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Noble de La République
Arkalys Majalis
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crédits : 62
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Arkanon Ikhilosho
Race : Drakyn
Sexe : Masculin
Âge : 35 ans
Métier : Gardien du Berceau
Taille & poids : 2m30 pour 220kg
Alignement : Loyal bon
Faction : Le Reike
Rang : B
Religion : Shierak
Avatar : Sidurgu FFXIV
Pouvoirs et objets
Guerrier-Combattant
Traits raciaux:
-Immunité:psychique
-Faiblesse : poison/venin
Pouvoirs:
Force surhumaine :
Palier 1,2 et 3 = 3500pts
Super vitesse :
Palier 1: =500 pts
Foudre
Palier 3
Vol
Palier 1
Armes:
-SerrCoeur:Espadon de la famille Ikhilosho
Aussi noire que l’ébène,elle rougeoie lorsque qu'un combat est engagée.
-Une fronde. C'est surtout un souvenir.
-Gantelets avec trois lames courbées: Il est très rare qu'il les utilises comme des armes. Il peut enlever ces lames pour les assembler de telles façon à former un grappin.
-Un couteau : Qui lui sert plus à couper des fruits qu'autre chose.
Objets:
-Une chaîne noire: Pour pouvoir enchaîner quiconque déroge aux règles avec un minimum de dangerosité.Elle entoure en général le pommeau de Serrcoeur.
-Une corde: Pour les mêmes raisons citées précédemment, réservée toutefois pour les personnes non agressives.
-Une bouteille :Contient essentiellement de l'eau.
-Une petite sacoche remplie de billes : de taille variable, jusqu'à un diamètre d'une bogue.
-Des poids: Accrochés autour des poignets et des chevilles pour que même passivement, son corps soit sollicité.
-Une cape cramoisit :Elle est faite d'un tissu hors de prix qui la rende légère et qui a un effet déperlant.
-Une flûte: Elle est faite en bois de CITRUS coccinea cordata Rutaceae ,ou plus communément appelé le citronnier cœur d'épines.
-Une bourse remplie de poudre: De type talc, très volatil.
-Une torche.
-Deux pierres : Pour créer une étincelle visant à faire du feu.
Pendentif des éléments
[Un pendentif max/personnage]
Eau, palier 1.
Ne tient pas compte des restrictions liées aux vocations. Cependant, la maîtrise de cet élément sera bloqué au palier 1 et il est impossible de le combiner avec une utilisation de potion ou autres augmentations.
Eau des chanceux
[Un max/personnage]
[Usage unique - Est détruit de l'inventaire lorsque utilisé] En buvant cette eau, votre prochain lancer de dé en event aura le meilleur résultat possible (prévenir le MJ si utilisation).
Invocation d'un outil ou d'une arme
[Un max/personnage]
Un fois par sujet rp, vous pouvez invoquer une arme ou un objet utile au choix (taille petite/moyenne, pas de chose immense comme une monture).
Cosmétique :
-Les yeux d'Arkanon rougeoient lorsqu'il entre en phase de combat et une aura l'enveloppe de cette même couleur.
-Lorsqu'il utilise sa force surhumaine, des étincelles écarlates crépitent principalement autour de ses bras et de ses jambes, sans que cela n'ait aucun effet .
-Quand il commence à atteindre ses limites en combat, que tout semble perdu, des bras fantomatiques couleur sang se déploient derrière son dos comme des ailes draconiques. Certaines de ces mains ses poses sur ses épaules,comme pour l'encourager, d'autres semblent au contraire, l'agripper pour le supplier d'abandonner. On peut y entendre un vague murmure agonisant .Elles sont liées aux tourments d'Arkanon et sont complètement intangibles , sans aucun autre effet que visuel.
Gains event :
+4 utilisations de P2 et +2 utilisations de P3
*[La sacoche de l'aventure]
Conception alliant savoir Reikois et magie Melornoise, cette petite sacoche robuste pouvant être attachée à la ceinture est parfaite pour partir à l'aventure dans les terres les plus inhospitalières du Sekai. Il est possible de sortir de cette sacoche une boussole, une corde, une pioche et une pelle de bonnes factures en y plongeant la main. L'objet tiré disparait lorsqu'il s'éloigne trop de la sacoche pour retourner à l'intérieur.
La sacoche ne pèse pas plus de quelques grammes bien qu'elle transporte ces outils.
En outre, cette sacoche une fois posée au sol, peut laisser échapper un petit feu de camp, créant une bulle de 10 mètres de diamètre ayant les même propritétés que la magie liée à la ville de Melorn. Au sein de cette bulle, le climat y est tempéré et les aventuriers sont à l'abri des températures extrêmes. (Uniquement d'ordre naturelle).
Pour créer cette bulle protectrice, la sacoche doit être immobile. Il n'est donc pas possible de l'utiliser en mouvement ou dans un véhicule.
Description physique et mentale
Physique:
Lorsque Arkanon passe le seuil de la porte d'une auberge, un silence pesant l’accompagne généralement . Des chuchotements parcourent la pièce , similaire au bruit des herbes folles dans les terres les plus reculés.Ces comportements étranges sont dus à l'appartenance de cet homme du nom Ikhilosho. Dernier membre en vie d'une famille aussi riche que crainte désormais, par une soit disant malédiction, sa prestance ne fit que plus renforcée.Sculpter comme l'élite des combattants, il faisait honneur à son espèce, les Drakyns. Il reste néanmoins un spécimen moins massif que certains de ses congénères , sans qu''il ait à rougir pour autant. Si sa stature impressionnante écarte naturellement quiconque se trouve sur son chemin, comme ce groupe de noble qui s’apprêtait à partir ,son regard d'un cyan pénétrant vous fera détourner le regard, que ce soit pour les admirer ou au contraire, les éviter. Il a comme mauvaise manie de scruter le visage de son interlocuteur, sans aucune forme de gêne.
Sa chevelure en bataille d'un blanc cendreux aux reflets argentés contraste merveilleusement bien avec ses cornes. D'un noir ébène, elles prennent racine à l'arrière de ses tempes, projetant leurs pointes cramoisies en direction de son interlocuteur, de façon presque menaçantes. De là serpente des écailles noir de jais, qui contournent ses traits fins, longeant sa mâchoire jusqu'au menton. Certaines d'entre elles forment même une ligne quasi droite sous ses yeux, allant d'une pommette à une autre, marquant davantage ses orbes d'une teinte rarissime , fendues par une pupille verticale qui met généralement mal à l'aise ceux qu'il dévisage .
Le reste de cet aspect draconique se retrouve essentiellement sur l'ensemble de son épiderme sous forme d'écaille à peine visible, mettant en valeur ses muscles bien présents, qui exprimaient à la fois puissance et vélocité. En regardant plus bas, On peut voir que sur ses jambes et ses bras, elles sont beaucoup plus concentrées, recouvrant ses membres d'écailles sombre, tel un dragon . Il dégage une aura inquiétante et sa voix grave impose facilement le silence . Son aspect paraît très intimidant au premier abord, compte tenu de son apparence et de ce puissant sentiment de détermination qui émane de lui. Sans compter que son armure noire et sa cape écarlate, que seul les plus riches nobles peuvaient s'offrir, appuyaient encore un peu plus ce ressenti. Cet apparat avait été conçu essentiellement dans ce but , ainsi que pour honorer les couleurs de la famille.
Mais si malgré cela, vous trouvez le courage de lui parler, vous verrez rapidement apparaître un sourire radieux sur ses lèvres, qui jamais ne pourrait vous faire deviner l’ampleur de la peine qui l'accompagne. Loin d'être le plus émotif, il vous laissera facilement l'occasion de cerner ses émotions, sauf ceux qui assombriront la conversation. Son tatouage du Reike se situe sur son épaule.
Mental
Il est sans nul doute un spécimen de Drakyn qui possède une détermination à son paroxysme le plus absolu. Combatif, il ne cédera jamais, peu importe l'adversité. Il est dévoué à son peuple, et n'hésitera jamais à se jeter dans les griffes ennemies pour sauver quiconque dans le besoin, qu'importe ce que les autres pensent de lui. Réservé voire distant pendant les premiers temps, il s'ouvrira volontiers pour profiter d'interaction sociale, délivrant sans humour noir et parfois osé si la relation et le lieu le permet. . Il fera tout ceci en gardant une certaine réserve, habitué à ce que tout le monde meurt autour de lui.Mais cela ne l'empêcha pas d'avoir quelques rivaux, pour peaufiner son art du combat.
