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Noble de La République
Viktor Volkhard
Messages : 192
crédits : 315
crédits : 315
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Erwin Staal
Race : Humain x Oni
Sexe : Homme
Âge : 27 ans
Métier : Mercenaire
Taille & poids : 1m95/100kg
Alignement : Chaotique - Neutre
Faction : Reike
Rang : C
Religion : Shierak
Avatar : IA
Pouvoirs et objets
- Objets:
- Épée noire et rouge / La Fin :
- Katana en acier :
- Masque Oni :
Une entité démoniaque l’habiterait, ça c’est ce que raconte la légende. En réalité le masque est maudit.
Lorsque Erwin le met, ses yeux deviennent rouge-orangé, donnant l’impression que ses yeux sont en feu.
Son bras droit, habituellement noir possédant des reflets rouges, se réveille et laisse s’échapper des flammes incandescentes.
Le masque amplifie la puissance de la magie du feu d’Erwin, mais en contrepartie, il amplifie aussi sa part la plus sombre, le faisant basculer. Ainsi, il perd son humanité et sa capacité à s’ancrer dans le monde réel.
Ses pouvoirs ne fonctionnent que sur les Staal.
Le masque est lié à son bras, Erwin peut donc le faire apparaître à sa guise dans la paume de sa main droite.
- Pouvoirs:
- Invocation d’objets : 500 crédits
Permet à Erwin d’invoquer le masque à sa guise.
Feu P1 + P2 + P3:
Invisibilité : 250 crédits
Régénération P1 + P2 : 750 crédits
Cosmétique : Des flammes se libèrent lorsqu’Erwin est en train de se guérir.
Arme et armure spéciale : 1000 crédits (Épée et masque)
Prouesse d’arme : 500 crédits (Maniement de deux épées simultanément)
Métamorphose
Cosmétique : Carnage prend le dessus sur Erwin et modèle son corps pour prendre la forme d'un démon Oni complet
- Vocation:
- Vocation : Guerrier
Sous-spécialisation : Assassin
Description physique et mentale
Description physique :
Erwin était un homme qui imposait sa présence de par sa taille élevée et sa carrure. Un colosse avoisinant les deux mètres de haut, il surpassait de nombreux humains. Possédant une carrure musclée, il semblait avoir hérité de l’imposante musculature de son père Oni. Mais, celle-ci n’était pas la seule chose dont il avait hérité de son paternel. Son bras droit était entièrement noir, un noir aussi profond que les ténèbres, sur lequel se faisait voir des vaisseaux rouges, faisant penser à des flammes. Au bout de ses doigts, des griffes acérées capables de trancher la chair humaine sans mal. Ce bras était en réalité le fruit d’une malédiction héréditaire, mais contrairement à son père, Erwin eut la chance de ne l’avoir que sur un seul bras, et non sur tout le corps. Son tatouage, symbole significatif d'appartenance au Reike, lui était tatoué sur le pectoral droit.
Il possédait un visage carré qui arborait quelques cicatrices. Certaines de ses cicatrices étaient en réalité les vestiges de l’utilisation de son masque maudit. Sa chevelure brune lui descendait sur la nuque, qu’il prenait soin de toujours attacher vers l’arrière. Il avait hérité des yeux rouges de son père, des yeux inhabituels et charmeur perçant le voile de la nuit. Une barbe brune parsemait le bas de son visage. Son style vestimentaire, quant à lui, respectait le code des mercenaires, armure légère, tunique grise et bleue nuit renforcée. À ceci près qu’il ne cachait rarement son bras maudit, l’arborant avec fierté, en mémoire de ses origines.
Description mentale :
Erwin était tiraillé entre les idéaux de sa mère, qui était d’une loyauté extrême envers le Reike, mais aussi envers sa famille. Et ceux de son père, qui détestait purement et simplement la dynastie Draknys. De ce fait, l’humain-oni n’avait jamais loué sa vie pour l’empire, bien au contraire, souvent ses activités allaient à l’encontre des lois et de la doctrine de ce dernier. Cependant, il était d’une loyauté sans faille à sa famille. D’ailleurs, suite au siège de Kyouji, il devint officieusement le bras droit de Lyra Leezen, sa cousine, pour qui il était apte à réaliser les plus sombres desseins.
