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Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
Messages : 285
crédits : 290
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Corvus Sanariel
Race : Vampire
Sexe : Masculin
Âge : 2537
Métier : Cœur du Reike
Taille & poids : 1m93 / 88 kg
Alignement : Chaotique Mauvais
Faction : Reike
Rang : B - Cœur
Religion : Athée
Avatar : IA Copilot/Midjourney
Pouvoirs et objets
Vocation : Guerrier
Sous-spécialisation : Assassin
Pouvoirs :
Régénération P3 : 1750 crédits
Vol P1 : 500 crédits
Cosmétique : Des ailes de corbeau sortent de son dos
Invisibilité : 250 crédits
Eau (cosmétique sang) P2 : 900 crédits
Immunité : Eau
Faiblesse : Feu
Armes :
Griffe en acier
Épée en acier
Cosmétique : La couleur des cheveux de Corvus change lorsqu'il utilise le plein potentiel de ses pouvoirs.
Objets
Pendentif des éléments
[Un pendentif max/personnage]
Ombre, palier 1.
Ne tient pas compte des restrictions liées aux vocations. Cependant, la maîtrise de cet élément sera bloqué au palier 1 et il est impossible de le combiner avec une utilisation de potion ou autres augmentations.
Eau des chanceux
[Un max/personnage]
[Usage unique - Est détruit de l'inventaire lorsque utilisé] En buvant cette eau, votre prochain lancer de dé en event aura le meilleur résultat possible (prévenir le MJ si utilisation).
Invocation d'un outil ou d'une arme
[Un max/personnage]
Un fois par sujet rp, vous pouvez invoquer une arme ou un objet utile au choix (taille petite/moyenne, pas de chose immense comme une monture).
Morceau de chocolat magique
[Un chocolat max/personnage]
[Utilisable une fois par rp] Manger ce chocolat magique vous redonne une utilisation de P3.
Armure de son défunt père adoptif : Corvus Sanariel Premier
Bague avec une pierre de Rathonite imbibée de magie lui permettant une immunité aux rayons solaires (cosmétique). Désormais, c'est Isolde Malkyn (Danse-Mort) qui possède la bague.
Sous-spécialisation : Assassin
Pouvoirs :
Régénération P3 : 1750 crédits
Vol P1 : 500 crédits
Cosmétique : Des ailes de corbeau sortent de son dos
Invisibilité : 250 crédits
Eau (cosmétique sang) P2 : 900 crédits
Immunité : Eau
Faiblesse : Feu
Armes :
Griffe en acier
Épée en acier
Cosmétique : La couleur des cheveux de Corvus change lorsqu'il utilise le plein potentiel de ses pouvoirs.
Objets
Pendentif des éléments
[Un pendentif max/personnage]
Ombre, palier 1.
Ne tient pas compte des restrictions liées aux vocations. Cependant, la maîtrise de cet élément sera bloqué au palier 1 et il est impossible de le combiner avec une utilisation de potion ou autres augmentations.
Eau des chanceux
[Un max/personnage]
[Usage unique - Est détruit de l'inventaire lorsque utilisé] En buvant cette eau, votre prochain lancer de dé en event aura le meilleur résultat possible (prévenir le MJ si utilisation).
Invocation d'un outil ou d'une arme
[Un max/personnage]
Un fois par sujet rp, vous pouvez invoquer une arme ou un objet utile au choix (taille petite/moyenne, pas de chose immense comme une monture).
Morceau de chocolat magique
[Un chocolat max/personnage]
[Utilisable une fois par rp] Manger ce chocolat magique vous redonne une utilisation de P3.
Armure de son défunt père adoptif : Corvus Sanariel Premier
Bague avec une pierre de Rathonite imbibée de magie lui permettant une immunité aux rayons solaires (cosmétique). Désormais, c'est Isolde Malkyn (Danse-Mort) qui possède la bague.
Description physique et mentale
Description Physique :
Corvus Sanariel était un vampire à la peau d’une pâleur presque surnaturelle, un teint blanc quasiment translucide qui contrastait fortement avec la noirceur de la nuit. Ses cheveux ondulés, noirs comme l’ébène, tombaient en cascade longue et épaisses, encadrant son visage telle une ombre vivante. Ils ajoutent une touche luxuriante à son apparence déjà plus que séduisante. Sa coiffure était à la fois sauvage et entretenue avec soin, faisant penser à une créature nocturne qui savait comment se présenter avec une élégance inquiétante, pour duper ses proies. En temps normal, ses yeux étaient d’un gris acier glacial, semblant percer l’obscurité de la nuit. Ils reflétaient sa personnalité froide et distante, éloignant bien souvent les personnes trop méfiantes du vampire. Lorsque Corvus utilisait ses pouvoirs de vampire, ou qu’il était simplement affamé, ses yeux changeaient radicalement de couleur. Leur apparence envoutait quiconque avait la chance, ou la malchance, de les apercevoir. La sclère, habituellement blanche, devenait d’un noir profond, donnant un aspect mystique aux vampire, semblant cacher des secrets millénaires. L’iris était d’un rouge intense, rappelant le sang frais dont le vampire adorait se délecter. La pupille était d’un rouge écarlate, une nuance encore plus intense que l’iris, offrant un air inquiétant, voir terrifiant aux vampires. Les malheureuses victimes du vampire n’avaient même pas le temps de pouvoir contempler ses magnifiques yeux, avant de sombrer dans le trépas.
Corvus était imposant, il se rapprochait des deux mètres, ce qui lui conférait une stature impressionnante. Sa présence était indéniablement dominante, il rayonnait d’une aura de force et de puissance, inspirant l’inquiétude. Le teint de son corps était comme celui de son visage, d’une pâleur extrême, quasiment translucide. Le tatouage représentant un dragon, symbole du Reike, était situé sur l’intérieur de son bras droit. Vêtu bien souvent de vêtement chic, montrant son attache à la noblesse Reikoise. Ses costumes étaient tous très sombres et taillés sur mesure, mettant en valeur sa stature imposante et son côté mystérieux. Sa veste épousait parfaitement ses épaules larges, recouverte de ses cheveux d’ébènes. Le pantalon, souvent de couleur sombre, était ajusté pour flatter sa silhouette puissante. Une chemise blanche en soie accentuait son charme aristocratique, et des chaussures en cuir poli complétaient son look.
Lorsqu’il partait chasser, Corvus s’équipait d’une longue cape sombre munie d’une capuche, cachant l’entièreté de sa silhouette imposante. Cette cape était faite d’un tissu lourd et sombre, le protégeant du soleil si besoin. La capuche permettait au vampire de pouvoir cacher son visage pour ne pas être reconnu, bien que Corvus aimait montrer son visage à une victime, avant de mettre fin à ses jours. Ses gants ajoutaient plus de mystère au vampire, il fallait pouvoir cacher chaque partie de son corps, d’une part, pour ne pas souffrir de la lumière du soleil et d’une autre part, pour ne pas montrer sa peau translucide. Ses bottes étaient conçues spécialement pour minimiser les bruits de pas, permettant de pouvoir surprendre plus facilement sa proie. Ses griffes en alliage de rathonite et phantacier l’accompagnait dans chacune de ses chasses, c’était l’une de ses armes favorites. Solides et acérées, elles permettaient de compliquer les soins de ses proies, lui facilitant grandement la chasse. Il portait une amulette avec un fragment de pierre de rathonite, imprégnée par la magie d’un puissant mage noire. Cette dernière lui permettait d’accomplir ses prouesses magiques.
Description Mentale :
Corvus avait abandonné sa nature humaine depuis si longtemps que les souvenirs de sa vie passée étaient devenus flous, noyés dans l’obscurité du temps, ne gardant que les traumatismes subits et sa vie de père et mari. Le passage des années, des siècles, des millénaires avait transformé cet être en une créature sombre et sinistre. Il était un prédateur sans pitié, un sadisme malsain et pervers l’habitait, n’hésitant pas à faire souffrir longuement ses victimes avant de les tuer, et de les dévorer, laissant derrière lui un sillage de destruction et de désolation. La noirceur de son âme éclipsait ses sentiments et son côté humain.
Corvus agissait en libre arbitre, faisant ce que bon lui semble, pour lui du moins. L’égoïsme guidait chacune de ses actions, tant qu’il ne trouvait pas d’intérêt à se lier à une personne, cette dernière n’était rien d’autre qu’un morceau de viande pouvant venir remplir sa panse à tout moment. Le peu de trait loyal qu’il montrait n’était que supercherie et manipulation, retournant totalement sa veste si la situation ne lui était plus profitable. Il savait cependant faire la part des choses, n’hésitant pas à mettre fin aux jours d’un père violent envers sa femme et ses enfants. On pourrait y voir un trait d’altruisme, mais tout ce que cela apportait au vampire était la satisfaction de tuer ces pourritures de sang-froid.
Le pouvoir était une obsession pour le vampire. Il cherchait constamment à renforcer sa position et à élargir son influence. Rien ne se dressait sur son chemin sans être écrasé impitoyablement. Il manipulait les autres, les utilisait comme des pions dans son jeu de pouvoir sans fin. Corvus était très calculateur, chacun de ses plans étaient élaborés stratégiquement et machiavéliquement, afin de détruire au mieux les personnes ciblées. L’amour et la compassion étaient devenues des émotions lointaines et oubliées, sombrant au fil du temps dans l’abîme ténébreux de son âme, éclipsé par son désir insatiable de domination. Il était devenu un monstre sans foi ni loi, évoluant dans un monde d’obscurité et de trahison. Son histoire était un enchaînement de traumatisme, l’entraînant dans les ténèbres de plus en plus profondes.
Corvus Sanariel était un vampire à la peau d’une pâleur presque surnaturelle, un teint blanc quasiment translucide qui contrastait fortement avec la noirceur de la nuit. Ses cheveux ondulés, noirs comme l’ébène, tombaient en cascade longue et épaisses, encadrant son visage telle une ombre vivante. Ils ajoutent une touche luxuriante à son apparence déjà plus que séduisante. Sa coiffure était à la fois sauvage et entretenue avec soin, faisant penser à une créature nocturne qui savait comment se présenter avec une élégance inquiétante, pour duper ses proies. En temps normal, ses yeux étaient d’un gris acier glacial, semblant percer l’obscurité de la nuit. Ils reflétaient sa personnalité froide et distante, éloignant bien souvent les personnes trop méfiantes du vampire. Lorsque Corvus utilisait ses pouvoirs de vampire, ou qu’il était simplement affamé, ses yeux changeaient radicalement de couleur. Leur apparence envoutait quiconque avait la chance, ou la malchance, de les apercevoir. La sclère, habituellement blanche, devenait d’un noir profond, donnant un aspect mystique aux vampire, semblant cacher des secrets millénaires. L’iris était d’un rouge intense, rappelant le sang frais dont le vampire adorait se délecter. La pupille était d’un rouge écarlate, une nuance encore plus intense que l’iris, offrant un air inquiétant, voir terrifiant aux vampires. Les malheureuses victimes du vampire n’avaient même pas le temps de pouvoir contempler ses magnifiques yeux, avant de sombrer dans le trépas.
Corvus était imposant, il se rapprochait des deux mètres, ce qui lui conférait une stature impressionnante. Sa présence était indéniablement dominante, il rayonnait d’une aura de force et de puissance, inspirant l’inquiétude. Le teint de son corps était comme celui de son visage, d’une pâleur extrême, quasiment translucide. Le tatouage représentant un dragon, symbole du Reike, était situé sur l’intérieur de son bras droit. Vêtu bien souvent de vêtement chic, montrant son attache à la noblesse Reikoise. Ses costumes étaient tous très sombres et taillés sur mesure, mettant en valeur sa stature imposante et son côté mystérieux. Sa veste épousait parfaitement ses épaules larges, recouverte de ses cheveux d’ébènes. Le pantalon, souvent de couleur sombre, était ajusté pour flatter sa silhouette puissante. Une chemise blanche en soie accentuait son charme aristocratique, et des chaussures en cuir poli complétaient son look.
Lorsqu’il partait chasser, Corvus s’équipait d’une longue cape sombre munie d’une capuche, cachant l’entièreté de sa silhouette imposante. Cette cape était faite d’un tissu lourd et sombre, le protégeant du soleil si besoin. La capuche permettait au vampire de pouvoir cacher son visage pour ne pas être reconnu, bien que Corvus aimait montrer son visage à une victime, avant de mettre fin à ses jours. Ses gants ajoutaient plus de mystère au vampire, il fallait pouvoir cacher chaque partie de son corps, d’une part, pour ne pas souffrir de la lumière du soleil et d’une autre part, pour ne pas montrer sa peau translucide. Ses bottes étaient conçues spécialement pour minimiser les bruits de pas, permettant de pouvoir surprendre plus facilement sa proie. Ses griffes en alliage de rathonite et phantacier l’accompagnait dans chacune de ses chasses, c’était l’une de ses armes favorites. Solides et acérées, elles permettaient de compliquer les soins de ses proies, lui facilitant grandement la chasse. Il portait une amulette avec un fragment de pierre de rathonite, imprégnée par la magie d’un puissant mage noire. Cette dernière lui permettait d’accomplir ses prouesses magiques.
Description Mentale :
Corvus avait abandonné sa nature humaine depuis si longtemps que les souvenirs de sa vie passée étaient devenus flous, noyés dans l’obscurité du temps, ne gardant que les traumatismes subits et sa vie de père et mari. Le passage des années, des siècles, des millénaires avait transformé cet être en une créature sombre et sinistre. Il était un prédateur sans pitié, un sadisme malsain et pervers l’habitait, n’hésitant pas à faire souffrir longuement ses victimes avant de les tuer, et de les dévorer, laissant derrière lui un sillage de destruction et de désolation. La noirceur de son âme éclipsait ses sentiments et son côté humain.
Corvus agissait en libre arbitre, faisant ce que bon lui semble, pour lui du moins. L’égoïsme guidait chacune de ses actions, tant qu’il ne trouvait pas d’intérêt à se lier à une personne, cette dernière n’était rien d’autre qu’un morceau de viande pouvant venir remplir sa panse à tout moment. Le peu de trait loyal qu’il montrait n’était que supercherie et manipulation, retournant totalement sa veste si la situation ne lui était plus profitable. Il savait cependant faire la part des choses, n’hésitant pas à mettre fin aux jours d’un père violent envers sa femme et ses enfants. On pourrait y voir un trait d’altruisme, mais tout ce que cela apportait au vampire était la satisfaction de tuer ces pourritures de sang-froid.
Le pouvoir était une obsession pour le vampire. Il cherchait constamment à renforcer sa position et à élargir son influence. Rien ne se dressait sur son chemin sans être écrasé impitoyablement. Il manipulait les autres, les utilisait comme des pions dans son jeu de pouvoir sans fin. Corvus était très calculateur, chacun de ses plans étaient élaborés stratégiquement et machiavéliquement, afin de détruire au mieux les personnes ciblées. L’amour et la compassion étaient devenues des émotions lointaines et oubliées, sombrant au fil du temps dans l’abîme ténébreux de son âme, éclipsé par son désir insatiable de domination. Il était devenu un monstre sans foi ni loi, évoluant dans un monde d’obscurité et de trahison. Son histoire était un enchaînement de traumatisme, l’entraînant dans les ténèbres de plus en plus profondes.
Histoire
Chapitre I : Enfance de Jeritza
Jeritza Hrym était né en -2532, dans une famille pauvre habitant la ville de Kyouji. Le jeune garçon était le benjamin d’une fratrie de six frères, de ce fait, il mangeait très peu, ses parents n’ayant pas les moyens financiers de nourrir toute la famille. Ces derniers préféraient privilégier les plus grands enfants. Ils étaient comme l’espoir de la famille de devenir un jour riche. Le petit garçon étaie un poil maigre, il subissait nombreuses moqueries de ses frères, n'ayant aucun talent particulier, il n’était en aucun cas l’espoir de la famille. Ses parents le laissaient de côté, pensant qu’il n’apporterait rien à la famille.
Le couple Hrym, Cyril et Flayn, travaillait dans une ferme, produisant nourriture et matière première pour les plus nobles de la ville. Les impôts étaient tellement élevés que le couple était au plus bas de l’échelle sociale. Les champs n’étaient même pas à eux, tous appartenaient au seigneur de Kyouji, Corvus Sanariel. Le petit Jeritza alors âgé de cinq ans, apportait de l’aide à son père pour la moisson. Il était très clairement en manque de nourriture, le pauvre petit n’avait que la peau sur les os. Le travail était difficile pour lui, et pour ne rien arranger, son père le battait, parfois jusqu’au sang, si l’enfant avait le malheur de ne pas travailler suffisamment durant la journée. Le père Hrym lui répétait sans cesse que le benjamin était une erreur, que c’était de sa faute si la famille était dans le besoin en permanence. Cyril était une personne extrêmement sadique, il se déchainait sur son fils. Le traitant bien souvent de tous les noms, allant même jusqu’à lui casser certains membres volontairement, pour voir combien de temps son fils mettait à s’en remettre.
À ce stade, il serait tout à fait normal que le jeune soit dérangé, mais non, il garde la tête sur les épaules. Jeritza était un être extrêmement courageux, la seule personne qui l’effrayait réellement était son père. Ses deux grands frères les plus vieux lui apprenaient à se battre. Ils étaient âgés tous deux de quinze années de plus que le benjamin. Ses deux lascars étaient des soldats du seigneur Sanariel, ils apprenaient volontiers l’art du combat à l’épée à leur petit frère, eux qui l’avaient maltraité durant ses neuf premières années d’existence. Jeritza se montrait très maladroit au combat, il n’était vraiment pas doué, mais, ses grands frères l’avaient entraîné jusqu’à son adolescence. Tout ceci devait se faire à l’abri du regard de leur père, ne voulant pas que son fils ait la moindre confiance en lui. À ses onze ans, le jeune Hrym se montrait très doué à l’épée, si bien qu’il parvenait à prendre le dessus sur ses frères. Un matin, Cyril découvrit l’épée que son fils cachait, fou de rage, il le battit jusqu’à lui casser un poignet, son droit. Le jeune garçon se battant de la main droite, ne pouvait plus manier d’épée.
-« Alors comme ça tu oses essayer de te battre à l’épée, il me semblait t’avoir formellement interdit d’apprendre à manier la moindre arme. Tu n’es qu’un déchet. » dit-il, continuant à le battre sous les yeux de sa famille tout entière, ils avaient tous peur. « Oh, j’ai cassé ton poignet, tu m’en vois navré. Tu es droitier n’est-ce pas ? » demanda-t-il à son fils.
-« Oui monsieur. » dit-il sans broncher, avec la peur de se reprendre une rouste par son paternel.
-« Très bien, je vais t’apprendre à me désobéir petit imbécile. Prends l’épée, nous allons nous battre. » dit-il en souriant.
« Un combat à mort, je vais enfin pouvoir me débarrasser de toi espèce d’être pathétique. » ajouta-t-il, en riant comme un fou.
Le père et son fils sortirent du taudis qui les abritait, emmenant avec eux toute la famille. Le père prit l’épée de son fils ainé, une arme extrêmement solide. Jeritza quant à lui, avait sa vieille épée rouillée, inutilisable en combat. Le père regarda son fils avec un regard insistant, inspirant toute la haine qu’il avait pour cet individu. « Tu es prêt à mourir le déchet ? Je vais mettre fin à tes jours lentement, très lentement. Tu hurleras de douleur quand je t’arracherai les yeux. » hurla-t-il sur son pauvre fils. Ce dernier ayant son poignet principal brisé, il lui serait impossible de gagner ce duel. Cyril se rua sur son pauvre fils, et le frappa de toutes ses forces avec violence. Il y mettait toute sa force, il voulait vraiment voir son fils mourir sous ses yeux. Le père Hrym fit une entaille profonde dans le poignet de son fils, tailladant sa vaine et son tendon.
Le jeune Jeritza tomba à terre, lâchant son épée, il la reprit de la main gauche et tenta de fuir en rampant, mais lâcha l’épée. Son père l’attrapa par les jambes, le positionna sur le dos, laissant l’épée rouillée à la droite de l’enfant. Cyril s’assit sur son ventre, il le regardait avec tant de haine. Il commença à l’étrangler, voulant mettre fin à ses jours. « Arrête… pitié je ne veux pas mourir… » dit l’enfant, avec une voix fluette, il était sur le point de rendre son dernier souffle. « Crève sale pourriture, tu n’es qu’une erreur. Garde bien les yeux ouverts que je puisse voir ton regard quand ta pathétique vie d’arrêtera. »
Jeritza commença à fermer les yeux, la mort venait le cueillir. L’entaille que son père lui avait faite quelques secondes plus tôt commençait à se refermer, son poignet lui, était guérie. Jeritza découvrit à cet instant qu’il possédait un pouvoir de régénération plus élevé que la moyenne. Il parvint à saisir l’épée, le premier geste qu’il réussit à faire était un grand coup de lame dans le bras de son père. Ce dernier hurla la mort, n’ayant pas l’habitude de ressentir une telle souffrance. Il tomba en arrière, s’allongeant sur le dos. Les positions s’inversairent, cette fois si, c’est l’enfant qui était assis sur son père. Se sentant supérieur, Jeritza enfonça son épée à plusieurs reprises dans le ventre de son paternel. « C’est toi qui vas crever sale pourriture, je vais te tuer, t’éventrer, t’arracher les yeux, tu vas crever sale ordure, crève, crève, CRÈVE » hurla l'enfant, tout en dévisageant son père en lui assenant d’innombrable coups d’épées dans le visage. Il se stoppa après plus d’une centaine de coup d’épée dans le visage de son père. Il vit ce dernier totalement dévisagé, ne ressemblant plus à rien. Il riait, extrêmement fort, il n’avait jamais été aussi heureux, il venait de se débarrasser de son bourreau.
