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Invité
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Soirée normale : "Sed ut perspiciatis unde omnis iste natus error sit voluptatem accusantium doloremque laudantium, totam rem aperiam, eaque ipsa quae ab illo inventore veritatis et quasi architecto beatae vitae dicta sunt explicabo. Nemo enim ipsam voluptatem quia voluptas sit aspernatur aut odit aut fugit, sed quia consequuntur magni dolores eos qui ratione voluptatem sequi nesciunt. Neque porro quisquam est, qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit, sed quia non numquam eius modi tempora incidunt ut labore et dolore magnam aliquam quaerat voluptatem. Ut enim ad minima veniam, quis nostrum exercitationem ullam corporis suscipit laboriosam, nisi ut aliquid ex ea commodi consequatur? Quis autem vel eum iure reprehenderit qui in ea voluptate velit esse quam nihil molestiae consequatur, vel illum qui dolorem eum fugiat quo voluptas nulla pariatur?
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Ce soir (mais un peu avant quand même). : « Oh, Rowena, tu me dois une consultation et j'ai une réserve d'alcool fort à écouler. Passe à mon cabinet qu'on s'occupe de ces deux problèmes. J’ai envie de m’alcooliser pour oublier mon célibat et parler de problèmes amoureux. » Pas le temps de niaiser.
Puis un peu plus tard, alors que la médecin elfe s’occupe de sa patiente dans son cabinet, à vérifier le mal sous tous ces angles, mais aussi à apporter des soins palliatifs à la sirène, Nineveh débute la soirée.
« Alors, comment ça se passe avec Shan ? » Question rhétorique : sa patiente a la bouche grande ouverte et deux instruments métalliques en train de passer sur ses dents à la recherche d’une cavité, d’une infection ou d’un point douloureux. Difficile d’entretenir le dialogue quand on ne prononce que les voyelles, mais rien de nouveau à l’horizon, non ? « Oui je sais, il est comme ça. » Répond dans le vent la médecin, ignorant tout de la relation qui lie les deux, ou du moins, elle a vu les signes, mais n’est pas en mesure de les interpréter. « Sinon, tout se passe bien ? Tu tabasses les méchants comme il faut ? » Le plaisir de la dentiste : faire le dialogue à elle toute seule pendant que l’autre ne peut répondre correctement. « N’empêche, je suis sidérée par tes dents : d’habitude les nomades ont des ratiches aussi propres qu’une fosse d’aisance, mais là, je pourrais presque voir mon reflet dans l’émail. Toutes mes félicitations. » Puis la docteur se pose la question qui fâche. « Maintenant que j’y pense, tu veux pas que j’essaie de te sortir ce calcul divin que tu as bloqué en toi ? Enfin, je sais que c’est plus sympathique pour l’histoire, cette quête épique jusqu’au bout du monde, littéralement, mais bon. Je me dis : j’ai déjà ouvert des mecs à hauteur de la ceinture pour leur ouvrir la vessie et broyer les calculs à l’intérieur. Alors d’accord, ils pissaient rouge pour une semaine après ça, mais en attendant, ils n’avaient plus de problème de blocage. Si tu consens à rester deux ou trois semaines alitée après l’intervention et à garder de la glace toujours à portée de main, je suis sûr qu’on peut faire de X’o-Rath notre triomphe personnel. » Intervention de Schrödinger : tant que le doute n’a pas été éclairci, on ne peut être sûr de savoir si c’est une blague ou une suggestion on ne peut plus sérieuse.
Il n’empêche que le coup d’œil de Nineveh vers son armoire à chirurgie présage d’une option plus que de l’autre.
L’elfe retire ses instruments de la bouche de Rowena, effectue les derniers examens complémentaires, une petite intervention pour redonner des couleurs à la sirène si elle lui permet (est-ce seulement possible ?) puis s’éloigne de la table.
« Tu peux te relever. » Annonce la médecin en sortant de son placard à urgences (qui comprend une canne sabre, une fiole de contraceptif, des fléchettes tranquillisantes et bien plus utile encore !) une gourde d’alcool fort et deux gobelets. « Viens, quitte à profiter d’une soirée à l’écart de tous les problèmes du monde, autant le faire en anéantissant la réserve de gnôle de mon oncle. J’ai stocké la majorité dans mes appartements. Mais puisque c’est une occasion particulière, autant commencer par le plus lourd. »
Ce n’est pas une jolie bouteille en verre, avec un liquide ambré à l’intérieur, oh que non. L’oncle de Nineveh n’a jamais été adepte de l’opinion majoritaire. Si certains se sont épris du whisky, il a ses propres breuvages.
En lieu et place, c’est une grosse gourde en bois enveloppée dans du cuir, dont le goulot fume un filet de vapeur blanche des plus intrigant. Avec un inscrite sur une petite langue de parchemin une brève description de son contenu.
« L’élixir des six démons. » Lit Nineveh à voix haute. « Pour voir des choses que personne d’autre ne peut voir, faire des choses que personne d’autre ne peut faire. »
En ouvrant la gourde, les vapeurs blanches continuent de s’extirper hors du goulot, recouvrant bientôt la table d’une brume translucide. Par instinct, la docteur récupère par télékinésie deux coupes d’argent et les remplit à ras bord. Ou du moins, c’est ce qu’elle pense, en voyant toute cette brume cascader le long des coupes, elle a un doute.
Elle s’empare du verre : d’aspect visuel, le liquide est transparent, sans présenter aucun velouté comme pourrait l’être du lait. Il y a une petite odeur citronnée qui en émane, ainsi qu’une fraicheur assez atypique. Normalement, après tant de temps passé dans l’armoire aux urgences, l’élixir devrait être à température ambiante. Pourtant, il est d’un froid polaire.
Nineveh adresse un dernier coup d’œil à Rowena.
L’elfe a un hochement de tête sur le côté, c’est du bizarre mais toujours moins que le couple de la sirène non ?
« Preums chez X’o-Rath. » Déclare la médecin avant de vider cul sec son verre.
Goût de citron, très frais, on dirait une limonade.
La docteur allait dire qu’on sent peu l’alcool, mais elle a une quinte de toux alors que sa gorge se met à brûler de froid et qu’elle exhale une brume blanche. Au bout de quelques instants, elle secoue la tête.
« Eh bien, mon homme dirait sans doute que c’est encore trop faible pour lui. Mais j’ai l’impression d’avoir avalée un baril d’eau de vie cul sec pour être honnête. »
Elle essuie une larme solitaire qui coule le long de sa joue : ça pique.
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Ce soir (mais un peu avant quand même). : « Oh, Rowena, tu me dois une consultation et j'ai une réserve d'alcool fort à écouler. Passe à mon cabinet qu'on s'occupe de ces deux problèmes. J’ai envie de m’alcooliser pour oublier mon célibat et parler de problèmes amoureux. » Pas le temps de niaiser.
Puis un peu plus tard, alors que la médecin elfe s’occupe de sa patiente dans son cabinet, à vérifier le mal sous tous ces angles, mais aussi à apporter des soins palliatifs à la sirène, Nineveh débute la soirée.
« Alors, comment ça se passe avec Shan ? » Question rhétorique : sa patiente a la bouche grande ouverte et deux instruments métalliques en train de passer sur ses dents à la recherche d’une cavité, d’une infection ou d’un point douloureux. Difficile d’entretenir le dialogue quand on ne prononce que les voyelles, mais rien de nouveau à l’horizon, non ? « Oui je sais, il est comme ça. » Répond dans le vent la médecin, ignorant tout de la relation qui lie les deux, ou du moins, elle a vu les signes, mais n’est pas en mesure de les interpréter. « Sinon, tout se passe bien ? Tu tabasses les méchants comme il faut ? » Le plaisir de la dentiste : faire le dialogue à elle toute seule pendant que l’autre ne peut répondre correctement. « N’empêche, je suis sidérée par tes dents : d’habitude les nomades ont des ratiches aussi propres qu’une fosse d’aisance, mais là, je pourrais presque voir mon reflet dans l’émail. Toutes mes félicitations. » Puis la docteur se pose la question qui fâche. « Maintenant que j’y pense, tu veux pas que j’essaie de te sortir ce calcul divin que tu as bloqué en toi ? Enfin, je sais que c’est plus sympathique pour l’histoire, cette quête épique jusqu’au bout du monde, littéralement, mais bon. Je me dis : j’ai déjà ouvert des mecs à hauteur de la ceinture pour leur ouvrir la vessie et broyer les calculs à l’intérieur. Alors d’accord, ils pissaient rouge pour une semaine après ça, mais en attendant, ils n’avaient plus de problème de blocage. Si tu consens à rester deux ou trois semaines alitée après l’intervention et à garder de la glace toujours à portée de main, je suis sûr qu’on peut faire de X’o-Rath notre triomphe personnel. » Intervention de Schrödinger : tant que le doute n’a pas été éclairci, on ne peut être sûr de savoir si c’est une blague ou une suggestion on ne peut plus sérieuse.
Il n’empêche que le coup d’œil de Nineveh vers son armoire à chirurgie présage d’une option plus que de l’autre.
