De sa forme humaine, Cleglaw est un bougre de grande taille, dépassant facilement la plupart de ses compères d'une tête, voir un peu plus. Sur celle-ci, d'ailleurs, pousse une courte chevelure d'ébène plus ou moins bien entretenue. Si ses cheveux descendent légèrement sur sa nuque, ils n'iront jamais bien plus loin avant qu'une lame ne vienne les tailler. Une teinte grisonnante, d'ailleurs, a commencée à se faufiler dans le noir obscure de sa tignasse depuis quelques années, se propageant même dans sa courte barbe à l'allure férale. D'ailleurs, celle-ci se veut légèrement plus pâle que le reste de sa pilosité crânienne. Les yeux de notre diable, eux, brillent d'un jaune-orangé dérangeant, laissant découvrir une part d'inhumanité qui habite son être. Quelque chose d'anormal hante son regard, de surnaturel et qui fait naître un sentiment de prédation envers quiconque ose s'y plonger. La malédiction de la lycanthropie coure les veines du traqueur Reikois.

Le reste de son corps, lui, est forgé dans l'effort constant de l'exercice de ses fonctions. Ses muscles sont saillants, bien formés, d'une bonne masse  et font de lui un colosse impressionnant, même s'ils sont parfaitement cachés sous des vêtements sombres et un trench en cuire noir. L'attirail du chasseur d'homme laisse clairement savoir la profession qu'il exerce et il ne semble pas gêné de dévoiler la nature de celle-ci au grand jour. Le traqueur du Reike a bel et bien l'air d'un chasseur de prime, d'un mercenaire ou autre lascar du genre et si la réalité n'en est pas bien loin, elle diffère néanmoins largement de la vie de malfrat. Le soldat d'élite est un membre bien connu du régime militaire Reikois et de ses habitants, son uniforme personnalisé affichant très clairement son appartenance aux Gardiens du Berceau, et plus précisément à sa caste de traqueur, ceux qui pourchassent les malheureux qui réussissent à s'en échapper...ou encore ceux qui doivent y entrer. Ces infortunés découvriront la malédiction qui afflige leur bourreau. Ceux qui furent pourchassés par Cleglaw n'oublierons jamais ce sentiment de devenir la proie d'un monstre au poils hirsutes et noirs, aux dents et griffes acérés qui lacèrent leur peau et au regard aussi démoniaque que sauvage qui hurlent la sauvagerie de l'âme de cette bête. Une bête énorme, selon les dires, qui n'a absolument rien d'humain.

Pour ce qui est de son caractère, disons simplement que le geôlier de l'empire n'a rien d'un être agréable à fréquenter aux premiers abord. Son tempérament de fer trempé, son sarcasme, sa nature froide et sa cruauté d'être n'a rien de plaisant. Cleglaw n'est pas mauvais et se battra toujours pour ce qu'il considère juste et noble à moins que cela signifie de retourner sa veste contre le Reike et son régime. Seulement, il est le produit d'une vie d'injustice, d'une vie sombre et parsemée d'embuche. Il est de ces hommes qui ont traversés l'enfer et en sont ressortis vainqueur, mais à jamais changé par la lourdeur, et l'horreur, de leur vécu. Comme n'importe quel lycanthrope, Cleglaw possède un penchant très prononcé pour la violence, il n'est donc pas étonnant de voir qu'elle figure parmi ses premiers choix pour résoudre n'importe quelle équation dérangeante venant troubler la quiétude qu'il recherche tant. D'ailleurs, il retrouve cette quiétude dans son travail au Berceau, mais comme n'importe quel homme digne de ce nom, le temps vient où la quiétude tourne à l'ennuie, et à ce moment, le lycanthrope se mets en chasse, rejoignant volontier n'importe quelle opération de traque pouvant lui permettre de déchaîner la bête qu'il tient en cage au fond de son esprit, à travers sa propre chaire, sous sa propre peau. En dehors de tout cela, Cleglaw est un homme de principe, loyal, honnête, brutal, mais juste. Les innocents n'ont rien à craindre de lui car l'homme porte déjà lourd sur ses épaules selon le métamorphe, le poids de leur mortalité et de leur quotidien de dur labeur méritant qu'on leur fiche la paix. Cleglaw n'est donc qu'une réponse à la vilénie, plutôt que son perpétrateur, seulement, il décide de combattre le feu par le feu, la violence, par la violence.  

L'HISTOIRE N'EST PAS À FAIRE SI VOUS JOUEZ UN PRÉDÉFINI. SEUL UN TEST-RP SERA DEMANDÉ (VOIR LES RÈGLES SUR LES PRÉDEF).

Histoire
Orphelin de la capitale du Reike et Lycanthropie ne font pas bon ménage généralement et l'enfance de notre principal intéressé ne fait pas exception à la règle. Du plus loin qu'il se souvienne, Cleglaw n'a pas le moindre souvenir de ses réelles origines, ni même de ses premières années de vie. La seule chose qui est sûre, c'est qu'il est Reikois, l'a toujours été, le sera toujours. Il sait être né dans les terres du Nord, puisqu'ayant grandit là-bas, mais sont là les seules informations sur sa provenance. L'orphelina, d'ailleurs, n'avait en son sein que des enfants perdus du Reike dont les parents ne pouvaient soi pas s'occuper de leur progéniture correctement, ou étaient décédés et n'avait aucune famille proche pour s'occuper des enfants. Pour Cleglaw, cependant, la situation était particulière. Un soldat l'aurait retrouvé abandonné sur une route menant aux terres du nord et l'aurait simplement ramené dans la capitale, laissant derrière eux les dépouilles d'un couple de travailleur Reikois dévorés par les bêtes. Par un miracle inouï, le bébé, lui, s'en était sortis qu'avec une  blessure mineure à la jambe, comme si la ou les bêtes ayant attaqué les villageois avaient eu assez des adultes.

Grandir parmi tant d'autres enfants au sein de l'orphelinat fut une expérience autant agréable que désagréable. Le jeune garçon qu'il devint après quelques années haïssait l'endroit ou il se disait "captif", mais adorait vivre avec autant de confrères, d'amis, de membres de la famille. Plus il vieillissait, plus il se sentait "unis" à ses semblables d'une étrange manière, comme si un lien unique le liait à eux. Dès le début de son adolescence, Cleglaw avait déjà pris sous son aile la plupart des enfants de son âge, mais aussi les moins vieux, le plus petit. Il était pour eux tous, un grand frère qui osait défier les plus vieux qui leur en faisait baver. Aucun des siens ne lui mentait ni ne se jouait de lui car, en retour, ils se savaient protégés, mais surtout apprécié de leur chef de bande. Le respect était de mise entre membres d'une même famille et une loyauté sans faille se développait entre les uns et les autres...ce qui allait rendre la suite des événements encore plus tragique vu de ce point de vu, car loin étaient-ils de se douter, que la pire des trahisons allait venir de celui qu'ils adoraient tant.

Une nuit de pleine lune, à minuit frappant, le corps du jeune leader fut prit de convulsions atroces. Se débattant comme un diable dans son lit, hurlant à plein poumons d'un cri de douleur si horrible qu'il réveilla l'entièreté de l'établissement, Cleglaw souffrait d'un mal impossible. Ses yeux étaient injectés de sang, sa bouche semblait s'ouvrir d'une manière inhumaine et ses cheveux étaient si raides sur sa tête qu'ils semblaient s'allonger. Dans un spectacle horrifiant, démoniaque, inhumain, sa peau se lacéra d'elle-même alors que ses muscles gonflaient de manière écoeurante, Les os du gamin produisait un bruit de craquement épouvantables, comme si l'on cassait des branches d'arbres sèches sous l'eau et enfin, toutes les extrémitées de son corps s'allongèrent. Sa bouche devint une gueule aux crocs acérées, ses doigts des lames de poignards luisant sous les flammes des chandelles allumées du dortoir et ses jambes devinrent des pattes énormes pouvant courser le plus rapide des chien de chasse. Le dernier hurlement qu'ils entendirent avant que ses crocs et ses griffes ne les lacèrent jusqu'au dernier était celui d'une bête sauvage, innommable, meurtrière. La bête qu'il était devenu eut le temps de s'épuiser et de sombrer dans l'inconscience avant que les soldats de l'empire n'arrivent sur la scène. Lorsqu'ils ouvrirent la porte, ils furent témoin du massacre et retrouvèrent en son centre, un jeune garçon inconscient qui, à son réveil, se retrouva dans une prison plutôt que dans le lit de son orphelinat. Le garçon n'eut aucun souvenir de cette nuit...et rien ne lui revint à l'esprit et ce même sous la torture de ses geôliers. Une année entière de captivité s'en suivit, durant laquelle le jeune adolescent fut enchaîné dans une cellule des prisons de la capitale et gardé par des soldats d'élite de l'Empire.

Une année de solitude, de misère et d'incompréhension quant à sa nature férale jusqu'à ce qu'une visite impromptu ne le tire de cette agonie lancinante qu'était celle de la captivité. Le soldat qui l'avait recueilli, accompagné d'un autre homme aux habits propres et distingués, vinrent lui rendre visite. Sans même parlé au louveteau maudit directement, celui-ci comprit rapidement qu'une négociation avait eu lieu quant au futur qui lui était réservé. Les deux hommes discutèrent en le regardant, l'un se portant garant de sa liberté en échange d'une surveillance et d'un "entraînement particulier" supervisé par le plus important des deux hommes. Faisant volte-face, le riche gaillard offrit une enveloppe au soldat d'élite Reikois, qui à son tour fit signe aux geôliers d'ouvrir la prison dans laquelle était enfermé l'adolescent sauvage. Commença donc  la nouvelle vie de notre principal intéressé...celle qui allait forgé son futur et sa place dans l'empire, mais aussi sa réputation à venir afin de donner naissance à l'un des plus loyal combattant du Reike.

La liberté de Cleglaw avait comme prix son inconditionnel service à l'empire sous la forme la plus physique et la plus directe que l'on puisse imaginer. Un proche de la royauté avait eut vent de la condition de l'orphelin sauvage, de son histoire et de ce qu'il était et avait décidé de faire de ce monstre un chien docile dont les capacités surprenantes permettraient aux autorités de la capitale de traquer et d'emprisonner les créatures inhumaines aux instincts incontrôlable qui fourmillaient dans les ombres du territoire. Le noble en question était bel et bien celui qu'avait aperçu le loup-garou lors de sa mise en liberté, mais son identité ne lui fut dévoilée que bien des décennies plus tard, lorsque les années humaines eurent raison de son existence. Le soldat, lui, eut comme tâche d'entraîner Cleglaw et de discipliner ses instincts sauvages jusqu'à ce qu'il soit entièrement en contrôle de sa malédiction. Chaque transformation, pendant plus de cinq années, furent donc un entraînement psychologique et une torture physique brutal durant lequel le monstre métamorphe n'eut d'autre choix que d'apprendre à asseoir sa dominance et sa conscience sur ses instincts de prédations. Son mental fut brisé et reforgé, son corps lui, mené jusqu'au seuil de la tolérance et de son endurance. Chaque transformation était accompagnées de visions de l'enfer qu'il avait commit cette fameuse nuit à l'orphelina et, guidé par une assistance magique d'un érudit de l'empire, l'on obligea la créature à revivre cet événement dans sa psyché jusqu'à ce que son humanité soit capable d'écraser l'esprit sanguinaire qui le hantait.

Dès lors, se sentant enfin libéré du poids de sa malédiction, ou en partie du moins, celui qui allait devenir un chasseur de criminel et de créatures infâme compris le véritable service que lui avait rendu le Reike. Sans l'intervention de ces hommes, Cleglaw aurait été laissé en proie à ses instincts et serait réellement devenu un monstre et aurait probablement fini dans la nature jusqu'à ce que ses atrocités ne le mènent à une mort certaine. Un ventre sur patte guidé par sa soif de massacre. Aujourd'hui, il jouissait d'une conscience qui était sienne. Il n'était plus l'esclave de ces nuits maudites et cela, il le devait à l'empire. Si se mettre au service de celui-ci de manière inconditionnel était le seul prix à payer en échange de son libre arbitre et de sa volonté propre, c'était là une bien maigre dette. Une dette qu'il allait probablement devoir s'acquitter durant toute sa vie, mais il s'en était déjà fait à l'idée. Rien ne pouvait être pire que les dernières années? Non?

Les années, les décennies passèrent. Le jour vint où son mentor s'éteignit, tout comme celui qui avait organisé l'endoctrination du cabot dans la machine impériale. Vieux et malades, ils étaient déjà trop faible (et ce depuis des années) pour réellement constitué une barrière contre la possible résurgence du chaos qui dormait dans l'âme du Chasseur de monstre et de criminels. Le test de sa réelle appartenance au forces du Reike avait déjà été passé depuis des années et si l'on traitait toujours sa simple existence avec un oeil suspicieux, comme s'il demeurait un danger persistant, Cleglaw avait comprit qu'il s'agissait surtout de la peur innée de l'homme à se trouver un échelon plus bas dans la chaîne alimentaire que celui tout au haut de celle-ci. Les hommes, lorsqu'en proie à la prédation, n'étaient rien de plus que des brebis. Armées et intelligentes, mais des brebis malgré tout comparativement à un chasseur inné comme l'était le traqueur poilu. Cette aversion, il avait apprit à vivre avec et à ne pas leur en tenir rigueur malgré son tempérament critique et froid. Il acceptait sa place sans remord, sachant qu'au final, c'était là celle qu'il s'était taillé parmi ceux qui avaient osés l'adopter. Aussi, Cleglaw n'avait de compte à rendre à personne si ce n'était qu'à l'ensemble de ce qu'était le Reike. Le jeune loup avait vieillit et était devenu un homme mature qui embrassait non pas la nation des hommes avec qui il partageait sa vie, mais l'idée derrière ce qu'était ce grand royaume et ses dirigeants. Il était un bras armé de cette entité plus grande que nature, mais aussi son flaire, ses oreilles, ses yeux...son gardien. De plus, il était faux de croire que l'instinct de prédation avait disparu...et les sombres rats d'égouts qui osaient commettre meurtres et massacre comme il l'avait déjà commis dans son enfance, ne jouissait pas de sa part du même traitement qu'il avait reçu pour la simple et unique raison qu'ils n'étaient pas des gosses inconscients. Non, ces vaux-rien de l'humanité devenait ses proies et rassasiait la soif de prédation du cerbère noir. Ce rôle de protecteur du royaume, il l'embrassa entièrement lorsqu'arriva la menace des Titans. Là, le lycaon humanoïde démontra sa juste valeur au couple royal afin de se démarquer et de faire reconnaître les espoirs qu'avaient mis en lui ses anciens tuteurs.

Sans fin et sans relâche, le chien noir du Reike alla traquer les traîtres de l'empire durant cette période. Ses instincts de bête sauvages furent relâcher sans la moindre mercis contre ceux qui complotaient contre le Reike au profit des titans. Son expérience de chasseur de créature et de criminel fut mis à profit et le nom de "Cleglaw" fit rapidement son chemin autant sur la bouche des officiers militaires du palais, mais aussi dans le rang des dissidents et des "adorateurs divins". D'un côté, l'on était intrigué par cet homme sombre qui traquait en solitaire les ennemis de la couronne sans même demandé un retour de faveur et de l'autre, l'on craignait la bête ignoble qui chassait sans relâche les complotistes et les créatures qui s'alignaient du côté des Titans. Nombre de créature enfermées au Berceau aujourd'hui y sont par la contribution du lycanthrope et si aucun Reikois n'a eu la malchance de voir de leurs yeux propre la réelle nature de Cleglaw, les histoires qui se racontent dans les cages de l'empire sont horribles à son sujet, surtout lorsqu'un groupe de dissident étaient la cible du cabot démoniaque. Un seul en revenait, à chaque fois et la lasagne que composait le reste de leur groupe restaient à pourrir derrière eux sur la route de la prison.

Après les événements, et donc à partir du moment où le berceau fut érigé, l'orphelin fut donc sélectionné afin de faire partie de ses gardes. L'histoire de Cleglaw était bien connue entre les murs du palais apparemment, bien que gardée dans l'ombre et l'homme qui avait remis l'enfant trouble sous la surveillance de son mentor avait bien documenté le processus de son investissement envers l'orphelin, ce qui lui valu de pouvoir passer les tests concernant ses origines sans problème. Cleglaw, aujourd'hui, peut être aperçu entre les murs du berceau à exercer ses rondes entre deux lettres déposées sur l'oreiller de son lit dans les dortoirs des Gardiens du Berceau. Des lettres qui semblent faire leurs apparitions un peu plus souvent que pour ses confrères d'ailleurs. Chose qui est loin de déplaire au lycan noir.

Gardien du berceau: Cleglaw est un gardien du Berceau des Anciens depuis la réapparition de la prison et donc des événements concernant la guerre des Titans. Ses tâches sont d'ailleurs concentrées dans l'aile anti-divin de celle-ci où ses talents particuliers et son expérience contre les créatures surnaturels sont mis à profit. Lui et le maître semblent comprendre la haine que l'un et l'autre éprouvent envers les titans et les captifs de l'île, bien qu'elle soit de nature complètement différente. Leurs échanges, bien que rarissime, sont souvent dans la bonne entente.

RSAF: Cleglaw est, en fait, une expérience et un ancien projet pilote du RSAF, bien qu'il n'en soit lui-même pas réellement au courant. Bien qu'il se doute que sa présence au Reike soit liée au RSAF (depuis son intégration au Berceau, précisement dans l'aile étant le plus affilié aux créatures surnaturels), il ne sait pas que l'homme qui avait autorisé sa tutelle sous le garde d'élite Reikois qui l'avait recueillit était en fait un mage renommé et important qui oeuvrait autrefois dans le RSAF. Son mentor, d'ailleurs, était plus qu'un soldat d'élite Reikois, il était un chasseur du RSAF qui avait été envoyé afin de ramener le lycanthrope qui avait été aperçu dans les villages limitrophe au territoires du nord et qui avait tué les parents de Cleglaw et transmit sa malédiction au bambin. N'ayant pas eut le temps de le dévorer, sentant l'approche du chasseur, il avait donc laissé l'enfant sur la route où le massacre avait été commis. L'apparition des symptômes de la lycanthropie ne s'étant développée que des années plus tard après son intégration à l'orphelina fut une simple erreur de compréhension du phénomène de la lycanthropie chez l'enfant, ce qui mena (derrière les rideaux) le rsaf à avouer avoir "échoué l'intégration d'un spécimen innoffensif" dans la société Reikoise. De là, la prise en charge immédiate de l'orphelin après le massacre sous une étroite surveillance.