La scène était horrible, d’un côté un père et son fils, l’un mort et dévisager et l’autre s’extasiant. De l’autre côté, ses cinq frères et sa mère, dégoutés de ce à quoi ils venaient d’assister. Flayn fondit en larmes devant le cadavre de son défunt mari. Les autorités de Kyouji, alertées par les cris, arrivèrent, accompagnées du seigneur, Corvus Sanariel. Ce dernier était un puissant mage noir, il pratiquait la magie la plus sombre, faisant des expériences sur ses esclaves. Le seigneur était grand, il atteignait presque les deux mètres pour cent kilogrammes et était déjà âgé d’une bonne soixantaine d’années. Il s’approcha du jeune Hrym, voyant alors le cadavre de son paysan.
-« C’est toi qui as fait ça jeune homme ? » demanda-t-il, d’une voix extrêmement grave, les yeux noirs perçant le regard grisâtre du garçon.
-« Oui, je ne me suis jamais senti aussi heureux. » répondit le garçon
-« Sais-tu que le parricide est interdit mon garçon ? D’autant-plus que tu viens de tuer une personne me rapportant de l’argent. » dit-il, l’air énervé. « Ceci dit, je pense qu’un vaurien comme toi ferait une excellente recrue, et tu as l’air de bien encaisser la douleur. » dit-il, esquissant un sourire surpris. « Ça te dirait de venir vivre avec moi ? Tu as l’air tout chétif, je vais m’occuper de toi. » lança-t-il au jeune garçon, alors devenu un meurtrier. Le seigneur ne faisait pas ça par bonté de cœur, il avait bien remarqué que le jeune homme possédait certaines capacités pour le moins impressionnantes. La régénération n’était pas rare, mais là, le corps du jeune homme s’était reconstruit le tendon. Il se disait alors qu’il pourrait lui être utile dans sa garde rapprochée. La garde emmena le jeune homme en direction du château du seigneur, alors désormais revenu chez lui avec un fils adoptif.
Chapitre II : La naissance d'un guerrier assassin :
Pendant les quelques années qui suivirent, Jeritza était entrainé à l’art de la guerre, du combat rapproché comme éloigné. Les sous-fifres de son père adoptif lui avaient appris à devenir une véritable machine à tuer. Il était doué avec toutes les armes, épée, lance, hache, hallebarde, poignard, marteau, masse, arc. Aucune n’avait de secret pour lui. Et son impressionnante capacité de régénération faisait de lui le guerrier le plus féroce et le plus fort au service du seigneur Sanariel. Ce dernier était devenu comme le père qu’il n’avait jamais eu. Ils avaient noué de forts liens. Lors de ses quinze ans, Corvus convoqua son fils pour lui annoncer de grandes nouvelles.
-« Jeritza mon fils, voici quatre longues années que tu es ici. Vois-tu, tu es la seule personne en qui je peux réellement avoir confiance. » dit-il à son fils. « Je souhaiterais t’envoyer en mission d’espionnage dans le territoire du seigneur Aegir, le bouclier de Kyouji. Je lui ai vendu une vingtaine de soldats. Tu seras le plus jeune d’entre eux, ne montre surtout pas tout ce que tu sais faire mon fils. » ordonna-t-il au jeune Jeritza.
-« Très bien monsieur Sanariel. Vos désirs sont des ordres. Pour combien de temps dois-je partir ? » demanda-t-il poliment à son supérieur.
-« Tu reviendras à l’âge adulte, tu pars donc six ans. Mais tu devras revenir ici tous les six mois pour me faire ton rapport sur la situation, et surtout, fais attention à toi. » dit-il l’air apeuré pour son fils adoptif. « Tu pars dans une semaine. Retourne donc à tes activités et tâche de te préparer. » dit-il pour clore la conversation.
Jeritza retourna s’entraîner avec ses camarades de la garde. Il fut présenté aux dix-neuf autres soldats dès le lendemain de son entretien avec le seigneur. Tous se présentèrent et passèrent ensemble la semaine avant le départ pour les terres du seigneur Aegir. Après une semaine d’entraînement acharné, tous partirent pour le manoir Aegir. Jeritza rendit une dernière fois visite à son père adoptif avant le départ.
-« Au revoir père, je ne vous décevrai pas je vous en fais le serment. » dit-il, se prosternant devant le seigneur.
-« Au revoir fils, prends soin de toi. » dit-il posant une main sur l’épaule droite de son fils, en signe de respect.
Le petit bataillon de soldat quittait le manoir à la tombée de la nuit. Ils arrivèrent après une nuit de marche devant l’immense manoir Aegir. Jeritza contemplait l’impressionnante structure qui se présentait à lui. Un manoir bien moins sinistre que celui de son père adoptif, il allait y passer les six années à venir.
Voici maintenant deux longues années que Jeritza est arrivé sur les terres Aegir. Les soldats recevaient une éducation très différente de celle qu’ils avaient reçue chez leur premier maître. Ici, Jeritza apprenait à se battre avec une armure lourde, un immense bouclier et une longue lance. Le seigneur portait bien son nom de bouclier de Kyouji. L’adolescent se montrait particulièrement doué, il n’obéissait pas à son père adoptif, il voulait avoir la belle vie après tout. Pourquoi se montrer mauvais lorsque l’on est capable de bien faire ? Le seigneur avait eu vent des exploits du jeune homme, il l’invita donc à venir lui rendre visite dans son bureau. Jeritza se perdit dans l’immensité du manoir, avant d’arriver devant une porte gigantesque, certainement le bureau du seigneur. Il toqua et entra.
-« Bonjour monseigneur » dit-il en se prosternant « Vous vouliez me voir ? » questionna-t-il à l’homme posté devant lui. C’était la première fois qu’il le rencontrait, après deux longues années à son service C’était un petit homme, pas plus d’un mètre soixante-dix et légèrement enrobé. Le jeune soldat paraissait être un géant à côté de lui.
-« Bonjour Jeritza, assieds-toi je te prie » ordonna-t-il d’une voix agaçante. « J’ai su par tes supérieurs que tu étais un excellent élément, pourquoi le seigneur Sanariel t’a envoyé chez moi ? Quelle en était le but ? » questionna-t-il au jeune homme assis devant lui.
-« Monseigneur, je tiens tout d’abord à vous remercier, je ne pensais pas avoir fait tant d’effets à mes supérieurs. Pour votre question, je n’en ai pas la moindre idée, je n’étais pas particulièrement doué en quittant le manoir à vrai dire. Votre entraînement m’a fait ressurgir d’impressionnantes capacités faut-il croire. » dit-il, avec tout son respect pour son interlocuteur.
-« Très bien, je te remercie pour ta franchise. » répondit-il. « À vrai dire, je t’ai fait venir pour te proposer un travail. Dans deux jours, j’envoie en expédition dans la forêt séparant le Reike de la République, une troupe réduite de dix soldats accompagnés de quelques servantes pour faire le nécessaire, j’aimerais que tu les diriges. L’objectif est de remmener une plante rare qui me permettra de fabriquer un remède pour guérir ma femme. » quémanda-t-il à Jeritza
-« Je ne peux qu’accepter cette proposition monseigneur. » rétorqua-t-il
-« Parfait, tu peux disposer » ordonna-t-il avant de retourner à ses papiers
Le jour de l’expédition était arrivé, les quelques personnes convoquées pour cette dernière prirent la route en direction de la forêt. Après toute une journée de marche, le campement fut établi au milieu de tous ces arbres. Les soldats et servantes s’installèrent autour d’un feu de camp afin de se restaurer. Tous racontaient des histoires banales qu’ils leur étaient arrivés durant leur vie. Le moment du couché vint à tomber, chacun commençait à dormir sous cette magnifique nuit étoilée. En plein milieu de la nuit, un béhémoth de neuf mètres surgit et attaqua la troupe par surprise. Le béhémoth tua huit soldats et trois servantes sur le coup. Les cris et hurlements de morts des défunts réveillèrent le reste de la troupe. Jeritza et les deux soldats survivants prirent les armes pour abattre le monstre. Ce dernier arracha une jambe au jeune homme et l’envoya valser contre un arbre. Puis il embrocha les deux autres guerriers les tuant sur le coup. La dernière survivante courra vers Jeritza, priant qu’il ne soit pas mort.
-« Jeritza réveillez-vous je vous en supplie » hurla-t-elle en secouant le guerrier. Le monstre, en entendant les hurlements de la jeune femme, lâcha la proie qu’il était en train de dévorer et fonça sur les deux survivants.
-« Partez… vite, sauvez-vous… » dit Jeritza, à bout de souffle.
Le monstre arriva à grande vitesse sur les deux jeunes gens, la fille partit en courant, esquivant l’estoc que le béhémoth tenta de lui infliger. Le monstre enfonça ses cornes dans l’arbre sur lequel était adossé Jeritza, alors avec une jambe manquante. Voyant une opportunité de blesser la bête, le guerrier saisit son épée et s’agrippa à la corne le surplombant de quelque centimètre. Le béhémoth, en dégageant ses cornes, avait fait un brusque mouvement de la tête en arrière. Le jeune homme s’était laissé porter par le monstre, réussissant à basculer sur la nuque. Il avait une seule et unique chance de le tuer, s’il voulait en finir avec lui, c’était maintenant. Jeritza assainit le coup fatal au monstre, enfonçant d’un coup sec son épée dans sa nuque. Le monstre tomba au sol et Jeritza avec. Il perdit connaissance quelques secondes après cela, ayant probablement perdu trop de sang.
Le jeune garçon se réveilla le lendemain matin, la tête posée sur les jambes de la délicate femme qui avait pris soin de le soigner, voyant qu’il était encore en vie après son évanouissement. Elle avait pansé ses plaies et atténué le saignement de sa jambe, qui avait déjà commencé à se régénérer.
-« Bonjour Jeritza ! comment allez-vous ? » dit la jeune fille, d’une voix douce.
-« Bonjour… Edelgard si je ne me trompe point ? » demanda-t-il à la jeune femme.
-« Oui c’est exact. J’ai eu une sacrée frayeur. J’ai bien cru que j’allais me retrouver seule au milieu de cette forêt » annonça-t-elle.
-« Je suis bien plus costaud que j’en ai l’air croyez-moi. » répondit-il en riant. « Ma jambe devrait être revenue d’ici deux jours, pouvez-vous me fabriquer un moyen d’appui pour que je puisse me déplacer en attendant s’il vous plaît ? » questionna-t-il à la belle demoiselle.
-« Bien sûr, je m’en occupe. Vous vous sentez capable de reprendre la route pour les terres Aegir après cela ? » demanda-t-elle.
-« Sans problème, mettons-nous en route dès que vous êtes prête. » réponda-t-il
Les deux survivants se mirent en route dans la foulée. Ils prirent au total deux jours à rejoindre le manoir du seigneur Aegir. Durant les deux jours de marche, Jeritza et Edelgard se racontaient leurs vies, discutait de la pluie et du beau temps. Edelgard était une jeune femme aux cheveux argentés et aux yeux gris alors âgée de dix-huit ans, elle était esclave pour le seigneur Agir. Elle n’avait pas eu une enfance très facile, au même titre que son camarade d’expédition. Il savait ce qu’elle ressentait. Les parents d’Edelgard l’avaient vendu au seigneur pour quelques pièces d’argent, afin de pouvoir s’acheter de l’alcool. Jeritza ressentait des sentiments pour cette jeune fille qu’il n’avait jamais éprouvé auparavant.