L’elfe retire ses instruments de la bouche de Rowena, effectue les derniers examens complémentaires, une petite intervention pour redonner des couleurs à la sirène si elle lui permet (est-ce seulement possible ?) puis s’éloigne de la table.
« Tu peux te relever. » Annonce la médecin en sortant de son placard à urgences (qui comprend une canne sabre, une fiole de contraceptif, des fléchettes tranquillisantes et bien plus utile encore !) une gourde d’alcool fort et deux gobelets. « Viens, quitte à profiter d’une soirée à l’écart de tous les problèmes du monde, autant le faire en anéantissant la réserve de gnôle de mon oncle. J’ai stocké la majorité dans mes appartements. Mais puisque c’est une occasion particulière, autant commencer par le plus lourd. »
Ce n’est pas une jolie bouteille en verre, avec un liquide ambré à l’intérieur, oh que non. L’oncle de Nineveh n’a jamais été adepte de l’opinion majoritaire. Si certains se sont épris du whisky, il a ses propres breuvages.
En lieu et place, c’est une grosse gourde en bois enveloppée dans du cuir, dont le goulot fume un filet de vapeur blanche des plus intrigant. Avec un inscrite sur une petite langue de parchemin une brève description de son contenu.
« L’élixir des six démons. » Lit Nineveh à voix haute. « Pour voir des choses que personne d’autre ne peut voir, faire des choses que personne d’autre ne peut faire. »
En ouvrant la gourde, les vapeurs blanches continuent de s’extirper hors du goulot, recouvrant bientôt la table d’une brume translucide. Par instinct, la docteur récupère par télékinésie deux coupes d’argent et les remplit à ras bord. Ou du moins, c’est ce qu’elle pense, en voyant toute cette brume cascader le long des coupes, elle a un doute.
Elle s’empare du verre : d’aspect visuel, le liquide est transparent, sans présenter aucun velouté comme pourrait l’être du lait. Il y a une petite odeur citronnée qui en émane, ainsi qu’une fraicheur assez atypique. Normalement, après tant de temps passé dans l’armoire aux urgences, l’élixir devrait être à température ambiante. Pourtant, il est d’un froid polaire.
Nineveh adresse un dernier coup d’œil à Rowena.
L’elfe a un hochement de tête sur le côté, c’est du bizarre mais toujours moins que le couple de la sirène non ?
« Preums chez X’o-Rath. » Déclare la médecin avant de vider cul sec son verre.
Goût de citron, très frais, on dirait une limonade.
La docteur allait dire qu’on sent peu l’alcool, mais elle a une quinte de toux alors que sa gorge se met à brûler de froid et qu’elle exhale une brume blanche. Au bout de quelques instants, elle secoue la tête.
« Eh bien, mon homme dirait sans doute que c’est encore trop faible pour lui. Mais j’ai l’impression d’avoir avalée un baril d’eau de vie cul sec pour être honnête. »
Elle essuie une larme solitaire qui coule le long de sa joue : ça pique.
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- 'ien ! i' est un 'eu 'i'igue ais aut e ohhaikre. " articula la sirène, un bâtonnet de bois dans la bouche.
Le côté directe de Nineveh avait passablement fait hésité la sirène. L'invitation ne manquait pas de charme - elle ne pouvait dire non à un check up dans son état, surtout étant donné l'accélération des symptômes dont elle ne parlait pour ainsi dire à personne - mais l'idée de s’épancher sur sa vie amoureuse ne lui était pas venue depuis... très très longtemps. S'épancher sur quoi que ce soit d'ailleurs. Aelle n'était pas vraiment le genre de personne avec qui elle pouvait totalement lâché sa gourme, même si elles s'entendaient bien, et Shan était précisément la personne avec laquelle mieux vallait ne rien dire. Non seulement il aurait été facilement blessé par ses délires d'alcooliques mais en plus, comme il ne buvait pas, peu de chance qu'il se décoince et prenne tout ça au second degré. Encore moins qu'il en fasse de même. C'était un pilier. Un roc. Un homme parfait en somme... Un vrai bonnet de nuit, mais sur lequel elle pourrait compter jusqu'en enfer. Mais bon sang elle avait envie de partager un verre !
- au oins a e é'en e omguakre
Elle actionna plusieurs fois sa mâchoire avant de répondre à la suite.
- en voyage, pouvoir maîtriser l'eau te donne un certain bonus pour tout ce qui est hygiène. En plus les sirènes ont généralement de bonnes dents. " surtout celles, comme elle, dont les véritables dents hors métamorphose humaine étaient en réalité une rangée de croc pointue surtout fait pour déchirer toute sorte de viandes de nageur. Par contre, dents ou pas, elle fronça un sourcil particulièrement bas face à la proposition de l'elfe. L'ouvrir pour broyer Xo'Rath ? " On va éviter, hein. Ce serait plus comme sortir un parasite enroulé autour de mon cœur, planté dans mon foie et accroché à ma moelle épinière. Si tu veux t'y risquer, pourquoi pas, mais certainement pas entre deux bouteilles de gnôle, je te préviens. Je tiens à ce qu'il reste de mon âme. J'en ai besoin. " Le ton était devenu des plus sarcastique.
En vérifiant le problème sous tous les angles, l'elfe avait pu facilement voir que les craquelures noires s'étaient étendues. Jusqu'en bas du dos, elles commençaient à grappiller du terrain sur la partie droite de son corps et avaient recouverts son bras jusqu'au poignet. La moitié gauche du crâne, du visage, du cou, et jusqu'à la naissance de son sein gauche étaient également fêlés. Une drôle d'impression étant donné que la peau restait souple, malgré sa froideur et sa pâleur. Elle s'était aussi aperçu d'un autre ridicule mini petit détail...
- Comment ça enceinte ?
Certaines personnes avaient la chance d'être stériles, d'autres de faire un déni de grossesse. Rowena était visiblement dans la deuxième catégorie... Depuis près de quatre mois... Et ça ne l’arrangeait pas, mais alors pas du tout. " Je te préviens, si c'est vrai n'essaie même pas de m'empêcher de boire. " Une fois l'hypothèse vérifiée - et heureusement avec la certitude que Nineveh ne couchait pas avec le père présumé de l'enfant - elle se laissa tombé sur une chaise près de la table où Nineveh servait le remontant qu'elles comptaient bien descendre avec comme seul objectif de n'avoir aucune pensée rationnelle ni aucune question sur le passé, l'avenir et tout le reste.
- Vas-y pour le plus lourd. " Elle en prendrait un double. ça serait parfait... " Par contre la fumée c'est normal ? "
Les liqueurs de cette teneur étaient rare. En tout cas en République, elles l'étaient. Le nom annonçait la couleur... Enfin façon de parler vu que le contenu de son verre ressemblait sensiblement à de l'eau brumeuse avec une rondelle de citron. Typiquement le genre de boisson traitreuses et inconnues qu'elle aimait tester dans ses soirées de détente, entre un sculpteur et poétesse aux opinions politiques plutôt libérales. Elle fixa le fond de son verre un moment, coula un regard entendu à Nineveh, heurta doucement le bord de son verre.
- J'ai de l'avance. " lança-t-elle au toast de la médecin de guerre qu'elle ne connaissait pas vraiment mais qui, ce soir, lui paraissait hautement sympathique.
Un trait. Elle reposa la coupe, presque déçu.
- Il aimait la limhhhoo... " la gorge de la sirène venait de se serrer en une vague toux pathétique de vieux fumeur. Ok. Elle retirait ce qu'elle allait dire, ce n'était pas de la limonade. Sa main tomba à plat sur la table et elle secoua la tête. " Oh non d'un... Par les Astres ! " Puis, recroisant le regard de l'elfe, un sourire aussi complice que féroce lui vient aux lèvres. " Il pouvait aussi boire une pinte d'absinthe sans mourir, lui ? Ne crois pas que j'ai oublié, je sais que je n'ai pas la moindre chance contre ton dans un concours de boisson. Je sais pas si c'est un truc d'elfe mais...
La brûlure froide lui chaufait et lui rafraichissait le corps tout à la fois, lui remontant jusque dans le nez et derrière les yeux. ça montait vite en plus...
- En tout cas je peux pas dire ça du mien. Pas du mien de maintenant en tout cas. " Elle s'empara de la gourde pour resservir une coupe à chacune d'elle tout en se disant qu'il faudrait peut-être passé à de l'alcool à 90° si elles ne voulaient pas finir en coma éthylique d'ici 15 minutes. " Shan bois pas. Jamais. Même pas une goutte. Il a l'alcool en horreur. Alors je me tiens d'habitude. Puis elle réalisa autre chose... " Attend... Tu disais pas vouloir boire un coup pour oublier ton célibat ? Tu as un homme du coup ? "
Le côté directe de Nineveh avait passablement fait hésité la sirène. L'invitation ne manquait pas de charme - elle ne pouvait dire non à un check up dans son état, surtout étant donné l'accélération des symptômes dont elle ne parlait pour ainsi dire à personne - mais l'idée de s’épancher sur sa vie amoureuse ne lui était pas venue depuis... très très longtemps. S'épancher sur quoi que ce soit d'ailleurs. Aelle n'était pas vraiment le genre de personne avec qui elle pouvait totalement lâché sa gourme, même si elles s'entendaient bien, et Shan était précisément la personne avec laquelle mieux vallait ne rien dire. Non seulement il aurait été facilement blessé par ses délires d'alcooliques mais en plus, comme il ne buvait pas, peu de chance qu'il se décoince et prenne tout ça au second degré. Encore moins qu'il en fasse de même. C'était un pilier. Un roc. Un homme parfait en somme... Un vrai bonnet de nuit, mais sur lequel elle pourrait compter jusqu'en enfer. Mais bon sang elle avait envie de partager un verre !
