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Citoyen du Reike
Lardon
Messages : 183
crédits : 5318
crédits : 5318
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Les chasseurs s'immobilisèrent et les deux camps s'observaient en chien de faïence durant de longues secondes, aucuns n'osait moufter, et chose étrange même Lardon n'était pas prompt à bouger. Il réfléchissait.
Dix, vingt, tente, les secondes filaient avec une lenteur horrible, le silence étaient seulement brisé par des éclats de voix dans la pièce d'à côté et les grondements des deux reptiles. Le charmeur de Landonda continuait d'analyser la situation, ils étaient plus d'une dizaine en face, armés et se dressaient en travers du chemin de la salle adjacente où il n'était pas dur de deviner que se trouvait Violette, à l'écoute des jurons.
- Tu fous quoi, le cochon ? On doit retrouver la patronne. Soufflait Markar qui semblait agacé de l'attente.
- Je réfléchis.
- A quoi ? T'es pas capable de les contrôler ou quoi ?
Lardon se retourna vivement en faisant les gros yeux à son comparse. Même si c'était vrai, ce n'était certainement pas une chose à dire à voix haute.
L'un des chasseurs les plus proches ricanait, visiblement celui qui avait l'ouïe un peu plus fine que ses collègues.
- Vous laissez pas avoir les gars, c'est encore du bluff ! Railla sûr de lui le bonhomme. Trouez moi la couenne de ce porc !
Lars ne donnait généralement qu'un seul avertissement quand il daignait le faire. A peine le plus courageux des trappeurs présent avait-il fait un pas en avant que l'un des Lanconda bondissaient comme un diable à ressort sur l'inconscient, gueule béante. Les mâchoires du monstre se refermaient sur le visage du malheureux qui était projeté en arrière par le poids de son assaillant, ne lâchant qu'une brève exclamation de surprise avant de trépasser au moment de toucher le sol, la nuque brisé par le Lanconda qui essayait de lui dévisser la tête. Une mort fort enviable puisque qu'elle lui épargnait la souffrance de sentir son visage être arraché par les crocs de la bête raclant l'os de son crâne lorsque se dernier "relâchait" sa prise.
L'attaque avait été comme un coup de couperet, tranchant les fils invisibles qui retenaient les mouvements de toutes les personnes présentes. Le moustachu qui s'était fait sauté au visage n'avait pas eu le temps de mourir que la panique s'emparait des chasseurs.
- Rah bougre d'imbécile ! Pourquoi t'as dit ça ! Lançait Lardon à son comparse géant en parant l'attaque d'un sabreur. Aussitôt, le second Lanconda, qui rampait aussi rapidement que la course d'un sprinteur, fauchait l'attaquant en lui chopant la jambe, l'entrainant plus loin vers un funeste destin.
- Parce que tu restais planté comme un jambon comme si tu savais pas quoi faire ! Markar en avait choppé un sous le bras après l'avoir désarmé et lui collait une série de bourre-pif si violente que d'un pif il n'en restait plus que de la marmelade, avant de le soulever comme un ballot de paille et jeter sa prise sur d'autres compères pour les faire tomber comme des quilles.
- Je savais pas quoi faire APRES qu'on les ait tous tués !
- Un problème à la fois, d'abord on r'trouve la patronne !
Un "problème". Lardon s'étouffait presque en grommelant devant l'outrecuidance et la désinvolture de Markar. Les lancondas n'était pas "un problème", ils étaient LE problème.
Le chaos pouvait difficilement être plus total. Les chasseurs étaient désormais presque plus occupés à gérer les deux monstres en liberté que de s'occuper du duo d'intrus, même si certains tentaient quand même de leur barrer la route. Ils tentaient de s'organiser, Lardon cru apercevoir l'un d'eux filer par un passage dérobé à l'opposé, soit par lâcheté, soit pour aller chercher des renforts, mais il n'avait pas le temps de tergiverser.
Même s'ils étaient rapides, les serpents monstrueux n'attaquaient qu'à l'instinct et de façon directe, ainsi après les premiers instants de panique, leurs mouvements finissaient par rapidement devenir prévisible et les charges plus facile à esquiver pour les trappeurs. A quelques reprises, une épée ou un carreau d'arbalète parvenait à endommager le corps des reptiles mais pas encore assez pour en venir à bout.
Les deux compères n'avaient plus le luxe de s'éterniser.
