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Ciguë
Race : Hybride raton laveur
Sexe : Masculin
Âge : 17 ans
Métier : Mercenaire
Taille & poids : 1.19m, 23kg
Alignement : Chaotique neutre
Faction : République
Rang : D
Religion : Athée
Avatar : IA
Pouvoirs et objets
Vocation: Guerrier, assassin
Crédits utilisés: 3750/4000
Agilité et précision augmentées - Palier 2 (1500 crédits)
Prouesse d'armes - Palier 1 (500 crédits)
Gemme des curiosités
Gains d'events :
* +4 utilisation P2 et +2 utilisation P3
* Echolocalisation : Capacité à générer une onde sur une distance de 20 mètres autour de son utilisateur, lui permettant de repérer toutes formes de vie dans le rayon d’action. Utilisable deux fois par RP officiel. (PAs, event, etc ...) L’écholocalisation ne peut être bloqué QUE par des métaux et matériaux anti-magie (adamantine, barre noire du roi, …). Elle marche autant sous l’eau que sur la terre ferme.
- Détails:
- Ciguë possède un assortiment de trois arbalètes, dérobées pour lui par son frère Crocus, prototypes expérimentaux de grande valeur alliant mécanique et magie.
L'arc de chacune des trois arbalètes est fait d'un métal enchanté pour que sa flexibilité varie grandement, permettant à la fois un armement facile en devenant très flexible, et un tir puissant en devenant beaucoup plus rigide.
Les deux premières sont une paire d'arbalètes de poing à répétition d'environ 25cm de long, utilisables chacune entièrement à une main.
La gâchette, actionnée par l'index, active quand elle est relâchée, un mécanisme qui charge un nouveau carreau dans l'arbalète. L'arbalète peut contenir jusqu'à 6 carreaux dans un compartiment situé sous l'arme, avant de devoir être rechargée.
Un levier situé sous la gâchette permet d'armer l'arbalète après un tir. Il doit être actionné, entre chaque tir, par les doigts restants.
Capable de tirer à une cadence d'un carreau toutes les deux secondes, leur puissance de tir est suffisante pour traverser une armure de cuir à bout portant, et n'importe quel vêtement ordinaire à moyenne portée. Elles sont inefficaces contre des armures de métal ou à très longue distance.
La troisième arbalète, beaucoup plus massive (environ 70cm de long), est utilisable exclusivement à deux mains. Elle est beaucoup plus puissante et précise, mais nécessite un rechargement manuel entre chaque tir. L'armement se fait par un levier situé sous l'arbalète.
L'arme peut être équipée de carreaux spéciaux aux effets divers (pouvoirs séparés à venir).
La cadence de tir est d'un carreau toutes les 5 secondes, l'armement étant facilité par l'enchantement du métal. La puissance des projectiles est suffisante pour traverser une armure épaisse de métal à moyenne portée, un mur fin, le bois, …
Invocation d'objets - Palier 1 (500 crédits)
Télépathie - Palier 1 (500 crédits)
Vue augmentée - Palier 2 (450 crédits)
Odorat augmenté - Palier 1 (150 crédits)
Nyctalopie - Palier 1 (150 crédits)
Immunité: Douleur physique
Faiblesse: Psychique
Racial: Double jeu
L'hybride sera un adepte du double jeu. Il pourra paraitre faible et dominé, mais pourtant il sera capable de déterminer quand sera le bon moment pour attaquer et faire très mal. Souvent, si un hybride est esclave, il pourra prendre parti plus facilement de la situation au contraire d'une autre race.
Description physique et mentale
Sur le bureau d'ébène de Perséis, entre quelques piles de documents divers, se trouvait un dossier fraichement reçu et consulté. Sur la première page figurait, dans une écriture manuscrite irréprochable, les informations suivantes :
Compte-rendu d'informations concernant le sujet dénommé « Ciguë ».
