que j’entreprisse une conversation intérieure avec mon ami.
- Carnage, c’est le moment, fais ce que nous avions prévu en amont avec Lyra.
- Es-tu sûr que nous avons besoin d’elle, Erwin ? Nous sommes capables de nous débrouiller seuls contre le mage. T’es un sans-couille.
- Je le sais, Carnage. Mais les ordres venant de Lyra sont clairs. Si un Consul fait son apparition dans l’une des grandes villes, alors il faudrait lancer l’alerte. Et, il me semble que comme moi, tu as vu l’amulette.
- Pfff, très bien, comme tu veux Erwin. Mais je ne l’épargnerai pas.
- Ça marche.
Pour une fois, le démon me laissa prendre le contrôle d’un de mes membres, de mon bras droit, pour être exact. Pouvant le mouvoir à ma guise, je tendis le bras vers l’avant, dirigé sur Ben, la paume de ma main étant orientée vers le plafond du tunnel. Dans la paume de ma main maudite, actuellement en flammes, apparaissait une dague en acier, avec sur sa lame gravé le symbole de la maison Leezen. Cette dague était un objet que je partageasse avec ma cousine, la plupart du temps, elle le possédait et, si elle disparaissait de sa ceinture, cela voulait dire que j’avais besoin d’elle. C’était une sorte de signal d’alerte. Grâce à cette invocation, Lyra, qui était actuellement postée à l’entrée du tunnel, savait qu’elle dût nous rejoindre sans plus attendre. Un léger sourire fleurit sous le masque de Carnage, alors que je gardasse mes ardentes prunelles ancrées dans le regard de mon nouvel associé.
- La Tovyr arrive, Ben. Attendez ici, je vais m’occuper de notre ami. Je lançai la dague à Ben, de manière à ce qu’il la rattrapât, puis, je pivotai en faisant un demi-tour, tournant désormais le dos à Ben. Maintenez du mieux que vous le pouvez votre magie et, faites attention à vous.
Abandonnant Ben à son sort, je me ruai à la poursuite du supposé Consul. À vrai dire, je n’étais pas à même d’affirmer qu’il s’agît bien d’un Consul ou non. J’avais simplement pu entrevoir, durant un court instant, le pendentif que mon ennemi portait autour du cou. Cependant, je préférais ne pas prendre de risque et faire intervenir Lyra, d’autant plus qu’il s’agît d’une menace qui intervenait directement sous la capitale. De ce fait, même le couple royal pouvait être en danger, suivant le degré de menace de notre nouvel ennemi. Arrivant devant le mur de vent, je vis sans surprise que le fuyard eût déjà eu le temps de traverser le mur à l’aide de sa magie, similaire à celle de Ben. Pris de rage, je vins frapper le mur en pierre, un mouvement qui, naturellement, n’était pas spécialement intelligent.
CENDRES- Carnage, c’est le moment, fais ce que nous avions prévu en amont avec Lyra.
- Es-tu sûr que nous avons besoin d’elle, Erwin ? Nous sommes capables de nous débrouiller seuls contre le mage. T’es un sans-couille.
- Je le sais, Carnage. Mais les ordres venant de Lyra sont clairs. Si un Consul fait son apparition dans l’une des grandes villes, alors il faudrait lancer l’alerte. Et, il me semble que comme moi, tu as vu l’amulette.
- Pfff, très bien, comme tu veux Erwin. Mais je ne l’épargnerai pas.
- Ça marche.
Pour une fois, le démon me laissa prendre le contrôle d’un de mes membres, de mon bras droit, pour être exact. Pouvant le mouvoir à ma guise, je tendis le bras vers l’avant, dirigé sur Ben, la paume de ma main étant orientée vers le plafond du tunnel. Dans la paume de ma main maudite, actuellement en flammes, apparaissait une dague en acier, avec sur sa lame gravé le symbole de la maison Leezen. Cette dague était un objet que je partageasse avec ma cousine, la plupart du temps, elle le possédait et, si elle disparaissait de sa ceinture, cela voulait dire que j’avais besoin d’elle. C’était une sorte de signal d’alerte. Grâce à cette invocation, Lyra, qui était actuellement postée à l’entrée du tunnel, savait qu’elle dût nous rejoindre sans plus attendre. Un léger sourire fleurit sous le masque de Carnage, alors que je gardasse mes ardentes prunelles ancrées dans le regard de mon nouvel associé.