Préférant ne pas trop tisser de lien, pour que le malheur ne s'abatte pas sur les autres, vous le verrez souvent arpenter seul des ruelles en ville, pour profiter du joli sourire du peuple et voir tous ces petits détails qui gonflent son cœur d'un amour pur envers chaque être vivant. D'ailleurs, certains, en le voyant profiter et observer la beauté de certaines femmes, sans aucune arrière pensé que ce soit, s’obstinent à le traiter de voyeur . Encore un titre qu'il n'a fait qu'accentuer faute de maladresse ,se retrouvant dans des situations parfois cocasses .
Capable d'une abnégation sans limite, il a toujours fait passé avant tous les intérêts du peuple plutôt que les siens, au point de sacrifier sa propre famille.Tourmenté depuis sa naissance à cause de cauchemars qui ne sont en fait des images de sa vie antérieure, il est devenu paranoïaque, au point de croire que le chaos s'abattra sur le Sekai, faute de savoir la vérité. Amalgamant ces souvenirs comme des visions du futur, il voit en toute chose ''anormal'' un signe de ce malheur. Sa peur du poison est omniprésente, assez pour qu'il ne mange presque jamais au restaurant ni la cuisine des autres. Plutôt directs et passant son temps à observer le monde qui l'entoure, son esprit vif et son instinct ne laissent pas grande place au hasard.
Il voue une sincère dévotion au Shierak, se rendant au temple quand son emploi du temps lui permet et bien entendu, aux heures les pus tardives, pour éviter un maximum de monde. Calme et réfléchit, il ne laissera jamais apparaître l'affliction qui l’accable sans relâche, préférant avoir un sujet de discussion empreint de légèreté et de bienveillance. Cependant,il peut parfois paraître rude avec ceux qui dévoilent leurs faiblesses trop rapidement, ceci afin de les endurcir, de les encourager face à un avenir qui lui semble incertain.
Histoire ou test-rp
Chronique du fléau écarlate
Réincarnation
Il y a 5000 ans, sur le champ de bataille contre le Kazogth
Nonkar Ikhilosho
Ils avançaient , tandis que le sol tremblait au point de faire vibrer les armures contre leurs corps si frêles, comparés à la puissance leurs adversaires. Plus ils se rapprochaient des cibles, plus l'armée qu'ils formaient ne semblait pas assez nombreuse. Ils étaient l'ultime force, la seule capable de repousser les fidèles de Kazogth. Quand bien même ils étaient préparés, la peur s'était insinuée en eux, comme une envolée d'oiseaux effrayés , voyant une tempête arriver.
Ils avaient reçu l'ordre de faire halte, pour qu'ils puissent reprendre leur souffle, qui fut le dernier pour la plupart d'entre eux. On fini par leur faire le signe qu'ils attendaient tous, sans que le supérieur ne réagisse alors qu'il devait lancer l'assaut. Figurant parmi ceux en tête de l'armée pour brandir la bannière, Nonkar comprit que la terreur s'était immiscée en lui, au point de le paralyser. Il se retourna alors en brandissant son espadon couleur ébène, hurlant pour galvaniser le groupe, prêt à en découdre:
-Pour le Reike ! Nous ne craindrons pas la mort !
Tout le corps de l'armée se mit en mouvement, puis l'instant d'après, tout ne fut que chaos et désolation.Ceux qui avaient usé de leur vitesse extrême pour réduire à néant la distance qui les séparait de leurs ennemis, tombérent en premier. Tout en esquivant les attaques répétées des fidèles du Forgeron , manquant à maintes reprises de rejoindre le sol noirci, Nonkar avait tenu bon. A mesure que ses camarades tombaient, sa volonté n'en fut qu'amplifiée et sa dévotion, démesurée.
Il ne savait pas combien ce combat avait duré, tant que le combat était intense. Mais du moment qu'il restait encore quelqu'un debout, on dit que rien ne semblait pouvoir l’arrêter, usant de sa force surhumaine pour attaquer à distance, de sa vitesse pour échapper aux flammes, aidant sans cesse ceux qui n'avaient presque plus de mana. Certains se sacrifièrent même pour me donner tout ce qui leur restait, sachant qu'ils n'allaient pas tenir longtemps et que c'était leur seul moyen de l'aider et par extension, le Reike. Il portait le fardeau de leur mort comme l'ultime levier, qui ne le détournera jamais du chemin : Celui d’annihiler tous les ennemis du royaume.
Les agents de Kazoght redoublaient d’efforts, usant d'une puissance quasi divine. La dévotion du Ikhilosho était telle que lorsqu'il vit ses compagnons d'armes avoir du mal à se replier pour lancer un nouvel assaut, il agit, sans la moindre hésitation. Usant de sa vitesse exceptionnelle, il se mit en travers du chemin de leurs assaillants pour les stopper. Mais en vain.
Au lieu d'être balayé comme un vulgaire épi de blé, les fidèles du Forgeron l’immobilisèrent avec leur magie. Comprenant qu'il allait mourir, il su qu'il fallait qu'il fasse quelque chose, même si cela ne changerait pas son destin. Il rassembla ses dernières forces pour brandir une dernière fois la bannière . Il pointa l'étendard en direction de notre royaume , comme un ultime acte de bravoure. Avant d'être consumé, ses yeux cyan devinrent écarlates, ainsi que sa lame . Une aura de cette même couleur émergea de son corps, tandis qu'il prononçait ces dernières paroles qui font la fierté de sa famille:
-Qu'importe ce qui se dressera devant le Reike ! Les Ikhilosho seront toujours là pour les combattre! Mieux vaut mourir pour le roi que vivre pour soi-même !
Un torrent de flammes le consumérent.Il s'embrasa sous l'effet de la chaleur , tout comme l'étendard, n'ayant pas eu la chance de voir le fin de cet affrontement qui marqua sa famille à jamais. Pour honorer cet ancêtre exceptionnel, tous les Ikhilosho ont pour obligation de porter des armures rouge et noir et prouver leur valeur au combat. Sans compter que certaines règles sont tirées tout droit des paroles de Nonkar, le drakyn aux cheveux de cendre.
Arkanon Ikhilosho
- Chapitre 1:
- -Est-ce que son arme a été détruite ?
-Sans l'ombre d'un doute, pourquoi me demandes-tu cela mon garçon?
-Êtes-vous sûr mon oncle ?
-Bien évidemment Arkanon ! Te rends tu comptes qu'il a été calciné par la magie ? Que crois-tu qu'il puisse rester après cela ? Je crois qu'on devrait arrêter la leçon sur notre histoire pour aujourd'hui.
Mon oncle Lotho semblait comme dérangé par mes questions , comme s'il n'était pas normal que je m'interroge sur mon ancêtre . Il y a 5000 ans, des titans avaient été repoussés grâce à une alliance d'une envergure à peine inimaginable. Ont été loin d'imaginer qu'un telle chose avait pu se produire, compte tenu des relation actuelles entre le Reike, la Republique et le Shoumei. Mes pensées firent balayées lorsque mes yeux se posèrent sur celui qui avait écourté notre entre vue. Pendant qu'il rangeait les documents qui lui avaient servi à me raconter l'histoire, une feuille tomba au sol. Ce n'était nul autre que le croquis de Serrcoeur, l'espadon que j'avais évoqué plus tôt . Lorsque je voulus ramasser le morceau de papier, mon oncle me l'arracha presque des mains , tandis que nous nous faisons un face à face silencieux.
Ce que je ne percevais pas à ce moment là, dans le regard de Lotho, c'était son inquiétude. Je ne savais pas qu'il y a des années de cela, un membre de la famille avait posé les mêmes questions que moi, sur l'espadon,de façon insistante . Cela était devenu une telle obsession, qu'il quitta un beau jour la famille pour la chercher, sans jamais revenir. Cette personne n'était rien d'autre que mon grand père. Personne ne voulait parler de lui, comme si rien que le fait de l'évoquer ,entaché directement les Ikhilosho. Cela ne fit qu'accentuer mon envie de découvrir ce qu'il voulait me cacher. Mais la réponse vint à moi bien plus tard que je ne l'aurai imaginé et ses lots de souffrance avec.
Quelques semaines s'étaient écoulées et ne voulant froisser mon oncle, je m'étais abstenue d'évoquer encore l'arme qui en réalité, me hantait. Du haut de mes huit ans, je ne réalisais pas la nature étrange de mes cauchemars, ainsi que cette envie presque vitale d'en apprendre toujours plus sur cet affrontement qu'il y eut lieu des milliers d'années auparavant. Une urgence qui ne pouvait attendre,me rendant de plus en plus impatient, tout comme mon envie de m’entraîner au combat. Dans mon for intérieur, quelque chose me dictait de me surpasser, à la manière d'incantation obscure. Chaque nuit, les yeux fermés,des ombres géantes me dominaient et tentaient de m'écraser. Au lieu de voir des animaux dans les nuages comme ceux de mon âge, j'y voyais des monstres, des corps démembrés. Ayant le sentiment que tout ceci était des visions d'un futur lointain, je m'étais mué dans le silence.
De peur d'accélérer l'inévitable et dévoilant mes visions toutes droites sorties du néant de mon inconscient, je me mis peu à peu à m'isoler et à perdre mon âme d'enfant. Certains que des vies en dépendaient, je sentis que je devais me préparer, quoi qu'il puisse m'en coûter. Une promesse que je m'étais juré de tenir, dévoué au Reike comme peu pourront le prétendre. Une vénération de deux êtres en un seul corps, qui aurait son lot de tributs pour une seule et même personne.
Ne possédant pas autant de facilité que mon cousin Lokhar, dans quel domaine que ce soit, j'eus en entraînement par Lotho bien plus intense pour rattraper mon ''retard''. Ma famille n'avait cure que d'un individu à un autre, nous ne possédions pas les mêmes capacités. Lorsque j'eus atteint un niveau acceptable pour rejoindre les entraînements dis supérieurs avec mon cousin plus jeune que moi, je n'appris pas seulement à manier un espadon en bois. Après avoir reçu l’instruction de fendre pas moins de deux cents fois l'air avec notre arme , je me retrouvais seul avec Lokhar. Celui-ci prit un malin plaisir à voir mes bras trembler du aux efforts considérable que cela me demander .
-Alors, tu n'abandonnes pas petit Drakyn?
-Je n'ai aucune raison de le faire.
-Ah bon ? Tu n'en vois pas ? Humm je devrais peut-être te dire la vérité sur ce que les autres disent de toi.
-Comment ça ?
-Bah désolé d'être franc mais, tes performances ne sont pas terribles hein, tu dois t'en être rendu compte à force nan ? J'ai quand même deux ans de moins que toi et je m'en sors beaucoup mieux !
Oui, il n'avait pas faux. Il était plus fort que moi sur le plan physique, c'était indiscutable. Puisque les arts du combat étaient plus honorifiques que tous les talents réunit, le reste importait peu. Puis, comment pouvions tester l'esprit de chacun ? C’était une puissance invisible et intangible , que beaucoup accordaient une importance mineure. Pourtant, c'était là qu'était toute la différence entre Lokhar et moi. Ma combativité, doublée par les tourments de mes nuits, m'empêchait d'abandonner et céder à la paresse ou à la facilité .
-ça ne veut pas dire que je ne te battrai pas un jour.
-Pffff, que tu es mauvais perdant !
-Pourquoi dis-tu cela ? Nous n'avons pas encore jamais combattu ensemble .
-C'est tellement évident que tu n'arriveras à rien dans la vie .C'est comme si c'était écrit.Je pensais que tu t’entraîner pour faire bonne figure mais je me trompais. Tu es bien plus bête que je ne l'aurai cru.
Comment pouvait-il en être aussi sûr ? Qu'insinuait il par là? Était-ce de la méchanceté gratuite ou détenait-il des informations que je n'avais pas encore pris connaissance ?
-Cessez donc de discuter.
Je ne pus avoir ma réponse ce jour là, comprenant qu'il devait sûrement garder le silence pour de bonnes raisons.Mais, à force de tenir tête à mon cousin, son arrogance finit par se transformer en agressivité. Elle s'était amplifiée à mesure que je cumulais mes défaites contre lui, sans jamais que cela me fasse changer d'avis. Sans jamais que cela m'empêche de me relever, toujours avec cette même volonté et ce sourire pleins d'entrain. Malgré qu'il m'avait désarmé, par cette matinée pluvieuse, il continuait à me ruer de coups, brisant mes côtes et la mâchoire .Cela avait duré deux ans avant qu'il me crache ces aveux, tandis que je me relevais non sans peine :
-Tu vas finir par abandonner , fléau écarlate ?!
Le silence s'installa dans la plaine où nous nous trouvions. J'avais déjà entendu ce surnom quelque part, dans mes souvenirs. Le visage de mon père se dessina dans mon esprit ainsi que le mien, sous des traits adultes, comme celui de mes rêves parfois. Pourquoi m’appelait il comme cette malédiction qui s'attaquait à notre famille depuis des générations ? Quel était le lien de mon ''incompétence '', c'était comme ça que tout le monde appelé mon retard , avec ce qui pouvait entacher notre famille ?
-Personne ne veux de toi car tu es maudit. Bon sang, regarde toi !
Il pointa une flaque d'eau à coté de moi, celle là même ou je m'étais étalé , quelques minutes auparavant.
Ne voyant pas là ou il venait en venir, je me penchais et malgré moi, je tombais à genoux, tout en me demandant s'il n'avait pas brisé l'une de mes jambes. N y allant jamais de main morte, je constatais que ces derniers mois, les duels avaient été d'une rare violence. Surtout depuis que j'avais réduit l'écart entre nous. Mais un fossé désormais allait nous séparer à jamais, d'une couleur écarlate.
-Je porte la malédiction.
Dis-je en voyant une aura rougeâtre dans mon reflet, qui semblait sortir de mon dos . Mes yeux à l'accoutumée, d'une teinte cyan, étaient eux aussi devenus rouges . Jamais elle ne s'était dévoilée auparavant. Enfin c'est ce que je croyais.Le sujet de cette malédiction avait toujours été gardé sous silence, pour ne pas porter malheur. Un terme interdit qui n'avait pas attiré mon attention jusque là mais qui désormais, allait me suivre jusqu'à ma mort. Même face à cette vérité ,je me relevais en attrapant mon espadon , comme si j'avais trouvé une réponse. Celle que mes cauchemars m'avaient enveloppé jusque là, prenant racine au plus profond de mon être.
-Depuis quand le sais-tu?
-Depuis la première fois ou tu as faillit mourir en t’entraînant avec mon père. Ce jour là, ça s'est révélé. Toi, tu es tombé inconscient l'instant d'après . J'ai tout vu car j'étais caché derrière un arbre ce jour là pour vous regarder.
-Quand bien même c'est le cas, on a pas encore finit, reprenons.
-Quoi, tu veux me tuer c'est ça ? Comme ton meurtrier de père ?
-Qu'est-ce que tu viens de dire ?
-Tu as bien entendu. Ton père aussi était maudit et cela la rendue complètement dingue. Comment ta mère est morte d'après toi ? D'une maladie incurable comme on te laisse croire ? Sans jamais que cela n'est contaminé les nôtres? Réfléchis bon sang !
Je m'effondrais finalement, écrasé, que ce soit par cette réalité plus sombre que les abysses et par mon corps, encore et toujours incapable de combattre le drakyn devant moi. C'est ainsi qu'un tissu de mensonges allait finir par se consumer, à la manière de l'étendard de Nonkar, la légende des Ikhilosho..
- Chapitre 2:
- .Il m'avait fallu un certain nombre de jours pour guérir totalement, à l'aide de la magie . Heureusement qu'on avait de bonne relations avec les Forces Médicales Reikoises. Autant de temps m'avait été utile pour repenser à tout ce que mon cousin m'avait révélé. Étrangement, j'eus l'impression que mon fardeau, plus grand désormais, pesait moins lourd, maintenant qu'il était identifiable.Je comprenais pourquoi les Ikhiloshos me blâmaient autant. Finalement, ce fut mon oncle qui vint finir ce que son fils avait commencé :
-Maintenant que tu es au courant, je vais te révéler l'ensemble de la vérité. Il n'est plus nécessaire que nous cachions ce secret.
Il me raconta alors que depuis que Nonrak est mort, en même temps que la gloire des Ikhilosho s'était installée au sein de Reike, une malédiction se mit à accabler notre famille. Elle porte comme signature la lueur rouge dans le regard du détenteur, ainsi qu'une aura de cette teinte sanglante. Tous ceux qui furent atteints par ce mal devenaient fous ou étaient pris d'envie meurtrière. Mon père fut l'un des seuls cas à avoir tué des membres de sa famille, sans jamais que l'aura soit apparu. J'appris que deux des enfants de mon oncle avaient péri de sa main, ainsi que ma mère qui avait tenté de me protéger. Pour essuyer cet affront et ce déshonneur, Lotho lui même avait , sans nul forme de procès, tué mon père du nom de Orlon. Compte tenu de la situation, il ne fut pas condamné.
-Vous pensez tous que je finirai comme lui ?
-Nous ne le pensons pas , nous sommes sûrs. Tu es un divergent et tôt ou tard, nous devrons t’arrêter.