En dehors de sa position envers l’Empire et sa famille, Erwin était un homme qui ne venait que très rarement en aide à autrui. En effet, solitaire et taciturne, cela lui arrivait, quand il pouvait en tirer profits. Il était impartial, n’affichant que très rarement ses émotions en public. Rare étaient ceux qui avaient eu la chance de voir Erwin sourire. Cependant il savait faire preuve de patience et de sagesse lorsque cela paraissait nécessaire. Toujours capable faire le bon choix, selon lui.
Erwin était un homme qui imposait sa présence de par sa taille élevée et sa carrure. Un colosse avoisinant les deux mètres de haut, il surpassait de nombreux humains. Possédant une carrure musclée, il semblait avoir hérité de l’imposante musculature de son père Oni. Mais, celle-ci n’était pas la seule chose dont il avait hérité de son paternel. Son bras droit était entièrement noir, un noir aussi profond que les ténèbres, sur lequel se faisait voir des vaisseaux rouges, faisant penser à des flammes. Au bout de ses doigts, des griffes acérées capables de trancher la chair humaine sans mal. Ce bras était en réalité le fruit d’une malédiction héréditaire, mais contrairement à son père, Erwin eut la chance de ne l’avoir que sur un seul bras, et non sur tout le corps. Son tatouage, symbole significatif d'appartenance au Reike, lui était tatoué sur le pectoral droit.
Il possédait un visage carré qui arborait quelques cicatrices. Certaines de ses cicatrices étaient en réalité les vestiges de l’utilisation de son masque maudit. Sa chevelure brune lui descendait sur la nuque, qu’il prenait soin de toujours attacher vers l’arrière. Il avait hérité des yeux rouges de son père, des yeux inhabituels et charmeur perçant le voile de la nuit. Une barbe brune parsemait le bas de son visage. Son style vestimentaire, quant à lui, respectait le code des mercenaires, armure légère, tunique grise et bleue nuit renforcée. À ceci près qu’il ne cachait rarement son bras maudit, l’arborant avec fierté, en mémoire de ses origines.
Description mentale :
Erwin était tiraillé entre les idéaux de sa mère, qui était d’une loyauté extrême envers le Reike, mais aussi envers sa famille. Et ceux de son père, qui détestait purement et simplement la dynastie Draknys. De ce fait, l’humain-oni n’avait jamais loué sa vie pour l’empire, bien au contraire, souvent ses activités allaient à l’encontre des lois et de la doctrine de ce dernier. Cependant, il était d’une loyauté sans faille à sa famille. D’ailleurs, suite au siège de Kyouji, il devint officieusement le bras droit de Lyra Leezen, sa cousine, pour qui il était apte à réaliser les plus sombres desseins.
En dehors de sa position envers l’Empire et sa famille, Erwin était un homme qui ne venait que très rarement en aide à autrui. En effet, solitaire et taciturne, cela lui arrivait, quand il pouvait en tirer profits. Il était impartial, n’affichant que très rarement ses émotions en public. Rare étaient ceux qui avaient eu la chance de voir Erwin sourire. Cependant il savait faire preuve de patience et de sagesse lorsque cela paraissait nécessaire. Toujours capable faire le bon choix, selon lui.
Histoire ou test-rp
Enfance :
Erwin Staal était le fruit d’une liaison bien mal vue entre une humaine descendante de Shoumeiens, Yelena Leezen et un Oni reikois, Norio Staal. Il naquit en l’an -23 dans la cité de Kyouji et, à la grande surprise de ses parents, l’enfant était atteint de la même malédiction que son père, mais pas comme ils le pensaient. À l’inverse de Norio, Erwin n’avait qu’un seul bras maudit, un bras aussi noir que la nuit. Étonnant de le voir sur un nouveau-né, mais la nature faisait bien des miracles. Sa mère l’élevait comme elle le pouvait, avec les multiples absences de son mari, qui partait en mission en Shoumeï la plupart du temps. Oui, il fallait bien ramener une belle somme d’argent pour que son fils grandisse dans les meilleures conditions et, son rôle de mercenaire chevronné était la meilleure solution. Aucun employeur décent n’était prêt à compter parmi ses rangs un oni maudit.
Yelena commençait doucement à se lasser de sa vie de mère au foyer et décida donc de partir travailler en tant que Ejakh au sein des forces médicales reikoises, mettant ses pouvoirs de guérisseuse au service d’autrui. De ce fait, elle confia la garde de son enfant à son frère, Aiseann Leezen. La fille de ce dernier, Lyra, âgée de neuf ans de plus que le petit oni, prit sous son aile ce dernier et lui apprit les techniques fondamentales du combat à l’épée et au corps à corps, ainsi que le fonctionnement de l’armée royale actuelle. Il passa de longues années aux côtés de sa cousine, qu’il voyait comme son mentor, pour qui il vouait une fidélité incorruptible.
