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« Le bain. » Déclare Nineveh en hochant la tête : elle aussi a besoin d’un bon bain. « C’est sympa la fac, mais à petite dose. Allez, viens dans la cuisine, on va se prendre de l’eau, puis le bain. Moi aussi je vais traîner dedans, flemme de faire trempette quelques instants après avoir passé une nuit d’alcoolique. »
Nineveh récupère un panier à bois de chauffage dans le hall.
Escalier, cuisine, une cruche d’eau par personne, salle de bain.
L’elfe dépose le panier à bois dans la grande salle d’eau : grand bain en carrelage avec un robinet connecté à la canalisation d’eau qui apporte toute la flotte nécessaire à une médecin et son cabinet. Avec un petit poêle pour faire chauffer des pierres et quelques étagères pour les produits de beauté, les médicaments et les premiers secours.
Nineveh ne fait aucun commentaire sur la quantité astronomique de lotions pour la peau, d’adoucissant et de crème hydratante : les balafres s’entretiennent, aussi surprenant cela puisse paraître.
« Il y a un briquet à silex et de l’amadou si tu en as besoin, je te laisse faire chauffer quelques pierres. Je reviens dans quelques instants. Met toi à l’aise, je nous ramène un plateau. »
Pas besoin de ramener le savon où les huiles aromatiques puisqu’elles sont déjà sur le bord de la baignoire.
Si la médecin est heureuse d’avoir la cuisine à côté de la salle d’eau, ce n’est pas seulement à cause de la proximité avec une canalisation d’eau potable. Mais pour une raison beaucoup plus simple, qu’elle a découvert il y a quelques siècles de cela en fréquentant pour la première fois les maisons de bains républicaines.
Une minute plus tard, Nineveh revient avec un plateau de fromage et de charcuterie, sans compter les deux chopes de bière aux fruits. Parce que manger en prenant un bain reste un loisir patricien et que, quitte à passer une bonne heure à barboter dans l’eau, autant avoir un encas sous la main. Elles ont sauté le petit déjeuner après tout.
La médecin se déleste de ses fringues pour se poser dans l’eau et rajuste la température de l’eau par la force de son esprit et un savant dosage de pierres chauffées sur le poêle. Quel plaisir que d’avoir le don de télékinésie.
« Le bain, c’est mieux que la bagarre ou les vadrouilles dans la neige. » Annonce l’elfe en se passant un peu d’eau sur le visage. « Le plaisir de barboter dans l’eau chaude. »
Elle prend une pause, ça va être l’instant pragmatique.
« Je propose qu’on ne parle ni des mecs, ni du boulot, ni de politique. C’est la trinité des sujets sensibles et je pense qu’on a déjà fait le tour hier, sauf si tu veux remettre le couvert. » Elle ponctue ses mots d’un morceau de jambon, le pragmatisme médical émerge de nouveau, cette fois-ci accompagnée d’une sévère crise de réel (de connerie ?), pour souligner l’évidence quand il n’y a plus de fringues pour dissimuler. « Cette définition musculaire, bordel Rowena, je me pensais tracée à force de marcher et de m’entraîner toute la sainte année, mais il faut croire qu’être au service du meilleur pays du continent forge le physique. »
Maintenant elle pige.
Ce que voulait dire Caeso, quand il disait qu’il n’y avait que les mecs pour se rendre comptent des efforts produits à la gym par les autres hommes. Il faut croire qu’elle se rend plus facilement compte des exercices pour les autres femmes.
Puis elle se rend compte de ce qui peut être sous entendue et hausse les sourcils, prise au dépourvue par sa propre honnêteté.
« Désolée, c’est sorti tout seul. »
Nineveh récupère un panier à bois de chauffage dans le hall.
Escalier, cuisine, une cruche d’eau par personne, salle de bain.
L’elfe dépose le panier à bois dans la grande salle d’eau : grand bain en carrelage avec un robinet connecté à la canalisation d’eau qui apporte toute la flotte nécessaire à une médecin et son cabinet. Avec un petit poêle pour faire chauffer des pierres et quelques étagères pour les produits de beauté, les médicaments et les premiers secours.
Nineveh ne fait aucun commentaire sur la quantité astronomique de lotions pour la peau, d’adoucissant et de crème hydratante : les balafres s’entretiennent, aussi surprenant cela puisse paraître.
« Il y a un briquet à silex et de l’amadou si tu en as besoin, je te laisse faire chauffer quelques pierres. Je reviens dans quelques instants. Met toi à l’aise, je nous ramène un plateau. »
Pas besoin de ramener le savon où les huiles aromatiques puisqu’elles sont déjà sur le bord de la baignoire.