- La Tovyr arrive, Ben. Attendez ici, je vais m’occuper de notre ami. Je lançai la dague à Ben, de manière à ce qu’il la rattrapât, puis, je pivotai en faisant un demi-tour, tournant désormais le dos à Ben. Maintenez du mieux que vous le pouvez votre magie et, faites attention à vous.
Abandonnant Ben à son sort, je me ruai à la poursuite du supposé Consul. À vrai dire, je n’étais pas à même d’affirmer qu’il s’agît bien d’un Consul ou non. J’avais simplement pu entrevoir, durant un court instant, le pendentif que mon ennemi portait autour du cou. Cependant, je préférais ne pas prendre de risque et faire intervenir Lyra, d’autant plus qu’il s’agît d’une menace qui intervenait directement sous la capitale. De ce fait, même le couple royal pouvait être en danger, suivant le degré de menace de notre nouvel ennemi. Arrivant devant le mur de vent, je vis sans surprise que le fuyard eût déjà eu le temps de traverser le mur à l’aide de sa magie, similaire à celle de Ben. Pris de rage, je vins frapper le mur en pierre, un mouvement qui, naturellement, n’était pas spécialement intelligent.
La Sénéchale
Lyra Leezen
Messages : 376
crédits : 118
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Une ombre fila soudainement entre deux colonnes des égouts, un clapotis retentit, un rat poussa un cri. Des doigts cachectiques se refermèrent sur un gros rats noir. La petite bête tenta de mordre son assaillant mais en vain, les doigts le tenaient fermement par le cou. Le rat fut soulevé dans les airs, ses pattes battant l'air, cherchant à griffer tout ce qui passerai à portée. Ses petits yeux noirs croisèrent le regard malingre de la créature qui le tenait fermement, tapie dans l'ombre d'une arche.
Le jeune gobelin posa ses minuscules yeux sur le rat qu'il tenait entre ses mains. La petite bête n'avait jamais mangé la grosse. Le cas inverse était infiniment plus fréquent. Le gobelin approcha le rat de son visage maigrelet, il avait toujours fait ça, ayant appris à guetter la vermine pour leur sauter dessus afin de se nourrir. Il découvrit une rangée de dents pointues et mordit dans le rat, arrachant la peau poilue pour aller chercher la chair en dessous. Il n'était pas le seul à faire ça, ils étaient nombreux à s'être réfugiés dans les égouts d'Ikusa pour aller se nourrir des déchets et de la vermine que ces derniers attiraient.
La misère et la faim poussaient bien des êtres à survivre dans l'ombre, sous la surface. Le jeune gobelin n'était qu'un parmi tant d'autres. Les égouts de la capitale étaient presque aussi habités que la ville elle-même. Le voila qui croquait à pleines dents dans sa prise, sa petite silhouette rabougrie, meurtrie par la famine, se délectait de ce maigre repas journalier. Soudain, il fut interrompu par des clapotis distants. D'instinct, le gobelin, ne lâchant pas le rat crevé, se glissa entre deux grilles pour se fondre dans une marre putride empestant la pisse de cheval et la merde de porc.
De ses deux oreilles pointues, il entendit les clapotis se transformer en ramdam assourdissant raisonnant contre les parois. De ses deux petits yeux noirs il vit de grosses bottes doublés de solerets cliquetants défiler à vive allure là où il se tenait encore une seconde plus tôt. Il aperçut le reflets de vouges, glaives et navajas. Il distingua les émaux de la horde d'Alba que, même lui terré dans les égouts, connaissait. Il devina dans l'ombre des torches une silhouette plus fine que les autres soldats, se déplaçant calmement... impérieusement.
Finalement, le noir revint prendre le pouvoir dans la coursive souterraine. Le tintement des armures légères se noya dans les égouts. Le gobelin ressortit de sa cachette, guetta à droite puis à gauche. Rien. Il se rasséréna et reporta son regard sur le rat à demi-mangé qu'il tenait entre ses doigts. Il était couvert de merde et de pisse à présent. Tant pis. Il continua son repas.⊰⊱
Deux troupes de soldats en pleine plate débarquèrent dans la cavité où se tenait Ben le Bouc. Les soldats formèrent comme une barrière impénétrable face à lui. Finalement, la ligne de guerriers se fendit en deux pour laisser le passage à une silhouette plus petite, plus mince, plus... féminine. Les torches, brandons et lanternes faisaient vaciller leurs ombres sur le visage de la nouvelle arrivante. Ses cheveux de jais attachés en arrière, une frange fendue sur le front, un sabre à la ceinture, un arc en travers de la poitrine, un bâton étincelant à la main, un carquois en bandoulière, un visage de pierre. Son Excellence Lyra Leezen, à la tête de la maison éponyme à la zibeline d'argent et de gueule, Tovyr impériale, director operatorium Hordum, dirigeant la Horde d'Alba forte de dix-milles lances, dite "la Sénéchale", était arrivée.