Pour résumé, Erwin avait eu la chance de grandir au sein d’une famille aimante, son père et sa mère se tuant à la tâche pour que leur fils ait une enfance parfaite. Évidemment, il y avait des hauts et des bas, surtout lorsque l’on voyait la différence des idéaux entre l’humaine et l’oni, mais cela n’avait jamais impacté leur fils, qui vivait de manière heureuse.
Siège de Kyouji :
Tensai venait tout juste de pénétrer dans la belle ville de Kyouji, après plusieurs mois de siège. Ma mère, elle, s’était rendue dans la demeure de son frère, Aiseann Leezen, afin de veiller sur lui et sur sa femme, mais aussi de soigner les blessés de l’attaque de Tensai. Et moi ? J’étais resté dans la petite maison de mes parents, ma mère n’étant pas là et mon père s’étant absenté avant le siège, il fallait bien que quelqu’un garde les biens familiaux. Cependant, malgré les enseignements de ma cousine Lyra, pour qui je vouais un amour inavouable, je ne me sentais pas capable de combattre les barbares. Naturellement, j’allais me réfugier dans la cave de ma petite maison, là où j’espérais trouver refuge en attendant que la tempête barbare ne passe.
Vêtu de tissu noir déchiré et d’un pantalon somme toute classique, je me cachais sous le plancher de la maison, où je n’émis plus le moindre son, apeuré par ce qu’il pouvait m’arriver si l’on venait à me trouver. J’avais tout de même pris le temps de me dégager le visage, venant attacher mes cheveux vers l’arrière. Mes parents m’avaient toujours dit de garder la nature de mon bras secrète, de ne surtout jamais le dévoiler au grand jour. Le fruit d’une telle malédiction pouvait attirer les pires criminels, voyant en moi un moyen facile de se faire de l’argent. Et, pour cause, je n’avais jamais eu la chance de voir une personne partageant des caractéristiques similaires aux miennes, hormis mon père bien évidemment.
J’attendais sagement sous le plancher de la maison, tremblant de tout mon être quand soudain, après une dizaine de minutes sans bouger, je ressentis une aura glaciale traverser tout mon être. Puis, j’entendis une personne m’appeler. Non, ce n’était pas une personne. La voix était déformée, elle n’était en rien humaine. Mais alors, qu’était-ce ?
Entendis-je, mais je ne vis personne, rien d’autre que les ténèbres qui m’entouraient. Naturellement, je regardais tout autour de moi, en haut, en bas, puis, je vis une faible lueur écarlate traverser non sans mal des planches de bois disposées contre un mur. La voix venait de là-bas, j’en étais certain. Oui, aucun doute. Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers cette lueur effrayante.
Entendis-je une nouvelle fois. Mes pas étaient feutrés, j’étais craintif en l’instant, ne sachant pas ce qui m’attendait vers ces planches. Plus je me rapprochais des planches, plus la lueur qui en émanait s’intensifia, comme si ma présence renforçait l’aura. Une fois que je fus arrivé à hauteur des planches, je ressentis une nouvelle fois cette aura glaciale traversée tout mon être.
Entendis-je, encore. Je vins prendre une masse entreposée non loin des planches, et frappai de toutes mes forces sur ces dernières. Sans mal, je réussis à les briser, dévoilant devant moi une pièce secrète. Comment une telle pièce pouvait-elle être dissimulée sous mon toit sans que je ne m’en rende compte ? Enfin, peu importe, ce n’est certainement pas ce qui était le plus intéressant, non.
Soudain, un bruit sourd vint retentir à l’étage, puis des voix. Les barbares avaient pénétré mon domicile, nul doute qu’il me cherchait, au vu de leurs paroles. Mais, quelque chose me tracassait. Pourquoi les barbares me cherchaient-ils ? Que me voulaient-ils au juste ? Pris de panique, mon corps se remit à trembler aussitôt, laissant tomber l’imposante masse au sol, provoquant un bruit assourdissant. J’étais repéré, je pouvais me considérer comme mort à présent.
Entendis-je, encore et encore. Cette voix maléfique résonnait sans mal dans mon esprit, comme si elle était une partie de moi. Elle semblait connaître l’intégralité de ma vie. Lorsque je revins à moi, après un court instant, mon regard vint se poster sur les trois objets entreposés devant moi. Un masque, blanc avec des cornes rouges, ressemblant de très près aux êtres de l’espèce de mon père. À la gauche de celui-ci, une épée. Mais, une épée peu commune, la seule fois que j’en avais vu une possédant une telle forme, c’était chez oncle Aiseann.
À la droite du masque au visage d’oni se trouvait une épée, mais elle n’était pas en acier, non, cela se voyait grâce à sa couleur sombre. Qu’était-ce ? Rien de ce que j’avais déjà vu auparavant en tout cas. Lorsque j’approchais ma main droite de celle-ci, les runes semblaient s’éclaircir, comme si elles réagissaient à ma malédiction. Enfin, je n’avais pas vraiment le temps de prendre des décisions en l’instant, les barbares étaient déjà au sous-sol, à quelques pas de moi.
Me demanda alors le masque. Enfin, était-ce lui ou simplement une voix dans ma tête ? Je ne sais pas. Et puis, il n’avait pas tort, les barbares s’approchaient dangereusement. Je saisis sans plus attendre le masque, et le tournai rapidement. Sans que je ne puisse rien y faire, le masque fut attiré par mon visage, et il vint s’ancrer contre ma peau, pénétrant cette dernière. En l’instant, le temps semblait s’arrêter, la douleur me pénétrant était tout bonnement insupportable. Cependant, elle vint s’équilibrer avec une autre sensation. De la puissance, de la puissance non pas brute, mais magique. En portant mes nouveaux yeux orange luisant de mille feux sur mon bras maudit, je vins remarquer une illumination sur ce dernier.
Effectivement, la malédiction qui habitait mon bras étant en réalité dormante depuis tout ce temps. À l’instant même où le masque se posa sur mon visage, que dis-je ? Pénétra la chair de ce dernier, la magie qui m’habitait durant toute ma vie semblait s’éveiller. Des flammes sortaient de mon bras, des flammes incandescentes dégageant une chaleur inhumaine. La douleur que je ressentais sur mon bras en flamme était insupportable, mais que c’était bon de ressentir un tel pouvoir en contrepartie.
J’entendais les barbares hurler, se demandant pourquoi j’avais fait cela. Apparemment, leur mission était de s’emparer du masque, quel dommage. De ma main gauche, je vins saisir l’épée d’acier, puis la sortis de son fourreau. De ma main droite, je vins saisir l’épée magique, ressentant une nouvelle force à l’instant même où elle se trouva dans ma main. Une lueur rouge s’en échappait, elle semblait, elle aussi, guider par cette malédiction qui m’habitait.
Dis-je, mais sans le vouloir. C’était le masque qui parlait, pas moi. En l’instant, j’avais l’impression d’avoir cédé mon corps à une force qui n’est que trop puissante pour moi, simple être né d’une union d’un humain et d’un oni.
Mon visage se tourna vers les barbares, qui étaient restés bouche bée devant le spectacle que je venais de leur offrir. Puis, je sentis mon être pivoter entièrement, faisant dès à présent face à ceux qui me traquaient.
J’entendais des cris d’agonie, mais d’où venait-il ? Je me retournai et vis, à côté de l’entrée de la pièce secrète, un homme carbonisé. Il était agonisant, souffrant. Était-ce de mon fait ? À en juger l’état de mon bras, certainement. Je m’approchai de lui, d’un pas tout à fait naturel, comme si la situation était tout ce qu’il y avait de plus normal. Je posai un genou à terre, regardant ce qu’il restait de l’homme encore en vie. Un léger sourire se dessina sous le masque, puis je vins poser mes prunelles de feu sur ma victime.
Après une telle scène de violence, je sentis le masque s’arracher de mon visage, puis disparaître sans laisser de trace. Je reviendrai. Entendis-je résonner dans ma tête. Mais qu’était-ce. Je rangeai mon épée en acier dans son fourreau, puis partis discrètement en direction du palais, amenant avec moi mes deux nouvelles armes. Il fallait que j’aille chercher ma cousine, pour vu que rien ne lui soit arrivé.
Suite au siège :
Erwin perdit sa mère durant le siège de Kyouji, elle succomba aux côtés de son frère et du seigneur. Il était resté sans nouvelles de son père durant les quatre années qui suivirent, jusqu’à aujourd’hui. En l’an 5, Erwin était devenu un mercenaire réputé au sein de la pègre locale, bien qu’il eût déjà un nom en république, après avoir honoré quelques contrats et au sein des autres cités-états. Il devint officieusement le bras-droit de Lyra et était souvent non loin de sa chère cousine.
Erwin Staal était le fruit d’une liaison bien mal vue entre une humaine descendante de Shoumeiens, Yelena Leezen et un Oni reikois, Norio Staal. Il naquit en l’an -23 dans la cité de Kyouji et, à la grande surprise de ses parents, l’enfant était atteint de la même malédiction que son père, mais pas comme ils le pensaient. À l’inverse de Norio, Erwin n’avait qu’un seul bras maudit, un bras aussi noir que la nuit. Étonnant de le voir sur un nouveau-né, mais la nature faisait bien des miracles. Sa mère l’élevait comme elle le pouvait, avec les multiples absences de son mari, qui partait en mission en Shoumeï la plupart du temps. Oui, il fallait bien ramener une belle somme d’argent pour que son fils grandisse dans les meilleures conditions et, son rôle de mercenaire chevronné était la meilleure solution. Aucun employeur décent n’était prêt à compter parmi ses rangs un oni maudit.
Yelena commençait doucement à se lasser de sa vie de mère au foyer et décida donc de partir travailler en tant que Ejakh au sein des forces médicales reikoises, mettant ses pouvoirs de guérisseuse au service d’autrui. De ce fait, elle confia la garde de son enfant à son frère, Aiseann Leezen. La fille de ce dernier, Lyra, âgée de neuf ans de plus que le petit oni, prit sous son aile ce dernier et lui apprit les techniques fondamentales du combat à l’épée et au corps à corps, ainsi que le fonctionnement de l’armée royale actuelle. Il passa de longues années aux côtés de sa cousine, qu’il voyait comme son mentor, pour qui il vouait une fidélité incorruptible.
Pour résumé, Erwin avait eu la chance de grandir au sein d’une famille aimante, son père et sa mère se tuant à la tâche pour que leur fils ait une enfance parfaite. Évidemment, il y avait des hauts et des bas, surtout lorsque l’on voyait la différence des idéaux entre l’humaine et l’oni, mais cela n’avait jamais impacté leur fils, qui vivait de manière heureuse.
Siège de Kyouji :
Tensai venait tout juste de pénétrer dans la belle ville de Kyouji, après plusieurs mois de siège. Ma mère, elle, s’était rendue dans la demeure de son frère, Aiseann Leezen, afin de veiller sur lui et sur sa femme, mais aussi de soigner les blessés de l’attaque de Tensai. Et moi ? J’étais resté dans la petite maison de mes parents, ma mère n’étant pas là et mon père s’étant absenté avant le siège, il fallait bien que quelqu’un garde les biens familiaux. Cependant, malgré les enseignements de ma cousine Lyra, pour qui je vouais un amour inavouable, je ne me sentais pas capable de combattre les barbares. Naturellement, j’allais me réfugier dans la cave de ma petite maison, là où j’espérais trouver refuge en attendant que la tempête barbare ne passe.
Vêtu de tissu noir déchiré et d’un pantalon somme toute classique, je me cachais sous le plancher de la maison, où je n’émis plus le moindre son, apeuré par ce qu’il pouvait m’arriver si l’on venait à me trouver. J’avais tout de même pris le temps de me dégager le visage, venant attacher mes cheveux vers l’arrière. Mes parents m’avaient toujours dit de garder la nature de mon bras secrète, de ne surtout jamais le dévoiler au grand jour. Le fruit d’une telle malédiction pouvait attirer les pires criminels, voyant en moi un moyen facile de se faire de l’argent. Et, pour cause, je n’avais jamais eu la chance de voir une personne partageant des caractéristiques similaires aux miennes, hormis mon père bien évidemment.
J’attendais sagement sous le plancher de la maison, tremblant de tout mon être quand soudain, après une dizaine de minutes sans bouger, je ressentis une aura glaciale traverser tout mon être. Puis, j’entendis une personne m’appeler. Non, ce n’était pas une personne. La voix était déformée, elle n’était en rien humaine. Mais alors, qu’était-ce ?
Erwin. Viens à moi. LIBÈRE MOI.