Si la médecin est heureuse d’avoir la cuisine à côté de la salle d’eau, ce n’est pas seulement à cause de la proximité avec une canalisation d’eau potable. Mais pour une raison beaucoup plus simple, qu’elle a découvert il y a quelques siècles de cela en fréquentant pour la première fois les maisons de bains républicaines.
Une minute plus tard, Nineveh revient avec un plateau de fromage et de charcuterie, sans compter les deux chopes de bière aux fruits. Parce que manger en prenant un bain reste un loisir patricien et que, quitte à passer une bonne heure à barboter dans l’eau, autant avoir un encas sous la main. Elles ont sauté le petit déjeuner après tout.
La médecin se déleste de ses fringues pour se poser dans l’eau et rajuste la température de l’eau par la force de son esprit et un savant dosage de pierres chauffées sur le poêle. Quel plaisir que d’avoir le don de télékinésie.
« Le bain, c’est mieux que la bagarre ou les vadrouilles dans la neige. » Annonce l’elfe en se passant un peu d’eau sur le visage. « Le plaisir de barboter dans l’eau chaude. »
Elle prend une pause, ça va être l’instant pragmatique.
« Je propose qu’on ne parle ni des mecs, ni du boulot, ni de politique. C’est la trinité des sujets sensibles et je pense qu’on a déjà fait le tour hier, sauf si tu veux remettre le couvert. » Elle ponctue ses mots d’un morceau de jambon, le pragmatisme médical émerge de nouveau, cette fois-ci accompagnée d’une sévère crise de réel (de connerie ?), pour souligner l’évidence quand il n’y a plus de fringues pour dissimuler. « Cette définition musculaire, bordel Rowena, je me pensais tracée à force de marcher et de m’entraîner toute la sainte année, mais il faut croire qu’être au service du meilleur pays du continent forge le physique. »
Maintenant elle pige.
Ce que voulait dire Caeso, quand il disait qu’il n’y avait que les mecs pour se rendre comptent des efforts produits à la gym par les autres hommes. Il faut croire qu’elle se rend plus facilement compte des exercices pour les autres femmes.
Puis elle se rend compte de ce qui peut être sous entendue et hausse les sourcils, prise au dépourvue par sa propre honnêteté.
« Désolée, c’est sorti tout seul. »
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Rowena ne fait pas la moindre remarque sur les étagères dignes d'une dermatologue en arrivant dans la salle d'eau de son hôte. Elle serait mal venue de juger les habitudes des autres étant donné le nombre de fioles, de pots et d'huiles que contenait sa propre salle de bain à Justice. Les privilèges, non de la vie de médecin, mais de la vie de riche. Les joies d'être une Ironsoul, au milieu des devoirs et des attentes.
- Euh... Pour la température, ce sera à toi de voir. Je ne sens pas la température de l'eau de la même façon. En attendant je fais chauffer. " déclara-t-elle en s'emparant du briquet archaïque. Elle aurait pu descendre récupérer le bâton à feu qu'elle avait dans son sac à dos, mais elle n'avait pas envie de remonter les escaliers, ses pieds lui faisaient mal.
Ce n'était pas rare, dans les thermes républicains, de manger en prenant un bain... ou de manger à côté d'un bain... ou de manger en regardant d'autres prendre un bain tout en se faisant masser le dos. Bon... Peut-être que pour la dernière, c'était plus Rowena seule que tous les Républicains, mais l'idée de se mettre quelque chose sous la dent, même quelque chose d'infâme comme un dessert, lui allait très bien. En attendant que Nineveh revienne et une fois les pierres mises à chauffer, elle s'était déshabillée. Une petite pièce en fer avait sonnée clair en tombant sur le carrelage. Elle eut un sourire nostalgique en la ramassant et la remis dans sa sacoche pour finir de se défaire de ses vêtements de mode Melornoise... Par les cieux elle ne s'était pas lavée depuis le matin de la veille, avant qu'ils aillent crapahuter au milieu d'un troupeaux de chevaux. Assise sur un rebord, elle s'empara du premier savon qu'elle trouva et d'un peu d'eau pour se frictionner entièrement, avant de conduire l'eau salle directement dans une canalisation d'évacuation. Déjà, elle se sentait un peu mieux. Elle avait toujours des bleus de la veille et quelques marques de la folle nuit qu'elles avaient passées - notamment ses foutues chevilles - mais après un vrai bain, rien n'y paraitre plus.
Elle passait les doigts dans ses cheveux parfaitements secs pour vérifier que les nœuds étaient biens partis en même temps que la saleté, assise sur le rebord de la cuve, les jambes dans l'eau froide, lorsque Nineveh entra. Elle ne tenta pas un instant de cacher son dos. Elle avait déjà vu les craquelures la veille tout comme elle avait vu la vieille brulure circulaire qu'elles couvraient sur son omoplate. Elle ne se formalisa pas non plus que l'elfe entre dans le bain sans s'être laver avant. c'était culturel, elle avait pu le constater bien des fois.
