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Citoyen de La République
Abraham de Sforza
Messages : 208
crédits : 595
crédits : 595
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: C
Abraham de Sforza "Mortifère"
Race : Humain (?)
Sexe : M
Âge : 24
Métier : Prototype militaire
Taille & poids : 1m90, 80 kilogrammes. (140 kilogrammes avec ses prothèses)
Alignement : Loyal Mauvais
Faction : République
Rang : C
Religion : République (oui, c'est le bon champ)
Avatar : OC + midjourney pour la mini
Pouvoirs et objets
Potion de surpuissance: 2000
Force surhumaine P1 : 500
Arme Spéciale : 500
Prothèses militaires : Cette paire d'immenses bras métalliques que porte Mortifère est manipulée par ses pouvoirs de télékinésie. Bourrées d'enchantements réalisés par Athénaïs De Noirvitrail, elles peuvent être aisément contrôlées par sa magie sur de longues périodes malgré leur poids et leur taille. Puisqu'elles mesurent chacune plus de 140 centimètres de long, elles lui confèrent une allonge extraordinaire ainsi que la possibilité d'effectuer des mouvements techniquement infaisables pour des bras organiques. De par leur conception, les bras sont également remplaçables et modulables.
Foudre P2 : 600
Télékinésie P1: 500
Vue augmentée P1: 150
Invisibilité P1
Couteau-suisse: Sans véritablement exceller, les humains obtiennent facilement des compétences dans tous les domaines, alors que les autres races auront plus de difficulté à devenir polyvalentes.
Potion de méga vitesse
Arcanegis : L'Arcanegis est un petit appareil ingénieux, fruit du génie technologique et magique de la République. Il se présente sous la forme d'un dispositif compact et élégant, ressemblant à un médaillon ou à un pendentif, orné de motifs représentant les cursus de MAGIC.
Lorsqu'un utilisateur active l'Arcanaegis en appuyant sur un petit bouton situé sur le côté de l'appareil, celui-ci crée instantanément une protection autour de lui. Cela agit comme un bouclier, capable de réduire la puissance des plus redoutables attaques magiques dirigées contre l'utilisateur.
Invocation d'un outil ou d'une arme
[Un max/personnage]
Un fois par sujet rp, vous pouvez invoquer une arme ou un objet utile au choix (taille petite/moyenne, pas de chose immense comme une monture).
+4 utilisations de P2 et +2 utilisations de P3
Immunité : Lumière, psychique
Faiblesse : Ombre, poison
Guerrier-Combattant
Force surhumaine P1 : 500
Arme Spéciale : 500
Prothèses militaires : Cette paire d'immenses bras métalliques que porte Mortifère est manipulée par ses pouvoirs de télékinésie. Bourrées d'enchantements réalisés par Athénaïs De Noirvitrail, elles peuvent être aisément contrôlées par sa magie sur de longues périodes malgré leur poids et leur taille. Puisqu'elles mesurent chacune plus de 140 centimètres de long, elles lui confèrent une allonge extraordinaire ainsi que la possibilité d'effectuer des mouvements techniquement infaisables pour des bras organiques. De par leur conception, les bras sont également remplaçables et modulables.
Foudre P2 : 600
Télékinésie P1: 500
Vue augmentée P1: 150
Invisibilité P1
Couteau-suisse: Sans véritablement exceller, les humains obtiennent facilement des compétences dans tous les domaines, alors que les autres races auront plus de difficulté à devenir polyvalentes.
Potion de méga vitesse
Arcanegis : L'Arcanegis est un petit appareil ingénieux, fruit du génie technologique et magique de la République. Il se présente sous la forme d'un dispositif compact et élégant, ressemblant à un médaillon ou à un pendentif, orné de motifs représentant les cursus de MAGIC.
Lorsqu'un utilisateur active l'Arcanaegis en appuyant sur un petit bouton situé sur le côté de l'appareil, celui-ci crée instantanément une protection autour de lui. Cela agit comme un bouclier, capable de réduire la puissance des plus redoutables attaques magiques dirigées contre l'utilisateur.
- Effet in-rp:
- Une fois par RP, il permet de réduire un P3 en P1 ou un P4 en P3.
