2 participants
Baron du Crime
Vaenys Draknys
Messages : 281
crédits : 294
crédits : 294
Vaenys Draknys
Race : Vosdraak
Sexe : Masculin
Âge : 176 ans
Métier : Roi de la Pègre
Taille & poids : 1 m 96 / 94 kg
Alignement : Loyal mauvais
Faction : Reike
Rang : B
Religion : Athée
Avatar : Thranduil - LOTR
Pouvoirs et objets
Mage - Mage noir
Magie de l'ombre - Palier 4 - 300 + 600 + 1200 + 2400 = 4500 crédits
Contrôle mentale - Palier 2 - 250 + 500 = 750 crédits
Possession - Palier 1 - 1000 crédits
Attaque mentale - Palier 3 - 250 + 500 + 1000 = 1750 crédits
Bouclier psychique - Palier 2 - 500 + 1000 = 1500 crédits
Métamorphose - Palier 1 - 250 crédits
Illusion - Palier 1 - 500 crédits
Invisibilité - Palier 1 - 500 crédits
Vol - Palier 1 - 500 crédits
Cosmétique : Des ailes de dragon noires, semblant être créée à partir de sa magie des ombres, se déploient pour lui permettre de voler.
Télépathie - Palier 1
Total : 11 250 crédits
Potion de Régénération
Gains d'events :
+1 utilisation de P4
Fragment du Cœur
Mesurant une dizaine de centimètres, ce tout petit fragment ressemble à un cristal violet. Malgré sa taille minuscule, il possède une magie particulière :
- Détection des Corrompus : En présence d’un individu ou d’une chose ayant été en contact avec la corruption de l’Entité Sombre ou de la magie de la Boule des ténèbres lors de la précédente année, le fragment vire au rouge sang et se met à vibrer doucement, ne supportant pas cette énergie chaotique dont il a été imbibé lors de l’attaque de Melorn.
- Amplification magique : Une fois par rp, selon la volonté de son porteur, le fragment peut augmenter la puissance d’un pouvoir de palier 2, il aura ainsi la force d’un P3 pour une seule utilisation. (L’activation de ce bonus ne nécessite pas d’action supplémentaire à l’utilisation normale d’un pouvoir, mais le mana consommé sera celle d’un P3).
Pendentif des éléments
[Un pendentif max/personnage]
Feu, palier 1.
Ne tient pas compte des restrictions liées aux vocations. Cependant, la maîtrise de cet élément sera bloqué au palier 1 et il est impossible de le combiner avec une utilisation de potion ou autres augmentations.
Eau des chanceux
[Un max/personnage]
[Usage unique - Est détruit de l'inventaire lorsque utilisé] En buvant cette eau, votre prochain lancer de dé en event aura le meilleur résultat possible (prévenir le MJ si utilisation).
Invocation d'un outil ou d'une arme
[Un max/personnage]
Un fois par sujet rp, vous pouvez invoquer une arme ou un objet utile au choix (taille petite/moyenne, pas de chose immense comme une monture).
Immunité : Feu
Faiblesse : Douleur physique
Magie de l'ombre - Palier 4 - 300 + 600 + 1200 + 2400 = 4500 crédits
Contrôle mentale - Palier 2 - 250 + 500 = 750 crédits
Possession - Palier 1 - 1000 crédits
Attaque mentale - Palier 3 - 250 + 500 + 1000 = 1750 crédits
Bouclier psychique - Palier 2 - 500 + 1000 = 1500 crédits
Métamorphose - Palier 1 - 250 crédits
Illusion - Palier 1 - 500 crédits
Invisibilité - Palier 1 - 500 crédits
Vol - Palier 1 - 500 crédits
Cosmétique : Des ailes de dragon noires, semblant être créée à partir de sa magie des ombres, se déploient pour lui permettre de voler.
Télépathie - Palier 1
Total : 11 250 crédits
Potion de Régénération
Gains d'events :
+1 utilisation de P4
Fragment du Cœur
Mesurant une dizaine de centimètres, ce tout petit fragment ressemble à un cristal violet. Malgré sa taille minuscule, il possède une magie particulière :
- Détection des Corrompus : En présence d’un individu ou d’une chose ayant été en contact avec la corruption de l’Entité Sombre ou de la magie de la Boule des ténèbres lors de la précédente année, le fragment vire au rouge sang et se met à vibrer doucement, ne supportant pas cette énergie chaotique dont il a été imbibé lors de l’attaque de Melorn.
- Amplification magique : Une fois par rp, selon la volonté de son porteur, le fragment peut augmenter la puissance d’un pouvoir de palier 2, il aura ainsi la force d’un P3 pour une seule utilisation. (L’activation de ce bonus ne nécessite pas d’action supplémentaire à l’utilisation normale d’un pouvoir, mais le mana consommé sera celle d’un P3).
Pendentif des éléments
[Un pendentif max/personnage]
Feu, palier 1.
Ne tient pas compte des restrictions liées aux vocations. Cependant, la maîtrise de cet élément sera bloqué au palier 1 et il est impossible de le combiner avec une utilisation de potion ou autres augmentations.
Eau des chanceux
[Un max/personnage]
[Usage unique - Est détruit de l'inventaire lorsque utilisé] En buvant cette eau, votre prochain lancer de dé en event aura le meilleur résultat possible (prévenir le MJ si utilisation).
Invocation d'un outil ou d'une arme
[Un max/personnage]
Un fois par sujet rp, vous pouvez invoquer une arme ou un objet utile au choix (taille petite/moyenne, pas de chose immense comme une monture).
Immunité : Feu
Faiblesse : Douleur physique
Description physique et mentale
Physique
Des cheveux couleur neige d'une pureté inégalée à tel point que la pluie elle-même semble glisser dessus par peur de détruire cette image, accompagné d'un regard mauve éclatant aussi profond que peut l'être un ciel plein d'étoiles de part son immensité.
Sous cette chevelure se cache un visage presque féminin qui, loin de dissimuler les traits plus anguleux dont elle se compose, ne fait que les complimenter pour donner à ce masque de chair un aspect fier et serein que jalouserait bien des artistes ne pouvant reproduire tel œuvre.
C'est finalement son corps approchant des deux mètres doté d'une musculature si harmonieuse qui nous font tous venir à la même conclusion. Le baron est une œuvre d'art qui semble avoir été sculptée par les titans eux-mêmes pour approcher la perfection et quiconque affirmerait l'inverse ne pourrait être qu'aveugle ou bien complètement fou.