- Tu parles à une sirène. " souligna-t-elle sobrement avec un sourire franc lorsque l'elfe s'extasia sur l'art de la baignade. Elle se retourna pour se laisser glisser dans l'eau au côté de la médecin qui ne cessait de la surprendre. Elle n'eut même pas le temps de lui dire qu'elles n'avaient pas à s'interdire des sujets pour si peu, mais qu'elle pensait aussi en avoir fait le tour que Nine ouvrait de grandes yeux. Regard étonné que lui retourna la sirène.
- Oh non, t'excuse pas. J'ai une nature heureuse et ça ne me gêne pas. J'ai pris beaucoup de muscle au front et lors de ma reconstruction j'ai poussé a fond. Comme j'étais enfermée j'avais littéralement que ça à faire. ça m'évitait de trop penser. ça fait six mois que je suis sortie et grosso modo 4 que je néglige mon entrainement physique mais je reste une sirène : poisson, viande, crustacés. Avec les combats réguliers, la magie et la route, ça fond lentement. Je vais finir par trouver une forme de croisière, comme avant. " dédaignant le fromage, elle s'attaque à la viande. Dès la première bouchée, on devine son bon appétit. " Pour une elfe, tu es assez tracée d'ailleurs. ça doit demander pas mal d'efforts, non ? ... Hmmm. J'ai vu que tu avais de l'huile d'amande. Si tu veux j'ai l'adresse d'un artisan à Liberty qui fait des miracles en huiles pour les cheveux.
De quoi peuvent parler deux nymphettes dans un bain si ce n'est de politique, de mecs et de boulot ? D'astuce beauté bien sûr... Mais également de beuverie et d'oeuvres d'arts. Rowena trempa ses lèvres dans la bière fraiche et se cala contre le bord, bien droite, comme si elle avait peur que l'eau atteigne le haut de ses épaules.
- C'était vraiment sympa cette nuit. ça faisait très longtemps que je n'avais pas bu comme ça et j'avoue que j'ai totalement abusé. Ton tour de passe pour éviter la galère du lendemain est vraiment appréciable, d'ailleurs. Mais pouvoir rigoler comme ça, échanger quelques anecdotes de vétérans, danser et juste être dans l'instant comme si j'avais toujours vingt ans... " Elle soupira. " ça c'était le pied. Toutes les soirées auxquelles j'ai assisté depuis ma sortie convalescence étaient des pince-fesses. j'aime bien, mais le reste me manquait je crois.
Elle porta la main à sa hanche et évidemment ne rencontre que l'eau. " Merde. " gromelle-t-elle en fronçant le nez. Tendant la main vers ses affaires, elle en extirpe sa pipe en argent et un petit sac de soie jaune. " ça te gêne si je fume ? Si tu veux je partage. "
S'adaptant à la réponse, elle reprit.
- Avant de partir de la ville, il faudra que je prenne le temps de voir un peu ce qu'elle a a offrir niveau art. Déjà que je pourrais passer des nuit entière à la regarder s'illuminer. Sérieusement, j'avais jamais vu une ville comme ça, et pourtant j'ai vu du pays. " Puis apercevant un petit détail. " T'as un truc là... " Elle désigna l'arrière de son trapèze, en miroir à Nineveh. De l'herbe ou de la terre avait du passé dans son col ? En tout cas elle avait une tâche d'un brun bleui. " Et... Rien à voir mais ta copine capitaine m'en a un peu plus dis sur ce qui s'est passé avec ton oncle. Je me souviens pas de tout-tout. Mais si je peux faire quelque chose...
Non Rowena ! Non ! Tu n'as pas le temps de t'en faire pour toute la misère du monde. Tu n'as déjà pas le temps de t'en faire pour toi, alors ! ... Mais elle n'avait pas pu s'empêcher de proposer son aide.
- Euh... Pour la température, ce sera à toi de voir. Je ne sens pas la température de l'eau de la même façon. En attendant je fais chauffer. " déclara-t-elle en s'emparant du briquet archaïque. Elle aurait pu descendre récupérer le bâton à feu qu'elle avait dans son sac à dos, mais elle n'avait pas envie de remonter les escaliers, ses pieds lui faisaient mal.