Les deux jours de marche passés, Jeritza et Edelgard étaient arrivés au domaine Aegir. La garde ne voyant que deux personnes revenir de cette expédition, les emmenèrent directement devant le seigneur. Heureusement pour Jeritza, sa jambe avait repoussé. Il quémanda à la jeune femme de ne rien dire à ce sujet. Les deux survivants furent présentés devant le seigneur.
-« Laissez-nous » dit-il au garde. « Pourquoi êtes-vous déjà revenu ? Avez-vous ce que je vous ai demandé ? » Questionna le seigneur, d’un air plus qu’énervé.
-« Je crains que non monseigneur, nous avons été attaqués et… » dit Jeritza, avant d’être coupé par le porc
-« Je me fiche de vos explications ! Ma femme est mourante, et vous osez revenir les mains vides ? Et avec dix soldats manquants qui plus est ? Vous n’êtes qu’un incapable. Vous reprenez la route dès demain pour retourner chez ce cher Corvus. Déguerpissez ! » hurla-t-il sur le jeune homme. « Quant à vous l’esclave, je vais vous exécuter moi-même. Je n’ai pas besoin de vous ici. » hurla-t-il, saisissant son épée. Il la leva au-dessus de la tête de la jeune femme, s’apprêtant à l'exécuter sous le regard de Jeritza. Ce dernier saisit le poignet du seigneur, le brisa et lui chaparda l’épée. Il la positionna sous tête, prêt à l’égorger.
-« Écoute moi bien espèce gros porc , touche à un seul cheveux de cette femme et je te tue sur le champ. Maintenant je vais rentrer chez moi, l’emmener avec moi et nous disparaîtrons de ta vie. Essaye de nous faire tuer, et c’est moi qui te tuerai. Me suis-je bien fait comprendre espèce de rat ? » dit-il calmement au seigneur. Ce dernier hocha la tête pour acquiescer.
-« Pardonnez-moi, vous pouvez partir. Excusez-moi pour le dérangement. » dit-il la voix tremblotante. Le jeune Hrym jeta l’épée du seigneur à ses pieds et partit, emmenant avec lui l’ancienne esclave, Edelgard. Ils se mirent en route pour le domaine Sanariel dans les courts instants qui suivirent. Ils disparaissaient totalement du domaine Aegir.
Ils arrivèrent le soir même devant le manoir sinistre du seigneur Sanariel. Jeritza entra dans le manoir de son père adoptif accompagné de la jeune femme et marcha jusqu’à la grand-salle. Le seigneur semblait donner une réception ce soir-là. Les deux adolescents attendèrent la fin pour rencontrer le seigneur des lieux.
La réception du seigneur Sanariel prit fin quelques heures après l’arrivée de Jeritza et Ederlgard au manoir. Le jeune Hrym se présenta alors à son père adoptif, après deux mois d’absence. Corvus était étonné de voir son jeune espion revenir si tôt.
-« Te revoilà déjà Jeritza ? Cela ne fait que deux mois que tu es parti, tu devais revenir tous les six mois. Il y a eu un problème ? » Demanda-t-il a son fils adoptif. « Et, qui est cette ravissante jeune femme qui t’accompagne ? »
-« Excusez-moi pour ma venue plus que précipitée monsieur. » dit-il en se prosternant. « J’ai eu en effet quelque problème sur le domaine du seigneur Sanariel, j’ai dû revenir de manière précipitée. Et cette jeune femme se nomme Edelgard, elle était esclave pour ledit seigneur. »
-« Quel genre de problème ? » dit-il, l’air inquiet, se demandant si le secret de Jeritza était découvert. Ce dernier lui raconta en détail la semaine qui venait de passer. « Très bien. Merci de m’avoir prévenu. Tu peux reprendre ta vie ici. Quant à toi jeune fille, je te propose de travailler au manoir à mon service jusqu’à ton âge adulte, ensuite, nous verrons pour la suite. » proposa-t-il à la belle femme aux cheveux argentés.
-« Monseigneur je suis ravie de votre proposition, je n’ai d’autre choix que de l’accepter avec grand plaisir » rétorqua-t-elle au seigneur.
Jeritza retournait à sa vie d’avant, s’entraînant pour le compte de son père adoptif, étant le meilleur élément de sa garde. Corvus voulait faire de lui un espion et un assassin hors pair, cela pourrait être utile pour l’avenir. Jeritza s’entraîna dur les quatre années qui suivirent. Edelgard quant à elle, prenait sa nouvelle vie à cœur joie, le seigneur Sanariel était bien plus aimable et gentil que le seigneur Aegir. Et puis, l’entente entre l’espion et la servante grandissait de jour en jour, à tel point qu’ils devinrent très vite amants, s’aimant d’un amour extrêmement puissant, se faisant aveuglement confiance l’un envers l’autre.
À ses vingt-et-un ans, Jeritza fut envoyé en mission secrète par son père adoptif. Ce dernier lui avait quémandé d’aller éliminer un petit groupe de rebelle grandissant au cœur de Kyouji. Le jeune homme n’avait d’autre choix que d’accepter cette mission, il fallait qu’il fasse ses preuves auprès du seigneur. Le jeune assassin parti le soir même pour la ville de Kyouji, situé alors à quelques minutes à cheval des terres Sanariel. Le jeune homme arriva à s’infiltrer dans une des réunions secrètes du petit groupe. Il attendit d’être dans un endroit clôt avec eux pour les attaquer. Une fois rentrés dans une auberge, il les tua tous jusqu’au dernier, sans subir la moindre égratignure. Il venait de dessiner à lui seul un groupe d’une vingtaine de villageois rebelles. Une fois revenu au manoir, le jeune homme reçu le plus grand respect du seigneur, qui lui offrit en cadeau, des terres et un titre de noble.
Chapitre III : Une vie heureuse
Le jeune garçon était désormais devenu un adulte, suite à l’acquisition du titre de noble et de quelques terres. Il rendit aussitôt visite à la jeune Edelgard, alors en repos ce jours-là. Le jeune adulte se présenta à sa bien-aimée, puis, il s’agenouilla devant la jeune femme et lui fit une déclaration avec une voix douce et un regard pétillant.
-« Edel, cela fait maintenant quatre longues années que nous nous connaissons, que nous sommes amants. Aujourd’hui encore je suis toujours aussi amoureux de toi, chaque jour qui passe je t’aime un peu plus. Accepterais-tu de m’épouser, de rester avec moi toute ta vie ? »
-« Oh Jeritza. Moi aussi je t’aime de tout mon cœur. Bien sûr que j’accepte » dit-elle, se ruant au cou de l’amour de sa vie. Les deux amants passèrent une nuit endiablée ensemble. Puis le lendemain, ils annoncèrent publiquement la nouvelle. Le mariage avait eu lieu deux semaines après, le seigneur aussi que les nobles les plus respectés de Kyouji était invité à la cérémonie. Edelgard fut aussitôt affranchi et devint Edelgard Hrym. Jeritza quant à lui, devint un contrôleur fiscal au service de la nation de Kyouji.
Ils passèrent les quatre années suivantes dans l’amour le plus fou, voyageant dans tout le territoire du Reike, découvrant ces paysages fantastiques. Suite à tous ces voyages, Jeritza et Edelgard eurent une fille, Aelys Hrym. Une magnifique jeune fille, brune aux cheveux aux yeux argentées. Le temps passait, la famille Hrym vivaient totalement comblée dans leurs humbles demeures.
Des tensions commençaient à naître au sein du bas peuple de Kyouji, les impôts et les taxes commençaient à devenir de plus en plus sévères. Le travail de contrôleur du protagoniste devenait de plus en plus dangereux, les villageois n’hésitant pas à l’attaquer avec diverses armes. Heureusement que le jeune père avait reçu une formation d’assassin durant sa jeunesse. La ville de Kyouji commençait à se rebeller suite aux incessantes augmentation de la taxation. Un conflit militaire éclata, la ville de Kyouji voulant son indépendance. Les troupes des différents seigneurs se retournèrent contre ces derniers, profitant eux-mêmes de la taxation afin de s’enrichir encore plus.
Voyant les tensions augmentées au sein de Kyouji, Jeritza se rua au manoir de son père adoptif, voulant s’assurer que ses troupes ne s’étaient pas rebellées. Fort heureusement, il avait envoyé quelque soldat se battre pour l’indépendance de Kyouji, la garde lui restant fidèle quoi qu’il arrive. La garde laissa entrer le jeune Hrym dans le manoir, l’ambiance était lugubre, un froid glacial régnait sur l’ensemble de la demeure du seigneur Sanariel. Que se passait-il ? Jeritza n'en avait pas la moindre idée. Il se dirigea doucement vers le bureau de son père adoptif, contemplant les bougies s’allumées au fur et à mesure qu’il avançait. Le contrôleur arriva devant les portes du bureau, ces dernières s’ouvrirent dès l’instant où il se posta devant elles.
-« Il y a quelqu’un ? Père ? » dit-il d’une voix fébrile, la peur au ventre. Le silence était terrifiant. Pas un bruit dans le bureau. Soudain, de l’air glacial traversa Jeritza, puis, il perdit connaissance.
Résumé de l'Humanité
Jeritza Hrym naquit en l'an -2532, au sein d'une famille modeste résidant dans la ville de Kyouji. Le jeune garçon était le dernier né d'une fratrie de six frères. Il ne recevait qu'une pauvre part de nourriture, ses parents préférant réserver leurs maigres ressources pour leurs aînés, considérés comme les espoirs de la famille en vue d'un avenir plus prospère. Jeritza, de constitution maigre et sans aucun talent particulier, ne suscitait guère d'espoir au sein de sa famille. Il était négligé par ses parents, qui estimaient qu'il n'apporterait rien de significatif à leur foyer.
Les parents de Jeritza, Flayn et Ciryl, étaient de modestes paysans vivant sur les terres du seigneur Sanariel. Le jeune Jeritza, malgré sa maigreur, était contraint de participer aux travaux aux côtés de ses parents, bien que sa condition de vie soit des plus mauvaise. Il n'avait que la peau sur les os. Son père le battait régulièrement, nourrissant à son égard un profond ressentiment. Ce dernier attribuait la misère de sa famille à son fils cadet, Jeritza. Les frères aînés du protagoniste lui enseignaient en secret l'art du combat à l'épée, malgré l'interdiction formelle de leur père à cet égard, craignant une éventuelle rébellion de la part du jeune garçon. À l'âge de onze ans, Ciryl découvrit que son fils apprenait les techniques de combat à l'épée. Il décida de le défier en duel. Au cours de cet affrontement, Ciryl sectionna le tendon de la main droite de Jeritza et brisa son poignet. Il s'apprêtait à le tuer, mais la main droite du garçon se régénéra, lui permettant ainsi de blesser grièvement son père au ventre. La situation s'inversa, Jeritza en profita pour assassiner son père en lui assénant de multiples coups d'épée au visage, le laissant défiguré. Le seigneur Sanariel arriva peu de temps après le parricide et emmena le jeune Jeritza, lui promettant de le prendre sous son aile et de l'élever.