Ne réagit pas face aux P1 et P2.
La réduction des dégâts n'est pas cumulable avec les immunités.
Son activation nécessite une action.
Invocation d'un outil ou d'une arme
[Un max/personnage]
Un fois par sujet rp, vous pouvez invoquer une arme ou un objet utile au choix (taille petite/moyenne, pas de chose immense comme une monture).
+4 utilisations de P2 et +2 utilisations de P3
Immunité : Lumière, psychique
Faiblesse : Ombre, poison
Guerrier-Combattant
Description physique et mentale
Assis au bord d'un immense bloc de ciment maculé de sang et de déchets alchimiques se trouvait un bien effroyable personnage. C'était d'abord au son que l'on percevait la présence de cette sinistre figure car de son corps détruit à la paleur macabre s'échappait le son étouffé mais rythmé d'une respiration rendue difficile par l'ablation ou la modification blasphématoire de trop nombreux organes.
Dévêtue, la silhouette fine de ce qui avait autrefois été un jeune homme était sillonnée de veines noires et bleutées, laissant entrevoir la foule de mixtures magiques qui parcouraient son corps. Monstrueuse des pieds à la tête, la victime des secrètes machinations républicaines se tenait courbée et sa longue chevelure noire et salie recouvrait en partie son faciès criblé de cicatrices et d'implants biscornus. On distinguait encore, sous cet amas de blessures méticuleusement suturées, les vestiges de ce qui avait dû être autrefois un beau visage de jeune homme.
Sur son visage masqué dont on discernait tout juste les yeux sous un épais rideau de chevelure, on ne lisait que la plus entière apathie. Drogué jusqu'à l'os par le tortionnaire responsable de sa métamorphose, il se tenait bien souvent aussi inerte qu'une statue, ce jusqu'à ce que l'un de ses supérieurs ne lui donne un quelconque signal. Un regard mort pour un être défiguré, ce à tel point qu'on en arrivait à douter qu'il y ait encore âme qui vive dans cette caboche malmenée.
Le globe oculaire gauche avait perdu sa teinte d'origine au profit d'une curieuse lueur cyan qui en dévorait les couleurs tandis que l'oeil droit, lui, avait été recouvert d'une curieuse lunette ajustée par pure sorcellerie.
L'être cauchemardesque n'avait pas de bras et là où auraient dû se situer ces membres, on distinguait de gigantesques disques d'acier, percés en leur centre d'orifices supposés accueillir ses prothèses. Par les manœuvres impies de l'obscur tortionnaire responsable de l'avoir ainsi transformé, ces greffes impensables avaient été rendues possibles. Son corps tout aussi massacré que son cadavérique faciès était intégralement recouvert de griffures si nombreuses et profondes qu'elles pouvaient sembler hasardeuses mais chacune d'entre elle avait servi, à un moment ou à un autre, une fonction précise dans le parachèvement de restructuration corporelle. Affublé de diverses parties métalliques que son organisme n'avait pas rejeté par un véritable miracle alchimique, il avait subi à divers endroits des perforations qui avaient été religieusement recouvertes d'autres implants d'acier visant à renforcer sa structure osseuse en vue d'accueillir ses prothèses.
Six hommes apparurent en portant ce qui semblait être la pièce manquante : une paire de gigantesques bras mécaniques faits d'acier, de laiton et par endroits ornés d'arabesques dorées, gravées avec soin. Resplendissantes et complexes malgré leur effroyable fonction, les prothèses énormes ne laissaient aucun doute quant à leur provenance car elles illustraient à merveille les prouesses esthétiques et technologies dont savaient faire preuve les plus illustres façonneurs de la République, ce même lorsqu'ils œuvraient dans les ténèbres.
Quand la goule se trouva suffisamment proche des bras métalliques confectionnés pour elle, cette dernière parut lentement s'extirper de sa somnolence et leva la tête dans un craquement sinistre. Ses cheveux s'agitèrent brièvement lorsque sa magie s'éveilla puis les membres saturés d'enchantements, à leur tour, semblèrent réagir à la proximité de leur hôte. Comme magnétisés jusqu'à leur socle, ils s'imbriquèrent dans un sourd claquement suivi d'une cacophonie de raclements internes à leur structure.