Ce n'était pas rare, dans les thermes républicains, de manger en prenant un bain... ou de manger à côté d'un bain... ou de manger en regardant d'autres prendre un bain tout en se faisant masser le dos. Bon... Peut-être que pour la dernière, c'était plus Rowena seule que tous les Républicains, mais l'idée de se mettre quelque chose sous la dent, même quelque chose d'infâme comme un dessert, lui allait très bien. En attendant que Nineveh revienne et une fois les pierres mises à chauffer, elle s'était déshabillée. Une petite pièce en fer avait sonnée clair en tombant sur le carrelage. Elle eut un sourire nostalgique en la ramassant et la remis dans sa sacoche pour finir de se défaire de ses vêtements de mode Melornoise... Par les cieux elle ne s'était pas lavée depuis le matin de la veille, avant qu'ils aillent crapahuter au milieu d'un troupeaux de chevaux. Assise sur un rebord, elle s'empara du premier savon qu'elle trouva et d'un peu d'eau pour se frictionner entièrement, avant de conduire l'eau salle directement dans une canalisation d'évacuation. Déjà, elle se sentait un peu mieux. Elle avait toujours des bleus de la veille et quelques marques de la folle nuit qu'elles avaient passées - notamment ses foutues chevilles - mais après un vrai bain, rien n'y paraitre plus.
Elle passait les doigts dans ses cheveux parfaitements secs pour vérifier que les nœuds étaient biens partis en même temps que la saleté, assise sur le rebord de la cuve, les jambes dans l'eau froide, lorsque Nineveh entra. Elle ne tenta pas un instant de cacher son dos. Elle avait déjà vu les craquelures la veille tout comme elle avait vu la vieille brulure circulaire qu'elles couvraient sur son omoplate. Elle ne se formalisa pas non plus que l'elfe entre dans le bain sans s'être laver avant. c'était culturel, elle avait pu le constater bien des fois.
- Tu parles à une sirène. " souligna-t-elle sobrement avec un sourire franc lorsque l'elfe s'extasia sur l'art de la baignade. Elle se retourna pour se laisser glisser dans l'eau au côté de la médecin qui ne cessait de la surprendre. Elle n'eut même pas le temps de lui dire qu'elles n'avaient pas à s'interdire des sujets pour si peu, mais qu'elle pensait aussi en avoir fait le tour que Nine ouvrait de grandes yeux. Regard étonné que lui retourna la sirène.
- Oh non, t'excuse pas. J'ai une nature heureuse et ça ne me gêne pas. J'ai pris beaucoup de muscle au front et lors de ma reconstruction j'ai poussé a fond. Comme j'étais enfermée j'avais littéralement que ça à faire. ça m'évitait de trop penser. ça fait six mois que je suis sortie et grosso modo 4 que je néglige mon entrainement physique mais je reste une sirène : poisson, viande, crustacés. Avec les combats réguliers, la magie et la route, ça fond lentement. Je vais finir par trouver une forme de croisière, comme avant. " dédaignant le fromage, elle s'attaque à la viande. Dès la première bouchée, on devine son bon appétit. " Pour une elfe, tu es assez tracée d'ailleurs. ça doit demander pas mal d'efforts, non ? ... Hmmm. J'ai vu que tu avais de l'huile d'amande. Si tu veux j'ai l'adresse d'un artisan à Liberty qui fait des miracles en huiles pour les cheveux.
De quoi peuvent parler deux nymphettes dans un bain si ce n'est de politique, de mecs et de boulot ? D'astuce beauté bien sûr... Mais également de beuverie et d'oeuvres d'arts. Rowena trempa ses lèvres dans la bière fraiche et se cala contre le bord, bien droite, comme si elle avait peur que l'eau atteigne le haut de ses épaules.
- C'était vraiment sympa cette nuit. ça faisait très longtemps que je n'avais pas bu comme ça et j'avoue que j'ai totalement abusé. Ton tour de passe pour éviter la galère du lendemain est vraiment appréciable, d'ailleurs. Mais pouvoir rigoler comme ça, échanger quelques anecdotes de vétérans, danser et juste être dans l'instant comme si j'avais toujours vingt ans... " Elle soupira. " ça c'était le pied. Toutes les soirées auxquelles j'ai assisté depuis ma sortie convalescence étaient des pince-fesses. j'aime bien, mais le reste me manquait je crois.
Elle porta la main à sa hanche et évidemment ne rencontre que l'eau. " Merde. " gromelle-t-elle en fronçant le nez. Tendant la main vers ses affaires, elle en extirpe sa pipe en argent et un petit sac de soie jaune. " ça te gêne si je fume ? Si tu veux je partage. "
S'adaptant à la réponse, elle reprit.