- au oins a e é'en e omguakre
Elle actionna plusieurs fois sa mâchoire avant de répondre à la suite.
- en voyage, pouvoir maîtriser l'eau te donne un certain bonus pour tout ce qui est hygiène. En plus les sirènes ont généralement de bonnes dents. " surtout celles, comme elle, dont les véritables dents hors métamorphose humaine étaient en réalité une rangée de croc pointue surtout fait pour déchirer toute sorte de viandes de nageur. Par contre, dents ou pas, elle fronça un sourcil particulièrement bas face à la proposition de l'elfe. L'ouvrir pour broyer Xo'Rath ? " On va éviter, hein. Ce serait plus comme sortir un parasite enroulé autour de mon cœur, planté dans mon foie et accroché à ma moelle épinière. Si tu veux t'y risquer, pourquoi pas, mais certainement pas entre deux bouteilles de gnôle, je te préviens. Je tiens à ce qu'il reste de mon âme. J'en ai besoin. " Le ton était devenu des plus sarcastique.
En vérifiant le problème sous tous les angles, l'elfe avait pu facilement voir que les craquelures noires s'étaient étendues. Jusqu'en bas du dos, elles commençaient à grappiller du terrain sur la partie droite de son corps et avaient recouverts son bras jusqu'au poignet. La moitié gauche du crâne, du visage, du cou, et jusqu'à la naissance de son sein gauche étaient également fêlés. Une drôle d'impression étant donné que la peau restait souple, malgré sa froideur et sa pâleur. Elle s'était aussi aperçu d'un autre ridicule mini petit détail...
- Comment ça enceinte ?
Certaines personnes avaient la chance d'être stériles, d'autres de faire un déni de grossesse. Rowena était visiblement dans la deuxième catégorie... Depuis près de quatre mois... Et ça ne l’arrangeait pas, mais alors pas du tout. " Je te préviens, si c'est vrai n'essaie même pas de m'empêcher de boire. " Une fois l'hypothèse vérifiée - et heureusement avec la certitude que Nineveh ne couchait pas avec le père présumé de l'enfant - elle se laissa tombé sur une chaise près de la table où Nineveh servait le remontant qu'elles comptaient bien descendre avec comme seul objectif de n'avoir aucune pensée rationnelle ni aucune question sur le passé, l'avenir et tout le reste.
- Vas-y pour le plus lourd. " Elle en prendrait un double. ça serait parfait... " Par contre la fumée c'est normal ? "
Les liqueurs de cette teneur étaient rare. En tout cas en République, elles l'étaient. Le nom annonçait la couleur... Enfin façon de parler vu que le contenu de son verre ressemblait sensiblement à de l'eau brumeuse avec une rondelle de citron. Typiquement le genre de boisson traitreuses et inconnues qu'elle aimait tester dans ses soirées de détente, entre un sculpteur et poétesse aux opinions politiques plutôt libérales. Elle fixa le fond de son verre un moment, coula un regard entendu à Nineveh, heurta doucement le bord de son verre.
- J'ai de l'avance. " lança-t-elle au toast de la médecin de guerre qu'elle ne connaissait pas vraiment mais qui, ce soir, lui paraissait hautement sympathique.
Un trait. Elle reposa la coupe, presque déçu.
- Il aimait la limhhhoo... " la gorge de la sirène venait de se serrer en une vague toux pathétique de vieux fumeur. Ok. Elle retirait ce qu'elle allait dire, ce n'était pas de la limonade. Sa main tomba à plat sur la table et elle secoua la tête. " Oh non d'un... Par les Astres ! " Puis, recroisant le regard de l'elfe, un sourire aussi complice que féroce lui vient aux lèvres. " Il pouvait aussi boire une pinte d'absinthe sans mourir, lui ? Ne crois pas que j'ai oublié, je sais que je n'ai pas la moindre chance contre ton dans un concours de boisson. Je sais pas si c'est un truc d'elfe mais...
La brûlure froide lui chaufait et lui rafraichissait le corps tout à la fois, lui remontant jusque dans le nez et derrière les yeux. ça montait vite en plus...
- En tout cas je peux pas dire ça du mien. Pas du mien de maintenant en tout cas. " Elle s'empara de la gourde pour resservir une coupe à chacune d'elle tout en se disant qu'il faudrait peut-être passé à de l'alcool à 90° si elles ne voulaient pas finir en coma éthylique d'ici 15 minutes. " Shan bois pas. Jamais. Même pas une goutte. Il a l'alcool en horreur. Alors je me tiens d'habitude. Puis elle réalisa autre chose... " Attend... Tu disais pas vouloir boire un coup pour oublier ton célibat ? Tu as un homme du coup ? "
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« Les dents, j’avais remarqué avec mon mec. Et oui frangine, tu es enceinte d’au moins quatre mois. » Elle adresse un regard surpris à Rowena, « ton corps me dit des choses. Je suis formelle, tu es officiellement en collocation avec ton propre corps. Mais sinon, on verra pour l’opération quand on sera sobre oui, après, ça ne sera pas la première fois que je frustre le dieu des morts. Il doit avoir l’habitude à force. C’est mon boulot en tant que médecin après tout. »
Ensuite : alcool, puis le sujet brûlant de Nineveh, Caeso, le triton sec et massif, celui qui soulève des menhirs sur les plages avant d’écrire à la craie « Caeso a soulevé cette grosse pierre au-dessus de sa tête. » Peut-être que Rowena en a déjà vu, voire qu’elle l’a déjà croisée : après tout, il n’y a pas tant que ça de triton dans le monde, si ?
« Si je bois de l’absinthe comme ça, c’est pour démontrer mes pouvoirs. » Explique l’elfe en se servant un nouveau verre. « Mais sans mes pouvoirs, je pense que je m’endors sous la table au bout de la troisième pinte ? »
Elle se sert une nouvelle dose, puis remplit le verre de la sirène à son tour. « A nos hommes, à nos chevaux, et à celles qui les montent. » Déclare Nineveh avant de trinquer, puis de vider son verre d’une traite.
Nouvelle quinte de toux, elle souffle une longue brume blanche.
« En fait, les elfes, c’est… » Elle cherche ses mots. « C’est giga-tapette et à la fois méga énervé comme concept. Ça boit sans fin, ça fait des doigts d’honneur aux dieux et ça a un trafic de pierres magiques dans la cave, par contre, au niveau du pieu, on-se-fait-chier. » Elle marque une pause. « Sérieusement ! On vit mille an, mais on a la même perception du temps que les humains. Du coup, quand vous, vous attendez… trois mois pour coucher ensemble, bah nous aussi. Sauf que nous, ça fait deux ans et demi de temps humain. Tu crois que je vais attendre deux ans et demi pour savoir si je suis compatible avec un mec ? Imagine la déception la première fois que ça m’est arrivé ! Puis bon, les elfes… Merde, 1m80 pour 65 kg en moyenne, je suis désolée mais quand même. Squelletor de Peau-sur-les-os ! Je pèse plus lourd que ça à force de fréquenter le gymnase et de m’entraîner physiquement. »
Elle se clarifie la gorge. Elle a énoncé le problème initial. Maintenant, il est temps d’expliquer la solution.
« Du coup, t’étonne pas si Shan est coincé du cul et de la levée de coude, ce n’est pas de sa faute, c’est un trait de race. » Oui, ce n’est pas la solution, mais il faut quand même détailler les problèmes qui se posent pour Rowena. « Je suis formelle, cinq siècles d’exercice de la médecine et à fréquenter mes congénères le disent. De longues études sur mon temps personnel comme professionnel l’appuient : y a beaucoup d’elfes qui préfèrent se secouer le cocotier sur le souvenir de la grandeur de l’empire elfe, plutôt que de faire sprinter l’unijambiste et de résoudre ce problème de démographie qui nous pend au nez depuis des lustres. Ahem. J’étais peut-être un petit peu crue sur ce coup. »
Pour revenir au célibat de Nineveh.
« J’ai un homme. Mais il est loin et c’est difficile de faire marcher une relation avec un triton chevalier de la république. » Air surpris de Rowena. « Eh, tu te tapes un elfe, je me tape un triton, c’est de bonne guerre. Imagine : un triton passe ses journées dans l’eau à nager, il a une musculature d’assassin, il est sec car il passe son temps à faire du cardio et il est solide. C’est le fantasme d’une médecin du sport. Peut-être que tu le connais, il s’appelle Caeso, le triton qui soulève des menhirs et de la fonte. Grand, balaise, avec une grosse épée, au service de la république. »
Maintenant, réponse : le célibat.
« Je vis à Melorn, il vit en République. Nous sommes sur les routes en permanence, donc difficile de se voir. Une semaine tous les trois mois peut-être ? Tu crois que c’est agréable de savoir qu’un beau morceau comme ça te file entre les doigts à intervalle régulier ? C’est pour ça que je veux boire pour oublier mon célibat : parce que je suis obligée de courir après mon mec ! »
Quant au pourquoi.
« Pourquoi un triton ? » Nineveh prend une inspiration. « J’ai envie de dire, les hommes c’est comme les animaux : en dessous de soixante-dix kilos et du mètre soixante-dix, c’est difficile de se souvenir des noms. Caeso, il est grand, il est massif, je me sens protégée quand je suis avec lui. Je peux déléguer ma sécurité à un homme fort en qui j’ai confiance. En plus, je m’entends bien avec lui, il me comprend. Les elfes… » Elle a une moue perplexe. « Les elfes… Bah, j’oublie vite les noms et je préfère être protégée par mon épée. »
Maintenant, retour à l’envoyeur.
« Et toi ? Avec Shan. Tu retiens facilement son nom, ou alors il tombe dans la catégorie : c’est un elfe. Excuse-moi, mais… Il est pas un peu de la jaquette ? Il a l’air vraiment… délicat. »
Rappel : Nineveh est toujours sobre.
HRP pour les elfes qui seraient vexés : dsl mais dans les races j'ai lu "Taille et poids moyen : 1 m 80 // 65 kg Fertilité et gestation : mauvaise // 14 mois" Ca n'a pas aidé à la rédaction de ce post.
Ensuite : alcool, puis le sujet brûlant de Nineveh, Caeso, le triton sec et massif, celui qui soulève des menhirs sur les plages avant d’écrire à la craie « Caeso a soulevé cette grosse pierre au-dessus de sa tête. » Peut-être que Rowena en a déjà vu, voire qu’elle l’a déjà croisée : après tout, il n’y a pas tant que ça de triton dans le monde, si ?
« Si je bois de l’absinthe comme ça, c’est pour démontrer mes pouvoirs. » Explique l’elfe en se servant un nouveau verre. « Mais sans mes pouvoirs, je pense que je m’endors sous la table au bout de la troisième pinte ? »
Elle se sert une nouvelle dose, puis remplit le verre de la sirène à son tour. « A nos hommes, à nos chevaux, et à celles qui les montent. » Déclare Nineveh avant de trinquer, puis de vider son verre d’une traite.
Nouvelle quinte de toux, elle souffle une longue brume blanche.
« En fait, les elfes, c’est… » Elle cherche ses mots. « C’est giga-tapette et à la fois méga énervé comme concept. Ça boit sans fin, ça fait des doigts d’honneur aux dieux et ça a un trafic de pierres magiques dans la cave, par contre, au niveau du pieu, on-se-fait-chier. » Elle marque une pause. « Sérieusement ! On vit mille an, mais on a la même perception du temps que les humains. Du coup, quand vous, vous attendez… trois mois pour coucher ensemble, bah nous aussi. Sauf que nous, ça fait deux ans et demi de temps humain. Tu crois que je vais attendre deux ans et demi pour savoir si je suis compatible avec un mec ? Imagine la déception la première fois que ça m’est arrivé ! Puis bon, les elfes… Merde, 1m80 pour 65 kg en moyenne, je suis désolée mais quand même. Squelletor de Peau-sur-les-os ! Je pèse plus lourd que ça à force de fréquenter le gymnase et de m’entraîner physiquement. »
Elle se clarifie la gorge. Elle a énoncé le problème initial. Maintenant, il est temps d’expliquer la solution.
« Du coup, t’étonne pas si Shan est coincé du cul et de la levée de coude, ce n’est pas de sa faute, c’est un trait de race. » Oui, ce n’est pas la solution, mais il faut quand même détailler les problèmes qui se posent pour Rowena. « Je suis formelle, cinq siècles d’exercice de la médecine et à fréquenter mes congénères le disent. De longues études sur mon temps personnel comme professionnel l’appuient : y a beaucoup d’elfes qui préfèrent se secouer le cocotier sur le souvenir de la grandeur de l’empire elfe, plutôt que de faire sprinter l’unijambiste et de résoudre ce problème de démographie qui nous pend au nez depuis des lustres. Ahem. J’étais peut-être un petit peu crue sur ce coup. »
Pour revenir au célibat de Nineveh.
« J’ai un homme. Mais il est loin et c’est difficile de faire marcher une relation avec un triton chevalier de la république. » Air surpris de Rowena. « Eh, tu te tapes un elfe, je me tape un triton, c’est de bonne guerre. Imagine : un triton passe ses journées dans l’eau à nager, il a une musculature d’assassin, il est sec car il passe son temps à faire du cardio et il est solide. C’est le fantasme d’une médecin du sport. Peut-être que tu le connais, il s’appelle Caeso, le triton qui soulève des menhirs et de la fonte. Grand, balaise, avec une grosse épée, au service de la république. »
Maintenant, réponse : le célibat.
« Je vis à Melorn, il vit en République. Nous sommes sur les routes en permanence, donc difficile de se voir. Une semaine tous les trois mois peut-être ? Tu crois que c’est agréable de savoir qu’un beau morceau comme ça te file entre les doigts à intervalle régulier ? C’est pour ça que je veux boire pour oublier mon célibat : parce que je suis obligée de courir après mon mec ! »
Quant au pourquoi.
« Pourquoi un triton ? » Nineveh prend une inspiration. « J’ai envie de dire, les hommes c’est comme les animaux : en dessous de soixante-dix kilos et du mètre soixante-dix, c’est difficile de se souvenir des noms. Caeso, il est grand, il est massif, je me sens protégée quand je suis avec lui. Je peux déléguer ma sécurité à un homme fort en qui j’ai confiance. En plus, je m’entends bien avec lui, il me comprend. Les elfes… » Elle a une moue perplexe. « Les elfes… Bah, j’oublie vite les noms et je préfère être protégée par mon épée. »
Maintenant, retour à l’envoyeur.
« Et toi ? Avec Shan. Tu retiens facilement son nom, ou alors il tombe dans la catégorie : c’est un elfe. Excuse-moi, mais… Il est pas un peu de la jaquette ? Il a l’air vraiment… délicat. »
Rappel : Nineveh est toujours sobre.
HRP pour les elfes qui seraient vexés : dsl mais dans les races j'ai lu "Taille et poids moyen : 1 m 80 // 65 kg Fertilité et gestation : mauvaise // 14 mois" Ca n'a pas aidé à la rédaction de ce post.
Invité
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La pique de la médecin à propos de Xo'rath fit sourire la sirène. Oui. En un sens, oui. Si on partait du principe que Xo'rath était effectivement un dieu, il ne devait pas beaucoup aimer les médecins. En même temps, les divinistes plaçaient les médecins sous le patronage d'un être hideux et monstrueux alors il ne fallait pas trop se poser de questions non plus. Leurs oeuvres, ou certains de leurs fidèles comme Myriem, avaient un minimum de classe, mais ça s'arrêtait là.
Ces derniers mois, elle avait passé tout son temps à être la meilleur version d'elle-même. Pour ne pas dépareiller chez Tagar. Pour être à la hauteur de Shan'aël. Pour Être à la hauteur de ses propres attentes et des hauteurs immense qu'elle s'imposait. Alors voir Nineveh parler aussi ouvertement, sans retenue et sans filtre, c'était descendre de sa réserve et plonger tout droit dans cette ambience de caserne, de blagues potaches, de vulgarité assumée et de franche sororité... Cette camaraderie de personnes qui avaient risqué leur vie ensemble, qui voyaient le mal et qui ne s'embaraissaient pas de pincette pour saisir la vie. Dans son organisation bien réglé ces dix dernières années, elle avait été cette femme là un tiers de son temps, la bourgeoise rafinée un tiers de son temps et la banshee solitaire pouvant laisser libre cours à sa soif d'affrontement et de défi un tiers de son temps. Elle avait toujours trouvé un équilibre... Plus depuis son retour du front.
Ce n'était pas forcément conscient, et voilà qu'elle retrouvait dans la gouaille de l'elfe, de confortables pantouffles.
- Si seulement. " laissa-t-elle tomber au second toast de son hôte. Elle tapa le cul de la coupe sur la table avant de se l'enfiler d'une gorgée, toussant plusieurs ronds de fumée blanche avant de réussir à la souffle en un fil plus lisse. ... Sa remarque n'était visiblement pas tombé dans l'oreille d'une sourde vu comment l'elfe parti droit devant pour tailler une croupière aux hommes de son espèce.
- Sec et tonique, je trouve ça plutôt attirant. " défendit-elleson compagnon... ses goûts. " Par contre quand on sent les os, j'ai du mal. Tu sais, les nobliau qui s'entretiennent un peu, mais surtout pour l'apprence, pas pour la performance. J'ai l'impression de me serrer contre une tringle à rideau. Je pourrais si vraiment il a un charge ou un savoir faire fou, mais c'est vraiment... " Elle secoua la tête en lorgnant sur la gourde. C'était vraiment pas mal en fait... " c'est pas mon truc quoi.
- Trois mois ? " répéta Rowena qui, de toute évidence, n'était vraiment mais vraiment pas cablée comme la plupart de ses pairs. Trois mois, c'était plus long que la quasi totalité de ses relations. Mais quand l'elfe ajouta qu'elle n'attendait pas deux ans pour savoir si elle était compatible avec quelqu'un, le visage de la sirène s'illumina littéralement. " Mais oui ! Enfin quelqu'un de sensé qui ose le dire ! On peut pas savoir si ça feat avant d'avoir essayer et même pour savoir ce qui nous convient, a se choisi par sur catalogue. Mais ça, elfe, pas elfe c'est pareil. Y a un nombre de coincé t'imagine même pas. Des mois de rendez-voux et de ronds de jambes alors qu'on sait qu'on y pense. Et ça se prend le chou pour rendre ça spécial. Parce que c'est important. Que c'est un cap ou une autre connerie d'interdiction morale. C'est toujours spécial si c'est avec la bonne personne. Mais non ! ça bloque comme si s'accorder du plaisir risquait de les briser !
Euh... Hmmm... un peu frustrée peut-être ? En tout cas, agacée c'était certain. Depuis quand avait-elle ça sur le coeur pour que ça sorte aussi franco... Et à quelle point cette boisson agissait vite bon dieu ?! Elle croisa le regard de Nineveh pinça les lèvres sans savoir quoi dire pour sa défense. " Super." ponctua-t-elle lorsqu'on lui confirma que les elfes étaient majoritairement peu porté sur la chose. Elle ne le prenait pas pour argent comptant - elle en avait trop croisés pour pouvoir tous les mettre dans le panier "on se fait chier au pieu" - mais compte tenu de la situation, ça ne la rassurant pas vraiment.
- Reste crue, ça me change... Attend-tend... Un triton ? "
Un chevalier de la république... Un triton. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien trouvé à un triton vu ce qu'elle venait de dire ? Ok, les hommes de son espèce étaient rarement du genre biscotte friable mais la plupart restaient élancés, plus dans le style éphèbe que grand ours viril. Quant au caractère, évidement qu'elle était biaisée, mais ceux qu'elle avait cotoyé dans son clan et au Reike, et dans ces horribles club de chant étaient plutôt du genre soumis...
- Pas entendu parlé, mais ça fait un moment que j'ai pas réseauté. ... Et il est probable que je n'ai pas su qu'il était triton si nous nous somme croisé sur la terre ferme. On utilise rarement le sonnard quand on peut voir avec les deux yeux ouverts. ... Mais des mehnirs quand même." Quand au fait qu'elle se tapait un elfe, elle n'objecta rien. Pas à ce point tout de même ! Pas encore du moins... " Oh oui je sais ce que c'est de voir sa moitié qu'une fois quand il tombe un bras... Moi c'était à peu près ça, tous les trois moi hors du boulot mais je bossait ausis avec lui... ... Après c'était spécial. avoua-t-elle. Et c'était encore un euphémisme.
- Shan ? C'est... " Sa bouche se ferma. Elle regarda l'elfe dans les yeux un long moment de silence... Puis elle soupira comme un ballon qui se dégonffle en posant le pavé sur la table. " Putain j'espère que c'est pas parce qu'il préfère les hommes qu'il a autant de mal avec moi !
Nine avait l'art d'enchainer les coups de poing au foie. Que ce soit avec de l'alcool ou avec son avis sur les elfes...
- Sérieusement, Nine. Je crois... Je l'aime. Il est mystérieux, solide, loyal et il aime les belles choses. J'ai confiance en lui. Avec lui je peux baisser la garde, être vulnérable et ça ne lui fait pas peur. D'ici moins de six mois je serai sans doute morte et il est toujours là. Il est mon ancrage. Il prend soin de moi même quand je craque complètement. Peu importe les conneries que j'ai pu faire jusque là. ... " Mais ? " Mais rien. On a joyagé pendant une semaine dans un bateau, coincé dans la même cabine avec que ça a foutre, et rien. On a partagé le même lit, pendant des semaines et rien. On s'est rencontré en août et depuis RIEN. C'est moi qui me suis déclarée. Moi qui l'embrasse. Moi qui le caresse et il y a encore une semaine il bondissait en arrière comme si j'étais sur le point de le brutalisé ! J'ai l'impression d'être un monstre libidineux la majeure partie du temps, il commence à peine à poser ses mains sur moi sans jamais aller au bout et j'en suis réduite à me cacher pour m'occuper de moi et pas le plaquer au sol pour le chevaucher jusqu'à ce qu'il tombe raide.
Elle ouvrit les bras en une déclaration mi soulagée mi agacée.
- Je suis libertine, bordel ! Pour moi ça va de soit. Je pensais pouvoir le guider, lui faire découvrir ce qu'il aimait ou non. Mais là c'est au-delà de ça ! J'ai jamais connu un homme aussi coincé !!! J'ai été l'amante de la plupart de mes amis de longue date et je n'en avais jamais eu honte. Depuis mes quinze ans, je n'ai jamais été abstinante aussi longtemps. Les rares relations sentimentales que j'ai eu se comptent en semaine. Et l'homme que j'aimais vraiment, en parallèle de toutes mes aventures, de toutes mes soirées et de toutes mes tentatives pour être monogame, avait lui aussi sa vie. Je travaillais avec lui et on a passé presque dix ans à se défendre de ça, à être les meilleurs amis qui soient avant de craquer et de tenter le coup juste avant la guerre. Il y est resté, moi pas. Par les Astre il suffisait d'un regard pour qu'on s'arrache nos fringues et même comme ça j'avais parfois envie d'autres hommes. Shan est puceau ! " Elle eut un rire nerveux. " Dans six mois mon âme disparaitra de l'univers. Je suis enceinte, le père est surement un tarré possédé par un démon et j'ai promis fidélité à un puceau qui me donne l'impression d'être sale à chaque fois que j'ai envie de lui ou d'un autre. Putain... Si j'étais pas venu chez toi ce soir, une chance sur deux que je me sois tappé Halewyn. "
Un soupire à fendre les pierres.
- Je te jure... Je sais pas ce qui déconne chez moi, mais je préfèrerai combattre une armée d'anges et de zombis à moi toute seule. ça au moins je sais faire. " termina-t-elle avec un rire grinçant.
Ces derniers mois, elle avait passé tout son temps à être la meilleur version d'elle-même. Pour ne pas dépareiller chez Tagar. Pour être à la hauteur de Shan'aël. Pour Être à la hauteur de ses propres attentes et des hauteurs immense qu'elle s'imposait. Alors voir Nineveh parler aussi ouvertement, sans retenue et sans filtre, c'était descendre de sa réserve et plonger tout droit dans cette ambience de caserne, de blagues potaches, de vulgarité assumée et de franche sororité... Cette camaraderie de personnes qui avaient risqué leur vie ensemble, qui voyaient le mal et qui ne s'embaraissaient pas de pincette pour saisir la vie. Dans son organisation bien réglé ces dix dernières années, elle avait été cette femme là un tiers de son temps, la bourgeoise rafinée un tiers de son temps et la banshee solitaire pouvant laisser libre cours à sa soif d'affrontement et de défi un tiers de son temps. Elle avait toujours trouvé un équilibre... Plus depuis son retour du front.
Ce n'était pas forcément conscient, et voilà qu'elle retrouvait dans la gouaille de l'elfe, de confortables pantouffles.
- Si seulement. " laissa-t-elle tomber au second toast de son hôte. Elle tapa le cul de la coupe sur la table avant de se l'enfiler d'une gorgée, toussant plusieurs ronds de fumée blanche avant de réussir à la souffle en un fil plus lisse. ... Sa remarque n'était visiblement pas tombé dans l'oreille d'une sourde vu comment l'elfe parti droit devant pour tailler une croupière aux hommes de son espèce.
- Sec et tonique, je trouve ça plutôt attirant. " défendit-elle
- Trois mois ? " répéta Rowena qui, de toute évidence, n'était vraiment mais vraiment pas cablée comme la plupart de ses pairs. Trois mois, c'était plus long que la quasi totalité de ses relations. Mais quand l'elfe ajouta qu'elle n'attendait pas deux ans pour savoir si elle était compatible avec quelqu'un, le visage de la sirène s'illumina littéralement. " Mais oui ! Enfin quelqu'un de sensé qui ose le dire ! On peut pas savoir si ça feat avant d'avoir essayer et même pour savoir ce qui nous convient, a se choisi par sur catalogue. Mais ça, elfe, pas elfe c'est pareil. Y a un nombre de coincé t'imagine même pas. Des mois de rendez-voux et de ronds de jambes alors qu'on sait qu'on y pense. Et ça se prend le chou pour rendre ça spécial. Parce que c'est important. Que c'est un cap ou une autre connerie d'interdiction morale. C'est toujours spécial si c'est avec la bonne personne. Mais non ! ça bloque comme si s'accorder du plaisir risquait de les briser !
Euh... Hmmm... un peu frustrée peut-être ? En tout cas, agacée c'était certain. Depuis quand avait-elle ça sur le coeur pour que ça sorte aussi franco... Et à quelle point cette boisson agissait vite bon dieu ?! Elle croisa le regard de Nineveh pinça les lèvres sans savoir quoi dire pour sa défense. " Super." ponctua-t-elle lorsqu'on lui confirma que les elfes étaient majoritairement peu porté sur la chose. Elle ne le prenait pas pour argent comptant - elle en avait trop croisés pour pouvoir tous les mettre dans le panier "on se fait chier au pieu" - mais compte tenu de la situation, ça ne la rassurant pas vraiment.
- Reste crue, ça me change... Attend-tend... Un triton ? "
Un chevalier de la république... Un triton. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien trouvé à un triton vu ce qu'elle venait de dire ? Ok, les hommes de son espèce étaient rarement du genre biscotte friable mais la plupart restaient élancés, plus dans le style éphèbe que grand ours viril. Quant au caractère, évidement qu'elle était biaisée, mais ceux qu'elle avait cotoyé dans son clan et au Reike, et dans ces horribles club de chant étaient plutôt du genre soumis...
- Pas entendu parlé, mais ça fait un moment que j'ai pas réseauté. ... Et il est probable que je n'ai pas su qu'il était triton si nous nous somme croisé sur la terre ferme. On utilise rarement le sonnard quand on peut voir avec les deux yeux ouverts. ... Mais des mehnirs quand même." Quand au fait qu'elle se tapait un elfe, elle n'objecta rien. Pas à ce point tout de même ! Pas encore du moins... " Oh oui je sais ce que c'est de voir sa moitié qu'une fois quand il tombe un bras... Moi c'était à peu près ça, tous les trois moi hors du boulot mais je bossait ausis avec lui... ... Après c'était spécial. avoua-t-elle. Et c'était encore un euphémisme.
- Shan ? C'est... " Sa bouche se ferma. Elle regarda l'elfe dans les yeux un long moment de silence... Puis elle soupira comme un ballon qui se dégonffle en posant le pavé sur la table. " Putain j'espère que c'est pas parce qu'il préfère les hommes qu'il a autant de mal avec moi !
Nine avait l'art d'enchainer les coups de poing au foie. Que ce soit avec de l'alcool ou avec son avis sur les elfes...
- Sérieusement, Nine. Je crois... Je l'aime. Il est mystérieux, solide, loyal et il aime les belles choses. J'ai confiance en lui. Avec lui je peux baisser la garde, être vulnérable et ça ne lui fait pas peur. D'ici moins de six mois je serai sans doute morte et il est toujours là. Il est mon ancrage. Il prend soin de moi même quand je craque complètement. Peu importe les conneries que j'ai pu faire jusque là. ... " Mais ? " Mais rien. On a joyagé pendant une semaine dans un bateau, coincé dans la même cabine avec que ça a foutre, et rien. On a partagé le même lit, pendant des semaines et rien. On s'est rencontré en août et depuis RIEN. C'est moi qui me suis déclarée. Moi qui l'embrasse. Moi qui le caresse et il y a encore une semaine il bondissait en arrière comme si j'étais sur le point de le brutalisé ! J'ai l'impression d'être un monstre libidineux la majeure partie du temps, il commence à peine à poser ses mains sur moi sans jamais aller au bout et j'en suis réduite à me cacher pour m'occuper de moi et pas le plaquer au sol pour le chevaucher jusqu'à ce qu'il tombe raide.
Elle ouvrit les bras en une déclaration mi soulagée mi agacée.
- Je suis libertine, bordel ! Pour moi ça va de soit. Je pensais pouvoir le guider, lui faire découvrir ce qu'il aimait ou non. Mais là c'est au-delà de ça ! J'ai jamais connu un homme aussi coincé !!! J'ai été l'amante de la plupart de mes amis de longue date et je n'en avais jamais eu honte. Depuis mes quinze ans, je n'ai jamais été abstinante aussi longtemps. Les rares relations sentimentales que j'ai eu se comptent en semaine. Et l'homme que j'aimais vraiment, en parallèle de toutes mes aventures, de toutes mes soirées et de toutes mes tentatives pour être monogame, avait lui aussi sa vie. Je travaillais avec lui et on a passé presque dix ans à se défendre de ça, à être les meilleurs amis qui soient avant de craquer et de tenter le coup juste avant la guerre. Il y est resté, moi pas. Par les Astre il suffisait d'un regard pour qu'on s'arrache nos fringues et même comme ça j'avais parfois envie d'autres hommes. Shan est puceau ! " Elle eut un rire nerveux. " Dans six mois mon âme disparaitra de l'univers. Je suis enceinte, le père est surement un tarré possédé par un démon et j'ai promis fidélité à un puceau qui me donne l'impression d'être sale à chaque fois que j'ai envie de lui ou d'un autre. Putain... Si j'étais pas venu chez toi ce soir, une chance sur deux que je me sois tappé Halewyn. "
Un soupire à fendre les pierres.
- Je te jure... Je sais pas ce qui déconne chez moi, mais je préfèrerai combattre une armée d'anges et de zombis à moi toute seule. ça au moins je sais faire. " termina-t-elle avec un rire grinçant.
Invité
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« Voilà, les os ! » Souligne Nineveh. « Il y a une différence entre un mec sec et nerveux, face à un sac d’os qui se fait souffler par le vent ! »
Quant aux mois d’attente, Rowena explique parfaitement la frustration ressentie par Nineveh. La messe est dite, elle a été entonnée par la fidèle la plus zélée de la maison du pragmatisme sexuel. Le vice face à la luxure, voilà que les deux faces de la même pièce se rencontrent.
« C’est important, mais quelle déception quand tu constates qu’en face, ça ne réagit pas, ça ne bouge pas, t’as l’impression d’être avec un macchabé. »
Quant à Shan… L’elfe se rend compte qu’elle a mis le doigt sur un sujet sensible : il y a donc une probabilité non nulle que l’amant de Rowena soit de la jaquette. C’est dommage pour elle. Enfin, ce ne serait pas la première fois qu’un pêcheur d’étron à la ligne se met en couple avec une femme pour se prouver un truc. Même si c’est regrettable pour la sirène.
« Honnêtement Rowena, je crois que vu ton type de mec, tu devrais plutôt venir avec moi : on oblique sur une plage ou un gymnase en plein air, on regarde qui soulève de la fonte et voilà. C’est sûr que si on essaie de chopper sur les bancs de magic ou d’une chorale… » Voilà, c’est sympa de cueillir des fleurs en se tenant la main, mais s’il y autre chose qui pouvait être pris en main… « Ahem, continue à propos de Shan. »
Et elle enchaîne. Et en fait, Shan, il doit être eunuque. Genre, sa virilité elle est tombée par terre durant une chute dans les escaliers, et il a oublié de la ramasser ? Ou alors c’est Rowena qui caricature. Nineveh a honnêtement du mal à croire à la faible libido de Shan : deux adultes pleins d’énergie, enfermés dans une chambre pendant une semaine ? Pas de contact physique ? Elle doit vraiment se jouer un air de mandoline ? On est dans quelle dimension ?
Puis vient Halewyn sur la table.
« Halewyn ? Le mec qui a sodomisé mon chat ? » Euh, on va revenir en arrière. L’alcool monte. « Pardon, Halewyn, le gentilhomme qui a eu une aventure de folie avec mon assistant, Scylla l’hybride-chat, une aventure qui a duré deux jours de suite dans l’intimité d’une chambre ? »
Bref, pour revenir à Shan.
« Écoute, que Shan soit puceau au sens littéral ou figuré du terme, ce n’est pas le problème je pense. Simplement, s’il a de gros problèmes de contact physique, il a peut-être eu des problèmes avant avec ça. Enfin, là encore, on peut dire que c’est le boulot d’une thérapeute et pas le tien que de résoudre ce pépin. Ensuite, il va falloir lui dire un jour que tu as des besoins qui font partie du couple. Sérieusement ! L’absence de devoir conjugal est un motif de divorce en République. »
Ensuite, pour continuer sur une partie qui a piqué l’orgueil de la médecin au vif, quand bien même elle ne devrait pas s’offusquer d’une telle réflexion, elle reprend au plus vite.
« Dans six mois tu seras en train de sabrer le champagne au bar. Je n’ai pas dit mon dernier mot dans toute cette histoire. Maintenant, pour continuer sur l’énigme médicale. » Elle prend une longue inspiration. « Tu préfèrerais te taper une armée d’anges et de zombies parce que tu sais comment traiter le problème. Shan qui est quasiment asexuel, c’est un autre pépin. »
Nineveh se tasse dans son siège en remettant une tournée.