Markar qui devait avoir l'ouïe plus fine se dirigeait sans hésitation vers une grande porte avant de se faire bloquer le passage par un trio de mercenaire. Lardon appelait mentalement à l'aide, et accompagné des deux lancondas qui le rejoignait dans la seconde, il chargeait le blocus, l'écrasant contre le bois de la porte qui ne résistait pas aux poids combinés.
La lame de l'hybride trouvait un point vital à perforer tandis que les deux serpents mettaient à mort leurs victimes avec beaucoup moins d'élégance.
Avant même qu'il ne soit de nouveau sur ses pieds, le porcin se faisait dépasser par l'oni qui accourait vers la gobeline au fond de la salle.
Des éclats de voix dans son dos faisait pivoter l'ouvrier du RSAF vers la salle précédente où arrivait quelques hommes de plus, le groupe se réorganisant.
- Vous devriez commencer à courir ! Lançait Lardon d'une voix forte.
D'un geste de la main en direction des braconniers, l'hybride donnait ses instructions aux deux monstres qui s'élançaient à grondant à l'assaut des hommes d'Ivnar. Aussitôt des cris de terreur et de rage s'élevaient tandis que le porcin faisait volte-face pour rejoindre le duo au fond.
- Qu'est-ce que vous faites encore là, c'était à vous que je m'adressais !
Markar tentait de soulever la herse, bonne initiative, essayer de chercher le mécanisme prendrait peut-être plus de temps. Lardon arrivait en renfort et à eux deux ils parvenaient au prix de quelques efforts qui faisaient gonfler leurs biceps respectifs à tirer la lourde grille vers le haut, assez pour permettre à la petite gobeline de se glisser par l'ouverture.
Après un regard tacite, Lardon roulait rapidement à son tour et reprenait la herse en main avant que l'oni ne lâche prise.
- Allez y sans moi, tu pourras pas la tenir le temps que je passe, je me débroui...
- Mais ferme là et soulève un peu plus. Interrompait Lardon.
Oui, l'hybride n'avait pas la force pour soutenir seul la lourde grille mais il pouvait tout à fait la bloquer temporairement en utilisant sa magie, au moins le temps que le grand balaise les rejoigne. Quelques secondes suffisaient pour la manœuvre, et quand bien même Markar avait-il entamé un discours d'abnégation, il se dépêchait de les rejoindre par delà la porte de fer qui retombait lourdement après que le mage ai fait disparaître les obstacles magiques qui la retenait.
Il n'aurait pas été question de laisser l'Oni en arrière, même s'il aurait certainement pu gérer l'un des deux lancondas, faire face aux deux ou aux braconniers survivants n'était pas envisageable.
- Vite dép... Se dépêcher ? En fait la Madame Loyal était déjà partit ventre à terre à la poursuite d'Ivnar. Le bruit de ses petits pas s'éloignant de plus en plus. Merd... Hé ! Comment s'appelait-elle déjà ? De Mimi ? De Miro ? Mam'zelle Violette ! Foutez pas l'camp toute seule ! Appelait le cochon en se lançant à sa poursuite, inquiet que celle-ci ne se retrouve encore dans une situation délicate.
Le géant blanc se gaussait d'un rire gras en emboitant le pas du drakochon. "Elle est pas facile hein ?" s'amusait-il presque même s'il commençait à dépasser Lars à la course. Il semblait avoir l'habitude que sa patronne soit aussi rapide qu'une gazelle pour aller au devant des ennuis.
Elle en avait tout l'air, Lardon espérait simplement qu'elle puisse conserver encore longtemps cette vivacité énergique qui faisait son charme, et pour cela, il ne fallait pas qu'elle tombe dans un autre piège, ou les griffes d'Ivnar.
Dix, vingt, tente, les secondes filaient avec une lenteur horrible, le silence étaient seulement brisé par des éclats de voix dans la pièce d'à côté et les grondements des deux reptiles. Le charmeur de Landonda continuait d'analyser la situation, ils étaient plus d'une dizaine en face, armés et se dressaient en travers du chemin de la salle adjacente où il n'était pas dur de deviner que se trouvait Violette, à l'écoute des jurons.
- Tu fous quoi, le cochon ? On doit retrouver la patronne. Soufflait Markar qui semblait agacé de l'attente.
- Je réfléchis.
- A quoi ? T'es pas capable de les contrôler ou quoi ?
Lardon se retourna vivement en faisant les gros yeux à son comparse. Même si c'était vrai, ce n'était certainement pas une chose à dire à voix haute.
L'un des chasseurs les plus proches ricanait, visiblement celui qui avait l'ouïe un peu plus fine que ses collègues.