- Avant de partir de la ville, il faudra que je prenne le temps de voir un peu ce qu'elle a a offrir niveau art. Déjà que je pourrais passer des nuit entière à la regarder s'illuminer. Sérieusement, j'avais jamais vu une ville comme ça, et pourtant j'ai vu du pays. " Puis apercevant un petit détail. " T'as un truc là... " Elle désigna l'arrière de son trapèze, en miroir à Nineveh. De l'herbe ou de la terre avait du passé dans son col ? En tout cas elle avait une tâche d'un brun bleui. " Et... Rien à voir mais ta copine capitaine m'en a un peu plus dis sur ce qui s'est passé avec ton oncle. Je me souviens pas de tout-tout. Mais si je peux faire quelque chose...
Non Rowena ! Non ! Tu n'as pas le temps de t'en faire pour toute la misère du monde. Tu n'as déjà pas le temps de t'en faire pour toi, alors ! ... Mais elle n'avait pas pu s'empêcher de proposer son aide.
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« Disons que si je manque de fonte, j’ai les exercices à poids de corps pour compenser. De la calisthénie tout ce qu’il y a de plus simple. J’arrive à faire la planche horizontale sur les mains, je suis contente. Mais oui, cela demande des efforts, c’est une routine quotidienne. Par contre, je veux bien l’adresse de cet artisan de Liberty qui produit des huiles pour les cheveux. Les longues marches durant ma tournée sont agréables, mais mes cheveux finissent toujours dans un état lamentable en rentrant à Melorn. »
En même temps, quand elle passe plusieurs mois sur les routes, elle a toujours besoin d’un long, long bain pour se décrasser, nettoyer et oublier ses soucis.
« En même temps, plus on vieillit, plus les gens aiment avoir des loisirs civilisés. Fuir le réel : parcourir le monde, se battre, c’est bien quand on est jeune. Tu sais ce qu’on dit : la guerre, c’est quand le vieil aigri envoie le jeune naïf mourir à sa place. » C’était… C’était un immigré qui avait dit ça, un type venu vivre le rêve républicain à Liberty. Bellic non ? Elle ne saurait plus dire. « Il faut croire que beaucoup de gens préfèrent oublier le monde réel pour lire des livres ou faire de la compta, plus simple, moins concret. » Raison pour laquelle elle n’a jamais voulu devenir prof à Magic.
Nineveh a un hochement de tête : Rowena peut fumer dans le bain, si elle partage bien entendu.
« Fait tourner. »
Pour l’art, l’elfe va au plus simple :
« Si tu cherches de jolis coins, tu as la salle d’honneur de la garde de Melorn : c’est un petit musée où ils ont aligné toutes les armures, toutes les armes et tous les sortilèges utilisés par la cité durant les derniers millénaires. Un petit voyage dans le temps. Sinon, la salle du trésor, à hauteur du grand temple : le… » Elle cherche le bon terme. « Le trésor de la cité, j’en ai perdu mon elfique. Il y a un mot particulier pour le désigner, mais c’est là qu’on retrouve les couronnes, les bijoux des différents suzerains elfes d’avant l’anéantissement de notre empire. C’est sympa à visiter. Mais bon, tout ça manque parfois un peu de frisson, si tu n’as pas le vertige, tu peux demander à gravir le grand temple. D’abord un escalier en colimaçon de deux cents marches, puis les combles sur deux niveau du toit, puis encore des escaliers qui mènent aux cloches, puis enfin, des échelles et pour les fous furieux, l’escalade pour atteindre la girouette. »
Nineveh croque dans un morceau de fromage avant de lubrifier le tout à la bière.
« Merci, je vais le retirer. » Dit-elle en frottant la zone indiquée, « t’inquiètes pas pour mon oncle, il est grand, c’est mon mentor, il saura se débrouiller dans la jungle. Je crois que le sujet avait déjà été abordé, on passe le prendre, on voit s’il peut faire un truc pour toi, puis ensuite on oblique avec la bande sur les ruines. Dans tous les cas, c’est un médecin d’exception. Mais j’apprécie la proposition. Dans tous les cas, il est bien. »
Elle récupère la pipe pour tirer un coup et inhaler une dose de nicotine.
« Après c’est Nimra, elle était au procès et à donner un avis assez factuel sur mon oncle. Donc… C’est une fille bien, mais un peu particulière à gérer de temps à autre. » Elle a un roulement d’yeux au plafond, « n’empêche, avec le recul, c’est peut-être pour ça qu’elle est toujours pas casée après autant d’années. » Elle hausse les épaules, puis remarque que justement, que la sirène évite de s’immerger. « Il y a une raison particulière pour rester à hauteur des épaules, où c’est simplement par esprit de convenance ? » Demande la médecin en se laissant couler jusqu’à la gorge.
Il n’empêche, c’est maintenant Nimra qui est l’objet de curiosité de Nineveh et elle hausse un sourcil.