Les doigts de métal commencèrent à s'animer dans une série de cliquetis mécaniques et la chimère se leva avant de tendre, par pure maîtrise télékinésique, ces prothèses monstrueuses symbolisant cette inhumanité qu'il arborait désormais avec fierté et gratitude. On vint le vêtir d'un manteau de cuir taillé sur mesure et dont l'excellente facture laissait deviner sans mal l'infinie richesse de ses nombreux créateurs. Cette pauvre âme en peine en recherche de gloire et de reconnaissance voyait dans ces tortures innombrables un véritable rêve éveillé. Il savait la suite particulièrement douloureuse, mais il n'en avait cure car le pouvoir dont on l'avait doté lui faisait oublier toute considération jugée vaine.
Tout pour la glorieuse République, tout pour sa Nation. Au delà de son corps morcelé et détruit, il avait offert son âme à sa patrie. L'être qu'on avait renommé "Mortifère" se tenait là, dans l'enfer qui l'avait vu renaître sous cette forme si abjecte, ce avec une fierté illimitée et un amour absolu pour ses propres bourreaux. Enfin, le médiocre qu'il était jadis se trouvait sur le chemin de la gloire.
Il deviendrait un héros, une légende, une merveille. Il serait puissant et écraserait ses opposants sans mal, tout comme ceux de ses pères. Malgré cette soif de violence et cette folie furieuse qui noyaient son esprit torturé, il allait enfin pouvoir être cette arme extraordinaire qu'il avait toujours été destiné à devenir. Lorsque l'un des chercheurs inséra dans le socle situé dans son dos la mixture alchimique visant à le pousser hors de ses propres limites, il ne laissa échapper qu'un grognement étouffé ainsi qu'un infime tressaillement. La fiole s'illumina, son contenu entra en ébullition et dans ses veines, le pouvoir le plus absolu se fraya un chemin. Surpuissant, magnifique, parfait et surtout aussi loyal que le plus valeureux des chiens de garde.
-Paré, Mortifère ? A mon signal. Un... Deux... Trois, frappez.
La fiole de potion implantée en lui fut injectée dans son corps, le transformant l'espace d'un court instant en béhémoth inarrêtable. Il fit trois pas puis frappa le titanesque bloc de roche situé juste devant lui et lorsque son poing d'acier entra en contact avec la structure de pierre, cette dernière fut instantanément pulverisée dans un fracas assourdissant. Par télékinésie, il éjecta la capsule vide située entre ses omoplates et l'un des assistants la remplaça aussitôt par le produit suivant.
Une larme phosphorescente roula sur sa joue, puis un rire macabre se fraya un chemin depuis les méandres de son enveloppe monstrueuse, le raclement aux échos métalliques s'échappa de sa gorge parsemée de sutures pour devenir un ricanement histérique. Il était fier, si fier de lui. Heureux de pouvoir enfin prouver à son géniteur qu'il était autre chose qu'un incapable dont la seule qualité n'avait jamais été que de savoir faire preuve d'une inébranlable volonté. Désormais, on n'aurait d'yeux que pour lui et sa force splendide.
Qu'il avait hâte de redécouvrir le monde à travers ses nouveaux yeux et d'y être acclamé comme ce héros du peuple qu'il avait toujours été, mais que personne n'avait jamais su voir.
Dévêtue, la silhouette fine de ce qui avait autrefois été un jeune homme était sillonnée de veines noires et bleutées, laissant entrevoir la foule de mixtures magiques qui parcouraient son corps. Monstrueuse des pieds à la tête, la victime des secrètes machinations républicaines se tenait courbée et sa longue chevelure noire et salie recouvrait en partie son faciès criblé de cicatrices et d'implants biscornus. On distinguait encore, sous cet amas de blessures méticuleusement suturées, les vestiges de ce qui avait dû être autrefois un beau visage de jeune homme.
Sur son visage masqué dont on discernait tout juste les yeux sous un épais rideau de chevelure, on ne lisait que la plus entière apathie. Drogué jusqu'à l'os par le tortionnaire responsable de sa métamorphose, il se tenait bien souvent aussi inerte qu'une statue, ce jusqu'à ce que l'un de ses supérieurs ne lui donne un quelconque signal. Un regard mort pour un être défiguré, ce à tel point qu'on en arrivait à douter qu'il y ait encore âme qui vive dans cette caboche malmenée.
Le globe oculaire gauche avait perdu sa teinte d'origine au profit d'une curieuse lueur cyan qui en dévorait les couleurs tandis que l'oeil droit, lui, avait été recouvert d'une curieuse lunette ajustée par pure sorcellerie.
L'être cauchemardesque n'avait pas de bras et là où auraient dû se situer ces membres, on distinguait de gigantesques disques d'acier, percés en leur centre d'orifices supposés accueillir ses prothèses. Par les manœuvres impies de l'obscur tortionnaire responsable de l'avoir ainsi transformé, ces greffes impensables avaient été rendues possibles. Son corps tout aussi massacré que son cadavérique faciès était intégralement recouvert de griffures si nombreuses et profondes qu'elles pouvaient sembler hasardeuses mais chacune d'entre elle avait servi, à un moment ou à un autre, une fonction précise dans le parachèvement de restructuration corporelle. Affublé de diverses parties métalliques que son organisme n'avait pas rejeté par un véritable miracle alchimique, il avait subi à divers endroits des perforations qui avaient été religieusement recouvertes d'autres implants d'acier visant à renforcer sa structure osseuse en vue d'accueillir ses prothèses.
Six hommes apparurent en portant ce qui semblait être la pièce manquante : une paire de gigantesques bras mécaniques faits d'acier, de laiton et par endroits ornés d'arabesques dorées, gravées avec soin. Resplendissantes et complexes malgré leur effroyable fonction, les prothèses énormes ne laissaient aucun doute quant à leur provenance car elles illustraient à merveille les prouesses esthétiques et technologies dont savaient faire preuve les plus illustres façonneurs de la République, ce même lorsqu'ils œuvraient dans les ténèbres.
Quand la goule se trouva suffisamment proche des bras métalliques confectionnés pour elle, cette dernière parut lentement s'extirper de sa somnolence et leva la tête dans un craquement sinistre. Ses cheveux s'agitèrent brièvement lorsque sa magie s'éveilla puis les membres saturés d'enchantements, à leur tour, semblèrent réagir à la proximité de leur hôte. Comme magnétisés jusqu'à leur socle, ils s'imbriquèrent dans un sourd claquement suivi d'une cacophonie de raclements internes à leur structure.
Les doigts de métal commencèrent à s'animer dans une série de cliquetis mécaniques et la chimère se leva avant de tendre, par pure maîtrise télékinésique, ces prothèses monstrueuses symbolisant cette inhumanité qu'il arborait désormais avec fierté et gratitude. On vint le vêtir d'un manteau de cuir taillé sur mesure et dont l'excellente facture laissait deviner sans mal l'infinie richesse de ses nombreux créateurs. Cette pauvre âme en peine en recherche de gloire et de reconnaissance voyait dans ces tortures innombrables un véritable rêve éveillé. Il savait la suite particulièrement douloureuse, mais il n'en avait cure car le pouvoir dont on l'avait doté lui faisait oublier toute considération jugée vaine.
Tout pour la glorieuse République, tout pour sa Nation. Au delà de son corps morcelé et détruit, il avait offert son âme à sa patrie. L'être qu'on avait renommé "Mortifère" se tenait là, dans l'enfer qui l'avait vu renaître sous cette forme si abjecte, ce avec une fierté illimitée et un amour absolu pour ses propres bourreaux. Enfin, le médiocre qu'il était jadis se trouvait sur le chemin de la gloire.
Il deviendrait un héros, une légende, une merveille. Il serait puissant et écraserait ses opposants sans mal, tout comme ceux de ses pères. Malgré cette soif de violence et cette folie furieuse qui noyaient son esprit torturé, il allait enfin pouvoir être cette arme extraordinaire qu'il avait toujours été destiné à devenir. Lorsque l'un des chercheurs inséra dans le socle situé dans son dos la mixture alchimique visant à le pousser hors de ses propres limites, il ne laissa échapper qu'un grognement étouffé ainsi qu'un infime tressaillement. La fiole s'illumina, son contenu entra en ébullition et dans ses veines, le pouvoir le plus absolu se fraya un chemin. Surpuissant, magnifique, parfait et surtout aussi loyal que le plus valeureux des chiens de garde.
-Paré, Mortifère ? A mon signal. Un... Deux... Trois, frappez.
La fiole de potion implantée en lui fut injectée dans son corps, le transformant l'espace d'un court instant en béhémoth inarrêtable. Il fit trois pas puis frappa le titanesque bloc de roche situé juste devant lui et lorsque son poing d'acier entra en contact avec la structure de pierre, cette dernière fut instantanément pulverisée dans un fracas assourdissant. Par télékinésie, il éjecta la capsule vide située entre ses omoplates et l'un des assistants la remplaça aussitôt par le produit suivant.
Une larme phosphorescente roula sur sa joue, puis un rire macabre se fraya un chemin depuis les méandres de son enveloppe monstrueuse, le raclement aux échos métalliques s'échappa de sa gorge parsemée de sutures pour devenir un ricanement histérique. Il était fier, si fier de lui. Heureux de pouvoir enfin prouver à son géniteur qu'il était autre chose qu'un incapable dont la seule qualité n'avait jamais été que de savoir faire preuve d'une inébranlable volonté. Désormais, on n'aurait d'yeux que pour lui et sa force splendide.
Qu'il avait hâte de redécouvrir le monde à travers ses nouveaux yeux et d'y être acclamé comme ce héros du peuple qu'il avait toujours été, mais que personne n'avait jamais su voir.
Histoire ou test-rp
-Alors, qu'est-ce qu'on en a ?
Le chercheur attablé tranquillement à son bureau fronça les sourcils, dérangé par la présence de l'inspecteur ayant jugé bon de l'interrompre en plein repas. La question, malheureusement, semblait trop ouverte pour ne pas constituer le début d'une conversation bien trop longue à son goût. Son bol de potage risquait fort de refroidir, quel dommage.
-Précisez.
-La présentation, à quoi nous mène t-elle ?
Le vieil érudit se tourna légèrement sur sa chaise dans un craquement de bois, passa un torchon sur sa barbe partiellement tâchée de soupe aux potirons, puis il s'humecta les lèvres avant de répondre enfin, un fébrile sourire aux lèvres :
-Le conseil a effectué son délibéré. C'est validé. Le premier né sera déployé dans nos rues dés la semaine prochaine, figurez-vous. Sous surveillance d'accord, mais déployé quand même.
L'inspecteur parut satisfait par la réponse. Sans tout à fait être surpris par la réussite de l'entreprise, il ressentait tout de même un certain soulagement à savoir qu'il n'avait pas chaperonné pour rien cette atypique besogne. Il s'éloigna de la porte du local, après l'avoir soigneusement refermée derrière lui, puis il marcha jusqu'à un comptoir sur lequel il vint chiper une bouteille d'alcool venue tout droit de Kaizoku. Tout en ôtant le bouchon pour s'en servir un verre, il reprit :
-Le "premier né", hein ? Vous en pensez quoi, du coup ?
-De quoi, de lui ? Ou de l'ensemble du projet du Sénateur ?
-Un peu des deux. Parlons du prototype, en premier lieu. Quelle est votre opinion le concernant ?
Le chercheur soupira, déposa doucement la serviette à côté de son auge puis rétorqua d'un ton presque désobligeant :
-C'était une idée de merde, si vous voulez mon avis. On a récupéré un bon p'tit soldat, pas malin pour un sou, pas talentueux certes, mais vaillant comme un lion au demeurant. On lui a vendu du rêve puis on lui a cassé le crâne à grand coup de propagande et de glorieuses promesses. On l'a découpé en rondelles, torturé, on a même violé son esprit pour ensuite le reconstruire et en faire cette... chose. Au moindre coup de sang, il nous pète à la trogne.