De la peine se lisait sur son visage. Celle d'un homme qui parlait à son neveu comme à son fils . Cela me toucha au plus profond de mon cœur qu'il puisse m'avoir laissé depuis tous ce temps, vivre et espérer comme l'un de ses enfants. Il n'avait jamais eu ne serais ce une seule fois eu une once de haine envers moi, la progéniture de l'homme qui avait tué deux de ses enfants. Malgré ce mur qu'il dressait devant moi, pour se protéger du futur qui me collait à la peau, je ne pus ignorer tout l'amour qu'il m'avait donné tout ce temps. Depuis le début, il avait embarqué ce fardeau ,comme l'on porte son fils sur ses épaules , une épée de Damoclès volant constamment au dessus de ma tête.
-Jamais je ne laisserai la malédiction prendre le dessus, tant que le Reike aura besoin de moi.
Dis-je en lui offrant un sourire qui irradiait d'une résolution aussi inébranlable que mon but que je m'étais fixé. Lotho me rendi à son tour un sourire, celui d'un homme fier et plein d'espoir.
-S'il y a bien une personne qui peut y arriver, c'est toi Arkanon. Prouve moi que ce fléau écarlate s’arrêtera avec toi.Après tout, ton prénom n'est nul autre qu'un anagramme du nom de notre légende, Nonkar, avec une lettre A en plus pour l'honorer.
L'ironie de cet aveu n'aurait pu faire rire que ceux pouvant savoir je n'étais ni plus ni moins la réincarnation de cet homme lui même. Notre ressemblance était telle que dans mes cauchemars très flous, étaient , sans que je le sache, l'affrontement de Nonkar contre agents des titans et d'autres ennemis.Je pensais voir mon propre reflet avec des années en plus. J'y voyais comme un avertissement, celui du retour de ces adversaires décrits dans les mythes, un songe de mon futur à venir si je n'arrivais pas à me surpasser jusqu'à leur arrivé. Mais sous cette gloire de mon ancêtre, se cachait un mystère , que je ne pus ignorer éternellement. Ou peut être que si.
- Chapitre 3:
- Les années passèrent et j’eus l'age de faire mon service militaire. Très vite, au sein de mon escouade, les rumeurs circulaient à mon sujet, sans que cela ne m'empêche d'accomplir mon devoir avec brio. Tout se déroula sans accros, profitant de ma notoriété ainsi que de la peur de ma malédiction pour me concentrer uniquement sur les ordres que l'on m'avait donnés.
Les années s'étaient écoulées lentement après mon retour au sein de la famille Ikhilosho. Beaucoup d'entre eux avaient espéré que je reste dans l'armée, pour ne plus jamais me revoir.En effet,dès que quelque chose ne réussissait pas, on mettait la faute sur ma malédiction. De la même manière que si des arrangements liés à des mariages arrangés, qui étaient devenus monnaies courants chez nous, n'aboutissaient pas, on me pointait du doigt. A un tel point que je finis par emménager dans un manoir laissé à l'abandon et pour cause : Ici avait séjourné mon père et ma mère.
N'étant jamais retourné depuis que mon oncle m'avait arraché aux mains meurtrières de mon père lorsque j'étais bébé, cet endroit me semblait inconnu. C'était un drôle de bâtiment isolé de tout le reste, avec un jardin en friche, ou seuls quelques arbres subsistaient. Les citronniers cœur d'épines. Je m'en approchais et vis que ce nouveau logis avait une forme de U. Si son aspect architectural pouvait paraître austère, l'intérieur que je découvris lui n'était que poussière et vieillerie. Sans attendre, j'avais engagé bon nombre d'employés, afin de restaurer l'endroit, non sans verser un bonus car tous craignaient d'entrer dans cette demeure. C'est ainsi que je découvris certaines vérités qui auraient dû rester cachées.
Ce qui arriva pendant la première journée de déblayage , durant une matinée pluvieuse. J'étais en train de vérifier l'état de certains ouvrage lorsqu'on m'appela en urgence dans l’ancien bureau de mon père. Une fois sur les lieux, je découvris un homme mort, avec du sang qui coulait encore de sa bouche. La plupart du personnel s'étaient volatilisé, de peur que le même sort ne leur arrive à eux aussi. Une femme par contre resta à mes côtés, sans une once de peur sur le visage.
-C'est du poison
-Vraisemblablement. Que s'est il passé au juste ?
-Il a voulu ouvrir une boite ornée de dorure en forçant le mécanisme et des poisons s'en sont échappé sous forme de nuage. J'étais à la fenêtre quand cela s'est passé, j'ai pu en réchappé. Heureusement que nous étions que tous les deux.
-Heureusement oui.
Bien sûr, je compris qu'ils avaient surtout tenté tous les deux de dérober des objets de valeur à mon insu, mais là n'était pas le propos. Si un piège était caché, c'était pour une bonne raison. Mais laquelle ? Que cachait mon père ou ma mère de si important ? Il n 'y avait pas que moi qui était intéressé par ces informations. Il y avait cette fameuse employée qui dit s'appeler Marigold. Profitant de son assistance, j’entrepris d'ouvrir la boite mystérieuse. A mon grand étonnement, il y avait une clef à l'intérieur. Il était inscrit : ''Là ou tout a commencé ici même''. Cela ne pouvait que s'agir de la statue de Nonkar qui se trouvait dans la cour principale.
Une fois devant, je vis non sans difficulté, une serrure en bas de la statue. Ou l'insérant, quelque chose tomba à nos pieds , un morceau de parchemin ou il était écrit simplement ''creusez''. On entreprit de tout retourner autour de nous et quelque chose heurta nos pelles. On y découvrit un genre de tombeau , aussi haut de moi et d'un noir typique à ma famille avec des gravures rouges carmins. En l'ouvrant, on découvrit un corps et l'unique source de mes préoccupations lorsque je n'étais qu'un enfant. Serrcoeur.
Au moment ou je l'empoignais, j'eus l'impression qu'une partie de moi était à nouveau complète.Un second souffle, une impression que depuis toujours, elle m'appelait et qu'enfin, elle m'appartenait. De la même manière qu'un borgne retrouverait un oeil valide, je sentis une résonance, une plénitude qui me fit presque oublier les ossements qui se trouvaient à mes pieds. Ce n'était nul autre que mon grand père, l'homme disparut depuis qu'il avait tenté de retrouver l'espadon de Nonkar. Comment s'était il retrouvé las dedans ? Je ne saurai dire. Peut être que le livre qu'il tenait dans ses mains allait m'en apprendre davantage, si je le souhaitais.
-Bon, je crois que la chasse au trésor est fini...si on peut appeler ça ainsi. Un vieux bouquin et une arme que seul les riches peuvent s'offrir...
-Je crois surtout que vous avez mérité un supplément.
-Oh oui et croyez moi, vous n'aurez que moi pour finir le reste, alors je compte bien aménager ici.
-Soit. Vous n'aurez qu'à choisir la chambre qui vous convient le mieux.
-Oh vraiment ? Vous acceptez ?
-Naturellement. Mais je compte sur vous pour trouver d'autres ouvriers prêts à travailler et non a dérober. Sinon il nous faudra des années pour loger dans un endroit convenable.
Elle comprit là ou je venais en venir et depuis, ne refit jamais la même erreur. Finalement, il n'eut pas d'autre incident et quelques mois suffirent à donner un nouveau coup de neuf au manoir. Marigold finit par rester à mes côtés, ainsi que quelques servants qui ne croyaient pas que tout ce qui se trouvait sous ce toit était maudit. Mais une chose restait à faire et pas des moindres. Ouvrir ce livre qui devait renfermer une réalité qui me laissera un choix, le premier qui me fut donné.
Je tournais les premières pages en reconnaissant l’écriture de mon père, qui ressemblait fortement à la mienne.J'avais déjà lu de nombreuses lettres qu'il avait adressées à ma mère auparavant. Sauf que là, il était sujet de sa malédiction. Étonnement, elle ne ressemblait pas du tout à la mienne. Il ne parlait ni de l'aura rouge mais plutôt , de murmures incessants et des visions cauchemardesques. Mais rien qui ne ressemblait un tant soit peu au champ de bataille qui se déroulait chaque nuit dans ma tête. Non, quelque chose le hantait et cela n'avait rien avoir avec le fléau écarlate.
Plus les pages défilaient, plus son écriture devenait illisible et ses pensées quasi inhumaines. La folie s'était emparée de lui et la première conséquence, fut le meurtre de son père, qui était revenu après avoir trouvé Serrcoeur. Puis dans un moment de lucidité apparente, il avait écrit : Je connais les origines de Nonkar. Si jamais quelqu'un venait à lire mon journal, sachez ceci : Ce qu'il sera révélé par la suite, anéantirait à jamais notre famille, si jamais la vérité venait à éclater au grand jour, mettant en péril notre propre croyance et notre loyauté envers le Reike.
Sept jours s'étaient écoulés depuis que j'avais suspendu ma lecture, faute d'hésitation. Debout devant la cheminée qui trônait dans le salon, je faisais les cent pas.En me voyant tourmenté par ce bibelot, Marigold avait comme à son habitude prit les devants, ne supportant pas que quelqu'un tourne autour du pot comme je le faisais :
-Bon, vous allez le lire ce bouquin ou je vais devoir le faire ?
-Marigold, soyez raisonnable.
-Raisonnable ? Moi ? Pour quoi faire ? Que vous lisiez ou non ce fichu livre, la vie continue. Vous vous faites de la bile pour rien !
-Je ne pense pas non.
-Bon écoutez ce que je vais vous dire , ça va peut être vous aidez. Posez vous ces trois questions qui m'ont aidé tout au long de ma vie : Est-ce que c'est essentiel que je découvre cette information ? Est-ce que ce livre va m'apporter quelque chose de positif ?Est-ce que je peux vivre sans rien savoir ?
Puis elle partit dans la pièce d'à côté, me laissant réfléchir seul . Il était indéniable que ces trois questions avaient toutes la même réponse. Au point que tout me sembla si clair et que d'un geste délibéré, je lançais l'ouvrage dans les flammes, puis m'en allait . Parfois, valait mieux vivre dans l'espoir que connaître certaines vérités. Comme celle que Nonrak était en faite issu d'une famille de Shoumei mais qu'au retour des titans, il s'était enrôlé dans l'armée Reike , car il croyait que eux seuls pouvaitent affronter de tels ennemis et ainsi, sauver ses trois enfants et le reste du monde. Sa foi en eux était telle qu'il s'était reconverti et lors du combat ou il perdit la vie, pour assurer l'avenir de ses enfants, cria son allégeance à la couronne Reikoise en prononçant son nom au moment de mourir, pour qu'ils puissent obtenir assez d'honneur et ainsi, continuer vers la noble voie de l'épée.
- Chapitre 4 :
- La seule chose qui réellement avait changé depuis, c'était mes rêves. Je voyais, en plus des affrontements, comme des bribes d'images, ceux d'enfants. Je ne les connaissais pas et pourtant, ils me disaient quelque chose. Je me voyais même leur apprendre à marcher, dans une terre qui n'était pas celle du Reike. L’emblème de Shoumei était visible un peu partout et tout le reste semblait flou.Comme la gentillesse d'une femme qui faisait partie de mon trio.
Elle était spécialisée dans la magie curative et aimait bien passer son temps à mes cotés. Si au premier abord je lui parus comme quelqu'un d' austère, elle découvrit vite que je n'étais pas de ceux qui avaient peur de dévoiler de la camaraderie lorsqu'un sentiment de confiance avait prit place au bout d'un certain laps de temps. J'avais néanmoins une certaine retenue, compte tenu de la malédiction qui pesait sur moi. Mais avec elle, tout semblait simple et limpide. Elle était l'une des seules à avoir su dès le début me cerner et apprécier mon humour quelque peu sombre et déplacé parfois. Elle s'était rapprochée de moi, tenant quelque chose dans une petite sacoche. Elle me le tendit maladroitement:
-J'ai quelque chose pour vous.
-Vous vous trompez,les morceaux de corps sont à remettre à l'agent là bas. Dis-je avec un grand sourire.
-Vous arrêtez vos bêtises oui ?!
-Je veux être sûr qu'il n'y ait pas quelque chose d'osé là dedans .
Elle me donna une petite tape sur l'épaule, non sans faire une grimace de douleur alors qu'elle rougissait:
-Veuillez cessé de me taquiner je vous prie. Tenez, j'espère que cela vous fera plaisir.
Finit elle par dire s'offusquant pour la forme.Je pris la petite sacoche et découvris une fronde accompagnée de multitudes de billes. Je fit rouler plusieurs d'entre elles, entre mon pouce et mon index, constatant qu'elles étaient faites d'un matériau très résistant et que chacune d'elles était gravée avec des symboles différents. Je regardais Isobella avec perplexité, ayant l'impression que quelque chose m’échappait. Elle devina mes pensées et répondit en se rapprochant de moi :
-Elle vous permettra de communiquer avec nous quand vous serez sur le front, sans devoir utiliser la magie pour cela. Bien que dans votre cas, la question ne se pose même pas, vous êtes complètement au ras des pâquerettes sauf dans le domaine du combat physique.
-Je prends ça comme un compliment Dis-je simplement, nullement offusqué.
-Je suppose qu'il suffit que j'utilise par exemple une bille il y a une épée gravée dessus pour dire qu'il y a des ennemis , une bille avec la feuille lorsque j'aurais besoin de soins ?
-Exactement Arkanon. Je pourrai venir vous secourir tant que vous pourrez tenir cette fronde dans vos mains, même si quelqu'un vous a tranché la langue. Beaucoup de personnes ont pu être sauvées grâce à ce simple dispositif qui reste un moyen assez discret pour s'échanger des informations.
-Mais il y a vos initiales dessus, je ne peux l'accepter.
-C'est mon père qui me l'avait offert. Vous en aurez besoin plus que quiconque ici. Je tiens beaucoup à vous et je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheur.
Elle me fixa intensément et j'eus le sentiment que quelque d'invisible nous lier intensément à ce moment là.
-Acceptez ce cadeau comme un serment, celui que nous réussirons à sortir vivant de la bataille qui nous attend.
Je recouvris ses mains avec les miennes et pris ce bien précieux, qui ne me quitta plus jamais depuis ce jour et me rappellera à quel point le bonheur peut être éphémère.
Le lendemain matin
-Vous avez trop dormi, allez donc aider les autres à distribuer les armes.
-Vous me donnez des ordres alors que je suis votre supérieur ? Qui plus est, je n'ai pas encore pris une collation...
-Désolée de vous l'annoncer, le service est déjà fini, je pensais que vous auriez préféré vous reposer plus longtemps que de devoir ingurgiter ce qu'il y avait au menu. Vous n'avez vraiment rien raté, tout avait un goût avarié.
Comme elle venait de l'évoquer plus tôt, une attaque était sur le point de se dérouler avec les clans barbares avec à leur tête, un homme de la même espèce que moi. Un Drakyn. Les Ryssens avaient déclaré la guerre au Reike et s'en rapprochaient dangereusement. Notre roi, qui avait plus l'étoffe d'un lâche que d'un digne héritier, avait quelque peu perdu ma confiance en voyant comment il avait réagi face à cette simple guerre de mortels. Que nous aurez t il demandé de faire si les colosses dans mes cauchemars avaient décidé de frapper à sa porte ? Une fois les préparatifs terminés, je me mis en position, portant l'étendard du Reike, non sans une grande satisfaction et à la fois, une crainte. Celle de perdre ceux que j'avais commencé à apprécier malheureusement. J'avais beau tenté de dresser des remparts entre les autres et moi, de peur qu'il ne leur arrive malheur,le naturel revenait aux galops plus vite qu'il était parti.
Le temps n'était plus à la réflexion, ni au parfum d'Isobella.. Je faisais partie d'un avant post qui se retrouverait en première ligne et qui aurait peut-être l'honneur de combattre le chef ennemi. D'un seul et même élan,on se mit tous en marchent et finalement, l'assaut fut ordonné. Des nuages de poussières s’élevèrent au dessus de nos têtes et les premiers cris retentirent sur le champ de bataille Ce que je ne compris pas, c'est qu'il avait suffit d'un seul regard avec l'homme à la tête du bataillon adversaire, pour quelque chose vacille en moi sans que je m'en aperçoive tout de suite. D'abord, les images de mes cauchemars s'étaient imposées , tentant de prendre l'ascendant sur le massacre qui se déroulait dans la réalité.Cela exerçait une pression telle, que je me perdis dans les méandres d'un passé qui ne m'appartenait pas. Je vis en Tensai Ryssen, l'unique Tensai Draknys de mes songes.
Ne faisant plus sur le moment la différence entre le combat féroce qui se dérouler à cet instant même et l'autre réalité qui la superposé , je tombais à genoux. Une lumière vive de lucidité m'avait alors aveuglé, sans que les raisons du cœur ne puissent avoir leur place à l'intérieur. Que voulais-je vraiment ?. Cette question avait obscurcie ma vision, mêlant les ténèbres à la clarté de la vie. J'avais, naïvement, trouvé des réponses là ou il n'y en avait pas, faisant l’amalgame de tout ce que j'avais vu jusque-là.Comment avais je pu croire que je pouvais côtoyé ne serais-ce de loin, ces révélations de ces songes sans en payer le prix ? Je savais que je devais faire un choix qui déciderait du destin des Ikhiloshos et de ce que je souhaitais pour mon peuple. Une choix qui me laissera une plaie si béante qu'elle transformerait ma chevelure noir de jais en en gris cendreux aux reflets argentés à la fin du massacre dû au choc.