A ses côtés se tenait une elfe à peine plus grande qu'elle, que les puristes reconnaissaient à ses cheveux blonds coupés au millimètre près comme étant la Dunark Yatji Valge. Et si c'était clairement la femme aux cheveux d'ébène qui était aux commandes, observant d'un regard sombre les cadavres de goules, ce fut l'elfe aux cheveux dorés qui s'adressa au contrôleur d'un ton qui charriait des glaçons.- Contrôleur Ben le Bouc. Que se passe-t-il ici ? N'attendant pas la réponse du Bouc, Lyra intervint.- Où est mon cousin, cet abruti fini ? Elle renifla.⊰⊱
Tout savoir sur Lyra Leezen
Dynasties & Dystopies
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Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
Noble du Reike
Ben le Bouc
Messages : 123
crédits : 1688
crédits : 1688
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Contrôleur royal
Un petit contrôle surprise ?
Feat. Erwin Staal & Lyra Leezen
Ce n’était vraiment pas une bonne journée pour Ben le Bouc. A peine s’était-il séparé du second couteau, quelques minutes fort paisibles, qu’une troupe armée faisait maintenant irruption, escortant ni plus ni moins que la Tovyr Leezen. La vile créature, la détestable mégère, l’ignoble responsable de la présence du contrôleur en ces lieux. L’officier impérial lâcha un sifflement désapprobateur alors que la ligne s’ouvrait pour laisser passer la commandante, accompagnée d’une sous-officière. Une arrivée bien théâtrale, au détriment de l’efficacité.
Le logothète au bouc grisonnant ne daigna même pas regarder la Dunark, et encore moins répondre à sa question, son regard toujours rivé sur celle qui se faisait appeler la Sénéchale. Il n’avait que faire d’une sous-officière de l’armée, et la seule autorité que l’homme au bouc reconnaissait était celle du Coeur en personne. Jetant un œil à la dague qui lui avait été transmise par le guerrier au masque, Ben le Bouc la lança en direction de la Tovyr, un lancer en cloche de manière à ce que celle-ci puisse la rattraper, avant de prendre la parole :
« Votre sous-fifre s’est engagé dans ce tunnel, à la poursuite d’un individu qui n’a vraisemblablement rien à faire ici, sans doute le responsable de la présence de ces abominations »
L’officier impérial pointa du doigt les restes des goules, avant de reprendre d’un ton plus dur :
« Il semble y avoir une problème de sécurité, si ces monstres ont réussi à passer outre la vigilance des soldats impériaux. Je doute fort qu’une officière supérieure se soit déplacée par hasard, ce qui laisse penser que vous avez des informations sur ce qui se trame. Alors je vous retourne la question, Tovyr Leezen : que se passe-t-il ici ? »
Le logothète au bouc grisonnant ne daigna même pas regarder la Dunark, et encore moins répondre à sa question, son regard toujours rivé sur celle qui se faisait appeler la Sénéchale. Il n’avait que faire d’une sous-officière de l’armée, et la seule autorité que l’homme au bouc reconnaissait était celle du Coeur en personne. Jetant un œil à la dague qui lui avait été transmise par le guerrier au masque, Ben le Bouc la lança en direction de la Tovyr, un lancer en cloche de manière à ce que celle-ci puisse la rattraper, avant de prendre la parole :
« Votre sous-fifre s’est engagé dans ce tunnel, à la poursuite d’un individu qui n’a vraisemblablement rien à faire ici, sans doute le responsable de la présence de ces abominations »
L’officier impérial pointa du doigt les restes des goules, avant de reprendre d’un ton plus dur :
« Il semble y avoir une problème de sécurité, si ces monstres ont réussi à passer outre la vigilance des soldats impériaux. Je doute fort qu’une officière supérieure se soit déplacée par hasard, ce qui laisse penser que vous avez des informations sur ce qui se trame. Alors je vous retourne la question, Tovyr Leezen : que se passe-t-il ici ? »
CENDRES
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