-C'était un volontaire. Il a offert son corps à la République, cher ami. Pourquoi le voir comme une victime ? C'est un cobaye en effet, mais le résultat parle de lui-même, non ? Il a fait son choix.
-En connaissance de cause ? Ne m'faites pas rire. Rien ne l'aurait préparé à ce qu'il a subi, là dessous.
-Etait-ce si terrible que vous le décrivez ?
-Savez-vous seulement à quelles mains il a été livré ?
-Non.
-Celles du Docteur.
-Lequel ?
-Comment ça, lequel ? LE Docteur, avec un grand D. L'horrible chouchou du Sénateur Fraternitas.
Il y eut un silence, accompagné d'un frisson. Même chez l'inspecteur qui n'avait supervisé le projet que de très loin, ce nom sordide faisait tout de même sonner quelques cloches.
-En quoi ont consisté ses interventions, à ce Docteur avec un grand D ?
-Employons les bons mots, s'il-vous-plait. C'était de la torture, purement et simplement. Il n'a jamais été question d'intervenir ou de sauver. On a offert à ce monstre un jeune homme bien portant. Il l'a charcuté des pieds à la tête, il lui a tranché les bras, lui a crevé un oeil et après l'avoir massacré, il en fait cette chimère affreuse que vous avez aperçu. Il l'a drogué, aussi. On a criblé sa cervelle d'images, de messages et de textes pour pouvoir parler en son nom sans risquer la rebellion. De ce projet maudit est né une goule faite de chair, de bois et d'acier, qu'on a décoré d'un peu d'or pour la note de poésie et sur laquelle on a placardé grossièrement le symbole républicain. Cette créature est une injure à l'ordre naturel des choses.
-Et pourquoi ne pas avoir choisi un véritable éclopé, à la base ?
-On l'a fait, ce sont eux qui ont refusé de participer, ils ont flairé l'arnaque sans la moindre peine. Le seul qui est tombé dans le panneau, c'est ce jeune-là. Trop bête, trop fidèle, trop facilement convaincu...
L'inspecteur ricana, sous les yeux accusateurs du chercheur. Malgré ses discours révoltés, il était tout aussi fautif que n'importe quelle âme perdue ayant participé à l'accomplissement de cette atroce création.
-Et Madame De Noirvitrail, dans tout ça ?
-Oui ?
-Que sait-elle de ce qui a été accompli ici ?
Un éclat de rire jaune s'extirpa de la gorge du vieil homme. Sans même accorder un vrai regard à son vis-à-vis, il répondit :
-On lui a menti, comme à beaucoup d'autres. Elle croit que ses recherches permettent de sauver les éclopés et les démembrés, les victimes de la guerre. On l'a persuadée que ces prothèses ne viendraient en aide qu'aux malheureux soldats blessés lors de glorieuses missions, ou quelque chose du genre...
-C'est un miracle, à n'en pas douter. Sans sa participation indirecte, notre oeuvre n'aurait jamais vu le jour. Nous éviterons d'attirer son attention sur les réelles racines de notre volontaire, qu'elle ne nous mette pas de batons dans les roues.
-Un miracle oui. C'est le terme que j'aurais employé, bien entendu.
L'inspecteur, toujours aussi souriant, marcha jusqu'à la fenêtre depuis laquelle il apercevait toute la grandeur de Justice.
-J'aime bien ce nom de code : "le premier né". Ca implique une suite.
Le potage était froid, désormais. La pluie battante frappait les vitres et l'avenir de la République ne semblait pas si glorieux que certains le prétendaient.
Le chercheur attablé tranquillement à son bureau fronça les sourcils, dérangé par la présence de l'inspecteur ayant jugé bon de l'interrompre en plein repas. La question, malheureusement, semblait trop ouverte pour ne pas constituer le début d'une conversation bien trop longue à son goût. Son bol de potage risquait fort de refroidir, quel dommage.
-Précisez.
-La présentation, à quoi nous mène t-elle ?