Ma dévotion à Tensai Draknys d'y il y 5000 ans,ou plutôt celle de Nonkar. avait prit le pouvoir sur tout le reste, quitte à me ranger aux cotés de l'ennemi et trahir les miens. La malédiction allait s'abattre une nouvelle fois, mais je n'en était pas une victime, non . Car après tout, j'avais la conviction que seule une personne aussi puissante que ce Tensai Ryssen allait pouvoir arrêter la seule est véritable menace qui d'aussi loin que je me suis mis à cauchemarder, était celle de ces monstres sans visage, à la force colossale. Je croyais plus que tout au retour de ces entités, à force que mes nuits s'articulaient presque exclusivement sur cet événement. Notre roi actuel n'était nullement à la hauteur de ce qu'il allait se produire , c'est dans cette dernière pensée que je fis face au Reike, à Isobella.
- Chapitre 5 :
- La douleur de ce qui se passa par la suite fut dépassée par l'urgence naît en moi depuis que je suis née, n'ayant aucunement conscience qu'elle avait émergé en même temps que la réincarnation de Nonkar dans mon propre corps. Tous ceux qui ne baissaient pas les armes tombèrent un à un . Certains s’accrochèrent à mon dos pour me supplier de renoncer, d'autres pour me demander de les épargner. Tous ceux qui ne comprirent pas qu'une nouvelle page allait se tourner pour l'avenir Reike, finirent soit par se rendre ou périr par mes mains. Enfin, c'est que je croyais, car la plupart de mes anciens frères d'armes étaient déjà condamnés bien avant que je rejoigne l'autre camp.
Lorsque celle qui m'offrit la fronde vint à ma rencontre, mon cœur se serra, me sortant de cette transe alimentée par la souffrance qui avait fait émaner de mon corps et de ma lame aura écarlate :
-Rejoins nous Isobella, je t'en prie.
-Arkanon, je ne peux faire cela. Que je choisisse l'une ou l'autre alternative, je vais mourir.
-Non, tu peux vivre si...
-Arkanon, je vais mourir...
Elle se mit à pleurer et à tousser du sang.
-Quelqu'un a empoisonné nos provisions et tu es le seul à ne pas en avoir mangé pour finir les préparatifs de ce matin...
Je retirais ma cape et l'enroulai autour de la jeune femme, à la fois attristé et horrifié par le spectacle qui s'offrait à moi.Celui de perdre un être chèr, par un ennemi que je ne pouvais vaincre : le poison.Mon aversion pour ce genre de méthode avait débuté ainsi. Je me demandais ce qui aurait été le pire finalement. Tenter sans succès d’enrôler Isobella, et devoir la tuer de mes propres mains ou qu'elle périsse sans que je puisse faire quoi que ce soit, me laissant dans l'impuissance la plus totale ? Cela était si insupportable, comme son regard plein d'amour, qui ne me jugeait pas, elle qui m'avait sauvé en me laissant dormir plus tard que les autres, pour pouvoir profiter de mon visage avant que nous allions certainement perdre la vie.
-Je suis désolé, ce qu'il t'arrive, c'est entièrement de ma faute, je..
-Tu ne m'as apporté que du bonheur Arkanon. Tous ceux qui diront le contraire ne savent pas que ta volonté de protéger tout le monde te force à côtoyer les ténèbres plus que quiconque, bien au delà de l'acceptable.Elle me caressa les cheveux, puis le visage, attrapant ma main délicatement:- Je te fais entièrement confiance Arkanon, fais ce qu'il y de mieux pour le Reike. Au moins je t'aurai vu une dernière fois...
-Isobella, tu vas me manquer...Je ...je
Le mal qui s'était emparé d'elle ne me laissa pas le temps de lui faire cette dernière déclaration, d'un amour sincère. La terreur que me renvoyait le poison s'immisça en moi , au point de devenir une crainte redoutable, comme l'affrontement que j'allais accomplir une année plus tard: Celle de la famille Ikhilosho.
- Chapitre 6 :
- Si je n'avais pas eu recours à la moindre violence concernant Isobella, ceux de mon sang allaient opposer une résistance féroce,de toute une évidence. En arrivant sur le domaine qui m'avait vu naître et grandir, je me chargeais de trouver mon oncle mais au lieu de cela, je tombais sur Lokhar, mon cousin. Son rictus injecté par la haine ne mit aucun doute. Un duel à mort allait se dérouler entre nous, tandis que le reste des soldats se chargeait des autres ailes du bâtiment. On se fit face en silence, puis Lokhar finit par attaquer avec son espadon, bloquant son ascension mortelle avec Serrcoeur :
-Nous n'aurions jamais dû de te laisser vivre ! Regarde ce que tu fais à nous , ta famille !
-Rendez les armes et il ne vous sera rien fait.
-Rendre les armes face à l'ennemi ? Ta folie n'a donc aucune fin ?
-Notre roi est faible, il ne saura pas agir le moment voulu.
-Quoi, de l'attaque de tes sois-disant monstres? Tu es encore coincé sur cette histoire tirée d'un roman pour enfants? Tu ne vois donc pas que la guerre qui se déroule actuellement a besoin de nous ? Nous devons allégeance au roi. Toi qui voues une admiration sans failles à Nonkar, que crois-tu qu'il se dirait en te voyant ? Tu devrais avoir honte de brandir son arme !
-Je ne peux défendre un seigneur qui n'en a pas l'étoffe et qui ne m'inspire pas confiance. De qui peut il nous protéger en fin de compte ?
-De ta médiocrité !
Sous l'impact de nos attaques répété, les meubles se brisèrent, les murs se fracturèrent.J'avais tenté de convaincre celui qui m'avait permis de m'améliorer et qui m'avait accepté au sein de sa famille,malgré ma malédiction. Du moins, c'est ce que je pensais, malgré ce qu'il me déversa, alimenté par sa rage :
- Tu n'as pas finit de tout me prendre toi et ton géniteur? D'abords mes frères, ensuite mon père qui t'admire plus que tout, sans jamais qu'il ne me fasse le moindre compliment. Maintenant tu veux même tuer les Ikhiloshos? Je te déteste du plus profond de mon être Arkanon ! Je te …
Le bâtiment vibra et les murs, bien trop abîmés par notre négligence, cédèrent sous le poids d'une ancre ,celle du sacrifice. Je réussis in extrémiste à échapper à l'effondrement, mais Lokhar n'eus pas cette chance. Ses jambes, entièrement écrasés sous un bloc de pierre, ne seraient plus jamais capable de le porter. Mais moi si. Après avoir retiré les décombres, je l'assis contre une colonne alors qu'il hurlait, se débattait pour que cette douleur cesse, pour ne plus croiser mon regard, . Je pris sa tête entre mes mains ensanglantées.
- Ton père t'aime plus que tout au monde. Il avait une confiance aveugle pour toi, qui devait veiller sur moi. Il savait que tu serais le seul à avoir la force de me tuer si jamais je dérivais.
-Je n'ai pourtant pas réussi à t’arrêter...
-Je t'ai toujours dit qu'un jour je réussirai à te battre tu te souviens ?
-Oui comme si c'était hier...
-Aujourd'hui,encore une fois, j'ai échoué.
Des larmes se mirent à couler de nos yeux, et le sang qui se rependait sur le sol nous renvoya nos reflets, ceux quand nous étions enfants, nous affrontant au sein même de ces murs avec des épées en bois.
- Tu sera à jamais mon rival
-Et toi le frère que j'ai toujours voulu.
Il posa sa main sur mon épaule d'un geste encourageant, voyant que la lumière de ses yeux allait d'un instant à l'autre s'éteindre :
-Promets-moi de t’entraîner pour nous deux et de vaincre tous tes adversaires, sans jamais renoncer.
-Je te le promets.
Je partis en lançant un dernier regard à Lokhar et à la ruine que j'avais laissé. Malgré des fouilles intenses, personne ne retrouva le corps de mon grand-père qui ne pouvait pas passer inaperçu avec ses mensurations plus haute que la normale pour un Drakyn. Meurtri par tant de souffrance, je finis par déambuler sur les souvenirs et les cadavres des Ikhilosho qui comme je le pensais, n'avaient jamais abdiqué.
Cet abîme qui s'était creusé dans mon âme, ces échos de leur voix et de leur amour, exacerba ma peine, comme jamais auparavant. Déchiré de toute part, par cette résolution d'aider mon peuple face à un ennemi fantasmagorique aussi invisible que incertain,quelque chose se brisa en moi. Ce halo écarlate qui m'entourait lorsque je combattais, s'était métamorphosé, renvoyant ma culpabilité à son apogée. Des ailes draconiques fait des bras carmin intangibles étaient sortis de mon dos, se déployant pendant que des murmures agonisants et d'autres, encourageants, venaient me susurrer des paroles que seul moi pouvait comprendre. Qu'importe ce qui m'attendait, je ne pouvais plus faire machine arrière, ni douter de ce chemin que j'avais emprunté. Trop de vie avait été fauchée, trop de sang avait coulé.