Entendis-je, mais je ne vis personne, rien d’autre que les ténèbres qui m’entouraient. Naturellement, je regardais tout autour de moi, en haut, en bas, puis, je vis une faible lueur écarlate traverser non sans mal des planches de bois disposées contre un mur. La voix venait de là-bas, j’en étais certain. Oui, aucun doute. Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers cette lueur effrayante.
Oui, c'est ça, tu te rapproches du but.
Entendis-je une nouvelle fois. Mes pas étaient feutrés, j’étais craintif en l’instant, ne sachant pas ce qui m’attendait vers ces planches. Plus je me rapprochais des planches, plus la lueur qui en émanait s’intensifia, comme si ma présence renforçait l’aura. Une fois que je fus arrivé à hauteur des planches, je ressentis une nouvelle fois cette aura glaciale traversée tout mon être.
Bien, jeune Staal. Je suis de l’autre côté. Sauve-moi.
Entendis-je, encore. Je vins prendre une masse entreposée non loin des planches, et frappai de toutes mes forces sur ces dernières. Sans mal, je réussis à les briser, dévoilant devant moi une pièce secrète. Comment une telle pièce pouvait-elle être dissimulée sous mon toit sans que je ne m’en rende compte ? Enfin, peu importe, ce n’est certainement pas ce qui était le plus intéressant, non.
Soudain, un bruit sourd vint retentir à l’étage, puis des voix. Les barbares avaient pénétré mon domicile, nul doute qu’il me cherchait, au vu de leurs paroles. Mais, quelque chose me tracassait. Pourquoi les barbares me cherchaient-ils ? Que me voulaient-ils au juste ? Pris de panique, mon corps se remit à trembler aussitôt, laissant tomber l’imposante masse au sol, provoquant un bruit assourdissant. J’étais repéré, je pouvais me considérer comme mort à présent.
Erwin. Saisis-moi avant qu’il ne soit trop tard. Si les barbares arrivent jusqu’à toi, nous sommes morts. Dépêche-toi, ce n’est qu’une question de seconde avant qu’ils n’arrivent.
Entendis-je, encore et encore. Cette voix maléfique résonnait sans mal dans mon esprit, comme si elle était une partie de moi. Elle semblait connaître l’intégralité de ma vie. Lorsque je revins à moi, après un court instant, mon regard vint se poster sur les trois objets entreposés devant moi. Un masque, blanc avec des cornes rouges, ressemblant de très près aux êtres de l’espèce de mon père. À la gauche de celui-ci, une épée. Mais, une épée peu commune, la seule fois que j’en avais vu une possédant une telle forme, c’était chez oncle Aiseann.
À la droite du masque au visage d’oni se trouvait une épée, mais elle n’était pas en acier, non, cela se voyait grâce à sa couleur sombre. Qu’était-ce ? Rien de ce que j’avais déjà vu auparavant en tout cas. Lorsque j’approchais ma main droite de celle-ci, les runes semblaient s’éclaircir, comme si elles réagissaient à ma malédiction. Enfin, je n’avais pas vraiment le temps de prendre des décisions en l’instant, les barbares étaient déjà au sous-sol, à quelques pas de moi.
Qu’est-ce que t’attends Erwin ? Place-moi sur ton visage, dépêche-toi. Je ne tiens pas à mourir maintenant, et toi ?
Me demanda alors le masque. Enfin, était-ce lui ou simplement une voix dans ma tête ? Je ne sais pas. Et puis, il n’avait pas tort, les barbares s’approchaient dangereusement. Je saisis sans plus attendre le masque, et le tournai rapidement. Sans que je ne puisse rien y faire, le masque fut attiré par mon visage, et il vint s’ancrer contre ma peau, pénétrant cette dernière. En l’instant, le temps semblait s’arrêter, la douleur me pénétrant était tout bonnement insupportable. Cependant, elle vint s’équilibrer avec une autre sensation. De la puissance, de la puissance non pas brute, mais magique. En portant mes nouveaux yeux orange luisant de mille feux sur mon bras maudit, je vins remarquer une illumination sur ce dernier.
Effectivement, la malédiction qui habitait mon bras étant en réalité dormante depuis tout ce temps. À l’instant même où le masque se posa sur mon visage, que dis-je ? Pénétra la chair de ce dernier, la magie qui m’habitait durant toute ma vie semblait s’éveiller. Des flammes sortaient de mon bras, des flammes incandescentes dégageant une chaleur inhumaine. La douleur que je ressentais sur mon bras en flamme était insupportable, mais que c’était bon de ressentir un tel pouvoir en contrepartie.
J’entendais les barbares hurler, se demandant pourquoi j’avais fait cela. Apparemment, leur mission était de s’emparer du masque, quel dommage. De ma main gauche, je vins saisir l’épée d’acier, puis la sortis de son fourreau. De ma main droite, je vins saisir l’épée magique, ressentant une nouvelle force à l’instant même où elle se trouva dans ma main. Une lueur rouge s’en échappait, elle semblait, elle aussi, guider par cette malédiction qui m’habitait.
Bien, tu as fait le bon choix Erwin. Il est maintenant temps pour moi de prendre le contrôle
Dis-je, mais sans le vouloir. C’était le masque qui parlait, pas moi. En l’instant, j’avais l’impression d’avoir cédé mon corps à une force qui n’est que trop puissante pour moi, simple être né d’une union d’un humain et d’un oni.
Mon visage se tourna vers les barbares, qui étaient restés bouche bée devant le spectacle que je venais de leur offrir. Puis, je sentis mon être pivoter entièrement, faisant dès à présent face à ceux qui me traquaient.
JE VAIS VOUS TUER BANDE DE DÉCHET !
Hurlais-je, avant de me ruer sur eux. Je sentais chacun de mes coups pénétrer mes adversaires. Chacune de mes lames tranchaient net les membres des barbares qui avaient osé me faire face. En quelque instant, ce qui fut la cave de ma maison devint une véritable boucherie. Dix, voici le nombre de têtes jonchant le sous-sol de mon domicile. Mais pourquoi autant de barbare en voudrait à un gamin ? Il y avait certainement quelqu’un derrière leur présence, mais qui ?J’entendais des cris d’agonie, mais d’où venait-il ? Je me retournai et vis, à côté de l’entrée de la pièce secrète, un homme carbonisé. Il était agonisant, souffrant. Était-ce de mon fait ? À en juger l’état de mon bras, certainement. Je m’approchai de lui, d’un pas tout à fait naturel, comme si la situation était tout ce qu’il y avait de plus normal. Je posai un genou à terre, regardant ce qu’il restait de l’homme encore en vie. Un léger sourire se dessina sous le masque, puis je vins poser mes prunelles de feu sur ma victime.
Pauvre petite créature, je suis navré pour cet incident. Laisse-moi mettre fin à tes jours dignement.
Dis-je, embrochant le grand brûlé à l’aide de mon épée maudite.Après une telle scène de violence, je sentis le masque s’arracher de mon visage, puis disparaître sans laisser de trace. Je reviendrai. Entendis-je résonner dans ma tête. Mais qu’était-ce. Je rangeai mon épée en acier dans son fourreau, puis partis discrètement en direction du palais, amenant avec moi mes deux nouvelles armes. Il fallait que j’aille chercher ma cousine, pour vu que rien ne lui soit arrivé.
Suite au siège :
Erwin perdit sa mère durant le siège de Kyouji, elle succomba aux côtés de son frère et du seigneur. Il était resté sans nouvelles de son père durant les quatre années qui suivirent, jusqu’à aujourd’hui. En l’an 5, Erwin était devenu un mercenaire réputé au sein de la pègre locale, bien qu’il eût déjà un nom en république, après avoir honoré quelques contrats et au sein des autres cités-états. Il devint officieusement le bras-droit de Lyra et était souvent non loin de sa chère cousine.
Groupes d'intérêts
La pègre : Erwin est un mercenaire, il utilise la pègre pour se faire connaître et contacter. Évidemment, tout travail mérite salaire et, pour le demi oni, le somme à payer peut parfois être élevée.
Piraterie
Piraterie
derrière l'écran
Pseudo : Thanathos
Comment avez-vous connu le forum ? QC de Destra
Avis sur le forum : J'adore et je recommande !
Fréquence de connexion : beaucoup
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
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Noble de La République
Neera Storm
Messages : 580
crédits : 854
crédits : 854
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
C'est un QC haut en couleur que tu nous as fait là Comme d'habitude, c'était bien agréable de te lire et j'espère que tu vas t'éclater avec Erwin o/
Te voilà donc validé, va donc aider ta cousine ou fouler les terres du Sekai
Te voilà donc validé, va donc aider ta cousine ou fouler les terres du Sekai
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