Le vieil érudit se tourna légèrement sur sa chaise dans un craquement de bois, passa un torchon sur sa barbe partiellement tâchée de soupe aux potirons, puis il s'humecta les lèvres avant de répondre enfin, un fébrile sourire aux lèvres :
-Le conseil a effectué son délibéré. C'est validé. Le premier né sera déployé dans nos rues dés la semaine prochaine, figurez-vous. Sous surveillance d'accord, mais déployé quand même.
L'inspecteur parut satisfait par la réponse. Sans tout à fait être surpris par la réussite de l'entreprise, il ressentait tout de même un certain soulagement à savoir qu'il n'avait pas chaperonné pour rien cette atypique besogne. Il s'éloigna de la porte du local, après l'avoir soigneusement refermée derrière lui, puis il marcha jusqu'à un comptoir sur lequel il vint chiper une bouteille d'alcool venue tout droit de Kaizoku. Tout en ôtant le bouchon pour s'en servir un verre, il reprit :
-Le "premier né", hein ? Vous en pensez quoi, du coup ?
-De quoi, de lui ? Ou de l'ensemble du projet du Sénateur ?
-Un peu des deux. Parlons du prototype, en premier lieu. Quelle est votre opinion le concernant ?
Le chercheur soupira, déposa doucement la serviette à côté de son auge puis rétorqua d'un ton presque désobligeant :
-C'était une idée de merde, si vous voulez mon avis. On a récupéré un bon p'tit soldat, pas malin pour un sou, pas talentueux certes, mais vaillant comme un lion au demeurant. On lui a vendu du rêve puis on lui a cassé le crâne à grand coup de propagande et de glorieuses promesses. On l'a découpé en rondelles, torturé, on a même violé son esprit pour ensuite le reconstruire et en faire cette... chose. Au moindre coup de sang, il nous pète à la trogne.
-C'était un volontaire. Il a offert son corps à la République, cher ami. Pourquoi le voir comme une victime ? C'est un cobaye en effet, mais le résultat parle de lui-même, non ? Il a fait son choix.
-En connaissance de cause ? Ne m'faites pas rire. Rien ne l'aurait préparé à ce qu'il a subi, là dessous.
-Etait-ce si terrible que vous le décrivez ?
-Savez-vous seulement à quelles mains il a été livré ?
-Non.
-Celles du Docteur.
-Lequel ?
-Comment ça, lequel ? LE Docteur, avec un grand D. L'horrible chouchou du Sénateur Fraternitas.
Il y eut un silence, accompagné d'un frisson. Même chez l'inspecteur qui n'avait supervisé le projet que de très loin, ce nom sordide faisait tout de même sonner quelques cloches.
-En quoi ont consisté ses interventions, à ce Docteur avec un grand D ?
-Employons les bons mots, s'il-vous-plait. C'était de la torture, purement et simplement. Il n'a jamais été question d'intervenir ou de sauver. On a offert à ce monstre un jeune homme bien portant. Il l'a charcuté des pieds à la tête, il lui a tranché les bras, lui a crevé un oeil et après l'avoir massacré, il en fait cette chimère affreuse que vous avez aperçu. Il l'a drogué, aussi. On a criblé sa cervelle d'images, de messages et de textes pour pouvoir parler en son nom sans risquer la rebellion. De ce projet maudit est né une goule faite de chair, de bois et d'acier, qu'on a décoré d'un peu d'or pour la note de poésie et sur laquelle on a placardé grossièrement le symbole républicain. Cette créature est une injure à l'ordre naturel des choses.
-Et pourquoi ne pas avoir choisi un véritable éclopé, à la base ?
-On l'a fait, ce sont eux qui ont refusé de participer, ils ont flairé l'arnaque sans la moindre peine. Le seul qui est tombé dans le panneau, c'est ce jeune-là. Trop bête, trop fidèle, trop facilement convaincu...
L'inspecteur ricana, sous les yeux accusateurs du chercheur. Malgré ses discours révoltés, il était tout aussi fautif que n'importe quelle âme perdue ayant participé à l'accomplissement de cette atroce création.
-Et Madame De Noirvitrail, dans tout ça ?
-Oui ?
-Que sait-elle de ce qui a été accompli ici ?
Un éclat de rire jaune s'extirpa de la gorge du vieil homme. Sans même accorder un vrai regard à son vis-à-vis, il répondit :
-On lui a menti, comme à beaucoup d'autres. Elle croit que ses recherches permettent de sauver les éclopés et les démembrés, les victimes de la guerre. On l'a persuadée que ces prothèses ne viendraient en aide qu'aux malheureux soldats blessés lors de glorieuses missions, ou quelque chose du genre...
-C'est un miracle, à n'en pas douter. Sans sa participation indirecte, notre oeuvre n'aurait jamais vu le jour. Nous éviterons d'attirer son attention sur les réelles racines de notre volontaire, qu'elle ne nous mette pas de batons dans les roues.
-Un miracle oui. C'est le terme que j'aurais employé, bien entendu.
L'inspecteur, toujours aussi souriant, marcha jusqu'à la fenêtre depuis laquelle il apercevait toute la grandeur de Justice.
-J'aime bien ce nom de code : "le premier né". Ca implique une suite.
Le potage était froid, désormais. La pluie battante frappait les vitres et l'avenir de la République ne semblait pas si glorieux que certains le prétendaient.
Groupes d'intérêts
Banque des Chaînes : Les importants fonds d'investissement déployés pour la conception du projet Mortifère ont nécessité, à plusieurs reprises, que le prototype fasse des démonstrations de ses capacités en personne lors de divers rassemblements afin de prouver aux investisseurs l'efficacité des résultats. Il a donc côtoyé plusieurs des représentants de la Banque des Chaînes.
Limiers du Razkaal : Il a été envisagé de fournir Mortifière aux Limiers du Razkaal. Si ce projet n'a pas -encore- été mené à bien, il a toutefois bénéficié de formations relatives à cette éventuelle affectation.
Limiers du Razkaal : Il a été envisagé de fournir Mortifière aux Limiers du Razkaal. Si ce projet n'a pas -encore- été mené à bien, il a toutefois bénéficié de formations relatives à cette éventuelle affectation.
derrière l'écran
Pseudo : C'est Klak-Klak youhou c'est moi (la Salamandre, le petit bonhomme rouge)
Comment avez-vous connu le forum ? Je zavé mais je zé plus
Avis sur le forum : Je valide toutes les décisions d'Ayshara sur tous les sujets. D'ailleurs ça a été ta journée ? T'as mangé quoi ?
Fréquence de connexion : Régulière
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
crédits : 8507
crédits : 8507
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Bellebelu, boltivere.
Après moultes concertations et avoir fait s'entrechoquer les deux neurones qui se baladent librement dans mon cerveau, cette fiche à finalement passée le test. Nul besoin de revenir dessus, je t'en ai déjà bien parlé en MP.
Te voici donc dès à présent ; Validé
Après moultes concertations et avoir fait s'entrechoquer les deux neurones qui se baladent librement dans mon cerveau, cette fiche à finalement passée le test. Nul besoin de revenir dessus, je t'en ai déjà bien parlé en MP.
Te voici donc dès à présent ; Validé
Impératrice-dragon du Reike
Ayshara Ryssen
Messages : 639
crédits : 7058
crédits : 7058
Info personnage
Race: Vosdraak
Vocation: Mage - Soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: S - Impératrice
Ah, ton attention me réchauffe le cœur plus fort que le souffle d'un dragon cracheur de feu ! Ma journée en tant qu'impératrice du Reike a été aussi mouvementée qu'une bataille épique contre des hydres à six têtes. J'ai dû manier l'épée de la diplomatie avec habileté, braver les vents tumultueux de la politique du royaume, et résoudre un conflit ancestral entre licornes et trolls (apparemment, les licornes sont jalouses de la crinière des trolls).Avis sur le forum : Je valide toutes les décisions d'Ayshara sur tous les sujets. D'ailleurs ça a été ta journée ? T'as mangé quoi ?
Et pour mon repas, laisse-moi te dire que j'ai dévoré un festin de guerrière ! Au menu : une potion mystique à base de plantes sauvages, une cuisse de griffon rôti (avec sa peau croustillante !), et un dessert magique aux cristaux d'étoiles. De quoi raviver ma force pour continuer à gouverner avec poigne et grâce !
Bon rp parmi nous :3
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