Psychologie
Il n’a que faire d’être aimé, son ego est tellement disproportionné qu’il engloberait sûrement l’intégralité de la somme de celui des êtres vivants du Sekai s’il pouvait être quantifiable. De ce fait, l’amour qu’il ressent pour lui-même est si puissant qu’il n’a que faire d’être aimé par son prochain, seul l’amour d’Ayshara déroge à cette règle. Cependant, qui dit Ego surdimensionné dit également une exigence et sévérité envers soi même qui dépasse toute raison, non pas que la raison est quoi que ce soit à faire avec Vaenys. « Les voies du seigneur sont impénétrables » il est inutile de chercher à le comprendre, là où le monde le décrit comme lâche, mégalomane et vil, lui-même se voit comme pragmatique, fier et magnanime. Effectivement, Vaenys ne s’intéresse que très peu aux pathétiques existences sous ses pieds, mais lorsqu’il le fait c’est d’une main emplie de bienveillance et de bonté envers le bas-peuple, en leur supprimant tout libre arbitre, en les enchaînant si besoin et en décidant de leur sort selon son bon vouloir. Existe-t-il une plus belle fin que de souffrir et mourir pour le plaisir et le bonheur d’un dieu ?
La rage qu’il ressent aujourd’hui contre Tensai fait de Vaenys un être encore plus dangereux. Lui qui dédaignait s’intéresser aux affaires de ce monde, se complaisant dans l’observation et les ténèbres se voit aujourd’hui motivé d’une ambition nouvelle, bien plus noire et profonde que toutes ses précédentes œuvres de vie, sa fierté étant pour la première fois piétinée et marquée au fer blanc par une honte et une défaite insupportables. « La vengeance est un plat qui se mange froid » les abrutis qui citent cette phrase n’ont visiblement jamais eu affaire à un dragon, Vaenys attisait déjà méticuleusement son feu, et Tensai serait le plat de résistance pour le barbecue géant qu’il préparait.
Des cheveux couleur neige d'une pureté inégalée à tel point que la pluie elle-même semble glisser dessus par peur de détruire cette image, accompagné d'un regard mauve éclatant aussi profond que peut l'être un ciel plein d'étoiles de part son immensité.
Sous cette chevelure se cache un visage presque féminin qui, loin de dissimuler les traits plus anguleux dont elle se compose, ne fait que les complimenter pour donner à ce masque de chair un aspect fier et serein que jalouserait bien des artistes ne pouvant reproduire tel œuvre.
C'est finalement son corps approchant des deux mètres doté d'une musculature si harmonieuse qui nous font tous venir à la même conclusion. Le baron est une œuvre d'art qui semble avoir été sculptée par les titans eux-mêmes pour approcher la perfection et quiconque affirmerait l'inverse ne pourrait être qu'aveugle ou bien complètement fou.
Psychologie
Il n’a que faire d’être aimé, son ego est tellement disproportionné qu’il engloberait sûrement l’intégralité de la somme de celui des êtres vivants du Sekai s’il pouvait être quantifiable. De ce fait, l’amour qu’il ressent pour lui-même est si puissant qu’il n’a que faire d’être aimé par son prochain, seul l’amour d’Ayshara déroge à cette règle. Cependant, qui dit Ego surdimensionné dit également une exigence et sévérité envers soi même qui dépasse toute raison, non pas que la raison est quoi que ce soit à faire avec Vaenys. « Les voies du seigneur sont impénétrables » il est inutile de chercher à le comprendre, là où le monde le décrit comme lâche, mégalomane et vil, lui-même se voit comme pragmatique, fier et magnanime. Effectivement, Vaenys ne s’intéresse que très peu aux pathétiques existences sous ses pieds, mais lorsqu’il le fait c’est d’une main emplie de bienveillance et de bonté envers le bas-peuple, en leur supprimant tout libre arbitre, en les enchaînant si besoin et en décidant de leur sort selon son bon vouloir. Existe-t-il une plus belle fin que de souffrir et mourir pour le plaisir et le bonheur d’un dieu ?
La rage qu’il ressent aujourd’hui contre Tensai fait de Vaenys un être encore plus dangereux. Lui qui dédaignait s’intéresser aux affaires de ce monde, se complaisant dans l’observation et les ténèbres se voit aujourd’hui motivé d’une ambition nouvelle, bien plus noire et profonde que toutes ses précédentes œuvres de vie, sa fierté étant pour la première fois piétinée et marquée au fer blanc par une honte et une défaite insupportables. « La vengeance est un plat qui se mange froid » les abrutis qui citent cette phrase n’ont visiblement jamais eu affaire à un dragon, Vaenys attisait déjà méticuleusement son feu, et Tensai serait le plat de résistance pour le barbecue géant qu’il préparait.
Histoire
LA PARTIE DU BARON - Une vie plutôt simple
Le baron.
Étrange nom pour celui qui affirme n'en avoir plus aucun qui lui est propre, son identité ayant simplement disparu avec la chute des terres qui ont vu toute sa jeunesse ne lui laissant pour identité qu'un titre, un titre qu'il porte plus par dérision que par appréciation. Alors quand on lui demande pourquoi il en est ainsi, l'homme n'est que rarement avare en détail c'est pourquoi histoire après histoire. Il semble assez simple de réécrire le passé de cet individu pas si mystérieux que cela.
Puîné d'une noble famille Shoumeienne, il semble jouir d'une enfance sans vague n'ayant pour lui aucune prédisposition, faisant de lui un homme d'importance dans la fédération. Il se contente de vivre une vie dans un calme et une abondance toute relative, jusqu'aux terribles purges nobiliaire qui frappe le pays.
Unique survivant de sa famille, il est forcé pour cela d'abandonner jusqu'à son nom pour se reconstruire autre part, profitant du chaos pour rejoindre les rangs de l'ordre de la main comme unique solution lui restant pour défendre une fois encore son pays et essayer de profiter d'un tant soit peu de confort de vie. Malheureusement pour lui, ce but prit fin en même temps que son temps en tant qu'écuyer avec un événement marquant.
Le retour des Titans et la mort d'un grand nombre de Shoumeien marque sa seconde fuite du pays trahissant par la même ses serments. Il ne s'estime même plus digne de porter un simple nom devenant par la même le Baron, simple fuyard de Shoumei ayant tout perdu avec la chute de sa famille et l'abandon de ses serments.
Aujourd'hui il n'est guère plus qu'une parodie de chevalier errant, marchant à travers le Seikai à la recherche d'une quelconque manière de vivre après toutes ses pertes.
LA PARTIE VAENYS DRAKNYS
Le baron.
Étrange nom pour celui qui affirme n'en avoir plus aucun qui lui est propre, son identité ayant simplement disparu avec la chute des terres qui ont vu toute sa jeunesse ne lui laissant pour identité qu'un titre, un titre qu'il porte plus par dérision que par appréciation. Alors quand on lui demande pourquoi il en est ainsi, l'homme n'est que rarement avare en détail c'est pourquoi histoire après histoire. Il semble assez simple de réécrire le passé de cet individu pas si mystérieux que cela.