« Le fausse solution, c’est que tu peux faire des progrès. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de répondant, c’est comme réciter une pièce de théâtre par cœur. C’est nul, on s’ennuie quand l’autre ne pige rien à ce qui se dit et essaie de sortir sa réplique sans comprendre. En plus, c’est désagréable parce qu’à la fin, tu te sens sale à cause de l’autre. Pour avoir déjà vécu cette expérience, c’est extrêmement énervant et tu as envie de crier mais pas pour les bonnes raisons. Tu devrais le confronter, ou passer à autre chose je pense. C’est bien beau d’aimer, mais au bout d’un moment il faut être heureux dans la relation. Les affaires du lit, c’est 10% d’une bonne relation et 90% d’une mauvaise. »
La médecin pince les lèvres, frustrée. Puis elle porte une main devant sa bouche, sourcils froncés, à regarder un coin de la pièce, en pleine réflexion. Son cerveau de toubib tourne à plein régime pour trouver une solution adaptée au problème manifeste.
« Si tu veux je le résous ton problème, j’ai une solution toute trouvée. » Déclare Nineveh avant de se rendre compte du double sens évident. Elle secoue la tête, déçue par le manque de contrôle et la spontanéité dont elle fait preuve. Elles sont loin les années magic où elle pouvait siffler toute la réserve d’une association étudiante et aller en cours l’air de rien. « Au sens, va voir au lupanar. Il y a bien un gigolo qui sera ravi de te soulager de tout ce stress refoulé. Sinon prend le taureau par les cornes et explique-lui directement le problème. »
Comment avait-elle fait avec Caeso déjà ? Elle réfléchit un instant.
« Je me souviens avec mon méga-triton : c’était une métaphore à base de fruits et au bout de quinze secondes il avait compris où je voulais en venir. Bon, je lui avais aussi préparé un chocolat aux aphrodisiaques en le mettant au défi de se maîtriser pendant toute la soirée, mais c’est un autre détail. »
Le tout, avant de sortir une bouteille de whisky, ainsi qu’une autre avec pour seule étiquette un crâne.
« On attaque le whisky ou on se rabat sur le bizarre ? »[/b]
Quant aux mois d’attente, Rowena explique parfaitement la frustration ressentie par Nineveh. La messe est dite, elle a été entonnée par la fidèle la plus zélée de la maison du pragmatisme sexuel. Le vice face à la luxure, voilà que les deux faces de la même pièce se rencontrent.
« C’est important, mais quelle déception quand tu constates qu’en face, ça ne réagit pas, ça ne bouge pas, t’as l’impression d’être avec un macchabé. »
Quant à Shan… L’elfe se rend compte qu’elle a mis le doigt sur un sujet sensible : il y a donc une probabilité non nulle que l’amant de Rowena soit de la jaquette. C’est dommage pour elle. Enfin, ce ne serait pas la première fois qu’un pêcheur d’étron à la ligne se met en couple avec une femme pour se prouver un truc. Même si c’est regrettable pour la sirène.
« Honnêtement Rowena, je crois que vu ton type de mec, tu devrais plutôt venir avec moi : on oblique sur une plage ou un gymnase en plein air, on regarde qui soulève de la fonte et voilà. C’est sûr que si on essaie de chopper sur les bancs de magic ou d’une chorale… » Voilà, c’est sympa de cueillir des fleurs en se tenant la main, mais s’il y autre chose qui pouvait être pris en main… « Ahem, continue à propos de Shan. »
Et elle enchaîne. Et en fait, Shan, il doit être eunuque. Genre, sa virilité elle est tombée par terre durant une chute dans les escaliers, et il a oublié de la ramasser ? Ou alors c’est Rowena qui caricature. Nineveh a honnêtement du mal à croire à la faible libido de Shan : deux adultes pleins d’énergie, enfermés dans une chambre pendant une semaine ? Pas de contact physique ? Elle doit vraiment se jouer un air de mandoline ? On est dans quelle dimension ?
Puis vient Halewyn sur la table.
« Halewyn ? Le mec qui a sodomisé mon chat ? » Euh, on va revenir en arrière. L’alcool monte. « Pardon, Halewyn, le gentilhomme qui a eu une aventure de folie avec mon assistant, Scylla l’hybride-chat, une aventure qui a duré deux jours de suite dans l’intimité d’une chambre ? »
Bref, pour revenir à Shan.
« Écoute, que Shan soit puceau au sens littéral ou figuré du terme, ce n’est pas le problème je pense. Simplement, s’il a de gros problèmes de contact physique, il a peut-être eu des problèmes avant avec ça. Enfin, là encore, on peut dire que c’est le boulot d’une thérapeute et pas le tien que de résoudre ce pépin. Ensuite, il va falloir lui dire un jour que tu as des besoins qui font partie du couple. Sérieusement ! L’absence de devoir conjugal est un motif de divorce en République. »
Ensuite, pour continuer sur une partie qui a piqué l’orgueil de la médecin au vif, quand bien même elle ne devrait pas s’offusquer d’une telle réflexion, elle reprend au plus vite.
« Dans six mois tu seras en train de sabrer le champagne au bar. Je n’ai pas dit mon dernier mot dans toute cette histoire. Maintenant, pour continuer sur l’énigme médicale. » Elle prend une longue inspiration. « Tu préfèrerais te taper une armée d’anges et de zombies parce que tu sais comment traiter le problème. Shan qui est quasiment asexuel, c’est un autre pépin. »
Nineveh se tasse dans son siège en remettant une tournée.
« Le fausse solution, c’est que tu peux faire des progrès. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de répondant, c’est comme réciter une pièce de théâtre par cœur. C’est nul, on s’ennuie quand l’autre ne pige rien à ce qui se dit et essaie de sortir sa réplique sans comprendre. En plus, c’est désagréable parce qu’à la fin, tu te sens sale à cause de l’autre. Pour avoir déjà vécu cette expérience, c’est extrêmement énervant et tu as envie de crier mais pas pour les bonnes raisons. Tu devrais le confronter, ou passer à autre chose je pense. C’est bien beau d’aimer, mais au bout d’un moment il faut être heureux dans la relation. Les affaires du lit, c’est 10% d’une bonne relation et 90% d’une mauvaise. »
La médecin pince les lèvres, frustrée. Puis elle porte une main devant sa bouche, sourcils froncés, à regarder un coin de la pièce, en pleine réflexion. Son cerveau de toubib tourne à plein régime pour trouver une solution adaptée au problème manifeste.
« Si tu veux je le résous ton problème, j’ai une solution toute trouvée. » Déclare Nineveh avant de se rendre compte du double sens évident. Elle secoue la tête, déçue par le manque de contrôle et la spontanéité dont elle fait preuve. Elles sont loin les années magic où elle pouvait siffler toute la réserve d’une association étudiante et aller en cours l’air de rien. « Au sens, va voir au lupanar. Il y a bien un gigolo qui sera ravi de te soulager de tout ce stress refoulé. Sinon prend le taureau par les cornes et explique-lui directement le problème. »
Comment avait-elle fait avec Caeso déjà ? Elle réfléchit un instant.
« Je me souviens avec mon méga-triton : c’était une métaphore à base de fruits et au bout de quinze secondes il avait compris où je voulais en venir. Bon, je lui avais aussi préparé un chocolat aux aphrodisiaques en le mettant au défi de se maîtriser pendant toute la soirée, mais c’est un autre détail. »
Le tout, avant de sortir une bouteille de whisky, ainsi qu’une autre avec pour seule étiquette un crâne.
« On attaque le whisky ou on se rabat sur le bizarre ? »[/b]
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- Je te dirais bien oui pour la plage. Mon problème c'est pas de trouver une occasion. C'est que si je fais ça, ça brisera le coeur de Shan et que je n'ai pas envie de lui mentir. " Elle soupira et ajouta en reprenant sa coupe beaucoup trop vide à son goût avant de la reposer. " Le mois dernier j'étais à Courage. Tu n'as pas idée de l'effet que me fait Vindicare. Et bah j'ai pas laissé la plus petite ouverture.
Elle avait fait un geste de rejet de la main. Elle aurait aimé le voir sculpter dans l'albatre lui. Et elle s'était tenue !
- Euh... " Par contre Hale qui sodomise un chat... Autant dans l'idée l'image la révulsait au plus haut point. Autant... Etait-ce vraiment impossible ? Certainement pas... " Ah ! il sodomise ton chat ! " Un hybride chat ! Là oui. Là tout allait bien et le visage de la sirène se rouvrit avec un naturel déconcertant. " Oui bah du coup oui. Lui. Pas le plus virile mais je m'en fiche. Il est doué, inventif et particulièrement dévoué. Puis on se connait depuis longtemps, il connait mes goûts. C'est l'un de mes plus ancien amis.
D'un mouvement de la main elle balaya le sujet, laissant le principal revenir au galop.
- Pitié y a rien qui va dans cette expression 'devoir conjugal'. C'est pas un devoir et lié ça au mariage c'est stupide. C'est répugnant de voir le sexe comme une obligation. C'est vraiment pas ma façon de considérer la chose. Quand je fais l'amour, je le fais parce que j'en ai envie, avec quelqu'un qui en a envie. Et lui, il en a envie... Physiquement y a rien qui cloche, il est au garde à vous. Mais il a la trouille et j'ai la trouille de le voir encore une fois me regarder comme si j'allais le tuer. Et meme si ça marchait ça serait sûrement mécanique, juste pour l'avoir fait. Plus ça va et plus je me dis que c'est pas la peine. Ces derniers jours je n'insiste plus.
Le confronter... Quelle drôtle d'idée. Rowena en eut un léger rire. Elle n'avait jamais confronté personne pour le pousser à coucher avec elle. Les seules confrontations qu'elle maîtrisait c'était pour envoyer bouler quelqu'un dont elle ne voulait plus. Et elle ne voulait pas quitter Shan ! Elle avait soudain envie de se serer contre lui, de plonger son regard dans ses yeux bruns... verts... Dans ses yeux verts. Putain !! Elle faisait vraiment des conneries quand elle était loin de lui. Elle se mettait à penser.
Elle se passa une main sur le visage avant je claquer la paume sur la table.
- Bon ! T'as pas autre chose à boire ? Sinon je vais me resservire un verre et tu va me retrouver morte sur ton plancher demain matin sans même savoir qui je suis. Oui. Whisky. Très bien whisky. Envoie. Le bizarre j'en reprendrais tout à l'heure, le range pas.
Elle aurait bien continuer sur la lancé des liqueurs les plus fortes et farfelues du monde, mais depuis sa rétention à Magic son endurance à l'alcool s'était proprement effondré. Il était loin le temps des 5 bouteilles de pitrate à deux pour rendre homage à un camarade tombé alors qu'ils étaient en plein service. Où était sa pièce déjà ? Hmmm... Ses pensées vagabondaient de plus en plus.
- J'y arrive pas les putes. J'ai essayé deux fois. Dont un super chic. Le genre de bordel où ils savent te faire complètement oublier qu'ils ont pas le choix. La patrone a mis les petits plats dans les grands parce qu'elle voulait des infos sur mon boulot. Sympa l'ambience, sympa les préliminaires mais j'ai pas pu aller plus loin je me suis barrée. Libertine je te dis. J'ai ça cheviller au corps. Que ce soit un devoir, une obligation, ou même que tu le fasses pour faire plaisir à l'autre en prenant sur toi, ça me hérisse rien que d'y penser. ça me débecte, c'est tout. ça me fait gerber !
Non mais ! ... Les cornes... Pour le taureau, moyen, mais c'était pas désagréable de prendre le drakyn par les cornes... Un visage pâle aux grands yeux bleus amplis d'un soulagement limpide lui revint et elle vida son verre de whisky d'un trait comme la liqueur d'avant, avant de se remettre un verre rien qu'à elle poury tremper les lèvres de façon plus civilisée. Combien d'immonde batard avait-elle laissé vivre ?
- Il comprend pas les métaphore. Ni les sous entendus. Il comprend à peine quand je lui dit droit dans les yeux. Je lui ait dit qu'un jour j'aimerai qu'il me prenne jusqu'à me faire oublié mon propre nom, ou un truc comme ça, il a seulement rougit. "
Tout en parlant, elle se palpa le dessous des seins d'une main, comme pour remettre ses dessous en place. Non elle était pas là. Dans sa sacoche ? Oui. Une petite pièce de fer tourna entre ses doigts et elle la glissa d'un mouvement parfaitement adroit dans son décoleté pour la garder contre sa peau, sans faire un seul commentaire à se sujet.
- T'as vraiment drogué ton compagnon ? ... Après il avait pas l'air du genre à devoir être mis en train, si ? Un chevalier de la république... " Elle eut une illumination. " Si tu te fais chier avec les elfes, pourquoi tu viens pas vivre à Liberty pour le voir plus souvent d'ailleurs ? Me fait pas croire que t'as pas la tune pour t'y installer ou que tu trouverait pas de patients.
Elle avait fait un geste de rejet de la main. Elle aurait aimé le voir sculpter dans l'albatre lui. Et elle s'était tenue !
- Euh... " Par contre Hale qui sodomise un chat... Autant dans l'idée l'image la révulsait au plus haut point. Autant... Etait-ce vraiment impossible ? Certainement pas... " Ah ! il sodomise ton chat ! " Un hybride chat ! Là oui. Là tout allait bien et le visage de la sirène se rouvrit avec un naturel déconcertant. " Oui bah du coup oui. Lui. Pas le plus virile mais je m'en fiche. Il est doué, inventif et particulièrement dévoué. Puis on se connait depuis longtemps, il connait mes goûts. C'est l'un de mes plus ancien amis.
D'un mouvement de la main elle balaya le sujet, laissant le principal revenir au galop.
- Pitié y a rien qui va dans cette expression 'devoir conjugal'. C'est pas un devoir et lié ça au mariage c'est stupide. C'est répugnant de voir le sexe comme une obligation. C'est vraiment pas ma façon de considérer la chose. Quand je fais l'amour, je le fais parce que j'en ai envie, avec quelqu'un qui en a envie. Et lui, il en a envie... Physiquement y a rien qui cloche, il est au garde à vous. Mais il a la trouille et j'ai la trouille de le voir encore une fois me regarder comme si j'allais le tuer. Et meme si ça marchait ça serait sûrement mécanique, juste pour l'avoir fait. Plus ça va et plus je me dis que c'est pas la peine. Ces derniers jours je n'insiste plus.
Le confronter... Quelle drôtle d'idée. Rowena en eut un léger rire. Elle n'avait jamais confronté personne pour le pousser à coucher avec elle. Les seules confrontations qu'elle maîtrisait c'était pour envoyer bouler quelqu'un dont elle ne voulait plus. Et elle ne voulait pas quitter Shan ! Elle avait soudain envie de se serer contre lui, de plonger son regard dans ses yeux bruns... verts... Dans ses yeux verts. Putain !! Elle faisait vraiment des conneries quand elle était loin de lui. Elle se mettait à penser.
Elle se passa une main sur le visage avant je claquer la paume sur la table.
- Bon ! T'as pas autre chose à boire ? Sinon je vais me resservire un verre et tu va me retrouver morte sur ton plancher demain matin sans même savoir qui je suis. Oui. Whisky. Très bien whisky. Envoie. Le bizarre j'en reprendrais tout à l'heure, le range pas.
Elle aurait bien continuer sur la lancé des liqueurs les plus fortes et farfelues du monde, mais depuis sa rétention à Magic son endurance à l'alcool s'était proprement effondré. Il était loin le temps des 5 bouteilles de pitrate à deux pour rendre homage à un camarade tombé alors qu'ils étaient en plein service. Où était sa pièce déjà ? Hmmm... Ses pensées vagabondaient de plus en plus.
- J'y arrive pas les putes. J'ai essayé deux fois. Dont un super chic. Le genre de bordel où ils savent te faire complètement oublier qu'ils ont pas le choix. La patrone a mis les petits plats dans les grands parce qu'elle voulait des infos sur mon boulot. Sympa l'ambience, sympa les préliminaires mais j'ai pas pu aller plus loin je me suis barrée. Libertine je te dis. J'ai ça cheviller au corps. Que ce soit un devoir, une obligation, ou même que tu le fasses pour faire plaisir à l'autre en prenant sur toi, ça me hérisse rien que d'y penser. ça me débecte, c'est tout. ça me fait gerber !
Non mais ! ... Les cornes... Pour le taureau, moyen, mais c'était pas désagréable de prendre le drakyn par les cornes... Un visage pâle aux grands yeux bleus amplis d'un soulagement limpide lui revint et elle vida son verre de whisky d'un trait comme la liqueur d'avant, avant de se remettre un verre rien qu'à elle poury tremper les lèvres de façon plus civilisée. Combien d'immonde batard avait-elle laissé vivre ?
- Il comprend pas les métaphore. Ni les sous entendus. Il comprend à peine quand je lui dit droit dans les yeux. Je lui ait dit qu'un jour j'aimerai qu'il me prenne jusqu'à me faire oublié mon propre nom, ou un truc comme ça, il a seulement rougit. "
Tout en parlant, elle se palpa le dessous des seins d'une main, comme pour remettre ses dessous en place. Non elle était pas là. Dans sa sacoche ? Oui. Une petite pièce de fer tourna entre ses doigts et elle la glissa d'un mouvement parfaitement adroit dans son décoleté pour la garder contre sa peau, sans faire un seul commentaire à se sujet.
- T'as vraiment drogué ton compagnon ? ... Après il avait pas l'air du genre à devoir être mis en train, si ? Un chevalier de la république... " Elle eut une illumination. " Si tu te fais chier avec les elfes, pourquoi tu viens pas vivre à Liberty pour le voir plus souvent d'ailleurs ? Me fait pas croire que t'as pas la tune pour t'y installer ou que tu trouverait pas de patients.
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« C’est Vindicare. » Répond Nineveh, d’un ton songeur qui en dit beaucoup plus. Deux mots deviennent deux phrases, voire beaucoup plus. « Lui par contre, il a pas l’air sensible à la malédiction. Il n’oublie rien. » