Invité
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Les gobelins de la bande du Topazin sont secs comme des raisins. Un tel voyage, ça se fête pour nos occidentaux. Lipilizee pèse plus lourd que ses frères et sœurs et accusent un peu moins le coup. Il va falloir monter à la chambre de l'auberge et il se prépare à porter Jokee sur l'épaule. Rokar pourra s'occuper de Vilukipee et Gozu devrait pouvoir assumer sa caisse tout seul.
Ils viennent de loin et ça se voit. Leur façon de jacter, de bouger, de fixer les gens, tous leurs codes détonnent avec ceux de la ville. Le tavernier fait son travail, mais à chaque commande, il se sent mal à l'aise. Surtout avec le plus pâle d'entre-eux, ce gobelin qui aligne pièce d'or sur pièce d'or et l'accueille à chaque fois avec ce drôle de sourire.
Leur montée d'escalier est un concert de rires et de gadins pour nos cinq diables. On se vautre allègrement, encaisse la marche manquée en éructant et repart en hurlant à la conquête du prochain palier. Lipilizee ouvre l'ascension, Gozu la ferme. Arrivée à la chambre, Jokee et Vilukipee sont basculés sur leurs matelas. Gozu vérifie la tension de la corde qui actionne un méchant piège pour qui voudrait les surprendre dans leur sommeil. Lipilizee s'allonge tranquillement sur le dos et joint les mains derrière la tête. Il finit par clore les paupières. Il a une pensée pour ses 9 rejetons qui dorment à des centaines de kilomètres de là, sa gobelinerie adorée. Il sourit doucement.
Au matin, trois équipées du Topazin courent la cité. Dotés de plusieurs échantillons de reliques shoumeiennes, ils investissent les places de marché et se font connaître. Ils montrent prudemment leurs précieuses pièces arrachées aux ruines de la Fédération aux intéressés les plus ventripotents. Les véritables curieux sont amenés jusqu'à notre roitelet dédoublé en de multiples carrefours. Et notre habile gobelin claque sa langue contre son palais, s'adonnant avec brio à son Art : faire pétiller ses potentiels acheteurs en leur faisant miroiter des merveilles d'envergure, à l'abri de sa montagne.
Les heures filent et les jours passent. Le Prince Miroitant comprend qu'il va lui falloir un certain temps avant de trouver un acheteur sérieux. Car ici, les margoulins et les aigrefins sont partout. Des gens qui lui ressemblent un peu trop en définitive. Hors, ce que notre personnage recherche, ce sont des républicains d'une toute autre nature, d'authentiques citoyens, fiables, cultivés et fortunés bien sûr.
Ils viennent de loin et ça se voit. Leur façon de jacter, de bouger, de fixer les gens, tous leurs codes détonnent avec ceux de la ville. Le tavernier fait son travail, mais à chaque commande, il se sent mal à l'aise. Surtout avec le plus pâle d'entre-eux, ce gobelin qui aligne pièce d'or sur pièce d'or et l'accueille à chaque fois avec ce drôle de sourire.
Leur montée d'escalier est un concert de rires et de gadins pour nos cinq diables. On se vautre allègrement, encaisse la marche manquée en éructant et repart en hurlant à la conquête du prochain palier. Lipilizee ouvre l'ascension, Gozu la ferme. Arrivée à la chambre, Jokee et Vilukipee sont basculés sur leurs matelas. Gozu vérifie la tension de la corde qui actionne un méchant piège pour qui voudrait les surprendre dans leur sommeil. Lipilizee s'allonge tranquillement sur le dos et joint les mains derrière la tête. Il finit par clore les paupières. Il a une pensée pour ses 9 rejetons qui dorment à des centaines de kilomètres de là, sa gobelinerie adorée. Il sourit doucement.
Au matin, trois équipées du Topazin courent la cité. Dotés de plusieurs échantillons de reliques shoumeiennes, ils investissent les places de marché et se font connaître. Ils montrent prudemment leurs précieuses pièces arrachées aux ruines de la Fédération aux intéressés les plus ventripotents. Les véritables curieux sont amenés jusqu'à notre roitelet dédoublé en de multiples carrefours. Et notre habile gobelin claque sa langue contre son palais, s'adonnant avec brio à son Art : faire pétiller ses potentiels acheteurs en leur faisant miroiter des merveilles d'envergure, à l'abri de sa montagne.
Les heures filent et les jours passent. Le Prince Miroitant comprend qu'il va lui falloir un certain temps avant de trouver un acheteur sérieux. Car ici, les margoulins et les aigrefins sont partout. Des gens qui lui ressemblent un peu trop en définitive. Hors, ce que notre personnage recherche, ce sont des républicains d'une toute autre nature, d'authentiques citoyens, fiables, cultivés et fortunés bien sûr.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 498
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Quartier marchand de Liberty, un jour quelconque d'hiver
Dans l'agitation de Liberty, Seraphin observait avec une curiosité piquée les petits groupes de gobelins qui s'activaient. Leurs manières étranges, leur langage exotique, tout en eux évoquait un monde lointain, étranger aux rues habituelles de la République. "Qu'est-ce que... ?" se demandait-il, tandis qu'Envie insinuait dans son esprit des pensées de convoitise. "Vois... Imagine.... Des trésors, ça sent le clinquant, ça sent bon..." murmurait-il, excitant l'appétit rapace de son hôte.
Le Limier suivit les traces des gobelins jusqu'à l'emplacement où Lipilizee Bowie, le chef de la bande, semblait régner. Approchant le caïd avec une assurance propre à sa fonction, le d'Elusie scrutait chaque détail de l'être devant lui et ses possessions, avant que son naturel de Limier ne refasse surface, écartant doucement la capuche qui dissimulait son regard scrutateur, et fixant de plus bel le gobelin avec une intensité calculée. : "Hey, le solliceur de pogne, où as-tu bien pu bien fourrer ta griffe pour "posséder" telle came ?" invectivait le Républicain d'un ton volontairement ambigu qui trahissait aussi bien un brin d'intérêt qu'un soupçon de méfiance quant au caractère légal de ces marchandises.
En vérité, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine admiration pour ces créatures, étrangères et pourtant si habiles dans leur entreprise. Mais une partie de lui luttait contre cette fascination, rappelant à son esprit que sa véritable mission était dans les ombres du Razkaal, parmi les âmes perdues et les criminels et guère envers les possibles carambouilleurs. "Ce n'est pas ton combat, mais qu'est- ce que c'est beau..." se répétait-il, essayant quelque peu de résister à l'attrait des reliques chargées d'histoire et de mystère.
Les murmures d'Envie se faisaient de plus en plus insistants, nourrissant son désir de possession. "Il te les faut, il te les faut, sinon c'est quelqu'un d'autre qui mettra la main dessus... On ne voudrait pas voir ça, tu le sais" susurrait-il, telle une sirène appelant les marins à leur perte. CENDRES
Le Limier suivit les traces des gobelins jusqu'à l'emplacement où Lipilizee Bowie, le chef de la bande, semblait régner. Approchant le caïd avec une assurance propre à sa fonction, le d'Elusie scrutait chaque détail de l'être devant lui et ses possessions, avant que son naturel de Limier ne refasse surface, écartant doucement la capuche qui dissimulait son regard scrutateur, et fixant de plus bel le gobelin avec une intensité calculée. : "Hey, le solliceur de pogne, où as-tu bien pu bien fourrer ta griffe pour "posséder" telle came ?" invectivait le Républicain d'un ton volontairement ambigu qui trahissait aussi bien un brin d'intérêt qu'un soupçon de méfiance quant au caractère légal de ces marchandises.
En vérité, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine admiration pour ces créatures, étrangères et pourtant si habiles dans leur entreprise. Mais une partie de lui luttait contre cette fascination, rappelant à son esprit que sa véritable mission était dans les ombres du Razkaal, parmi les âmes perdues et les criminels et guère envers les possibles carambouilleurs. "Ce n'est pas ton combat, mais qu'est- ce que c'est beau..." se répétait-il, essayant quelque peu de résister à l'attrait des reliques chargées d'histoire et de mystère.
Les murmures d'Envie se faisaient de plus en plus insistants, nourrissant son désir de possession. "Il te les faut, il te les faut, sinon c'est quelqu'un d'autre qui mettra la main dessus... On ne voudrait pas voir ça, tu le sais" susurrait-il, telle une sirène appelant les marins à leur perte. CENDRES
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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