- Chapitre 7:
- Face à cette décision, qui décima ma famille entière et qui prouva ma loyauté envers Tensai Ryssen, je fus rapidement promu après une multitude de test et d'interrogatoires. Lorsqu'on me demanda si c'était bien moi qui avais empoisonné la garnison et ainsi, condamné toute mon escouade, j'avais acquiescé de la tête. Qu'ils soient tous morts par le poison ou non ,j'allais tous les tuer par mal lame de toute manière, s'ils m'avaient opposé résistance. Puisque personne ne revendiquait ce massacre,j'avais décidé de porter l'entière responsabilité de tous ces morts et du destin d'Isobella . Cela me valut pour certains du respect set pour les autres, la crainte et le dégoût.
Devenant l'unique héritier de la famille , j'avais dû réorganiser mon patrimoine, non sans un certain détachement. Aidé de Marigold, que beaucoup pensaient être ma femme alors que ce n'était pas le cas, j'avais investi pour pouvoir agrandir l'écurie que les Ikhilosho possédaient déjà, du nom de ''Sombre galop'' . J'avais gardé des terres pour y faire pousser certaines essences végétales, qui serviraient de fourrage pour l’hiver et d'autres, comme pâturage. . Par ailleurs , j'avais relancé l' exploitation d'arbres fruitiers qui avait été laissée à l'abandon. Il s'agissait des fameux citronniers cœur d'épines. J'avais d'ailleurs acheter des ruches pour tirer un miel exceptionnel, d'une couleur rouge et noir.
A peine avais je finis d'employer et signer des contrats, je me remis à honorer mes promesses. Celles d'aller jusqu'au bout de mes convictions, de m’entraîner corps et âme pour un futur que j'étais certain de connaître, car jusque-là, mes songes ne m'avaient jamais menti. Incapable de renoncer , combien même je ne possédais plus de proche, j'avais continué sans relâche mes exercices, sachant pertinemment que je n'avais pas d'aussi grande facilité que certaines personnes et que je devais en l’occurrence redoubler d'efforts. Encore plus avec l’infamie qui m'accablait
Ce fut en l'an 1, après que de récents événements avait remuer le royaume du Reike, que le sol se mit à trembler, comme tout mon être. Les titans étaient revenus, avec la destruction et la mort comme amies. J'avais participé à la défense de Mael qui devint notre QG militaire principal sur un sol qui n'était pas le notre à la base. Grâce à la réactivité du roi, nous avions décidé d'agir ou lieu de ne voir notre nombril, comme la République se plaisait à faire. A peine la titanide Zei fut emprisonnée, qu'un combat aux proportions démesuré allait une nouvelle fois me faire plonger dans le précipice de mes tourments.
- Chapitre 8:
- Ne pouvait rester les bras ballants alors que les meilleurs soldats étaient recrutés afin de combattre ''Le Forgeron'', j'avais proposé mon aide. Faute de mes capacités limitaient, combien même j'étais doué d'une force et d'une rapidité respectables, elle fut refusée sur le coup. Après de multiples tentatives, je réussis à obtenir une place, comme porte étendards pour une autre escouade. Honoré de pouvoir porter l’emblème de notre empire, j'avais alors fait des prières faites au soleil, la lune et les étoiles, les remerciant de tant clémence face à ma médiocrité qui avait faillit m'empêcher d'affronter ceux en quoi j'avais toujours cru. .
On avançait, tandis que le sol tremblait sous l'impact de la magie utilisée à profusion,au point de faire vibrer les armures contre nos corps . Plus on se rapprochait de nos cibles, plus l'armée que nous formions semblait trop peu nombreuse face à leur force. Nous devions repousser les fidèles du ''Forgeron'' , quoi qu'il en coûte. Même si nous étions préparés, la peur s'était insinuée en nous, comme une envolée d'oiseaux effrayés en voyant une tempête arriver. Mais pas n'importe laquelle. Celle d'ennemis aux pouvoirs extraordinaires face à nous, de simples mortels.
Une impression de déjà vu s'imposa à moi, sans que je comprenne pourquoi. Agitant l'étendard , je faisais partie de la tête de l'armée et comme tous les autres, j’attendais les ordres. Seul la crainte de l'échec se faufilait, me lacérant de ses griffes faites de doute et de tension. Mais avec cette volonté de fer que j'avais forgé, je sentis que tout était possible, surtout avec Tensai à nos côtés. Avec la force qu'il avait démontrée jusqu'à présent, qui rivalise avec celles de divinités, j'eus le sentiment que les fidèles des titans n'étaient pas les seuls à être redoutés, de quelque manière que ce soit. Car si j'avais trahi les miens en laissant une simple trace, un drakyn de son acabit était capable de fendre le Sekai en deux s'il le souhaitait. Je laissais cette fabulation à la place où elle devait être , dans les décombres de ma paranoïa la plus primitive , dans un placard qu'on ne rouvrait jamais.
Tout ce qui se déroula par la suite ne fut que hurlement et chaos. Risquant d'être un fardeau pour l'élite des combattants, je m'étais contenté de porter mon aide aux blessés les amenant aux médecins déployés pour cette occasion. Frôlant de justesse à la mort pas moins d’une centaine de fois, j'avais tenu bon, plongé dans une quiétude anormalement apaisante. J'avais attendu depuis si longtemps ce moment et parfois , remis en doute mes décisions. Mais en contournant nos ennemis, en lançant des cris pour galvaniser les troupes bien déterminées à gagner, j'eus l'impression que tous ces sacrifices que j'avais commis, ces atrocités qui me collaient de jour comme de nuit, avaient enfin trouvé une raison palpable. J'avais put m'accorder un semblant paix à mon âme et à ma conscience, enténébrée depuis si longtemps par la source faite d'un substrat plus profond que je ne l'aurai imaginé.
- Chapitre 9:
- Après ce terrible affrontement, lorsque Kazogt toucha terre grâce aux forces présentes et au couple royal, je tombais à genoux , exténué. En imaginant le corps du forgeron se désagréger , j'avais cru un instant que la lutte incessante allait se dissiper en moi. Ce ne fit que provisoire, ayant bénéficié que de quelques jours de répit sans ces visions , qui revinrent aux galops, de façon plus violente. Ne pouvant laisser la place à l'incertitude, je décidais de devenir un gardien du Berceau, bien décidé à résider dans cette forteresse anti-magique , près de la titanide Zei. Je me disais qu'en étant proche de ma crainte, je serais utile et réagirai au plus vite. Forcé de constater que mes capacités seraient d'une grande utilité au sein de la prison et que ma loyauté était sans faille, je fis rapidement l'objet de missions plus diversifiées et confidentielles. Cela me convenait car il fallait dire qu'en restant éloigné de la civilisation, j'évitais de créer des liens trop fort qu'il me serait peut être demandé de briser .
Voici donc la fin de ces quelques pages sur mon parcours, qui ne m’empêcha pas d'avoir un avis optimisme sur l'avenir du Sekai. Resté dans la forteresse pour protéger le Berceau lors de l'attaque des Archondes, je continuais à tenir mes promesses,prêt à affronter mes futurs adversaires. Mais ça, c'est une autre histoire, qui laissera une trace de Cendre. .
Groupes d'intérêts
Shierak: C'est un fervent croyant, qui ne jugera toutefois pas ceux qui ne le vénérent pas.
Reike et le couple royal: Il est dévoué à eux , comme vous l'aurez compris
République: Ils ne pensent qu'a leur nombril sans penser aux conséquences de leurs comportements.
Shoumei: Il les voit comme des lâches en général, sans pour autant les détester.
Purification de l’Arbre-Monde
Reike et le couple royal: Il est dévoué à eux , comme vous l'aurez compris
République: Ils ne pensent qu'a leur nombril sans penser aux conséquences de leurs comportements.
Shoumei: Il les voit comme des lâches en général, sans pour autant les détester.
Purification de l’Arbre-Monde
derrière l'écran
Pseudo : Arka ou Abyss
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à forumactif via leur répertoire
Avis sur le forum : Tout à fait à mon goût et l'histoire tellement riche ! j'ai qu'une chose à dire, chapeau !
Fréquence de connexion : Plusieurs fois par semaine
Noble de La République
Arkalys Majalis
Messages : 251
crédits : 62
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Bien le bonjour !
Petit post pour vous dire que j'ai terminé !
Je m'excuse d'avance pour la longueur de l'histoire, votre Lore est tellement inspirant que j'ai eu du mal à arrêter mes doigts sur le clavier ^^
J'espère avoir bien saisi l'ensemble et de ne pas avoir pris trop de liberté. Je serai ravi d'apporter des modifications nécessaires et d'éclaircir des zones obscures.
Merci d'offrir un forum de cette qualité, on voit qu'il a été fait avec passion et amour .
Praise the Sun, the Moon and the Stars !
Edit: J'ai corrigé les points concernant les pouvoirs, j'avais mal compté ^^"
Petit post pour vous dire que j'ai terminé !
Je m'excuse d'avance pour la longueur de l'histoire, votre Lore est tellement inspirant que j'ai eu du mal à arrêter mes doigts sur le clavier ^^
J'espère avoir bien saisi l'ensemble et de ne pas avoir pris trop de liberté. Je serai ravi d'apporter des modifications nécessaires et d'éclaircir des zones obscures.
Merci d'offrir un forum de cette qualité, on voit qu'il a été fait avec passion et amour .
Praise the Sun, the Moon and the Stars !
Edit: J'ai corrigé les points concernant les pouvoirs, j'avais mal compté ^^"
Arkalys discute en 666699
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
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crédits : 3076
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Bonjour Arkanon,
Un personnage loyal bon au Reike, ça fait toujours plaisir :p En tout cas, je te souhaite la bienvenue sur le forum ! Je vois que tu as fait une longue fiche, et j'espère que tu as pris plaisir à l'écrire ^^
J’ai quelques remarques petits pour coller au lore : dans le monde de Cendres, on parlera plutôt de taverne ou d'auberge plutôt que de restaurant De plus, pour le shierak, je veux juste te souligner que c'est une croyance très libre, dans la mesure où, je cite : "Il n'y a aucun prêtre ni autorité religieuse. Aucun oracle et encore moins de prophète. Pas de texte sacré ou autre... Généralement, le shierak se transmet par la parole et les histoires contées, de génération en génération. Chaque croyant est libre et maître de son destin." Il peut donc y avoir je présume des petits temples par-ci par-là, mais de manière beaucoup moins prononcée que le divinisme !
Pour ton histoire, tu places un combat contre Kazgoth il y a 5000 ans. Je comprends que tu t’es basé sur la lutte contre les Divins, il y a 5000 ans, mais premièrement, Tensai a surtout combattu Lothab dans un duel à mort, à ce moment-là. Puisque c’était un duel, il n’y avait pas grand monde aux alentours. Deuxièmement, on préfère que les personnages évitent de se retrouver en contact direct avec les Titans lors de leurs fiches. Dooonc, nous préférerions que tu édites cette partie-là que ta fiche et que tu fasses mourir ton personnage par des agents de Titans (pourquoi pas des fidèles du Forgeron), ça nous paraît plus raisonnable
Lors du chapitre 4, tu parles de billes qui permettent de communiquer avec une personne, et tu dis que celle-ci pourra lui donner assistance. Sauf erreur de ma part, une telle magie n’existe donc pas sur Cendres. Il faudrait donc que tu retires ces propriétés magiques, mais tu peux garder l’idée que c’est Isobella qui les offre à ton personnage.
Ensuite, il n’est pas possible que le double de ton ancienne vie te fasse face et te demande ce que tu veuilles vraiment quand tu vois pour la première fois Tensai. Mais tu peux dire que tu as la conviction intérieure que tu doives le suivre, ça oui
Dans le chapitre 6, tu mentionnes des ailes draconiques. Attention que tu ne pourras les utiliser que quand tu auras la capacité « Vol » ^^
Enfin, dans le chapitre 8, puisque je te demande de modifier ta vie antérieure, il faudra que tu enlèves le sentiment de déjà-vu avec Kazgoth.
Voilà, ce sera tout pour moi o/ N’hésite pas à me dire quand tu as fait les modifications ^^
Un personnage loyal bon au Reike, ça fait toujours plaisir :p En tout cas, je te souhaite la bienvenue sur le forum ! Je vois que tu as fait une longue fiche, et j'espère que tu as pris plaisir à l'écrire ^^
J’ai quelques remarques petits pour coller au lore : dans le monde de Cendres, on parlera plutôt de taverne ou d'auberge plutôt que de restaurant De plus, pour le shierak, je veux juste te souligner que c'est une croyance très libre, dans la mesure où, je cite : "Il n'y a aucun prêtre ni autorité religieuse. Aucun oracle et encore moins de prophète. Pas de texte sacré ou autre... Généralement, le shierak se transmet par la parole et les histoires contées, de génération en génération. Chaque croyant est libre et maître de son destin." Il peut donc y avoir je présume des petits temples par-ci par-là, mais de manière beaucoup moins prononcée que le divinisme !
Pour ton histoire, tu places un combat contre Kazgoth il y a 5000 ans. Je comprends que tu t’es basé sur la lutte contre les Divins, il y a 5000 ans, mais premièrement, Tensai a surtout combattu Lothab dans un duel à mort, à ce moment-là. Puisque c’était un duel, il n’y avait pas grand monde aux alentours. Deuxièmement, on préfère que les personnages évitent de se retrouver en contact direct avec les Titans lors de leurs fiches. Dooonc, nous préférerions que tu édites cette partie-là que ta fiche et que tu fasses mourir ton personnage par des agents de Titans (pourquoi pas des fidèles du Forgeron), ça nous paraît plus raisonnable
Lors du chapitre 4, tu parles de billes qui permettent de communiquer avec une personne, et tu dis que celle-ci pourra lui donner assistance. Sauf erreur de ma part, une telle magie n’existe donc pas sur Cendres. Il faudrait donc que tu retires ces propriétés magiques, mais tu peux garder l’idée que c’est Isobella qui les offre à ton personnage.
Ensuite, il n’est pas possible que le double de ton ancienne vie te fasse face et te demande ce que tu veuilles vraiment quand tu vois pour la première fois Tensai. Mais tu peux dire que tu as la conviction intérieure que tu doives le suivre, ça oui
Dans le chapitre 6, tu mentionnes des ailes draconiques. Attention que tu ne pourras les utiliser que quand tu auras la capacité « Vol » ^^
Enfin, dans le chapitre 8, puisque je te demande de modifier ta vie antérieure, il faudra que tu enlèves le sentiment de déjà-vu avec Kazgoth.
Voilà, ce sera tout pour moi o/ N’hésite pas à me dire quand tu as fait les modifications ^^
Noble de La République
Arkalys Majalis
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Bonjour Tensai !
J'ai terminé ! Merci de m'avoir apporté ces compléments d'informations d'ailleurs ! C'est encore plus clair pour moi ^^
Pour ce qui concerne le Shierak, je pensais que côté Ikhilosho, ils étaient un peu des fanatiques vis à vis de cette religion et du roi. Mais Arkanon l'est beaucoup moins , d'une certaine manière.
J'ai apporté toutes les modifications demandés :
-Les ailes draconiques ne sont pas des ailes tangibles. C'est pas du tout pour voler ou quoi, c'est juste cosmétique , une forme de son aura rouge rien de plus .
-Pour les billes, j'ai opté pour qu'elles soient juste gravées de symbole mais à la base, elle étaient justes teintes, sans magie rien, comme nos billes IRL. Mais pour éviter toute confusion, j'ai fait ce changement qui est sympa finalement !
-J'ai complétement enlevé la partie avec Kazogth, même en l'an 1 comme ça, il a eu a faire qu'a des fidèles du Forgeron, pas plus.
-La partie de son ''double'' enlevé.
Merci de l'attention que tu as porté sur ma fiche de personnage :3 Encore sorry pour la longueur de l'histoire :s
J'ai terminé ! Merci de m'avoir apporté ces compléments d'informations d'ailleurs ! C'est encore plus clair pour moi ^^
Pour ce qui concerne le Shierak, je pensais que côté Ikhilosho, ils étaient un peu des fanatiques vis à vis de cette religion et du roi. Mais Arkanon l'est beaucoup moins , d'une certaine manière.
J'ai apporté toutes les modifications demandés :
-Les ailes draconiques ne sont pas des ailes tangibles. C'est pas du tout pour voler ou quoi, c'est juste cosmétique , une forme de son aura rouge rien de plus .
-Pour les billes, j'ai opté pour qu'elles soient juste gravées de symbole mais à la base, elle étaient justes teintes, sans magie rien, comme nos billes IRL. Mais pour éviter toute confusion, j'ai fait ce changement qui est sympa finalement !
-J'ai complétement enlevé la partie avec Kazogth, même en l'an 1 comme ça, il a eu a faire qu'a des fidèles du Forgeron, pas plus.
-La partie de son ''double'' enlevé.
Merci de l'attention que tu as porté sur ma fiche de personnage :3 Encore sorry pour la longueur de l'histoire :s
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Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
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Info personnage
Race: Drakyn
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