« Elle est bien gaulée et elle me disait qu’elle se cherchait un homme, comment elle peut échouer alors qu’elle a littéralement le statut et le physique ? Surtout qu’elle a quand même bon caractère. Enfin, jusqu’au moment où elle s’emballe sur l’escrime. »
En même temps, quand elle passe plusieurs mois sur les routes, elle a toujours besoin d’un long, long bain pour se décrasser, nettoyer et oublier ses soucis.
« En même temps, plus on vieillit, plus les gens aiment avoir des loisirs civilisés. Fuir le réel : parcourir le monde, se battre, c’est bien quand on est jeune. Tu sais ce qu’on dit : la guerre, c’est quand le vieil aigri envoie le jeune naïf mourir à sa place. » C’était… C’était un immigré qui avait dit ça, un type venu vivre le rêve républicain à Liberty. Bellic non ? Elle ne saurait plus dire. « Il faut croire que beaucoup de gens préfèrent oublier le monde réel pour lire des livres ou faire de la compta, plus simple, moins concret. » Raison pour laquelle elle n’a jamais voulu devenir prof à Magic.
Nineveh a un hochement de tête : Rowena peut fumer dans le bain, si elle partage bien entendu.
« Fait tourner. »
Pour l’art, l’elfe va au plus simple :
« Si tu cherches de jolis coins, tu as la salle d’honneur de la garde de Melorn : c’est un petit musée où ils ont aligné toutes les armures, toutes les armes et tous les sortilèges utilisés par la cité durant les derniers millénaires. Un petit voyage dans le temps. Sinon, la salle du trésor, à hauteur du grand temple : le… » Elle cherche le bon terme. « Le trésor de la cité, j’en ai perdu mon elfique. Il y a un mot particulier pour le désigner, mais c’est là qu’on retrouve les couronnes, les bijoux des différents suzerains elfes d’avant l’anéantissement de notre empire. C’est sympa à visiter. Mais bon, tout ça manque parfois un peu de frisson, si tu n’as pas le vertige, tu peux demander à gravir le grand temple. D’abord un escalier en colimaçon de deux cents marches, puis les combles sur deux niveau du toit, puis encore des escaliers qui mènent aux cloches, puis enfin, des échelles et pour les fous furieux, l’escalade pour atteindre la girouette. »
Nineveh croque dans un morceau de fromage avant de lubrifier le tout à la bière.
« Merci, je vais le retirer. » Dit-elle en frottant la zone indiquée, « t’inquiètes pas pour mon oncle, il est grand, c’est mon mentor, il saura se débrouiller dans la jungle. Je crois que le sujet avait déjà été abordé, on passe le prendre, on voit s’il peut faire un truc pour toi, puis ensuite on oblique avec la bande sur les ruines. Dans tous les cas, c’est un médecin d’exception. Mais j’apprécie la proposition. Dans tous les cas, il est bien. »
Elle récupère la pipe pour tirer un coup et inhaler une dose de nicotine.
« Après c’est Nimra, elle était au procès et à donner un avis assez factuel sur mon oncle. Donc… C’est une fille bien, mais un peu particulière à gérer de temps à autre. » Elle a un roulement d’yeux au plafond, « n’empêche, avec le recul, c’est peut-être pour ça qu’elle est toujours pas casée après autant d’années. » Elle hausse les épaules, puis remarque que justement, que la sirène évite de s’immerger. « Il y a une raison particulière pour rester à hauteur des épaules, où c’est simplement par esprit de convenance ? » Demande la médecin en se laissant couler jusqu’à la gorge.
Il n’empêche, c’est maintenant Nimra qui est l’objet de curiosité de Nineveh et elle hausse un sourcil.
« Elle est bien gaulée et elle me disait qu’elle se cherchait un homme, comment elle peut échouer alors qu’elle a littéralement le statut et le physique ? Surtout qu’elle a quand même bon caractère. Enfin, jusqu’au moment où elle s’emballe sur l’escrime. »
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Les balades. Les choses à faire. Rowena commençait déjà à calculer le temps que cela pouvait représenter d'aller chercher un vieil homme dans la jungle pour le ramener à Melorn. Deux semaine ? Un mois tout au plus. C'était jouable pour avoir un médecin d'envergure habitué aux milieux hostiles. Puis ça lui donnerait le temps de trouver une solution pour protéger ses compagnons de la magie nécrotique qui tuait à petit feu toute personne s'approchant de l'endroit où ils voulaient se rendre. Hmmm....
Pensivement, elle fit tourner le corps longiligne de sa bouffarde entre ses doigts.
- Je prends sur moi pour ne pas sombrer au fond de la baignoire et me transformer malgré moi. Certaines sirènes n'ont pas de soucis à cacher leur nature ou à se contrôler. Ce n'est pas mon cas. Je suis incapable de brider ma voix correctement et m'immerger sans changer me demande une concentration de chaque instant. " Elle soupira, résignée depuis bien des années. " Pas faute d'essayer. J'y arrive juste pas. C'est seulement problématique quand je me met à fredonner sans m'en rendre compte mais ça m'arrive de moins en moins souvent. "
Le temps s'écoulait avec simplicité pour une fois.
- Elle fait partie de la garde. Je parie que c'est simplement qu'elle est mariée à son boulot, comme beaucoup.
En embrayant sur Nimra, elles évaient trouver un sujet de conversation qui pouvaient les tenir un moment et qui offrit à Rowena l'occasion d'interroger un peu plus Nineveh au sujet de son parcours militaire, de ses liens avec la garde, et de quelques autres de ses membres qu'elle avait récemment rencontré dans le cadre de l'enquête. Elle appris aussi en passant que l'ancien capitaine de la garde avait disparu quelques mois plus tôt et qu'on avait retrouvé le corps récemment, ce qui expliquait peut-être l'excès de zèle des gardes... Enfin ça et la xénophobie.
L'heure passa en un instant. Le plateau était vide tout comme les chopines et la pipe, refroidie, posée sur le côté. Dans un moment de silence, Rowena soupira et commença à s'extraire de la cuve " Bon... Faut que je sorte sinon tu me retrouvera dans ta baignoire demain matin."
Le moindre bleu, la moindre égratignure, la moindre marque sur son corps avait disparue en dehors des craquelures et d'une séries d'impactes semblables à des empreintes de flèche que Nineveh savait depuis la veille être les impacts d'éclats de phantaciers, impossibles donc de totalement guérir par magie. Il devait être neuf ou dix heure du matin et la fatigue était toujours particulièrement présente, mais c'était presque la seule preuve de leur nuit de débauche. ça et une sérieuse diète à l'eau clair... même si la bière avait fait du bien.
- J'espère que Shan'ael n'a pas fini par étriper Hale... Je vais aller les rejoindre " souffla-t-elle en se rhabillant, ne s'embarassant pas d'un drap de bain pour se sécher, la magie qu'elle utilisait instinctivement pour ce genre de chose largement plus efficace. " On va surement faire quelques recherches avant de partir, vu qu'on a plus besoin d'enquêter sur ce démon vu que ses actes sont passés en légitime défense. J'irai peut-être rendre une visite à cet érudit pour poser quelques questions sur le Compendium et prendre des contacts à l'Académie. De quoi préparer l'expédition dans les ruines et faire venirs quelques affaires depuis la République, quoi. ça ne devrait pas prendre plus que la semaine. Je passe le bonjour aux garçons pour toi ?
Elle pouvait aussi venir, mais elle avait l'air particulièrement bien installée dans son bain... Et Rowena n'oubliait pas qu'elle était médecin, elle avait sûrement des patients à voir.
Pensivement, elle fit tourner le corps longiligne de sa bouffarde entre ses doigts.
- Je prends sur moi pour ne pas sombrer au fond de la baignoire et me transformer malgré moi. Certaines sirènes n'ont pas de soucis à cacher leur nature ou à se contrôler. Ce n'est pas mon cas. Je suis incapable de brider ma voix correctement et m'immerger sans changer me demande une concentration de chaque instant. " Elle soupira, résignée depuis bien des années. " Pas faute d'essayer. J'y arrive juste pas. C'est seulement problématique quand je me met à fredonner sans m'en rendre compte mais ça m'arrive de moins en moins souvent. "
Le temps s'écoulait avec simplicité pour une fois.
- Elle fait partie de la garde. Je parie que c'est simplement qu'elle est mariée à son boulot, comme beaucoup.
En embrayant sur Nimra, elles évaient trouver un sujet de conversation qui pouvaient les tenir un moment et qui offrit à Rowena l'occasion d'interroger un peu plus Nineveh au sujet de son parcours militaire, de ses liens avec la garde, et de quelques autres de ses membres qu'elle avait récemment rencontré dans le cadre de l'enquête. Elle appris aussi en passant que l'ancien capitaine de la garde avait disparu quelques mois plus tôt et qu'on avait retrouvé le corps récemment, ce qui expliquait peut-être l'excès de zèle des gardes... Enfin ça et la xénophobie.
L'heure passa en un instant. Le plateau était vide tout comme les chopines et la pipe, refroidie, posée sur le côté. Dans un moment de silence, Rowena soupira et commença à s'extraire de la cuve " Bon... Faut que je sorte sinon tu me retrouvera dans ta baignoire demain matin."
Le moindre bleu, la moindre égratignure, la moindre marque sur son corps avait disparue en dehors des craquelures et d'une séries d'impactes semblables à des empreintes de flèche que Nineveh savait depuis la veille être les impacts d'éclats de phantaciers, impossibles donc de totalement guérir par magie. Il devait être neuf ou dix heure du matin et la fatigue était toujours particulièrement présente, mais c'était presque la seule preuve de leur nuit de débauche. ça et une sérieuse diète à l'eau clair... même si la bière avait fait du bien.
- J'espère que Shan'ael n'a pas fini par étriper Hale... Je vais aller les rejoindre " souffla-t-elle en se rhabillant, ne s'embarassant pas d'un drap de bain pour se sécher, la magie qu'elle utilisait instinctivement pour ce genre de chose largement plus efficace. " On va surement faire quelques recherches avant de partir, vu qu'on a plus besoin d'enquêter sur ce démon vu que ses actes sont passés en légitime défense. J'irai peut-être rendre une visite à cet érudit pour poser quelques questions sur le Compendium et prendre des contacts à l'Académie. De quoi préparer l'expédition dans les ruines et faire venirs quelques affaires depuis la République, quoi. ça ne devrait pas prendre plus que la semaine. Je passe le bonjour aux garçons pour toi ?
Elle pouvait aussi venir, mais elle avait l'air particulièrement bien installée dans son bain... Et Rowena n'oubliait pas qu'elle était médecin, elle avait sûrement des patients à voir.
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« Mariée au boulot, c’est le destin de nombre d’entre nous j’ai l’impression. Rappelle-moi d’épouser Caeso avant que le métier de médecin ne me mette une bague au doigt. Dormir avec sa trousse de docteur entre les bras, ça va un temps, mais j’ai bien l’intention d’avoir des enfants et des petits enfants un jour. »
Quant au parcours militaire de Nineveh : auxiliaire pour la garde, auxiliaire dans l’armée, médecin durant le conflit, quelques escarmouches au moment où s’y attend le moins. En un sens, le parcours le plus classique du monde pour une militaire et une témoin de cette époque trouble, mais de l’autre : quelque chose qui sort de l’ordinaire pour le commun des mortels, elfe ou pas.
Mais toute bonne chose à une fin et lorsqu’il faut bosser, il faut bosser.
« Je pense que les garçons ont dû s’entendre : quand les mecs ne s’entendent pas, ils arrêtent de se parler. Ils sont simples. Oui, passe le bonjour aux garçons de ma part. Bonne chance pour tes recherches. De mon côté, je vais rester au cabinet, vaquer à mes occupations, m’occuper de mes patients, de mes travaux académiques et qui sait, on se recroisera peut-être avant l’expédition. Dans tous les cas, prend soin de toi et garde le fameux chocolat au frais. Ce serait bête que tu présentes un vieux morceau tout fondu à ton homme pour le jour J. »
Elle quitte le bain en se servant de la télékinésie pour se sécher en un clin d’œil, puis s’enroule une serviette autour de la taille pour conserver un minimum de pudeur, surtout qu’elle doit récupérer des fringues propres dans sa penderie.
« Je vais rester oui, » conclut la médecin. « Bonne chance en ville et si tu veux picoler, tu sais où me trouver. »
Quant au parcours militaire de Nineveh : auxiliaire pour la garde, auxiliaire dans l’armée, médecin durant le conflit, quelques escarmouches au moment où s’y attend le moins. En un sens, le parcours le plus classique du monde pour une militaire et une témoin de cette époque trouble, mais de l’autre : quelque chose qui sort de l’ordinaire pour le commun des mortels, elfe ou pas.
Mais toute bonne chose à une fin et lorsqu’il faut bosser, il faut bosser.
« Je pense que les garçons ont dû s’entendre : quand les mecs ne s’entendent pas, ils arrêtent de se parler. Ils sont simples. Oui, passe le bonjour aux garçons de ma part. Bonne chance pour tes recherches. De mon côté, je vais rester au cabinet, vaquer à mes occupations, m’occuper de mes patients, de mes travaux académiques et qui sait, on se recroisera peut-être avant l’expédition. Dans tous les cas, prend soin de toi et garde le fameux chocolat au frais. Ce serait bête que tu présentes un vieux morceau tout fondu à ton homme pour le jour J. »
Elle quitte le bain en se servant de la télékinésie pour se sécher en un clin d’œil, puis s’enroule une serviette autour de la taille pour conserver un minimum de pudeur, surtout qu’elle doit récupérer des fringues propres dans sa penderie.
« Je vais rester oui, » conclut la médecin. « Bonne chance en ville et si tu veux picoler, tu sais où me trouver. »
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