- Vous laissez pas avoir les gars, c'est encore du bluff ! Railla sûr de lui le bonhomme. Trouez moi la couenne de ce porc !
Lars ne donnait généralement qu'un seul avertissement quand il daignait le faire. A peine le plus courageux des trappeurs présent avait-il fait un pas en avant que l'un des Lanconda bondissaient comme un diable à ressort sur l'inconscient, gueule béante. Les mâchoires du monstre se refermaient sur le visage du malheureux qui était projeté en arrière par le poids de son assaillant, ne lâchant qu'une brève exclamation de surprise avant de trépasser au moment de toucher le sol, la nuque brisé par le Lanconda qui essayait de lui dévisser la tête. Une mort fort enviable puisque qu'elle lui épargnait la souffrance de sentir son visage être arraché par les crocs de la bête raclant l'os de son crâne lorsque se dernier "relâchait" sa prise.
L'attaque avait été comme un coup de couperet, tranchant les fils invisibles qui retenaient les mouvements de toutes les personnes présentes. Le moustachu qui s'était fait sauté au visage n'avait pas eu le temps de mourir que la panique s'emparait des chasseurs.
- Rah bougre d'imbécile ! Pourquoi t'as dit ça ! Lançait Lardon à son comparse géant en parant l'attaque d'un sabreur. Aussitôt, le second Lanconda, qui rampait aussi rapidement que la course d'un sprinteur, fauchait l'attaquant en lui chopant la jambe, l'entrainant plus loin vers un funeste destin.
- Parce que tu restais planté comme un jambon comme si tu savais pas quoi faire ! Markar en avait choppé un sous le bras après l'avoir désarmé et lui collait une série de bourre-pif si violente que d'un pif il n'en restait plus que de la marmelade, avant de le soulever comme un ballot de paille et jeter sa prise sur d'autres compères pour les faire tomber comme des quilles.
- Je savais pas quoi faire APRES qu'on les ait tous tués !
- Un problème à la fois, d'abord on r'trouve la patronne !
Un "problème". Lardon s'étouffait presque en grommelant devant l'outrecuidance et la désinvolture de Markar. Les lancondas n'était pas "un problème", ils étaient LE problème.
Le chaos pouvait difficilement être plus total. Les chasseurs étaient désormais presque plus occupés à gérer les deux monstres en liberté que de s'occuper du duo d'intrus, même si certains tentaient quand même de leur barrer la route. Ils tentaient de s'organiser, Lardon cru apercevoir l'un d'eux filer par un passage dérobé à l'opposé, soit par lâcheté, soit pour aller chercher des renforts, mais il n'avait pas le temps de tergiverser.
Même s'ils étaient rapides, les serpents monstrueux n'attaquaient qu'à l'instinct et de façon directe, ainsi après les premiers instants de panique, leurs mouvements finissaient par rapidement devenir prévisible et les charges plus facile à esquiver pour les trappeurs. A quelques reprises, une épée ou un carreau d'arbalète parvenait à endommager le corps des reptiles mais pas encore assez pour en venir à bout.
Les deux compères n'avaient plus le luxe de s'éterniser.
Markar qui devait avoir l'ouïe plus fine se dirigeait sans hésitation vers une grande porte avant de se faire bloquer le passage par un trio de mercenaire. Lardon appelait mentalement à l'aide, et accompagné des deux lancondas qui le rejoignait dans la seconde, il chargeait le blocus, l'écrasant contre le bois de la porte qui ne résistait pas aux poids combinés.
La lame de l'hybride trouvait un point vital à perforer tandis que les deux serpents mettaient à mort leurs victimes avec beaucoup moins d'élégance.
Avant même qu'il ne soit de nouveau sur ses pieds, le porcin se faisait dépasser par l'oni qui accourait vers la gobeline au fond de la salle.
Des éclats de voix dans son dos faisait pivoter l'ouvrier du RSAF vers la salle précédente où arrivait quelques hommes de plus, le groupe se réorganisant.
- Vous devriez commencer à courir ! Lançait Lardon d'une voix forte.
D'un geste de la main en direction des braconniers, l'hybride donnait ses instructions aux deux monstres qui s'élançaient à grondant à l'assaut des hommes d'Ivnar. Aussitôt des cris de terreur et de rage s'élevaient tandis que le porcin faisait volte-face pour rejoindre le duo au fond.
- Qu'est-ce que vous faites encore là, c'était à vous que je m'adressais !
Markar tentait de soulever la herse, bonne initiative, essayer de chercher le mécanisme prendrait peut-être plus de temps. Lardon arrivait en renfort et à eux deux ils parvenaient au prix de quelques efforts qui faisaient gonfler leurs biceps respectifs à tirer la lourde grille vers le haut, assez pour permettre à la petite gobeline de se glisser par l'ouverture.
Après un regard tacite, Lardon roulait rapidement à son tour et reprenait la herse en main avant que l'oni ne lâche prise.
- Allez y sans moi, tu pourras pas la tenir le temps que je passe, je me débroui...
- Mais ferme là et soulève un peu plus. Interrompait Lardon.
Oui, l'hybride n'avait pas la force pour soutenir seul la lourde grille mais il pouvait tout à fait la bloquer temporairement en utilisant sa magie, au moins le temps que le grand balaise les rejoigne. Quelques secondes suffisaient pour la manœuvre, et quand bien même Markar avait-il entamé un discours d'abnégation, il se dépêchait de les rejoindre par delà la porte de fer qui retombait lourdement après que le mage ai fait disparaître les obstacles magiques qui la retenait.
Il n'aurait pas été question de laisser l'Oni en arrière, même s'il aurait certainement pu gérer l'un des deux lancondas, faire face aux deux ou aux braconniers survivants n'était pas envisageable.
- Vite dép... Se dépêcher ? En fait la Madame Loyal était déjà partit ventre à terre à la poursuite d'Ivnar. Le bruit de ses petits pas s'éloignant de plus en plus. Merd... Hé ! Comment s'appelait-elle déjà ? De Mimi ? De Miro ? Mam'zelle Violette ! Foutez pas l'camp toute seule ! Appelait le cochon en se lançant à sa poursuite, inquiet que celle-ci ne se retrouve encore dans une situation délicate.
Le géant blanc se gaussait d'un rire gras en emboitant le pas du drakochon. "Elle est pas facile hein ?" s'amusait-il presque même s'il commençait à dépasser Lars à la course. Il semblait avoir l'habitude que sa patronne soit aussi rapide qu'une gazelle pour aller au devant des ennuis.
Elle en avait tout l'air, Lardon espérait simplement qu'elle puisse conserver encore longtemps cette vivacité énergique qui faisait son charme, et pour cela, il ne fallait pas qu'elle tombe dans un autre piège, ou les griffes d'Ivnar.
Invité
Invité
Passant sous la herse à vive allure, Violette courrait à présent sans tenir compte de son environnement. De la petite puce enjouée et surexcitée il ne restait à présent qu'une boule de rage et d'impatience qui dévalait la distance la séparant de l'orc braconnier. A ce stade, Violette n'était même plus agacée par le manque à gagner ou l'argent que ce dernier lui avait subtilisé. Non. Elle enrageait de ce qu'il venait de faire. De la moquerie et de la tentative d'assassinat. Bon. Certes. Violette avait elle même tué plusieurs de ses hommes, mais la gobeline n'était pas quelqu'un de très raisonnée de base. C'était le souci, quand on avait un tempérament aussi sanguin que le sien.
Rapidement, la petite furie creusa la distance entre elle et ses alliés. Sans même s'en rendre compte, son mana s'était manifesté et elle dévalait maintenant la terre sableuse de la région avec un seul but en tête: rattraper cette enflure de peau verte et lui faire payer, littéralement, son attitude. Quand elle aperçut enfin le braconnier qui s'était tout de même mis à courir, le petit bout de femme dégaina instinctivement une de ses arbalètes de poignet et décocha un premier carreaux ombreux. Puis un autre. Et encore un autre. Et encore un. Une véritable pluie de traits obscurs s'abattait à présent sur la masse musclée de l'orc qui esquiva dans un premier temps ces derniers. Jusqu'à ce que, par chance ou par précision, l'un des carreaux ne vienne se loger dans sa cuisse. Dans un grognement sourd, Ivnar s'effondra sur le sol et commença à se tordre dans une posture étrange. La douleur était chez les membres de cette race particulièrement atténuée mais même sans ressentir cette dernière, sa jambe restait tout de même paralysée.
- Salue petite pute!
Attrapant des couteaux siégeant à sa ceinture, Ivnar lança ces derniers vers la madame loyal dans le but de la blesser à son tour. Se contorsionnant, cette dernière sentit les lames aiguisées glisser sur ses vêtements. Pestant de nouveau en se relevant, la patronne de la foire repris à nouveau son acharnement sur l'orc en commençant à tirer sur lui une nouvelle pluie de carreaux. Visant spécifiquement ses bras et ses jambes, la gobeline prenait soin à ne toucher aucune zone vitale. Elle voulait le faire souffrir. Ce n'était pas tant qu'elle voulait se montrer spécialement sadique. Non. Elle laissait simplement parler toute sa frustration et l'angoisse qui l'avait saisie lorsque plus tôt elle était en train de se faire étrangler. Son cou la brûlait et son adrénaline faisait en sorte de la maintenir dans cet état second. Elle finirait par tirer dans le torse et la tête de cette raclure, elle se le répétait en boucle. Puis, lorsque ses armes se placèrent au dessus de la gorge du malheureux, ce fut deux ombres qui sortirent Violette de sa rage sanguine.
- Je devrais le buter. Ici. Là. Dans ces terres arides. Il mérite pas de vivre cette sale merde. Un chien errant de plus. Une pourriture.
Ses mains commencèrent à trembler, la colère prenant le dessus sur sa propre raison. Elle se sentait de nouveau sombrer dans cette terrible envie de voir ce type mort et laissé ici pour que les rapaces n'en fassent leur festin. Pourtant... Pourtant ses doigts ne parvenaient plus à activer les gâchettes de ses armes. Pourquoi? Pourquoi un semblant de sens moral venait à présent l'affecter? C'était stupide. Stupide et enfantin.
- Récupère cette saloperie. Fous le en sac à dos ou je ne sais quoi. On le ramène aux autorités. Elle s'était adressée à son comparse oni, reportant ensuite son attention sur Lardon. Vous voulez qu'on parte directement, ou bien d'abord qu'on retourne au niveau des lancondas et autres bestioles?
La question se posait en vérité. Si elle ne souhaitait pas spécifiquement reprendre les reptiles pour la foire - vu leur comportement il valait mieux éviter de les mettre devant une foule débile - la gobeline se posait vraiment la question de s'il valait mieux les laisser tout détruire dans la grotte pour revenir plus tard avec du personnel plus nombreux et qualifié. Enfin. Surtout. Nombreux. Là dessus, la petite furie faisait entièrement confiance au jugement de l'hybride et elle se plierait volontiers à sa décision. Nul doute que l'or de Violette se trouvait quelque part dans la grotte, tout comme les nombreuses autres prises du désormais orc-tronc.
Ecoutant donc la réponse de l'intéressé, Violette fit tournoyer doucement ses deux arbalètes de poignet avant de les rengainer dans leurs étuis respectifs. Derrière elle, l'autre membre de la foire commençait à se gratter le museau pour savoir comment il allait faire pour transporter le braconnier estropié. Tout sourire, Violette se tourna vers lui après avoir jeté une corde à ses pieds.
- Tiens. Ca lui fera sûrement plaisir d'être attaché avec un truc à moi à ce con. Oh, d'ailleurs Lars... Vous savez comment stopper une hémorragie?
Non parce qu'il fallait bien l'avouer... Le peau verte était quand même bien mal en point.
Rapidement, la petite furie creusa la distance entre elle et ses alliés. Sans même s'en rendre compte, son mana s'était manifesté et elle dévalait maintenant la terre sableuse de la région avec un seul but en tête: rattraper cette enflure de peau verte et lui faire payer, littéralement, son attitude. Quand elle aperçut enfin le braconnier qui s'était tout de même mis à courir, le petit bout de femme dégaina instinctivement une de ses arbalètes de poignet et décocha un premier carreaux ombreux. Puis un autre. Et encore un autre. Et encore un. Une véritable pluie de traits obscurs s'abattait à présent sur la masse musclée de l'orc qui esquiva dans un premier temps ces derniers. Jusqu'à ce que, par chance ou par précision, l'un des carreaux ne vienne se loger dans sa cuisse. Dans un grognement sourd, Ivnar s'effondra sur le sol et commença à se tordre dans une posture étrange. La douleur était chez les membres de cette race particulièrement atténuée mais même sans ressentir cette dernière, sa jambe restait tout de même paralysée.
- Salue petite pute!
Attrapant des couteaux siégeant à sa ceinture, Ivnar lança ces derniers vers la madame loyal dans le but de la blesser à son tour. Se contorsionnant, cette dernière sentit les lames aiguisées glisser sur ses vêtements. Pestant de nouveau en se relevant, la patronne de la foire repris à nouveau son acharnement sur l'orc en commençant à tirer sur lui une nouvelle pluie de carreaux. Visant spécifiquement ses bras et ses jambes, la gobeline prenait soin à ne toucher aucune zone vitale. Elle voulait le faire souffrir. Ce n'était pas tant qu'elle voulait se montrer spécialement sadique. Non. Elle laissait simplement parler toute sa frustration et l'angoisse qui l'avait saisie lorsque plus tôt elle était en train de se faire étrangler. Son cou la brûlait et son adrénaline faisait en sorte de la maintenir dans cet état second. Elle finirait par tirer dans le torse et la tête de cette raclure, elle se le répétait en boucle. Puis, lorsque ses armes se placèrent au dessus de la gorge du malheureux, ce fut deux ombres qui sortirent Violette de sa rage sanguine.
- Je devrais le buter. Ici. Là. Dans ces terres arides. Il mérite pas de vivre cette sale merde. Un chien errant de plus. Une pourriture.
Ses mains commencèrent à trembler, la colère prenant le dessus sur sa propre raison. Elle se sentait de nouveau sombrer dans cette terrible envie de voir ce type mort et laissé ici pour que les rapaces n'en fassent leur festin. Pourtant... Pourtant ses doigts ne parvenaient plus à activer les gâchettes de ses armes. Pourquoi? Pourquoi un semblant de sens moral venait à présent l'affecter? C'était stupide. Stupide et enfantin.
- Récupère cette saloperie. Fous le en sac à dos ou je ne sais quoi. On le ramène aux autorités. Elle s'était adressée à son comparse oni, reportant ensuite son attention sur Lardon. Vous voulez qu'on parte directement, ou bien d'abord qu'on retourne au niveau des lancondas et autres bestioles?
La question se posait en vérité. Si elle ne souhaitait pas spécifiquement reprendre les reptiles pour la foire - vu leur comportement il valait mieux éviter de les mettre devant une foule débile - la gobeline se posait vraiment la question de s'il valait mieux les laisser tout détruire dans la grotte pour revenir plus tard avec du personnel plus nombreux et qualifié. Enfin. Surtout. Nombreux. Là dessus, la petite furie faisait entièrement confiance au jugement de l'hybride et elle se plierait volontiers à sa décision. Nul doute que l'or de Violette se trouvait quelque part dans la grotte, tout comme les nombreuses autres prises du désormais orc-tronc.
Ecoutant donc la réponse de l'intéressé, Violette fit tournoyer doucement ses deux arbalètes de poignet avant de les rengainer dans leurs étuis respectifs. Derrière elle, l'autre membre de la foire commençait à se gratter le museau pour savoir comment il allait faire pour transporter le braconnier estropié. Tout sourire, Violette se tourna vers lui après avoir jeté une corde à ses pieds.
- Tiens. Ca lui fera sûrement plaisir d'être attaché avec un truc à moi à ce con. Oh, d'ailleurs Lars... Vous savez comment stopper une hémorragie?
Non parce qu'il fallait bien l'avouer... Le peau verte était quand même bien mal en point.
Citoyen du Reike
Lardon
Messages : 183
crédits : 5318
crédits : 5318
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Après une courte course, ils rattrapaient finalement la Dame Loyale et le fugitif, la pression était retombé à mi-chemin lorsqu'ils commençaient à entendre les cris d'Ivnar et pas ceux de la gobeline. Pour autant ni l'un ni l'autre n'avait ralentit jusqu'à arriver derrière Violette qui surplomber l'orc blessé et à terre, prête à l'achever.
Elle n'avait pas tiré jusqu'à ce que Markar l'empoigne, avec une certaine douceur dans le geste de l'avis du cochon, peut-être pour empêcher sa patronne de commettre un meurtre de sang froid. Une prévenance inutile, la tireuse elle même ne donnait pas l'impression d'avoir cette envie, sinon aurait-elle déjà tiré avant qu'ils n'arrivent, bien qu'elle donnait le change en vociférant avec hargne quelques douceurs fleuries.
Lardon avait prit soin de ne pas se mêler de ça, laissant à l'Oni le soin d'être juge sur ce qu'il convenait de faire, ce qu'il fit. Une fois qu'elle eu fini de taper du pied, elle demanda son avis au porcin, qui pour l'occasion haussait un sourcil qu'elle le fasse. Il l'avait déjà imaginé en train de rebrousser chemin vers le bureau du fuyard pour récupérer tout et n'importe quoi mais elle faisait preuve, même toujours visiblement contrarié, d'assez de bon sens pour prendre conseil.
- Cela dépend de votre envie. Si on retourne jusqu'à son bureau maintenant, au mieux on fait face aux survivants, au pire aux Lancondas, mais vous pourriez mettre la main sur tout ce qu'il n'a pas pu emporter. J'imagine qu'il devrait avoir son livre de compte ou de contact sur lui, sinon il est vraiment stupide, donc là bas restera possiblement de quoi vous remplir les poches, ou de tirer un éventuel profit de ses prises, si vous comptez reprendre son affaire, avec votre charme naturel, je gage que vous rallierez aisément les survivants à votre cause.
Exposait Lardon avec calme une fois qu'il eu retrouvé son souffle, se permettant même une pointe d'humour en reprenant les mots de la petite verte d'un peu plus tôt. Violette considéra la chose quelque instant puis fini par secouer la tête par la négative. Il semblerait que la Madame Loyal, bien qu'elle affectionne tout ce qui brille d'argent et d'or, ne soit pas assez aveuglé par ces éclats chatoyants pour se mettre d'avantage en danger. Une preuve de lucidité que le drakochon appréciait particulièrement, et Markar aussi puisqu'il grognait d'approbation en soufflant du nez.
- Dans ce cas mieux vaut ne pas s'éterniser ici. Les miliciens qui viendront enquêter retrouveront ce qui n'aura pas été emporté par les survivants, s'il y en a, et s'ils sont honnêtes, vous récupèrerez peut-être votre or. Au moins ce sera pendant que vous serez en sécurité à votre foire. Il hochait ensuite à la question de Violette. C'est dans mes cordes.
C'est vrai que le blessé commençait à avoir une mauvaise trogne. Le cochon s'organisait avec l'Oni pour qu'il l'entrave rapidement et qu'ensuite Lardon prodigue les soins nécessaire à la survie de l'Orc, c'eut été dommage de le remettre sur pieds avant qu'il ne soit attaché. Il proposait de lui déboiter les jambes pour éviter toutes tentatives de fuite mais qu'en contrepartie Markar serait obligé de le porter jusqu'à destination, ce qui fut aussitôt rejeté par ce dernier, la perspective d'être réduit à être la mule durant tout le trajet retour ne l'enchantant guère. C'est là que Violette proposa qu'Ivnar marche en tête de file et que s'il faisait mine de courir pour s'enfuir, elle n'hésiterait pas à faire un carton plein le criblant entre ses omoplates. Le prisonnier semblait avoir encore le goût des carreaux lui trouant la couenne et obtempérait docilement sous la menace.
La suite allait être un retour tranquille une fois sortit du tunnel, le quatuor n'allait pas rencontrer d'autres braconniers et personne n'allait les suivre grâce à la lourde herse qui bloquait leur retraite. Lardon avait toujours la carte en tête et n'aurait aucun mal à indiquer la bonne direction pour rejoindre la foire et la ville et aurait tout le loisir d'entendre la gobeline pester encore et encore sur la perte de ses gains, accompagné de quelques anecdotes sur d'autres déboires qu'elle avait vécu mais dont elle avait su tirer meilleurs profits que leur aventure du jour.
Finalement, à l'heure de se séparer, lorsque la dame Loyale reconnaissante proposait de récompenser l'hybride de quelques coupons pour des attractions gratuites, ce qui avait presque l'air de la faire grincer des dents malgré son large sourire.
- J'ai encore quelques jours de permission, vous savez. Plutôt que de vous faire "perdre" de l'argent, je préfère vous inviter à dîner en tête à tête, en guise de récompense. Cela vous reviendrait moins cher et j'aurais meilleure chance de m'attirer vos faveurs. Demandait-il d'un petit ton charmeur qui ne laissait que peu de doute quant à ses intentions.
Ce que répondra Violette De Mirrah à la proposition de Lars, tout comme ce qui se passera ou non par la suite, demeurera malheureusement chose à narrer dans une autre histoire, celle-ci étant désormais terminée.
Elle n'avait pas tiré jusqu'à ce que Markar l'empoigne, avec une certaine douceur dans le geste de l'avis du cochon, peut-être pour empêcher sa patronne de commettre un meurtre de sang froid. Une prévenance inutile, la tireuse elle même ne donnait pas l'impression d'avoir cette envie, sinon aurait-elle déjà tiré avant qu'ils n'arrivent, bien qu'elle donnait le change en vociférant avec hargne quelques douceurs fleuries.
Lardon avait prit soin de ne pas se mêler de ça, laissant à l'Oni le soin d'être juge sur ce qu'il convenait de faire, ce qu'il fit. Une fois qu'elle eu fini de taper du pied, elle demanda son avis au porcin, qui pour l'occasion haussait un sourcil qu'elle le fasse. Il l'avait déjà imaginé en train de rebrousser chemin vers le bureau du fuyard pour récupérer tout et n'importe quoi mais elle faisait preuve, même toujours visiblement contrarié, d'assez de bon sens pour prendre conseil.
- Cela dépend de votre envie. Si on retourne jusqu'à son bureau maintenant, au mieux on fait face aux survivants, au pire aux Lancondas, mais vous pourriez mettre la main sur tout ce qu'il n'a pas pu emporter. J'imagine qu'il devrait avoir son livre de compte ou de contact sur lui, sinon il est vraiment stupide, donc là bas restera possiblement de quoi vous remplir les poches, ou de tirer un éventuel profit de ses prises, si vous comptez reprendre son affaire, avec votre charme naturel, je gage que vous rallierez aisément les survivants à votre cause.
Exposait Lardon avec calme une fois qu'il eu retrouvé son souffle, se permettant même une pointe d'humour en reprenant les mots de la petite verte d'un peu plus tôt. Violette considéra la chose quelque instant puis fini par secouer la tête par la négative. Il semblerait que la Madame Loyal, bien qu'elle affectionne tout ce qui brille d'argent et d'or, ne soit pas assez aveuglé par ces éclats chatoyants pour se mettre d'avantage en danger. Une preuve de lucidité que le drakochon appréciait particulièrement, et Markar aussi puisqu'il grognait d'approbation en soufflant du nez.
- Dans ce cas mieux vaut ne pas s'éterniser ici. Les miliciens qui viendront enquêter retrouveront ce qui n'aura pas été emporté par les survivants, s'il y en a, et s'ils sont honnêtes, vous récupèrerez peut-être votre or. Au moins ce sera pendant que vous serez en sécurité à votre foire. Il hochait ensuite à la question de Violette. C'est dans mes cordes.
C'est vrai que le blessé commençait à avoir une mauvaise trogne. Le cochon s'organisait avec l'Oni pour qu'il l'entrave rapidement et qu'ensuite Lardon prodigue les soins nécessaire à la survie de l'Orc, c'eut été dommage de le remettre sur pieds avant qu'il ne soit attaché. Il proposait de lui déboiter les jambes pour éviter toutes tentatives de fuite mais qu'en contrepartie Markar serait obligé de le porter jusqu'à destination, ce qui fut aussitôt rejeté par ce dernier, la perspective d'être réduit à être la mule durant tout le trajet retour ne l'enchantant guère. C'est là que Violette proposa qu'Ivnar marche en tête de file et que s'il faisait mine de courir pour s'enfuir, elle n'hésiterait pas à faire un carton plein le criblant entre ses omoplates. Le prisonnier semblait avoir encore le goût des carreaux lui trouant la couenne et obtempérait docilement sous la menace.
La suite allait être un retour tranquille une fois sortit du tunnel, le quatuor n'allait pas rencontrer d'autres braconniers et personne n'allait les suivre grâce à la lourde herse qui bloquait leur retraite. Lardon avait toujours la carte en tête et n'aurait aucun mal à indiquer la bonne direction pour rejoindre la foire et la ville et aurait tout le loisir d'entendre la gobeline pester encore et encore sur la perte de ses gains, accompagné de quelques anecdotes sur d'autres déboires qu'elle avait vécu mais dont elle avait su tirer meilleurs profits que leur aventure du jour.
Finalement, à l'heure de se séparer, lorsque la dame Loyale reconnaissante proposait de récompenser l'hybride de quelques coupons pour des attractions gratuites, ce qui avait presque l'air de la faire grincer des dents malgré son large sourire.
- J'ai encore quelques jours de permission, vous savez. Plutôt que de vous faire "perdre" de l'argent, je préfère vous inviter à dîner en tête à tête, en guise de récompense. Cela vous reviendrait moins cher et j'aurais meilleure chance de m'attirer vos faveurs. Demandait-il d'un petit ton charmeur qui ne laissait que peu de doute quant à ses intentions.
Ce que répondra Violette De Mirrah à la proposition de Lars, tout comme ce qui se passera ou non par la suite, demeurera malheureusement chose à narrer dans une autre histoire, celle-ci étant désormais terminée.
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