Au cours des années suivantes, Jeritza fut formé par les meilleurs membres de la garde du seigneur pour devenir un combattant redoutable. Il maîtrisa toutes les armes avec une habileté exceptionnelle, devenant une véritable machine à tuer. Sa capacité de régénération remarquable faisait de lui le guerrier le plus puissant des terres Sanariel. À l'âge de quinze ans, Corvus l'envoya en mission d'espionnage, où il devait se faire passer pour un soldat, dans le domaine du seigneur Aegir, situé non loin de la forêt séparant le Reike et la République. Les troupes du seigneur Aegir étaient principalement équipées de larges boucliers et de lances. Jeritza passa deux longues années avant de révéler pleinement son potentiel. Il attira l'attention du seigneur qui souhaita le rencontrer.
Le seigneur Aegir désigna Jeritza chef d'une expédition dans la forêt, chargée de collecter une plante médicinale destinée à soigner sa femme. Cela constitua un grand honneur pour Jeritza. Au cours d'une nuit dans la forêt, les membres du groupe, hommes et femmes, furent attaqués par un béhémoth. Toute la troupe fut décimée, à l'exception d’une servante et de Jeritza, qui en réchappa avec une jambe en moins. Cependant, celle-ci se régénéra en deux jours. Il fut rejoint par Edelgard, une jeune femme aux cheveux argentés et aux yeux gris, servante-esclave du seigneur Aegir. Les deux survivants mirent deux jours pour regagner le domaine, sans parvenir à rapporter la précieuse plante. Le seigneur révoqua Jeritza et chercha à tuer Edelgard de ses propres mains, mais le jeune assassin l'en empêcha. Les deux rescapés fuirent le domaine Aegir à cheval.
Ils atteignirent le domaine Sanariel le soir même. Jeritza présenta Edelgard à Corvus, satisfait que son fils adoptif ait ramené une nouvelle esclave. À l'âge de vingt et un ans, Corvus envoya Jeritza pour une dernière mission avant de lui permettre de vivre sa vie d'adulte. Il chargea le jeune assassin d'éliminer un petit groupe de rebelles grandissant au sein de Kyouji. Jeritza s'exécuta, partant ce même soir pour exécuter de sang-froid un groupe de paysans et de citoyens ordinaires. Il revint au manoir, couvert de sang, faisant la fierté de son père adoptif qui lui offrit un terrain et une maison sur ses terres.
Jeritza se précipita vers Edelgard pour lui demander sa main. Celle-ci accepta avec enthousiasme, scellant ainsi leur union. Le mariage eut lieu deux semaines plus tard, affranchissant Edelgard de son statut d'esclave. Jeritza trouva un emploi en tant que contrôleur fiscal à Kyouji. Les jeunes mariés passèrent les quatre années suivantes dans une passion dévorante, donnant naissance à une fille, Aelys Hrym, une belle enfant aux cheveux bruns et aux yeux argentés. Les années passèrent, les tensions à Kyouji montèrent en raison de l'augmentation des impôts et des taxes.
Voyant l'aggravation de la situation, Jeritza se rendit au manoir de son père adoptif pour s'assurer que rien ne lui était arriver. Heureusement, Corvus avait envoyé des soldats pour combattre en faveur de l'indépendance de Kyouji, la garde demeurant loyale en toutes circonstances. Jeritza fut autorisé à pénétrer dans la demeure par la garde, mais l'atmosphère y était lugubre, imprégnée d'un froid glacial. Il ignorait la cause de cet étrange climat. Il avança doucement vers le bureau de son père adoptif, observant les bougies s'allumer progressivement sur son chemin. Il arriva devant les portes du bureau, qui s'ouvrirent d'elles-mêmes. Soudain, une brise glaciale le traversa, puis il perdit connaissance.
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
Messages : 285
crédits : 290
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Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Corvus Sanariel
Race : Vampire
Sexe : Masculin
Âge : 2537
Métier : Cœur du Reike
Taille & poids : 1m93 / 88 kg
Alignement : Chaotique Mauvais
Faction : Reike
Rang : B - Cœur
Religion : Athée
Avatar : IA Copilot/Midjourney
Pouvoirs et objets
Vocation : Guerrier
Sous-spécialisation : Assassin
Pouvoirs :
Régénération P3 : 1750 crédits
Vol P1 : 500 crédits
Cosmétique : Des ailes de corbeau sortent de son dos
Invisibilité : 250 crédits
Eau (cosmétique sang) P2 : 900 crédits
Immunité : Eau
Faiblesse : Feu
Armes :
Griffe en acier
Épée en acier
Objets
Armure de son défunt père adoptif : Corvus Sanariel Premier
Bague avec une pierre de Rathonite imbibée de magie lui permettant une immunité aux rayons solaires (cosmétique). Désormais, c'est Isolde Malkyn (Danse-Mort) qui possède la bague.
Sous-spécialisation : Assassin
Pouvoirs :
Régénération P3 : 1750 crédits
Vol P1 : 500 crédits
Cosmétique : Des ailes de corbeau sortent de son dos
Invisibilité : 250 crédits
Eau (cosmétique sang) P2 : 900 crédits
Immunité : Eau
Faiblesse : Feu
Armes :
Griffe en acier
Épée en acier
Objets
Armure de son défunt père adoptif : Corvus Sanariel Premier
Bague avec une pierre de Rathonite imbibée de magie lui permettant une immunité aux rayons solaires (cosmétique). Désormais, c'est Isolde Malkyn (Danse-Mort) qui possède la bague.
Histoire
Chapitre IV : Vampire
Jeritza se réveilla doucement, ses paupières étaient comme collées, la fatigue était trop extrême. Ses prunelles grises s’ouvrirent avec énormément de difficultés. Impossible pour lui de savoir où il était, son environnement lui était étranger. Un vieux plancher en bois tâché de rouge recouvrait le sol, des effluves de sang semblaient avoir été projetées à ses pieds. Les murs étaient en pierre, une magnifique pierre de couleur très sombre se rapprochant d’un noir intense. Des dizaines d’instruments de tortures en tous genres étaient entreposés autour de lui. À sa droite, un râtelier exposant diverses armes, des lances, des haches, des épées, toute avec un aiguisage différent, parfois tranchante et en argent, parfois effritée et rouillée. Une porte en acier qui semblait indestructible était dressée devant lui, à une quinzaine de mètres. L’acoustique de la pièce était médiocre, la moindre goutte d’eau résonnait dans toute cette dernière.
*ploc, ploc, ploc, ploc* c’était le son provoqué par les gouttes d’eau frappant le sol de plein fouet. Enfin, des gouttes d’eau, c’est ce qu’espérait Jeritza. Ce dernier finit par reprendre ses esprits après quelques minutes passées à analyser l’environnement peu commun dans lequel il se trouvait. Il comprit qu’il était assis sur une chaise au centre de la pièce. Il tenta de se lever de cette dernière mais ce fut impossible. Ses mains étaient liées entre elles à l’aide de chaines épaisses, Jeritza n’était pas en capacité de rompre le lien. Pour ses pieds c’était la même chose, une chaine gardait ses derniers collés et croisés, le mettant dans une position extrêmement délicate. Jeritza regarda ses pieds afin d’analyser les chaines qui le maintenaient prisonnier. Il pensait pouvoir trouver un moyen de se libérer.
-Mais qu’est-ce que- s’écria-t-il, découvrant les ongles de ses orteils complètement noirs. La peau de ces derniers semblait bien plus claire que le teint de peau de ses pieds, comme s’il muait, comme si ça peau était récente. La dernière fois qu’il put observer ce phénomène c’était suite à l’attaque du béhémoth sur le campement, lorsqu’il perdit sa jambe. Il comprit alors que les effluves de sang se trouvant à ses pieds étaient probablement les siennes. Il ne paniqua pas, gardant la tête froide en toute situation, mais qui pouvait bien vouloir lui faire du mal ?
-Quelle est cette odeur, je n’ai jamais senti un parfum aussi exceptionnel pour mes narines- pensa-t-il, la faim se creusant en lui au vu de cette odeur si appétissante. Il chercha tout autour de lui, scrutant l’entièreté de la pièce à la recherche d’un succulant plat. Le parfum qu’il sentait n’était pas si éloigné. Il pivota rapidement sa tête sur la droite, sentant l’odeur venir de cette direction. Il baissa la tête et vit un seau, ce dernier était rempli du précieux liquide rouge permettant aux êtres humains de vivre, et… -QUOI ?!- s’écria-t-il, en hurlant, le visage se décomposant. Il venait de découvrir un seau rempli d’orteils et de doigts, tous baignaient dans le sang, son sang. Cela voulait dire que, cette odeur si alléchante qui faisait gronder son estomac n’était autre que l’odeur de sa propre extraction, la peur se lisait sur son visage.
-« Aaah ! Mais qu’est-ce qu’il se passe ?! AAAAAAAH. J’ai faaaaaim » hurla-t-il de toutes ses forces, se débâtant et s’efforçant de rompre les liens qui l’emprisonnait sur cette chaise, dans cette prison morbide. Il finit par rompre les chaines de ses poignets, mais celles-ci se reconstituaient instantanément. « Mais… pourquoi, qu’est-ce qu’il m’arrive bon sang… » dit-il, se mettant à pleurer, désespéré. Les larmes coulaient le long de son visage, exprimant sa profonde détresse. Elles venaient inonder sa tunique noire et son pantalon blanc, totalement déchirés. -Ce ne sont pas mes habits…- s’écria-t-il, de plus en plus perdu. Il finit par abandonner, commençant à fermer les yeux, la faim le dévorant. Le jeune homme souhaitait juste la mort, il espérait que son bourreau vint mettre fin à ses jours.
Après quelques minutes, Jeritza entendit le parquet se situant de l’autre côté de la porte, grincé. Un pas lourd et agressif résonnait jusque dans la pièce où se situait le torturé. Était-ce le tortionnaire ? Jeritza en avait des frissons rien que d’y penser. Il allait enfin découvrir qui était son bourreau, la personne lui ayant sectionné ses extrémités. Il baissa la tête, laissant ses longs cheveux argentés cacher son visage apeuré. Les pas se rapprochaient lentement, mais le son provoqué par ces derniers devenait de plus en plus grave. Ça devenait insupportable pour Jeritza, son cœur battait de plus en plus vite. Résonant dans sa tête, cela le rendit fou, il mordait ses lèvres sans s’en rendre compte, à s’en faire saigner. Il buvait le sang qui sortait de sa lippe, atténuant légèrement sa faim.
La porte s’ouvrit subitement, sans même que quiconque ne la touche. La lumière des bougies servant à éclairer la pièce s’intensifiait, et d’autres s’allumaient. Le bourreau était désormais dans la pièce, il marqua un temps d’arrêt, observant Jeritza. « Jeritza » dit-il, d’une voix grave et rauque, mais aussi métallique. Le bourreau avança de quelques mètres, jusqu’à ce que son ombre couvre totalement Jeritza. « La chaise a bougé, tu es donc encore en vie. La peur m’habitait à l’idée de t’avoir tué pendant le rituel. J’aurai dû te bouffer sans même approfondir mes expériences si cela avait été le cas. » dit-il en riant, un rire malsain. « Tes cheveux ont changé de couleur, un effet secondaire du sortilège. Tes ongles ont noirci, le sang a dû coaguler à force. Mais c’est parfait, tu te régénères beaucoup plus vite qu’auparavant. » ajouta-t-il, avant de se rapprocher encore plus du pauvre homme. « Sens-tu cette merveilleuse odeur Jeritza ? Le sang, ton sang. Il sent si bon. L’odeur est encore plus jouissive qu’avant le sortilège. » Le bourreau saisit le seau rempli des phalanges du torturé. Il prit un doigt, le passa sous le nez de Jeritza, et le manga. « Hm, c’est si bon, tu devrais goûter. Oh mais, tu vas goûter. » ajouta-t-il en riant. « Relève la tête. » demanda-t-il, mais Jeritza ne fit rien. « RELÈVE LA TÊTE DÉPÊCHE TOI ! » hurla-t-il de sa voix la plus grave, devenant de plus en plus rêche. Le torturé n’en fit rien, voulant faire le mort, priant pour que son bourreau fit un geste qui le tuerait en temps normal. « Très bien, petit déchet, tu l’auras voulu » dit-il en se calmant.
Le bourreau utilisa sa magie pour lancer un contrôle mental sur sa victime. Il fit relever la tête du pauvre homme, l’obligeant à le regarder dans les yeux. Il vit enfin son tortionnaire. Un homme extrêmement grand, se rapprochant des deux mètres, avec une silhouette musclée. Un masque en métal noir et rouge en forme de dragon cachait son visage, seuls ses yeux d’un rouge écarlate ressortaient de la façade d’acier. Une armure rouge, ressemblant aux fibres du corps humain, avec des stries noires faites en phantacier, recouvrait le haut de son corps. Une cape rouge descendait le long de son corps, élargissant sa silhouette. Elle était soutenue par un col remontant en V et allant à droite et à gauche, formant des épaulières, en acier argenté et rouge. En son centre était située une mystérieuse pierre rouge sanguine. Ses avants bras étaient protégés par des cuirasses, ressemblant fortement à l’armure des dragons. Ses doigts étaient ornés par des griffes en acier de taille moyenne, moins d’une dizaine de centimètres. Une ceinture de forme draconique en acier noir permettait de soutenir son bas, tout en cuirasse de dragon et en phantacier, que ce soit les jambes ou les pieds. Des genouillères et coudières formant un crâne permettaient de protéger ses articulations. -Qui, qui est-ce, cette armure ? Elle resemble à l’armure mythique d’un héros des légendes du Reike, pourquoi cette personne en est équipée ?- Se demanda le torturé alors totalement confus.
-« Tes yeux ! Magnifique, tu as faim n’est-ce pas ? On va pouvoir arranger cela » dit le bourreau, esquissant un sourire maléfique. Les yeux de Jeritza étaient totalement différents, les sclères étaient devenues bien plus sombres, un magnifique noir de jais. Ses iris étaient d’un rouge écarlate, reflétant ses pupilles elles aussi rouge, mais un peu plus brillante et claire, faisant penser à du sang. « Ne t’en fais pas pour tes cheveux, ce n’est que temporaire. Pour tes yeux, ils seront comme cela quand tu auras faim. Je ne suis pas cruel, je vais te nourrir. Mais je ne vais pas prendre dans le sceau, ce n’est plus frai. » dit-il, saisissant une tenaille rouillée. Le bourreau se dirigea derrière la chaise. Il commença à prendre la main droite du jeune homme. « Non arrêtez je vous en prie faites pas ça ! Je vous en supplie arrêtez ! » hurla ce dernier, pleurant et se débattant de toutes ses forces. « CALME TOI IDIOT ! » hurla le bourreau, usant de ses pouvoirs pour immobiliser sa victime. « Puisque tu ne veux pas rester calme, je vais couper tous les doigts. Compte de sept en sept en partant de mille, ça t’aidera à ne pas devenir fou.» dit-il en riant. Il commença à sectionner un à un les doigts de la main droite de Jeritza, jubilant à chaque coup de tenaille qu’il assainît à sa victime. Le pauvre homme tenta de hurler, mais cela lui était impossible, le contrôle mental l’inhibant dans ses gestes et expression. Il pleurait de douleur, c’était insoutenable.
Le bourreau se plaça devant Jeritza, avec les doigts fraichement découpés. Il lui fit ouvrir la bouche à l’aide de sa magie, et commença à nourrir le pauvre homme à l’aide d’un de ses propres doigts. Il l’obligeait à macher lentement pour bien savourer ce nouveau goût alors si délicieux pour les papilles gustatives du torturé. Le bourreau se délecta des quatre autres doigts. « Tu es délicieux tu ne trouves pas ? Tu as meilleur goût maintenant que le sortilège est totalement actif sur toi. » dit le bourreau, en s’extasiant suite à la dégustation de sa victime. « Vous êtes horrible, je vous en prie, tuez-moi. » dit Jeritza, en soupirant de fatigue. Le pauvre homme venait de manger son propre doigt. « Non pas maintenant, je n’ai pas fini de jouer avec toi. Je reviendrai demain accompagné d’autres jouets. » rétorqua-t-il, disparaissant de la pièce. -Où est-il, il vient de se volatiliser sous mes yeux- s’écria-t-il, pleurant toutes les larmes de son corps. La porte se claqua, envoyant une bourrasque de vent qui éteignit toutes les bougies de la pièce. Jeritza se retrouva dans le noir le plus total, se demandant s’il faisait un horrible cauchemar. -Edelgard, Aelys, j’espère que vous êtes en sécurité. – se demanda-t-il, avant de sombrer dans un coma, des suites de ses douleurs et émotions ressenties durant la présence de son bourreau.
Une semaine passa, Jeritza était inerte, il semblait mort. Il avait perdu une trentaine de kilogrammes, n’ayant été nourri que d’un de ces doigts durant les dix derniers jours. Le bourreau entra dans la pièce, accompagné de deux silhouettes, une grande et une petite. Les deux personnes avaient un sac sur la tête et ne disaient rien. Elle alla s’asseoir derrière le torturé. -Merde, Jeritza a l’air mort. Mais ce n’est pas possible.- Le bourreau ne semblait pas pour autant alarmé. Il se concentra, mettant ses mains devant lui, formant un cercle. La pierre située au centre de son torse commençait à briller. Le tortionnaire récita des paroles d’une langue étrangère, cela semblait être un sortilège, probablement de la magie noire. Il créa une boule d’énergie pour l’envoyer sur le corps qui était devant lui. Cette dernière le fit sortir du coma en pleine forme. Le mage noir usa de son contrôle mental pour réveiller Jeritza, il le força à le regarder, s’accroupissant devant lui pour être à la taille du jeune homme. « Toutes mes excuses, j’ai eu quelques empêchements à la surface. A vrai dire le manoir a été attaqué par les paysans, j’ai dû me débarrasser d’eux. Mais te voilà réveillé, cela me rassure, nous allons pouvoir continuer notre petit jeu. » dit-il en riant. « Tu dois certainement te demander comment j’ai procédé à cela non ? Laisse-moi t’expliquer. Vois-tu cette pierre au centre de mon torse ? Il s’agit d’un morceau de rathonite, une pierre au titan de la mort, X’o-rath. Elle a été imprégnée de la magie de mon mentor, un puissant mage malheureusement décédé depuis plus de 2000 ans. L’armure tout entière en était son héritage d’ailleurs. Ce mage était l’un des plus puissant du Sekai. Il a apporté une grande contribution à la victoire du roi face au Royaume Divin. En mourant, il m’a légué son savoir et son armure, me conférant ainsi des pouvoirs inimaginablement puissants. » raconta-t-il à Jeritza, avant de se relever.
-« Jeritza. Passons à la suite de notre jeu tu le veux bien ? » demanda-t-il en riant, il avait l’air pressé. « Je suis venu accompagner de deux belles femmes vois-tu ? Venez, je vous prie » Demanda-t-il aux deux personnes derrière le torturé. Il les contrôlait de toute évidence. Il enleva les sacs, laissant le visage d’Edelgard et d’Aelys se découvrir. La peur pouvait se lire dans les yeux de ces dernières. « RELACHE LES ESPÈCES D’ENFOIRÉ OU JE TE TUE SUR LE CHAMP » hurla Jeritza, essayant de se défaire de ses liens. Ses pupilles noires se rétrécirent d’un seul coup, montrant la rage qui commençait à envahir le corps du jeune homme. « Je vous en supplie relâchez les elles n’ont rien demandé. » dit-il, complètement désespéré. « Papa j’ai peur » dit Aelys, d’une voix douce et tremblante, elle avait peur. « Ne t’en fais pas ma chérie tout va bien se passer. » ajouta Edelgard, tentant de rassurer sa fille.
-« C’est mignon, une famille au complet. » annonça le bourreau. Il saisit les deux jeunes femmes par la nuque et les souleva, menaçant Jeritza de tuer sa famille. « Voici les règles du jeu d’aujourd’hui, je te laisse dix secondes, pas plus. Tu vas devoir choisir laquelle des deux mourra. Ta femme ou ta fille ? » dit-il en serrant le cou des deux jeunes femmes de plus en plus fort.« Le temps passe Jeritza, décides-toi, dépêches-toi » « Non arrêtez je vous en prie ! » « Choisis moi Jeritza, ne laisse pas notre fille mourir » « Choisis, choisis, CHOISIS ALLER. » Le tortionnaire serra si fort ses mains qu’il brisa la nuque de la petite fille. « Merde, elle s’est cassée dans ma main la pauvre » dit-il, lâchant le cadavre de la petite fille. Il jeta Edelgard, alors encore en vie. La mère se rua sur sa fille, contemplant le corps sans vie d’Aelys. « Aelys, Aleys réponds moi s’il te plait » hurla l’ancienne esclave, secouant sa défunte fille. Elle se mit à pleurer en hurlant à l’aide.
-« Regarde ce que tu as fait Jeritza. Puisque tu es si indécis, je vais devoir te punir. » dit-il en éclatant de rire. « Tu as faim non ? Je vais rompre tes liens, si tu ne veux pas mourir, bouffe ta famille. » indiqua-t-il à Jeritza. « Non je ne veux pas faire ça, pitié ne m’y obligez pas » supplia le père, maintenant sans son enfant. « Mais enfin je ne suis pas si horrible. Je ne t’oblige en rien. Je te dis simplement que si tu as faim, et cela sera le cas quand j’annulerai mon sort, tu vas devoirs manger ta famille. » rétorqua le mage noir. Il dissipa, d’un claquement de doigt, les liens qui retenaient Jeritza ainsi que le sort qui le maintenait en pleine forme. Il venait de lâcher un monstre assoiffé de sang devant deux pauvres proies, l’une étant morte et l’autre parfaitement consciente et en pleurs. Le bourreau se téléporta et ferma tous les issus possibles, enfermant ainsi la famille Hrym.
Les yeux de Jeritza reprirent leurs couleurs noirs et rouges, montrant ainsi sa faim impitoyable. Le pauvre homme était à quatre pattes, il tourna la tête et fixa sa femme dans les yeux. « Je… j’ai faim. Je dois manger. Edelgard pousse-toi, elle est morte de toute façon. Laisse-moi la manger. » dit-il à sa femme, d’une voix ténébreuse et rêche. « Non Jeritza, qu’est-ce qu’il t’a fait ? Contrôle-toi par pitié. » supplia Edelgard. « POUSSE-TOI BORDEL EDEL !» Hurla Jeritza. Il se rua à une vitesse folle sur la belle, la projetant contre un mur, lui brisant la colonne vertébrale. Il n’était plus possible pour elle de bouger, ni même de parler, elle était inerte, pouvant juste regarder son mari dévorer sa propre fille. Le vampire se régalait, il ne buvait pas seulement le sang du cadavre de sa fille, il la dévorait entièrement ses bras et ses jambes, ne laissant que les os intacts.
Le cadavre de sa fille ne lui suffisait pas, il avait encore faim, la folie avait pris le dessus sur lui. Il tourna rapidement la tête vers sa femme, pensant qu’elle était morte. Il s’approcha et commença à la manger vivante. Edelgard ne pouvait rien faire, elle laissait simplement ses larmes couler le long de son visage, souffrant gravement des morsures de son mari lui fit dans sa chaire. Le vampire se régalait, il ne se souvenait pas avoir été aussi heureux de manger qu’en l’instant présent. Jeritza reprit ses esprits après avoir dévoré en partie le bras droit de sa bien-aimée. Il se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, voyant qu’il venait de tuer sa femme. La folie le guettait, il hurla de toutes ses forces, jurant de mettre fin au jour de son bourreau. Le tortionnaire revint, entendant les menaces que son jouet lui proférait. « Alors comme ça tu veux me voir mort ? Pauvre fou, tu ne me tueras jamais ! » dit-il en riant. Il utilisa son contrôle mental pour remettre Jeritza sur sa chaise, puis remit les liens qui l’emprisonnaient. « JE VAIS VOUS TUER SALE MONSTRE ! » hurla le pauvre homme. Son tortionnaire riait en réponse à ses menaces.
-« Jeritza, j’ai une nouvelle expérience à te faire subir. Regarde ! » ordonna son bourreau, montrant un ver se tordant entre ses doigts. « Ceci est un petit terrarus, un nettoyeur si tu préfères. J’ai trouvé ce spécimen dans le désert, il ne fait pas plus de trente petits centimètres. Habituellement les terrarus ne mangent que les cadavres. Mais que se passerait-il si ces petites créatures se retrouvaient dans la tête d’un être vivant ? Nous allons le découvrir tout de suite ! » annonça le bourreau. Il s’approcha de Jeritza, lui tourna la tête et inséra le terrarus dans sa tête, par l’oreille gauche. « Non arrêtez je vous en pire. NOOOON ! » hurla le pauvre homme, se débattant du mieux qu’il le pouvait. Le terrarus était désormais dans la tête de Jeritza, rampant sans but à l’intérieur de cette dernière. Jeritza fondit en larmes, hurlant la mort. « Tu vois ce n’était pas si terrible. En tout cas j’ai pris énormément de plaisir à le faire. » dit le mage, en riant.
-« Bon, je vais retirer ce masque, tu mérites bien de savoir qui je suis après avoir survécu aussi longtemps. » annonça le bourreau. Il saisit son masque de la main droite, l’enlevant doucement, laissant tout d’abord sa longue chevelure argentée s’échapper. Son masque finit par être totalement retiré. Le visage du bourreau était à présent à découvert, il ouvrit ses yeux rouges écarlates et regarda Jeritza. Ce visage lui était familier. « Vous ? Mais pourquoi ? » demanda-t-il au bourreau, son visage se décomposant. La personne qui le torturait depuis plus de dix jours était en réalité son père adoptif, le seigneur Corvus Sanariel. Jeritza n’était pas au courant que le seigneur était un puissant mage, et encore moins un vampire. « Pourquoi avez-vous fait cela ? RÉPONDEZ SALE MONSTRE » hurla Jeritza, s’adressant à la personne qui l’avait élevé pour faire de lui un combattant et assassin hors pair.
« Pourquoi ai-je fait cela ? C’est une très bonne question mon fils. » répondit-il au jeune homme. « Vois-tu, le jour où tu as commis ce parricide, j’ai su que tu serais un délicieux repas un jour ou l’autre. Un délicieux petit humain. Mais je ne pouvais pas te manger tout de suite, sachant que tu me serais utile dans l’avenir de par des pouvoirs de régénérations et tes prouesses au combat. C’est pour cela que j’ai choisi de t’arracher à ta famille. Je t’ai tout de même laissé vivre ta vie, fonder une famille. Et tout cela dans le seul but de rendre ce jour encore plus grandiose. Te faire souffrir, c’est tellement jouissif. Toi qui me faisais tellement confiance, pauvre sot. Te transformer en vampire me permet de te donner meilleur goût. Ton sang avait une si bonne odeur. Mais je ne mange que les vampires, alors je t’ai métamorphosé. Tu ne m’en veux pas j’espère. Je dois retourner à mes occupations, nous sommes en guerre après tout. Je reviendrai demain soir si tu me le permets. » dit le seigneur, avant de se retourner. « Oh et j’oubliais, une petite attaque mentale pour te faire tenir jusqu’à demain. Ça peut être marrant non ? » Lança-t-il avant de disparaitre. Le seigneur Sanariel était tellement sadique qu’il avait dosé l’intensité de son attaque mentale, elle était suffisamment puissante pour le faire souffrir mais trop faible pour le rendre fou. L’attaque lui fit tellement mal qu’il commença à avoir une hallucination.
La pièce dans laquelle il était devint entièrement blanche, du sol au plafond en passant par les murs. Jeritza tenta d’appeler à l’aide mais ses cris résonnaient. Les restes de sa famille avaient totalement disparu. Edelgard et Aelys n’étaient plus que des souvenirs. Jeritza ne ressentait plus aucune souffrance, qu’elle soit physique ou mentale, tout cela n’était que superficielle pour lui désormais. Une main se posa sur l’épaule du vampire. « Bonjour Jeritza. » Une voix familière résonnait dans la pièce, à côté du veuf. Cette voix était la même que celle de Flayn Hrym, la mère de Jeritza. Cette dernière se plaça devant son fils en gardant la main sur son épaule. « Comment vas-tu mon fils, cela fait plus de vingt ans que nous ne nous sommes pas vus. » dit-elle, en esquissant un sourire. « Mère, mais que fais-tu ici ? » rétorqua-t-il, l’air soulagé et heureux. « Je suis si content de te voir, je te croyais morte. C’est ce que monsieur Sanariel m’a affirmé, un an après m’avoir emmené. » dit-il en laissant quelques larmes s’échapper de ses yeux. « Effectivement, quelques jours après ton départ, le seigneur Sanariel est venu nous voir avec sa garde. Ils nous ont tous tués, commençant par tes frères. J’ai voulu me suicider mais Corvus m’en a empêché, il m’a empalé avec une lance, et m’a jeté un sort pour me laisser en vie le plus longtemps possible. Je suis morte de soif au bout de quatre longs jours sans pouvoir bougé, avec une lance dans le ventre. » dit-elle, serrant l’épaule de son fils. « Je n’étais pas au courant de tout cela… Je suis désolé mère. » dit-il en soupirant.
-« Ce n’est… pas ma faute. » dit-il en baissant la tête. « Si ça l’est, c’est de ma faute » continua-t-il. « Pourquoi dis-tu maintenant une telle évidence Jeritza ? » demanda-t-elle. « Tu as beau te blâmer, rien ne change pour autant, non rien du tout. » ria-t-elle. « Ta familles est morte par ta faute. » annonça-t-elle. « Tais-toi, arrête ça ! » dit Jeritza, en pleurant. « À quoi cela te sert de pleurer ? Tu vas laisser Corvus te faire du mal ? Encore et encore, sans jamais rétorquer ? » demanda-t-elle. « Non, je vais l’arrêter, je vais le tuer. » répondit-il, mettant de la rage dans sa réponse. « Très bien mon fils, en as-tu la force nécessaire ? C’est un adversaire puissant tu sais. » dit Flayn. « Oui, je l’ai, j’ai la force de le détruire. Il a tué ma famille… non, mes familles. » Il releva la tête, ses yeux étaient devenus noirs et rouges, il n’avait pourtant pas faim. « Je vais le tuer, l’anéantir. » dit-il, un sourire malsain s’esquissant sur son visage. « Bien mon fils, venge-toi. Utilise tes pouvoirs de vampire, et pulvérise-le. Je serai fière de toi si tu y arrives, si tu parviens à tous nous venger. » dit-elle, avant de disparaitre.
Jeritza reprit ses esprits. La pièce macabre dans laquelle il se trouvait était devenue lumineuse. Les bougies émettaient beaucoup plus de lumière qu’avant. Il semblait avoir été absent pendant bien longtemps. Des bruits de pas se rapprochaient de la porte, certainement le seigneur Sanariel qui arrivait. Jeritza baissa la tête, sa chevelure d’argent cachant son visage. Le puissant mage entra dans la pièce, une tenaille à la main, et deux seaux d’eau dans l’autre. « Jeritza ! Je suis navré pour mon retard. Je crains que nous devrions arrêter notre petit jeu ce soir. Le peuple se rebelle, il a découvert que je profitais de la taxation pour m’enrichir encore plus, c’est navrant. Ils sont en train de détruire le manoir, mon pauvre manoir. Je vais devoir fuir en direction du palais royal, mais pour cela j’ai besoin de plus d’énergie, je suis donc dans l’obligation de me nourrir et, tu es la seule ressource que j’ai à disposition. » dit-il en riant, s’approchant de Jeritza « Je vais te bouffer, tu vas disparaitre de ce monde Jeritza ! Tu es à moi ! » hurla-t-il « Bhahaha, tu es vraiment pathétique Corvus. » dit-il en relevant la tête. « Tu es décidément excellent Jeritza, laisse-moi te dévorer ici et maintenant ! Laisse-moi tout te prendre » hurla-t-il utilisant l’humidité et les seaux d’eau qu’il avait apportés pour se créer deux tentacules rougeâtre pleins de pics sortant du haut de son épaule droite. Il tenta d’assainir le coup de grâce à son adversaire, en l’écrasant avec ses tentacules. Jeritza défit ses liens et sauta sur les épaules de son imposant adversaire. « Tu n’as qu’à prendre déjà ça » dit-il, avant de sauter devant le bourreau. « Dégueulasse. » dit-il.
-« Quoi, tu m’as mordu ? » demanda Corvus, voyant son sang couler sur son armure. « Oui et je le regrette, tu as un goût désagréable, tu me donnes envie de gerber. » dit-il en essuyant le sang qui coulait de sa bouche. Il sauta sur son adversaire, essayant de lui mettre un coup de pied dévastateur au visage. Corvus lui saisit la jambe, l’arrêtant sans problème, lui plantant ses griffes dans le mollet. Jeritza utilisa son autre pied pour faire valser son ennemie dans le mur. « Après ce que j'ai enduré, tu crois sérieusement que ça m’a fait mal ? » demanda le jeune vampire à son tortionnaire. « Petit insolent, je vais te tuer, te détruire, te bouffer ! » Hurla-t-il en se ruant sur le jeune homme. Un combat commença, ils échangèrent quelques coups extrêmement rapides sans réellement se blesser. Après quelques secondes de combat intensif, Corvus saisit Jeritza à l’aide de ses tentacules et le projeta rapidement contre un mur. Jeritza percuta le mur de plein fouet, détruisant une armoire remplie d’outils de tortures en tous genres.
Jeritza se releva, soulevant les décombres et outils qui l’écrasaient. Il regarda son adversaire en souriant, les yeux de plus en plus rouges. « C’est à mon tour à présent. » dit-il d’une voix calme. Il utilisa l’humidité environnante de la pièce pour se créer quatre tentacules rougeâtres partant du bas de son dos. Il se rua extrêmement vite sur Corvus, sauta et écrasa ses tentacules sur le vieux vampire. Le seigneur était allongé sur le ventre suite au violent choc qu’il venait de subir. Jeritza s’assit sur son dos. « Mille moins sept égal ? » demanda-t-il, plantant deux de ses tentacules dans les pieds de sa victime. « Je répète ma question, mille moins sept égal ? » demanda-t-il, plantant ses deux tentacules restants dans les mains de Corvus. « Neuf cent quatre-vingt-treize, Neuf cent quatre-vingt-six, Neuf cent… soixante-dix…neuf… » dit-il, souffrant abominablement. « Tu as bien dit que tu voulais me bouffer non ? Alors j’imagine que tu ne m’en voudras pas si je te bouffe. » dit-il, tapant sa tête pour faire sortir le terrarus de son oreille gauche, avant de croquer la nuque de son ancien bourreau. Il lui mangea l’entièreté du cou afin de décrocher la tête du corps du puissant mage. Une fois la tête détachée du corps, il la fit rouler sur le sol.
Jeritza venait de tuer son bourreau, mais aussi de manger un vampire. Il avait adoré le goût de son père adoptif, il se sentait plus fort. Il se releva, saisit la tête de Corvus et sortit de la pièce macabre, laissant le corps du seigneur sur place. Il sortit du manoir, qui avait été incendié par les habitants mécontents des agissements de feu le seigneur Sanariel. Il se présenta devant la foule en furies qui contemplait alors l’aile droite du manoir, en train de brulé. La silhouette du vampire était mince, ses longs cheveux argentés suivant les courants du vent. Ses yeux noirs et rouges regardants en direction du peuple. « Je me nomme Corvus Sanariel deuxième du nom » hurla-t-il à la foule. « Voici la tête du tyran, amusez-vous avec elle » dit-il, avant de jeter la tête de son père adoptif aux paysans. « Le règne de ce pourri est terminée, j’y ai mis fin. Je rends dès maintenant leurs libertés aux esclaves. Je proclame la fin du domaine Sanariel. Retournez à la guerre contre le roi ! » hurla-t-il, encourageant le peuple à se soulever contre le régime actuel. Jeritza, désormais nommé Corvus, contempla le manoir Sanariel s’effondrer sous le poids de la souffrance que son propriétaire avait infligée.
Chapitre V : La vie d'un Vampire
Après avoir prononcé ses discours devant la foule en colère de Kyouji, Corvus retourna aux profondeurs du manoir, où reposait inanimé le corps de son père adoptif. Il fut surpris à son arrivée de constater que la dépouille avait disparu, laissant derrière elle seulement l'armure gravement endommagée par les coups violents de Corvus. Il prit l'armure avec lui et quitta la pièce telle qu'elle était, après le combat et la torture qu'il avait enduré. Il venait d'hériter d'une fortune considérable, une fortune qui, au fil du temps, s'amoindrirait inévitablement, Corvus ayant aboli le système d'esclavage et renoncé à sa seigneurie. Il devint alors le noble Corvus Sanariel, restant néanmoins extrêmement riche, et demeura en possession de la pierre de rathonite, qu'il plaça dans une salle scellée sous le manoir.
Les années s'écoulèrent, et Corvus investit une partie de sa fortune dans la restauration de l'aile droite de son manoir, conférant ainsi à l'édifice une aura encore plus sinistre qu'auparavant. Il décida de céder la demeure dans laquelle il avait élevé sa fille avec sa femme à des nécessiteux, exprimant ainsi son désir de rompre tout lien avec son passé d'humain. Il fit du manoir le reflet de sa nouvelle personnalité, en en faisant un lieu sombre et inquiétant. Pour accentuer cette ambiance, il orna le trône de son père adoptif de crânes et d'ossements humains, et il plaça une peinture méticuleusement détaillée représentant sa femme, sa fille et lui-même derrière ce même trône. À la droite de son bureau, il fit ériger une imposante bibliothèque renfermant des centaines d'ouvrages, tandis qu'à sa gauche, une immense fenêtre offrait une vue saisissante sur la ville de Kyouji, située plus bas.
Cinq-cents ans avaient passé depuis la transformation en vampire de Corvus, ce dernier peina grandement à accepter l'idée qu'il devait se sustenter de sang humain pour subsister. Au fil des années, il développa des compétences de chasseur exceptionnelles, maîtrisant ses nouveaux pouvoirs avec une habileté remarquable. Il s'efforça de ne traquer que des criminels, souhaitant éviter de prendre la vie de pauvres innocents. Toutefois, avec le temps, il élargit sa liste de proies à tout individu susceptible de satisfaire sa soif. Le vampire se promenait dans la ville depuis son sinistre chalet, protégé de la lumière solaire, à la recherche de ses cibles. Une fois la nuit tombée, il se lançait à leur poursuite, les intoxiquant avec quelques verres pour les rendre vulnérables. Une fois cela accompli, il les transportait à son manoir, plus précisément dans la salle de torture. Corvus prenait un malin plaisir à les voir se débattre lorsqu'ils reprenaient conscience. Il aspirait lentement leur sang, enfonçant ses crocs dans leur cou, leur offrant ainsi le spectacle de la fin lente et douloureuse de leur misérable vie humaine.
Un millénaire s’était écoulé avant que Corvus ne constatât que les nombreuses disparitions suscitaient des discussions, Corvus renonça à traquer personnellement ses victimes et recourut à la pègre pour exécuter ce travail sordide en son nom. Afin de rétribuer convenablement la pègre pour les services rendus, Corvus réintégra son ancien métier, contrôleur au service du Cœur de l'empire. Parallèlement, il excellait en tant que pianiste et se produisit dans diverses salles à travers le Reike. Il fréquentait régulièrement l'élite de la société, étant convié à des dîners mondains par la plupart des nobles du Reike. Il avait acquis une solide réputation, prenant ainsi la place de son ignoble père adoptif, qui était largement méprisé. Heureusement, il préservait secrètement ses activités, car le meurtre et le trafic d'êtres humains étaient des crimes. Il prétendait se nourrir de sang animal pour dissiper tout soupçon concernant ses agissements, ou parfois du sang des malheureux républicains qui osaient s'aventurer sur les terres du Reike, ce qui n'était pas entièrement faux. Corvus se sépara de la pègre un millénaire plus tard, ayant les moyens de payer ses propres serviteurs.
En l’an moins deux-cents-soixante-sept, un bougre de serviteur emmena devant le noble, en guise de repas dont il pourrait admirablement se sustenter, une belle femme aux cheveux bruns, le regard émeraude, perçant celui du vampire. Ce dernier tomba sous le charme de la demoiselle, ne pouvant ainsi pas la tuer. En cet instant, il ressentit une émotion disparue de son être il y a de cela plus de deux-mille ans. La première envie qui lui vint à l’esprit n’était pas de faire de la belle brune son repas, non, c’était bien autre chose. Il renvoya le bougre à ses occupations, restant seul avec la brune. Cette dernière était âgée d’une vingtaine d’années, venant tout juste d’être mariée à un bourgeois de la ville de Kyouji. Ce dernier était par ailleurs, une connaissance proche du vampire. Corvus s’en fichait éperdument, cela ne l’empêcha pas d’en faire sa maitresse. Corvus prenait un plaisir plus que malsain à faire du bourgeois un cocu. La belle au regard d’émeraude lui rendait une visite libertine régulièrement, jusqu’à sa mort. Cette dernière succomba des suites de la fièvre noire, une maladie mortelle transmise par les morts-vivants. La perte de sa bien-aimée le toucha, devenant encore plus cruel qu’auparavant. Durant les deux siècles qui suivirent, Corvus continua ses activités de contrôleur fiscal dans la ville de Kyouji, se déplaçant dans son carrosse, à l’abri des puissants rayonnements du soleil, pouvant brûlé sa à tout moment.
Le conflit entre Draknys et Ryssen éclat, Corvus lui, s’en fichait éperdument des affaires du roi. Après tout, peu importe qui est sur le trône, tant que ses intérêts étaient servis. Il n’aida donc pas le Roi Draknys, se souciant peu de son sort. Voyant que Tensai avait un avantage certain, il préféra se rallier à ce dernier, lui offrant des ressources en échange de la tranquillité. Il avait la certitude de rester hors des attaques barbares durant le siège de Kyouji. Voyant que les titans refirent surface, Corvus, prit les armes, pour la première fois depuis plus de deux-mille-cinq-cents ans, pour se battre contre l’envahisseur, aidant ainsi le Reike à protéger le Sekai. Il s’équipa de l’armure de feu son père adoptif, l’ayant reconstruite, et usa de ses pouvoirs pour aider du mieux qu’il pouvait l’empire Reikois.
Désormais un citoyen du nouvel Empire Reikois, Corvus aspirait à une position bien plus prestigieuse que celle de simple contrôleur. Malgré sa grande richesse, il estimait que celle-ci ne comblait pas toutes ses ambitions, le vampire voulant toujours aller plus loin. En quatre ans, sa vie changea radicalement, ce dernier devenant de plus en plus ambitieux. Avec perspicacité, il réussit à se forger une position de haute importance auprès du cœur du Reike et de l’impératrice. En septembre de l'an 4, il parvint à obtenir une place au sein de la cour impériale, où il prit la position et le titre honorifique de Cœur du Reike, devenant ainsi un personnage clé pour l'Empire.
Groupes d'intérêts
La Pègre :Corvus a été, durant de nombreuses années, un partisan de la Pègre Reikoise. Il a eu recours au service de cette dernière pour se nourrir, notamment des mauvais payeurs qui y trainaient.
Lutte contre les Titans :Corvus s’était battu contre les titans avec l’empire, lorsqu’ils avaient ressurgi. Il serait prêt à y retourner.
Esclavagisme :Corvus est catégoriquement contre l'esclavagisme, ayant été marié à une ancienne esclave. Il ne tolère aucunement leurs actions et adhère totalement au combat de l'impératrice contre cette pratique.
Lutte contre les Titans :Corvus s’était battu contre les titans avec l’empire, lorsqu’ils avaient ressurgi. Il serait prêt à y retourner.
Esclavagisme :Corvus est catégoriquement contre l'esclavagisme, ayant été marié à une ancienne esclave. Il ne tolère aucunement leurs actions et adhère totalement au combat de l'impératrice contre cette pratique.
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Nous avons tout dit en privé, donc je ne te ferai pas plus attendre
Bienvenue dans la Main du Reike et amuse-toi bien avec ce DC !
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