Le sujet s'est révélé être d'une méfiance frisant la paranoïa, qui a compromis la filature ordonnée et a contraint nos hommes à prendre davantage de précautions. Des interrogatoires menés sur quelques personnes connaissant le sujet, dont les souvenirs ont ensuite été effacés, ont permis d'établir un certain nombre d'informations, mais son histoire reste floue. Outre le lien de parenté avec son frère ainé Crocus, qui a déjà collaboré avec nous par le passé, et le fait qu'il soit né et ait grandi à Liberty, aucun autre élément pertinent n'a pu être déduit des récits divergents des interrogés, sauf un : il était très actif dans les bas-fonds avec une sœur de la même portée, dénommée "Cannelle", qui aurait perdu la vie durant une mission il y a 8 ans. Selon la plupart des sources, ce serait l'origine d'un brusque revirement de caractère, vers des pratiques plus violentes, et également autodestructrices.
Aujourd'hui, il est actif majoritairement à Liberty, occasionnellement dans d'autres villes républicaines si la prime est suffisante, et exceptionnellement en dehors de nos frontières. Il n'est pas affilié à une quelconque organisation criminelle connue, et semble opérer par pur intérêt pécunier. Les missions qu'il effectue vont d'ordinaire de la surveillance ou de l'intimidation jusqu'à la traque et l'assassinat, sur des cibles hétérogènes sans discrimination particulière, avec une efficacité redoutable. Il ne s'entrave pas d'un quelconque sens moral dans le choix et l'exécution des contrats qu'il accepte, ce qui en ferait un agent très polyvalent.
Comme les autres membres connus de sa famille, sa morphologie est très proche de celle d'un raton laveur, à l'exception de sa taille, de sa bipédie, et de ses mains permettant une préhension similaire à la notre. Il porte le plus souvent des vêtements étonnamment raffinés, d'une toute autre classe sociale que la sienne, et à la provenance douteuse, qui dénote avec son environnement de prédilection, ses méthodes brutales et son comportement profondément cynique et provocateur. Il est particulièrement agile, rapide, et d'une précision à toutes épreuves, qualités qu'il met souvent à profit, armé de ses habituelles arbalètes. Il semble par ailleurs être particulièrement dévoué à un entrainement au tir, rigoureux et quotidien, ce qui contraste avec son comportement d'ordinaire détaché et insouciant.
Quand il n'est pas en mission, le sujet a tendance à errer sans réel but. Il ne quitte sa « demeure », une maison délabrée des bas-fonds de Liberty qu'il s'est accaparée depuis quelques années et qu'il a truffée de pièges, presque uniquement pour se rendre dans des bars des bas-fonds, ou autres lieux peu fréquentables du même acabit, où sa consommation d'alcool et d'autres substances est fréquente et immodérée, et où il est souvent impliqué dans des affrontements, faisant occasionnellement des blessés voire des victimes. Il semble néanmoins attentif à la nature et la qualité des produits qu'il consomme, pour ne souffrir d'aucune dépendance ou d'aucun effet qui viendrait ensuite altérer son jugement et ses capacités durant son travail.
En revanche, quand il accepte un contrat, son comportement et son mode de vie change drastiquement. Il aborde chaque tâche d'une manière très professionnelle, appliquant scrupuleusement les termes du contrat tant qu'ils ne nuisent pas aux intérêts de sa famille, à qui va sa seule loyauté. Il est alors réfléchi, patient, voire stratège. Il est, à ce titre, un excellent soutien tactique pour des opérations de plus grande envergure, capable de superviser, d'improviser au besoin, de communiquer les directives ou les informations cruciales par une certaine maîtrise de la télépathie, et d'éliminer des cibles stratégiques à distance. Ces talents précis ont parfois été mis en œuvre en collaboration avec ceux de ses frères et sœurs, notamment pour des cambriolages de grande ampleur.
Certains des interrogés affirment qu'il utilise son travail violent et impitoyable comme un exutoire à des tourments personnels accablants, ce qui expliquerait cette application soudaine. Cette théorie tend à se confirmer compte tenu du train de vie pernicieux qu'il mène dans ses périodes d'oisiveté. Il n'a de toute évidence que peu d'estime pour sa propre vie, qu'il met en danger sans grande considération. Toutes les spéculations des témoins et de nos agents tendent vers le même verdict : le sujet est en proie à de sombres émotions, alimentées probablement par une haine généralisée envers le reste du monde, résultat d'événements passés, et par une culpabilité profonde qu'il n'admet à personne. Ces troubles se manifestent par une indifférence totale envers son propre sort et celui des autres, à l'exception des membres survivants de sa famille.
Il semble posséder un potentiel magique non négligeable, bien que très peu exploité probablement par manque de formation, outre pour la télépathie et pour s'assister dans l'utilisation de ses armes de prédilection, notamment pour récupérer ses projectiles et donc ne laisser aucune trace lors de ses assassinats. Cette affinité magique lui provient probablement de son père humain, à l'identité qui nous est inconnue, mais vraisemblablement décédé. Le sujet a par ailleurs manifesté en plusieurs occasions un dégoût profond pour son géniteur. A l'égard de sa mère, un raton laveur maintenue en vie jusqu'à aujourd'hui par des pratiques incertaines, il n'a exprimé ni ressentiment ni estime, ne la voyant que comme un simple animal victime de la folie malsaine d'un homme, mais pas comme un membre à part entière de sa famille, statut qu'il réserve à ses frères et sœurs, à ses yeux les seuls êtres sur qui il peut compter, et qu'il défendrait bec et ongles.
Histoire ou test-rp
Sur le sol du bar miteux, la carcasse dépenaillée d'un hybride gisait là, ivre mort, entre une table renversée, les éclats d'une bouteille, et une flaque d'un alcool de mauvaise qualité. Sa longue veste bleue traînait par terre quelques mètres plus loin, et sa chemise de lin à moitié arrachée laissait voir le haut de son torse couvert de balafres, et son épaule gauche, marquée d'une cicatrice plus profonde.
-"Pourquoi qu'ils le virent pas lui, si c'est tous les jours qu'y vient foutre la merde ?"
- "Le raton là ? Parce qu'il est taré. Il a beau être raide, il est capable de t'foutre un carreau entre les deux yeux si tu poses la main d'ssus. 'Pi c'est qu'il rapporte. Y boit plus qu'un trou, et quand il est imbibé, il paie des tournées à gauche à droite…"
-"Ouais 'fin s'il casse la gueule à tout le monde dès qu'quelqu'un le regarde en biais… Comment qu'elle s'appelle la bestiole ?"
-"Il a jamais vraiment eu de nom j'crois. Avant, quand il était môme, les gars du coin l'appelaient Chardon. Parce que ça pique, c'est partout où on en veut pas, et c'est une plaie de s'en débarrasser. 'Pi en grandissant il a commencé à décaniller des gens à gauche à droite, alors ils l'ont appelé Ciguë. C'est le même genre de merde, sauf que ça bute des gens. Ca l'fait rire ce con, alors il se présente comme ça maintenant."
L'ivrogne avait baissé de ton au fur et à mesure de son explication, comme s'il avait peur d'être entendu par le raton étalé au beau milieu de la taverne. Ce dernier se retourna, fit mine de commencer à se relever… Avant de faiblir et de s'affaler à nouveau dans un grognement, inerte.
- "Il bosse pour qui ?"
- "Personne... Enfin, y'a toute une tripotée de frères et soeurs qui font des sales coups ensemble d'temps en temps, mais ils servent personne. Enfin, c'lui qui le paye bien quoi. Parce qu'il crache pas sur l'argent. En même temps vu ce qu'il écluse…"
- "Et comment il est fringué aussi ! Quelle idée de traîner dans les bas-fonds comme un noble des hauts-quartiers…"
- "Oh c'est pas comme si grand monde allait oser lui piquer sa veste hein. 'Pi je suis pas sûr qu'il les ait vraiment achetés d'façon, s'tu vois ce que je veux dire… Mais bon, c'est pas moi qui vais lui demander des comptes."
- "Mais pourquoi qu'il fait peur comme ça ? Il doit faire un mètre vingt à tout casser, et il a pas l'air bien lourd…"
- "Parce qu'il sort jamais sans une arbalète ou deux, sans parler de ce qu'il planque dans ses vêtements, même quand il a rien sur lui il arrive à te sortir une arme de nul part. Et qu'il est capable de dézinguer en un tir une mouche en plein vol. Ah, et parce qu'il est complètement taré. Je l'ai déjà dit, j'crois. Avant, y'a de ça une dizaine d'années, il bossait avec une soeur à lui, Cannelle qu'elle s'appelait je crois. Y'a des gangs qui les payaient pour surveiller des trucs, protéger des gens, ou en intimider d'autres. Un jour, parait qu'ils ont été payés pour s'en prendre aux mauvaises personnes. Tu vois la cicatrice sur son épaule ?"
L'autre poivrot, qui semblait être fraîchement arrivé dans la ville, hocha la tête avec un air curieux.
- "Ils devaient surveiller que'qu'chose, lui il était sur les toits. Il a rien vu venir. Une quinzaine de gars ont déboulé de nul part. Le temps qu'il descende aider sa frangine, elle était ouverte en deux dans l'caniveau. Lui, ils l'ont cloué à un mur avec une lance, au travers de l'épaule, à deux mètres du sol. Et ils l'ont laissé à crever là, pendant qu'il regardait sa soeur se vider, et ils sont partis."
- "Personne les a aidés ?"
- "Nan, personne. Y'a des bandes ici que les gens du coin ont peur de se mettre à dos, donc personne n'a osé le décrocher de là. Un de ses frères a fini par passer. Aucune idée de comment il est arrivé là d'ailleurs, mais en tout cas c'était trop tard pour elle. Depuis, il a vrillé. Parait même que c'était sa soeur, la fine tireuse à l'époque. Il a repris le flambeau depuis c'jour là."
Accoudé au comptoir de son établissement quasiment vide à cette heure de la nuit, le tavernier écoutait la conversation d'une oreille distraite. Il prit la parole d'une voix bourrue.
- "C'est pas des conneries, c'est vrai. C'était dans ce quartier-ci, j'y étais, même si j'avais pas encore le bar."
- "Merde… J'en aurais presque de la peine pour lui."
- "Ouais alors attends de le voir sur ses deux pattes, ça va vite passer. C'est quand même une saloperie."
- "Paye ton ardoise toi au lieu de baver sur mes habitués, p'tit con. Et t'as d'la chance qu'il t'entend pas. Parce que t'as pas la suite de l'histoire. La bande dont tu parlais là…" Il jeta un regard vers le raton, semblant hésiter à prononcer ce nom à voix haute. "Les Faucheurs, ils faisaient la loi sur le quartier et ceux des alentours pendant des années. T'en entends encore parler ? Ben non. Et pourquoi à ton avis ?"
- "Qu'est ce que j'en sais moi... Avec un nom pareil ils sont peut-être tous morts de honte ?"
- "C'est lui ?"
- "Ben oui que c'est lui. Il les a traqués tous jusqu'au dernier. Ca a pris des mois, p'têtre même des années, mais ils les a tous descendus un par un. Toutes les grosses têtes ont été retrouvées avec un carreau d'arbalète dans l'oeil. Il est resté planqué, à les surveiller, et dès qu'un de leur gars s'isolait un peu trop, il en revenait pas. Même pas sûr qu'il reste un seul ancien membre qui respire encore dans tout Liberty. En tout cas, il reste aucun des gradés ça c'est sûr."
- "Mais ils ont jamais réussi à le choper ?"
- "Nan, pendant tout ce temps quasiment personne l'a vu. Jamais deux fois au même endroit, aucun contact… Un vrai fantôme."
- "Et ils s'en sont pas pris à sa famille ?"
- "A l'époque il fréquentait plus personne. Ceux de sa portée encore en vie sont partis du nid avec lui quand son grand frère a étripé leur père. Après ça, y'en a qui se sont barrés, y'en a qui sont morts. Il trainait plus qu'avec sa soeur jusqu'à ce qu'il arrive ce qui est arrivé. Mais j'crois qu'ils se sont rabibochés un peu depuis. Je l'ai vu deux trois fois avec d'autres ratons dernièrement."
- "Et comment tu sais tout ça toi ?"
- "Ca fait des années qu'il vient se bourrer la gueule chez moi un soir sur deux, couillon va. Tu finis par apprendre des choses, soit par lui, soit par les gens qui en parlent. Et puis j'ai toujours vécu ici. Tout ça pour dire que tu ferais bien de faire gaffe à ce que tu dis devant lui. Et tout ce que je te raconte, ça remonte. A l'époque, il était pas à moitié aussi doué qu'aujourd'hui. Et pas à moitié aussi vicieux..."
-"Pourquoi qu'ils le virent pas lui, si c'est tous les jours qu'y vient foutre la merde ?"
- "Le raton là ? Parce qu'il est taré. Il a beau être raide, il est capable de t'foutre un carreau entre les deux yeux si tu poses la main d'ssus. 'Pi c'est qu'il rapporte. Y boit plus qu'un trou, et quand il est imbibé, il paie des tournées à gauche à droite…"
-"Ouais 'fin s'il casse la gueule à tout le monde dès qu'quelqu'un le regarde en biais… Comment qu'elle s'appelle la bestiole ?"
-"Il a jamais vraiment eu de nom j'crois. Avant, quand il était môme, les gars du coin l'appelaient Chardon. Parce que ça pique, c'est partout où on en veut pas, et c'est une plaie de s'en débarrasser. 'Pi en grandissant il a commencé à décaniller des gens à gauche à droite, alors ils l'ont appelé Ciguë. C'est le même genre de merde, sauf que ça bute des gens. Ca l'fait rire ce con, alors il se présente comme ça maintenant."
L'ivrogne avait baissé de ton au fur et à mesure de son explication, comme s'il avait peur d'être entendu par le raton étalé au beau milieu de la taverne. Ce dernier se retourna, fit mine de commencer à se relever… Avant de faiblir et de s'affaler à nouveau dans un grognement, inerte.
- "Il bosse pour qui ?"
- "Personne... Enfin, y'a toute une tripotée de frères et soeurs qui font des sales coups ensemble d'temps en temps, mais ils servent personne. Enfin, c'lui qui le paye bien quoi. Parce qu'il crache pas sur l'argent. En même temps vu ce qu'il écluse…"
- "Et comment il est fringué aussi ! Quelle idée de traîner dans les bas-fonds comme un noble des hauts-quartiers…"
- "Oh c'est pas comme si grand monde allait oser lui piquer sa veste hein. 'Pi je suis pas sûr qu'il les ait vraiment achetés d'façon, s'tu vois ce que je veux dire… Mais bon, c'est pas moi qui vais lui demander des comptes."
- "Mais pourquoi qu'il fait peur comme ça ? Il doit faire un mètre vingt à tout casser, et il a pas l'air bien lourd…"
- "Parce qu'il sort jamais sans une arbalète ou deux, sans parler de ce qu'il planque dans ses vêtements, même quand il a rien sur lui il arrive à te sortir une arme de nul part. Et qu'il est capable de dézinguer en un tir une mouche en plein vol. Ah, et parce qu'il est complètement taré. Je l'ai déjà dit, j'crois. Avant, y'a de ça une dizaine d'années, il bossait avec une soeur à lui, Cannelle qu'elle s'appelait je crois. Y'a des gangs qui les payaient pour surveiller des trucs, protéger des gens, ou en intimider d'autres. Un jour, parait qu'ils ont été payés pour s'en prendre aux mauvaises personnes. Tu vois la cicatrice sur son épaule ?"
L'autre poivrot, qui semblait être fraîchement arrivé dans la ville, hocha la tête avec un air curieux.
- "Ils devaient surveiller que'qu'chose, lui il était sur les toits. Il a rien vu venir. Une quinzaine de gars ont déboulé de nul part. Le temps qu'il descende aider sa frangine, elle était ouverte en deux dans l'caniveau. Lui, ils l'ont cloué à un mur avec une lance, au travers de l'épaule, à deux mètres du sol. Et ils l'ont laissé à crever là, pendant qu'il regardait sa soeur se vider, et ils sont partis."
- "Personne les a aidés ?"
- "Nan, personne. Y'a des bandes ici que les gens du coin ont peur de se mettre à dos, donc personne n'a osé le décrocher de là. Un de ses frères a fini par passer. Aucune idée de comment il est arrivé là d'ailleurs, mais en tout cas c'était trop tard pour elle. Depuis, il a vrillé. Parait même que c'était sa soeur, la fine tireuse à l'époque. Il a repris le flambeau depuis c'jour là."
Accoudé au comptoir de son établissement quasiment vide à cette heure de la nuit, le tavernier écoutait la conversation d'une oreille distraite. Il prit la parole d'une voix bourrue.
- "C'est pas des conneries, c'est vrai. C'était dans ce quartier-ci, j'y étais, même si j'avais pas encore le bar."
- "Merde… J'en aurais presque de la peine pour lui."
- "Ouais alors attends de le voir sur ses deux pattes, ça va vite passer. C'est quand même une saloperie."
- "Paye ton ardoise toi au lieu de baver sur mes habitués, p'tit con. Et t'as d'la chance qu'il t'entend pas. Parce que t'as pas la suite de l'histoire. La bande dont tu parlais là…" Il jeta un regard vers le raton, semblant hésiter à prononcer ce nom à voix haute. "Les Faucheurs, ils faisaient la loi sur le quartier et ceux des alentours pendant des années. T'en entends encore parler ? Ben non. Et pourquoi à ton avis ?"
- "Qu'est ce que j'en sais moi... Avec un nom pareil ils sont peut-être tous morts de honte ?"
- "C'est lui ?"
- "Ben oui que c'est lui. Il les a traqués tous jusqu'au dernier. Ca a pris des mois, p'têtre même des années, mais ils les a tous descendus un par un. Toutes les grosses têtes ont été retrouvées avec un carreau d'arbalète dans l'oeil. Il est resté planqué, à les surveiller, et dès qu'un de leur gars s'isolait un peu trop, il en revenait pas. Même pas sûr qu'il reste un seul ancien membre qui respire encore dans tout Liberty. En tout cas, il reste aucun des gradés ça c'est sûr."
- "Mais ils ont jamais réussi à le choper ?"
- "Nan, pendant tout ce temps quasiment personne l'a vu. Jamais deux fois au même endroit, aucun contact… Un vrai fantôme."
- "Et ils s'en sont pas pris à sa famille ?"
- "A l'époque il fréquentait plus personne. Ceux de sa portée encore en vie sont partis du nid avec lui quand son grand frère a étripé leur père. Après ça, y'en a qui se sont barrés, y'en a qui sont morts. Il trainait plus qu'avec sa soeur jusqu'à ce qu'il arrive ce qui est arrivé. Mais j'crois qu'ils se sont rabibochés un peu depuis. Je l'ai vu deux trois fois avec d'autres ratons dernièrement."
- "Et comment tu sais tout ça toi ?"
- "Ca fait des années qu'il vient se bourrer la gueule chez moi un soir sur deux, couillon va. Tu finis par apprendre des choses, soit par lui, soit par les gens qui en parlent. Et puis j'ai toujours vécu ici. Tout ça pour dire que tu ferais bien de faire gaffe à ce que tu dis devant lui. Et tout ce que je te raconte, ça remonte. A l'époque, il était pas à moitié aussi doué qu'aujourd'hui. Et pas à moitié aussi vicieux..."
Groupes d'intérêts
La Pègre: Ciguë met ses talents à disposition de celui qui est capable de les payer... Il n'a quasiment aucune morale pour le restreindre, autant dans la nature des missions, que dans le choix de leurs cibles, ce qui en fait un prestataire de prédilection pour les organisations criminelles, qu'elles soit républicaines ou non, car il n'est pas réticent à quitter son territoire si le salaire en vaut la peine. Les seuls contrats qu'il refusent sont ceux qui mettraient en danger, directement ou pas, ses frères et soeurs. La protection, la surveillance, l'espionnage, la traque, et bien sûr l'assassinat font pour ainsi dire partie de son quotidien.
derrière l'écran
Pseudo : Eirôn (Perséis)
Comment avez-vous connu le forum ? C'est mon DC
Avis sur le forum : Ca manque de ratons laveurs
Fréquence de connexion : Quotidienne
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Koraki Exousia
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
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Rang: D
Après lecture, je crois que rien ne peux s'opposer à la venue de ce nouveau membre de Raccon City.
Te voici : Validé
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