Puîné d'une noble famille Shoumeienne, il semble jouir d'une enfance sans vague n'ayant pour lui aucune prédisposition, faisant de lui un homme d'importance dans la fédération. Il se contente de vivre une vie dans un calme et une abondance toute relative, jusqu'aux terribles purges nobiliaire qui frappe le pays.
Unique survivant de sa famille, il est forcé pour cela d'abandonner jusqu'à son nom pour se reconstruire autre part, profitant du chaos pour rejoindre les rangs de l'ordre de la main comme unique solution lui restant pour défendre une fois encore son pays et essayer de profiter d'un tant soit peu de confort de vie. Malheureusement pour lui, ce but prit fin en même temps que son temps en tant qu'écuyer avec un événement marquant.
Le retour des Titans et la mort d'un grand nombre de Shoumeien marque sa seconde fuite du pays trahissant par la même ses serments. Il ne s'estime même plus digne de porter un simple nom devenant par la même le Baron, simple fuyard de Shoumei ayant tout perdu avec la chute de sa famille et l'abandon de ses serments.
Aujourd'hui il n'est guère plus qu'une parodie de chevalier errant, marchant à travers le Seikai à la recherche d'une quelconque manière de vivre après toutes ses pertes.
LA PARTIE VAENYS DRAKNYS
- Enfance:
- Vaenys naquit blasé, pas un cri, pas un pleure, pas un gargouillis ni même un semblant de sourire ne s’échappa de son joli minois maquillé de sang et de merde. Seul un regard perçant et froid, duquel suintaient déjà nonchalance et dédain pour tout ce qui l’entourait, vint accompagner sa venue au monde. Comme s’il était déjà conscient que le Reike lui appartenait par sa naissance et qu’il n’en avait clairement rien à foutre. Il était un dieu parmi les mortels et la lassitude d’une telle vie, passée à se faire aduler et servir le fatiguait avant même de commencer. Même au sein de la lignée Vosdraak, Vaenys était différent, bien trop calme et observateur, à tel point que ses parents le crurent sourd-muet durant de longues années et probablement atteint d’une maladie mentale incurable. Une crainte qui se dissipa finalement, mais qui sera bien vite remplacé par d’autres bien plus sombres, quand, agacé, Vaenys cracha enfin ses tous premiers mots, à l’âge de six ans, lors d’un banquet organisé pour son anniversaire :
- Taisez-vous.
Avait-il dit avant de sauter de son siège trop grand pour lui et de quitter la salle sans un regard en arrière. Un ton implacable, antipathique, royal, qui n’attendait comme réponse qu’une servitude absolue présentée dans un silence de plomb. Tous les regards se tournèrent alors vers lui, entre surprise et choc. Ses parents trop heureux de l’entendre enfin parler firent rapidement fis de l’intonation et des mots rudes que Vaenys venait de cracher tel un venin pour ne s’attarder que sur l’amour pur et la joie qu’un père et une mère ressentent dans ces moments-là. Un amour qui écœurait l’enfant depuis aussi longtemps qu’il puisse se souvenir, un amour de façade et hypocrite, dicté par des mœurs et règles sociales qu’il se refusait à suivre.
- Adolescence:
- Quand on est fils unique pendant plus de 150 ans et prince héritier d’une des nations les plus influentes au monde on finit par développer certains trais de caractères et « travers ». Mais pas Vaenys, il n’avait pas besoin de pouvoir pour se faire corrompre et nul besoin de pouvoir pour corrompre, manipuler son prochain était aussi naturel pour lui que de respirer, son rang et sa position ne lui permirent que de devenir un peu plus rapidement l’homme qu’il était supposé devenir. Il grandit entourés des meilleurs professeurs, tuteurs, maitres d’armes et magiciens du monde et sans jamais exceller nulle part, tous s’accordaient à dire que le gamin avait un don mais gâchait son potentiel, sans jamais réussir à comprendre l’origine de sa soi-disant fainéantise.
Vaenys était las de tout, rien de l’intéressait vraiment puisque tout lui venait naturellement, il enregistrait la moindre information, comprenait des théories que son père peinait encore à assimiler et apprenait en quelques heures des enchainements qu’un élève normal prenait des mois à maitriser. Mais il comprit très jeune que trop se distinguer n’apportait que d’avantages d’ennui et de travail pour très peu de bénéfices. Il étouffa rapidement ses capacités et par la même occasion tous les rêves de grandeur que ses parents pouvaient avoir pour lui en endossant le rôle de l’élevé médiocre, passable, oisif et rêveur. Il était aussi peu soucieux de la vie politique que de la gouvernance du pays, des occupations bien trop fastidieuse pour l’être supérieur que Vaenys incarnait et qui avait en tête d’autres projets bien plus attrayants. Que d’autres que lui désireux de dorer le nom Draknys s’occupe de gérer les gueux, guerroyer et remplir le trésor de la couronne. Il avait largement assez de cousins lèche-culs pour le remplacer, ce qui lui laissait amplement le temps, dans l’ombre, de s’adonner aux vrais plaisirs de la vie, ceux de la chair, des drogues et des jeux. Des activités bien trop peu représentées au sein du Reike et sur lesquels Vaenys fit rapidement main basse.
- Adulte:
- Il passa plus de cent ans sous son nom d’alias « Baron » à créer, étendre et gérer un royaume inconnu, secret, de débauche, de violence et d’orgie où le maître mot n’était que « plaisir ». Directement sous les yeux aveugles de sa famille, sous leurs pieds, sous les dalles de cette cité flamboyante, sous leurs fiertés, valeurs et faux-semblants, dans les profondeurs les plus sombres d’un royaume aussi pourri que les ganglions d’un fumeur d’opium. Mais il y avait de la beauté dans la gangrène, dans la bassesse et déchéance humaine, et Vaenys s’en délectait comme s’il s’agissait du plus fin des nectars. Lui-même ne prenait quasiment jamais part à ces immondices, sa supériorité divine et naturelle le plaçait au-dessus de tous ces vices et races inférieures, il organisait et observait, en dieu qu’il était. Prince héritier démérite le jour, seigneur de la pègre adulé la nuit, sa double vie lui permettait de garder parfaitement dissimulé des autorités et du gouvernement la face cachée du Reike qu’il avait créé. Pots de vin et assassinats masqués en accidents suffisaient à faire terre la moindre rumeur naissante.
Sa vie changea du tout au tout lorsqu’une terrible tempête de sable déferla sur la ville d’Ikusa, lorsqu’il posa ses yeux sur la créature frêle qui venait de naître, son propre sang, sa chair, son égale, sa petite sœur. Il la vit naître d’un œil qui semblait nonchalant et contrarié mais à l’intérieur, une soudaine bouffée de chaleur le fit vaciller et au plus profond de lui, son cœur se mit à battre pour la première fois de sa vie. Ses jambes manquèrent de céder sous lui, effrayé et hors de lui devant cette soudaine faiblesse, cette émotion inconnue, il claqua la porte de la chambre de ses parents dans un hurlement. Prise de peur, les cris de naissance de sa sœur lui firent écho jusque tard dans la nuit.
En dix-huit ans il ne lui adressa que rarement la parole et lorsqu’il le faisait c’était le plus souvent sur un ton sec et mordant, incapable de contrôler ses émotions. Elle devait le haïr et ce sentiment le rendait encore plus fou et désagréable. Véritable lunatique Vaenys n’avait plus aucun control sur lui-même et ne se présentait au palais qu’en de rares occasions, préférant les ténèbres de ses passages secrets, et trouvant un certain réconfort dans les cris de tortures et de jouissances de ses nombreuses victimes et invités. Une chose cependant que le monde entier ignorait, Vaenys faisait suivre sa sœur en permanence par ses meilleurs espions, avec pour ordre de la protéger dans l’ombre et de lui rapporter le moindre de ses faits et gestes. Des rapports quotidiens qu’il lisait toutes les nuits avant de s’endormir.
- Tensai et Après:
- Vaenys Draknys ne participa pas à la guerre contre Tensai, il riait de ce pathétique barbare, de son clan minable et n’avait aucune raison de prendre les armes aux côtés de sa propre famille qu’il méprisait tout autant. Sa seule erreur fut de sous-estimé ce vil fils d’esclave, ce bâtard au sang si impur que son corps était pourvu de cornes et d’écailles. Une bête de foire, un monstre qu’il aurait dû enchainer dans ses cachots et saigner à mort dans ses arènes souterraines. Tensai était aussi proche des dragons que les milliards de lézards dans le désert. Un lézard qui prit cependant tout le monde de court, Vaenys y compris…
Le jour de la prise de la ville et du palais, Vaenys était déjà sain et sauf, loin de tout danger, à des kilomètres de la ville en feu et de ses murailles détruites. Escorté par ses gardes les plus loyaux il observait de la fenêtre de sa calèche la fumée assombrir un ciel tout juste naissant. Le prince héritier avait quitté la cité pendant la nuit, juste avant l’assaut final de Tensai. S’échapper n’avait pas été compliqué, étant donné les nombreux souterrains qu’il avait fait construire des dizaines d’années auparavant, destiné à l’acheminement illégal des nombreux esclaves, races et bêtes exotiques sur lesquels reposait une large partie de son empire secret.
Il croisa sur la route un défilé de fuyards, des citoyens aussi « pragmatiques » que lui qui avaient dû quitter la cité à pied il y’a des jours, dès les premiers signes de l’arrivée Ryssen. Pourquoi rester sur un navire qui coulait ? Seul le capitaine se devait de périr avec son rafiot de merde, Vaenys n’en était que le fils, il ne devait rien à personne et surtout pas à son pays. Les misérables portaient leurs maigres possessions avec des bras épuisés, les anciens étaient doucement laissés pour compte à l’arrière mais les mères rechignaient encore et toujours à abandonner leurs plus jeunes enfants incapables de marcher. Ce fut alors que Vaenys aperçu une gamine, seule, le regard hagard, sa robe de chambre en lambeau et les pieds nus ensanglantés par des heures de marche. Devant cette scène, cette enfant qui lui rappelait sa sœur, Il fut pris d’un haut le cœur soudain et incontrôlable, vomissant toutes les trips de son corps et forçant le véhicule à s’arrêter. Sa crise de panique dura plusieurs minutes et un unique nom revint sans cesse taper contre son crâne, contre sa conscience pourtant enfermée à double tour au fin fond de son esprit : « Ayshara » Il se devait de la sauver. Il se saisit des rênes de l’étalon le plus rapide du carrosse et repartit en direction de la ville assiégée à bride abattue, mettant pour la première fois en 172 ans sa propre vie en jeu pour celle d’une autre.
La suite est connue dans tout Sekai, l’histoire est écrite par les vainqueurs, même si pour une fois les dires sont très proches de la vérité. Il avait bel et bien vendu sa sœur à un tyran mais personne ne saurait jamais la raison derrière ce geste. Exilé à Kyouji, ses plans étaient en cours, Vaenys n’était rien d’autre qu’un lâche et un traitre, une immondice dont la faiblesse n’a d’égale que sa propre vanité, voilà ce qu’il incarnait aux yeux du public et surtout de Tensai, il fallait que cela continue. Le monde était son terrain de jeu et un adversaire de valeur venait de rejoindre la partie, Reike ne l’intéressait aucunement, il s’agissait d’une terre aride remplie de bouseux mais Tensai méritait à présent toute son attention et Vaenys finissait toujours par obtenir ce qu’il voulait.
Une vieille comptine pour enfant commence de cette façon :
« Il ne faut jamais réveiller un dragon qui dort, et encore moins lui voler son trésor. »
La suite reste aujourd’hui à écrire mais sera malheureusement bien trop sanglante pour un livre d’enfant.
- Rébellion et Titan:
- - Ensuite, Vaenys œuvra pour la rébellion reikoise en tant que figure importante, en plus de continuer ses activités au sein de la Pègre. Il fut d'ailleurs à l'origine de plusieurs attaques de rebelles.
- Lorsque les titans débarquèrent, il fut approché par la titanide Zei. Grand manipulateur, il fit mine de travailler pour elle, avant de la trahir et de contribuer à son enfermement au Berceau des anciens.
- En quête de "rédemption", Vaenys s'éloigna ensuite du Reike et il prit une nouvelle identité... Celle du Baron.
Test-RP
- Le Baron:
- apparence du baron:
Aout de l'an -50, Ikusa
Au crépuscule, lorsque le soleil amorçait son déclin sur l'horizon aride, la ville d'Ikusa, la capitale du royaume du Reike, nommée « le joyau du désert », dévoilait sa nature authentique empreinte d'obscurité et de mystère. Les ruelles étroites et sinueuses de la cité se trouvaient submergées par des ombres profondes, tandis que l'atmosphère s'imprégnait de secrets et de machinations. Cette grande cité, un joyau du commerce et de la civilisation, avait, depuis plus d'un demi-siècle, sombré dans la corruption orchestrée par la pègre et les activités illicites qui pullulaient sous le couvert de la nuit.
Une créature approchant les deux mètres, revêtue d'une longue cape noire avec la capuche soigneusement relevée, dissimulait sa longue et magnifique chevelure argentée. Ses yeux mauves, semblables à l'infini céleste étoilé du désert, scrutaient minutieusement chaque activité malveillante qui se déroulait sous leur splendide vigilance. Le personnage mystérieux surgissait fréquemment de manière insaisissable, s'immisçant dans les ruelles d'Ikusa de manière inexplicable. Les regards des criminels se portaient sur cette énigmatique entité, universellement désignée sous l'appellation « Le Baron ».
« Le Baron », un nom d'un mystère profond. Nul ne pouvait réellement prétendre connaître l'identité qui se cachait derrière cette appellation, du moins, aucune âme vivante n'en avait la connaissance. Tout ce qui transparaissait de ce personnage, c'était sa mainmise sur les ficelles de l'ombre, orchestrant les rouages de la criminalité organisée dans l'obscurité. Il avait œuvré, pendant plusieurs décennies, au développement de cet univers ténébreux qu'était la pègre.
L'étrange personnage parcourait les dédales de la cité chaque soir, la nuit tombée. Il avait judicieusement établi plusieurs bases disséminées à travers la ville, étant bien conscient que les activités criminelles, en forte croissance ces dernières années, risquaient d'attirer l'attention du gouvernement Reikois, la famille royale Draknys. Il était possible que des espions potentiels soient à la recherche de celui que l'on désignait sous le titre de « Le Baron ». Par conséquent, il était impératif pour lui de se montrer vigilant, tout en maintenant une surveillance constante sur les individus qui étaient en relation étroite avec lui.
Sa constante vigilance faisait de lui un individu insaisissable. Même ses associés ignoraient le moment où cette créature leur rendrait visite. D'ailleurs, le terme "associés" était très mal employé pour les qualifier. Le nom de "vulgaires pions" leur irait bien mieux. Le Baron prenait plaisir à manipuler ces existences lamentables qui se trouvaient sous son emprise, leur promettant un avenir qu'ils ne connaîtraient jamais. Il leur retirait purement et simplement leur libre arbitre, les soumettant entièrement à sa volonté et à ses désirs les plus sombres.
Ce soir-là, sa destination le conduisit vers une petite auberge du quartier marchant, où la débauche, la consommation de drogue et le commerce d'esclaves étaient clandestinement pratiqués dans ses profondeurs. Le Baron faisait usage de son pouvoir d'invisibilité, lui permettant de pénétrer discrètement dans l'établissement. Il commença par observer attentivement la femme du propriétaire de l'auberge, une splendide Elfe à la chevelure de feu. Cette dame était bien au courant des activités de son mari, car il était l'une des figures les plus influentes du quartier, amassant une immense fortune grâce à ses activités criminelles.
Il se dirigea vers les sous-sols, contemplant avec satisfaction son œuvre. Le vice constituait son essence même, un élément dont il se repaissait. Observer la classe sociale inférieure, qu'il affectionnait désigner comme les "rats des profondeurs", se livrant à une telle dépravation, lui procurait un indéniable sentiment de supériorité. Il ne préférait guère s'adonner à ces activités malsaines, du moins, il y prenait rarement part, préférant les laisser aux mains de ces races qu'il considérait comme inférieures.
Il parvint jusqu'à une porte située dans les profondeurs du sous-sol de l'auberge, gardée par deux mercenaires qui semblaient être les hommes de confiance du propriétaire de cet établissement se voulant être un lieu de repos. Sans prononcer un mot, il se tint devant eux. Les mercenaires s'inclinèrent respectueusement, laissant ainsi le Baron entrer dans une petite pièce à peine assez grande pour accueillir une table de six convives. À son arrivée, cinq sièges étaient déjà occupés. Seul lui manquait, destiné à prendre place sur un trône souillé par les méfaits qu'il orchestre.
Les individus présents dans la pièce attendaient l'arrivée de leur souverain des ténèbres, le voyant s'installer sur son imposant trône. De son regard, il parcourut chaque personne autour de cette table, reconnaissant en eux ses fidèles marionnettes, agissant dans l'ombre pour la pègre. Parmi eux se trouvaient des hauts fonctionnaires et des chefs d'entreprise, tous dévoués au Baron.
« Qu’avez-vous à m’apprendre ce soir ? » interrogea-t-il froidement, sans la moindre politesse envers ces personnes. À ses yeux, ils demeuraient inférieurs, n'étant présents que pour satisfaire ses penchants sadiques et malsains.
« L’arène de combat se porte très bien maître, les paris fonctionnent extrêmement bien. Mon chiffre d’affaires a augmenté de deux cents pourcents ce dernier mois. Mais j’avoue commencer à être en manque d’esclave. Les parieurs veulent du spectacle, le sang, la mort. C’est ce qui fait que l’arène fonctionne. » déclara monsieur Abreas, le gobelin propriétaire de l'arène de combat du quartier marchand. Il organisait des combats entre ses esclaves, engrangeant tous les gains des paris. Les esclaves avaient la possibilité de gagner leur affranchissement s'ils survivaient suffisamment longtemps aux multiples épreuves imposées.
« Je suis venu observer quelques combats, je dois bien avouer que c’est assez… ennuyant quand la mort n’intervient pas pour un des deux combattants. » rétorqua-t-il. « Ognell, les autorités sont-elles correctement éloignées des abords de l'arène ? » interrogea-t-il, s'adressant au chef des autorités du quartier. Celui-ci recevait régulièrement des pots-de-vin, ce qui permettait au Baron de mener ses activités illicites sans être dérangé par ces derniers. Il jouait également un rôle crucial pour détecter toute personne cherchant à dénoncer la criminalité organisée. Il transmettait alors leur identité à des mercenaires, chargés de les éliminer.
« Oui, je n’ai rien à signaler. Tout se passe comme prévu, mes hommes sont envoyés là où me l’indique mes associés, afin de ne pas les déranger dans leurs commerces. » répondit Ognell, l'orque imposant chargé de la sécurité de la ville. « Ne craignez-vous pas l'intervention des espions de la famille royale ? S'ils nous surprennent, nous pourrions tous être condamnés à mort ! » poursuivit-il, exprimant son agacement avec colère.
« Baissez d’un ton, misérable ! » tonna le baron, fixant l'orc tout en lui lançant une attaque mentale pour l'avertir, lui causant un léger mal de tête. « Les espions ne nous repèreront pas ! » conclut-il, d'un ton menaçant. Le baron était bien informé des mouvements de nombreux espions, les dirigeant lui-même là où il le désirait, les éloignant le plus possible de son emplacement actuel, celui où il se rendait la nuit.
« Monsieur Nolan, le trafic d’esclave est en bonne voie ? » questionna-t-il, au tenancier de l’auberge. Hektor Nolan était un humain bien en chair, aimant plus que tout l’argent. Il était par ailleurs qualifié de « gros porc avare » par le Baron lui-même.
Le chef de la pègre avait élaboré un réseau de trafic d'esclaves, obligeant les acheteurs à passer par des intermédiaires pour éviter tout contact direct avec le vendeur. Cette stratégie, d'une grande ingéniosité, visait à enrichir l'intermédiaire, qui était le plus souvent un propriétaire de taverne, d'auberge, de commerce ou de grandes entreprises. Ce faisant, le Baron exerçait un contrôle total sur l’intermédiaire, lui rappelant qu'en l'absence de cette implication, il ne serait qu'un individu vulgaire, à l'instar des autres misérables. Il avait ainsi le contrôle de grand nombre d’entreprises et de commerces à travers le Reike. Gangrénant la société à petit feu.
« J’ai conclu plusieurs ventes au cours de ces derniers mois. Les affaires n’ont jamais été aussi florissantes, je peux d’ailleurs vous avoir des esclaves à bon prix pour les combats, Abreas, à condition que j’empoche une certaine part du gain. » annonça le perfide tenancier, ne cherchant qu’à s’enrichir encore plus. S’il n’était pas aussi doué dans le domaine de la négociation, le Baron le tuerait sur le champ. C’était un homme qu’il trouvait bien méprisable.
« Vous vous occuperez de cela plus tard, imbécile. Nous ne sommes pas là pour déblatérer sur la somme de minable petits esclaves qui ne méritent que la mort. » rétorqua-t-il, d’un ton agacé. « Madame Aknor, un client vampire m’a récemment demandé de lui fournir sang et organes d’Elfes, procurez-vous-en au plus vite et faite la livraison à Nolan, il se chargera de lui la remettre demain soir. » ordonna-t-il, s’appuyant sur son coude.
« Je devrais avoir quelques patients mourants, il ne me suffira que d’une simple potion pour les achever et faire passer leurs morts comme naturelle. J’espère qu’il est prêt à y mettre le prix nécessaire, les organes elfiques ne sont pas simples à obtenir. » Elle prononça ces mots d'une voix assurée. Madame Aknor était une humaine dans la cinquantaine d’années, ayant été haut placé dans les forces médicales Reikoise, avant de se mettre à son compte. Elle était une médecin bien connue dans la cité d’Ikusa, prenant en charge la haute noblesse de la capitale. Prête à tuer des innocents, elle dissimulait ces actes en suicides ou en morts naturelles, afin d'en tirer profit en revendant leurs organes.
« Parfait, il vous en sera reconnaissant c’est certain. De par son apparence, je peux d’ores et déjà vous assurez qu’il saura vous récompenser honnêtement, selon la qualité des trésors que vous lui ferez parvenir. » rétorqua-t-il, esquissant un léger sourire manipulateur sous le sombre voile masquant son visage.
Le commerce d'organes était rare au sein du Sekai, utilisé seulement en de rares occasions. Il intéressait surtout les vampires et autres créatures se nourrissant du sang, des organes ou de la chair des différentes races régies par les lois du monde. Le Baron ne le considérait pas comme très intéressant, mais il en profitait pour cultiver le vice, attirant ainsi de nombreuses personnes vers les activités criminelles de son royaume secret.
« Et vous Wulfric, avez-vous remarqué une activité suspecte visant à nuire à la famille royale ? » interrogea-t-il d'une voix plus menaçante qu'auparavant. En réalité, il se fichait totalement du destin de la famille royale, à l'exception du prince héritier, Vaenys Draknys. S'il y avait le moindre complot contre lui, il veillait à l'éliminer dès le soir-même.
Wulfric, l'espion personnel du Baron, souffrait d'une malédiction le transformant en lycan s’il subissait une blessure. Heureusement, il parvenait à contrôler totalement cette malédiction, ce qui en faisait un atout considérable pour ses missions. En plus d'être espion, il était le mercenaire le plus respecté d'Ikusa, lui octroyant ainsi une position de confiance aux côtés du Baron. Ce dernier n'hésitait pas à le solliciter dès lors qu'un individu trop curieux devenait une menace pour lui ou ses activités.
« Maître, j’ai repéré un groupe d’individu œuvrant dans l’ombre à l’encontre de Vaenys Draknys. Je ne sais pas exactement ce qu’il manigance, mais tout ce que je puis dire, c’est qu’ils vont mettre à exécution leur plan dans les plus brefs délais. » annonça-t-il, montrant une certaine conviction quant à l’élimination du petit groupe d’individu.
« Un complot contre le prince ? C’est intéressant. Indiquez-moi où se situe le groupe d’individu que vous venez de mentionner. » ordonna-t-il, perdant légèrement son sang-froid, sans que ses misérables pions ne puissent le remarquer.
« Ils sont au port, Maître. Mais d’après mes rapports, ils sont établis à de multiples endroits. » Il signala cela, comprenant l'intention du Baron de les faire supprimer par le mercenaire.
« Très bien je vous remercie Wulfric », retorqua-t-il, se redressant sur son trône. « Je vais devoir m’absenter. » annonça-t-il, gardant son calme quant à la situation concernant le prince. « Misez tout sur l’arène. Abreas, trafiquer les combats, que la somme récoltée soit plus élevée. Pour les esclaves morts, confier les cadavres à madame Aknor, elle se chargera de récolter tout ce qu’elle peut. Ognell, assurez-vous qu’aucun de vos pions n’approche pas l’arène. Que les plus corrompus s’occupent de la sécurité de l’arène. Quant à vous, Nolan, occupez-vous de la revente des organes et du sang. Procurez-vous suffisamment d’esclaves pour alimenter l’arène de manière à ce qu’elle ne manque jamais de combattant. Me suis-je bien fait comprendre ? » demanda-t-il, se montrant suffisamment autoritaire pour qu’aucun n’ait l’envie de le contredire.
« Wulfric, contentez-vous de dénicher d’autre complot à l’encontre de la famille royale, puis assurez-vous qu’il ne voit jamais la lumière du jour. Et j’oubliais, éliminez tous les rats qui tentent de nuire à la famille royale. Il est évident que nous avons besoin d’eux pour garder le monde du crime organisé en bon état. Tant que des êtres si incompétents que le roi et la reine sont à la tête du pays, nous n’avons rien à craindre. » ordonna-t-il, commençant à se lever. Les subordonnés présents dans la salle se levèrent à leur tour, se prosternant devant leur maître pour témoigner de leur dévotion à son égard.
Le Baron sortit de l'auberge avec une démarche assurée, son manteau obscur drapant ses épaules. Le ciel nocturne était voilé, une obscurité mystérieuse enveloppant les étoiles et projetant un voile sur la nuit. Il se glissait dans les rues, où les ténèbres de la nuit était rompue seulement par de faible rayon lumineux émis par l’astre lunaire.
Le Baron disparut dans le voile de la nuit, telle une chouette. Il déambula dans les rues d’Ikusa, contemplant avec envie son royaume caché. L’œuvre de sa vie, celle pour laquelle il respirait. Les trafics d’organe, la vente d’esclave, les filles de joie, les vols, l’assassinat, la drogue. Tout ce pour quoi il œuvrait s’offrait devant lui. En cet instant, il prenait plaisir à observer la débauche et la dépravation du peuple, toutes ces races impures qui ne sauraient jamais l'égaler. Le vice constituait son essence, sa raison d'être, et il le savourait avec une passion inextinguible. Il avançait, sans destination précise, dans le dédale infini des ténèbres.
Le Baron avançait dans les tunnels secrets avec une démarche assurée, ses pas mesurés résonnant légèrement sur les dalles froides et humides. Les ténèbres l'entouraient, seulement éclairée par intermittence par les quelques torches accrochées aux murs. Il était une silhouette sombre et élégante dans cet environnement obscur, sa cape flottant légèrement derrière lui alors qu'il progressait d'un pas déterminé.
Son visage était caché par l'ombre projetée par la capuche de sa cape, mais ses yeux perçants scrutaient chaque recoin, analysant les moindres détails du tunnel. Chaque pas était calculé, chaque virage pris avec une précision presque terrifiante. Il connaissait ces passages mieux que quiconque, leur topographie, leurs détours et leurs pièges cachés. Le Baron était un habitué de ces souterrains, ces voies secrètes étant un outil précieux dans ses manigances nocturnes. Son allure ne trahissait ni hâte ni hésitation, mais plutôt une confiance en soi née de l'expérience. Même dans l'obscurité oppressante de ces passages, son assurance transparaissait.
À mesure qu'il avançait, les murs de pierre semblant se refermer sur lui, créant un corridor étroit et confiné. Pourtant, cette atmosphère oppressante ne semblait guère affecter le Baron, habitué à naviguer dans les ténèbres des affaires clandestines et des secrets les plus sombres de la cité. Ses sens étaient en alerte, captant le moindre son, la moindre vibration, comme s'il écoutait l'écho de ces tunnels et anticipait chaque potentiel danger. Le Baron avançait, enveloppé d'une aura d'intrigue et de mystère, un seigneur de l'ombre qui dominait cet univers souterrain avec une aisance confondante.
La démarche du Baron, enveloppée dans l'obscurité de sa cape, l'emmena à la porte qui semblait presque l'attendre patiemment, comme si elle connaissait sa venue. Cette porte, différente des autres dans ces tunnels souterrains, dégageait une aura de mystère et de puissance. Le Baron, après avoir franchi cette petite porte dissimulée dans les méandres des tunnels souterrains, se retrouva soudainement dans un tout autre monde, celui du palais royal. Son entrée silencieuse ne déclenchait aucun signe d'alerte, la discrétion étant sa compagne dans ce royaume secret qu'il venait de pénétrer.
L’individu enveloppé de sa cape, retira sa capuche, laissant son véritable visage se dévoilé à la faible lumière émise par l’astre de la nuit. Un visage fin, d’une beauté extrême. De longs cheveux argentés tombant en cascade sur ses épaules à la carrure plus que parfaite. Son magnifique regard mauve, reflétant le ciel nocturne voilé de million d’étoiles. Voici ce qu’il était, qui il était. Vaenys Draknys, prince héritier du royaume du Reike, le royaume qui lui était destiné, celui qu’il prenait plaisir à pourrir par la racine.
- Vaenys Draknys:
- apparence de Vaenys Draknys:
Mars de l’an 0, Ikusa
Le joyau du désert s’éloignait petit à petit, s’étirant à quelques kilomètres derrière lui. Vaenys venait de fuir la capitale, dont Tensai en prenait le contrôle. Il y avait pénétré à l’aube, alors que ses ennemis étaient affaiblis, suite aux plusieurs jours de siège qu’Ikusa venait de subir. La ville était ravagée par les barbares, semant le chaos dans les ruelles d’Ikusa, massacrant les citoyens Reikois montrant un quelconque signe de résistance, qu’il soit civil ou militaire. Une fumée noire s’échappait du palais royal, étant en partie incendié. Le barbare y avait mis le feu, voulant faire sortir de leur tanière ceux qu’ils considéraient comme des rats.
Vaenys Draknys, prince héritier du trône, voyant que la situation de sa famille était désespérée, venait de déserter le palais en s’échappant par les tunnels secrets qu’il avait fait construire durant le dernier siècle. Il avait avec lui quelques-uns de ses gardes les plus loyaux, l’escortant dans une majestueuse calèche qu’il avait pris soin de faire préparer avant son départ. Il avait évidemment pris soin de ne pas indiquer les passages secrets se trouvant sous la ville à sa famille, les laissant sans moyen de survivre à l’attaque du barbare.
Le prince admirait, depuis la fenêtre de sa petite calèche, la chute d’une dynastie dont il était le fils, l’héritier. Cela ne lui provoquait aucun sentiment, il restait indifférent quant au sort de sa famille. La seule chose dont il se souciait était sa propre vie, rien d’autre n’avait d’importance, enfin presque rien. Et puis, il avait bâti, durant un siècle entier, son propre empire souterrain, un empire régi par le vice et la dépravation des espèces inférieures, des espèces inférieures à la présence divine qu’apportait Vaenys dans le milieu de la pègre.
Il était songeur, qu’allait-il advenir de sa famille ? Quel sort leur avait réservé le barbare, Tensai ? Allait-il seulement tenter de retrouver le fuyard ? Il observait d’un regard perçant la cite, quand il fut interrompu par l’un de ses gardes.
« Votre altesse ? Puis-je requérir votre attention ? » annonça-t-il, regardant l’homme qu’il considérait à présent comme étant son roi.
« J’espère que c’est important. Qu’attendez-vous ? Parlez ! » rétorqua-t-il, se sentant légèrement agacé par l’interruption de ses pensées.
« Une file de déserteur se fait visible au loin, devrions-nous les rejoindre ? » demanda-t-il.
« Des déserteurs ? Rejoignons-les, maintenant ! S’ils ont été assez vifs pour fuir la ville, ils pourront certainement nous être utiles à l’avenir. » ordonna-t-il.
La calèche prit une tout autre direction, se dirigeant vers le convoi de citoyens apeurés. Ces citoyens avaient fui la capitale, sentant l’étau se resserrer autour d’Ikusa. Tous étaient dans un état plus ou moins critique. Les plus âgés étaient délaissés à l’arrière, certains mourant sous la chaleur extrême du désert. Les enfants étaient bien incapables de suivre le rythme, les jeunes mères devant supporter un poids supplémentaire sur leurs épaules, mourraient de fatigue pour les plus braves, ou abandonnaient leurs enfants pour les plus pragmatiques.
Le convoi royal arriva à la tête du défilé de déserteur, des hommes et femmes de la garde royale en étaient à la tête. L’arrivée de la calèche stoppa net les fuyards, s’interrogeant sur la présence d’un membre de la famille royale ici. Vaenys descendit de son carrosse, regardant de haut toutes les piètres vies qui s’offraient à lui. Il regarda avec mépris les militaires.
« Vous avez déserté la ville, vous qui aviez juré de protéger la famille royale contre toute menace. Vous n’êtes que des incapables, je devrais vous tuer. Par votre faute, ma famille est vouée à disparaître. » annonça-t-il, lançant un regard noir sur les individus. « Et vous escortez toutes ces misérables vies, elles seraient bien mieux à la capitale, à se sacrifier pour défendre leur roi, que dis-je ? Leur dieu. » conclu-t-il.
« Votre altesse, nous… » rétorqua un garde, interrompu par le divin être lui faisant face.
« Silence vermine ! J’ai été obligé de fuir par votre faute à tous, votre incompétence a mené le Reike à sa perte. Vous devriez tous mourir pour cet affront. La chute de la plus grande nation du monde n’est due qu’aux pathétiques vies qui la peuplent. » s’écria-t-il, montrant tout son dégoût envers le peuple fuyard d’Ikusa. « Je suis cependant bien moins sévère que mon père ne l’était. Je vais vous laisser la vie sauve, et vous escortez jusqu’à Kyouji. » annonça-t-il, esquissant un sourire malsain. Il avait un plan derrière la tête, il restait une présence divine aux yeux des citoyens du Reike. Peut-être allait-il accepter de le suivre et de le servir s’il se montrait clément envers eux.
Vaenys remontait la file, parcourant toutes les pathétiques vies de ses yeux mauves, les intimidants toutes une à une de par sa grande taille et sa beauté évanescente. Cependant, ses yeux se posèrent sur une petite gamine, seule, le regard hagard. Elle ne semblait pas avoir de parents, ni de fratrie, aucune famille. Elle devait certainement être accompagnée par son grand-père, qui perdit certainement sa vie durant la fuite. Sa robe de chambre était en lambeau, ses pieds nus ensanglantés par des heures de marche, rongé par le sable granuleux. Cette enfant lui rappelait sa jeune sœur, Ayshara, qu’il avait lâchement abandonné au palais, lui promettant un funeste destin.
Il fut pris d’un haut le cœur, une crise de panique totalement incontrôlable. Il vomissait toutes ses tripes, le nom d’Ayshara résonnait durant plusieurs minutes dans son esprit, il n’y avait plus qu’elle. Il hurlait de douleur, ayant l’impression qu’on le torturait mentalement. Pour la première fois de sa longue existence, Vaenys Draknys ressentait des remords, et encore plus, il se montrait capable d’aimer une autre personne que lui-même.
La crise de panique s’estompa, il se saisit des rênes de l’étalon de plus rapide de son carrosse, sans dire un mot, sans regarder les pathétiques vies qu’il comptait s’approprier. En cet instant, rien n’avait d’importance, son esprit orienté sur un seul objectif, sa petite sœur Ayshara. Il se devait de la sauver, il ne pouvait se résoudre à la laisser périr aux mains de cette pourriture barbare se prenant pour un dragon.
Pour la première fois de sa longue vie, il avait ressenti des remords. Pour la première fois en cent soixante-douze ans, il se montrait altruiste. Pour la première fois de son existence, il mit sa propre vie en jeu pour en sauver une autre. Pour la première en dix-huit ans, dix-huit années qui lui paraissaient bien plus longue que les cent cinquante-quatre qui précédait la naissance de sa sœur, il montra réellement un signe d’amour envers Ayshara.
Il parcouru le désert, frappé par l’aridité de l’astre solaire, à une vitesse folle. Sa monture n’a pu suivre le rythme, et s’écroula de fatigue à un kilomètre des portes de la ville, une distance qui lui paraissait si longue. Mais il n’en démordait pas, il continuait à pied, déterminé à sauver la seule personne qui avait une importance à ses yeux. Comment avait-il pu l’abandonner ? Son égoïsme le menait indirectement à sa perte. Il ne savait pas s’il allait en revenir indemne, s’il n’allait pas en mourir, mais peu lui importait, il voulait à tout prix s’assurer de l’état de la princesse.
Il arriva aux abords de la ville, gardée par tout un tas de barbares, couvert de sang. Ils avaient visiblement fait un massacre, quelles étaient les pertes ? Cela n’intéressait nullement Vaenys. Que le peuple meure, qu’importe ? Il était de leur responsabilité de garder les portes de la ville. Le prince déchu voulait trouver Tensai et pour cela, il devait entrer dans la cité. Il prit la direction des tunnels secrets, des tunnels inconnus des barbares, le menant directement au palais royal.
Il sortit non loin des escaliers menant au parvis de l’entrée principale du palais, voyant les têtes des membres de sa famille plantée méticuleusement sur des hallebardes disposées à l’entrée de son ancienne demeure. Il se rendit invisible afin de ne pas se faire repérer par la garde du nouveau roi du Reike, Tensai Ryssen. Il pénétra dans le palais Royal, déambulant à l’intérieur, abandonné à un triste sort, cherchant la princesse, la petite sœur qu’il était venu secourir au péril de sa vie.
Groupes d'intérêts
Lutte contre les titans
La pègre
Piraterie
Melorn
Purification de l'Arbre-Monde
La pègre
Piraterie
Melorn
Purification de l'Arbre-Monde
derrière l'écran
Pseudo : Thanathos
Comment avez-vous connu le forum ? TC de Destra
Avis sur le forum : Toujours aussi bien et c'est très plaisant d'y venir !
Fréquence de connexion : Tous les jours
Baron du Crime
Vaenys Draknys
Messages : 281
crédits : 294
crédits : 294
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
Messages : 237
crédits : 3076
crédits : 3076
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Le roi de la pègre est enfin parmi nous !
Je n'ai rien à redire pour ton test RP, que ce soit avec le Baron ou en tant que Vaenys, les deux épisodes me paraissent très bien. J'espère que tu prendras plaisir à jouer ton perso !
Je te valide donc sans plus tarder, fais plein de mauvais coups avec ton TC
Je n'ai rien à redire pour ton test RP, que ce soit avec le Baron ou en tant que Vaenys, les deux épisodes me paraissent très bien. J'espère que tu prendras plaisir à jouer ton perso !
Je te valide donc sans plus tarder, fais plein de mauvais coups avec ton TC
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum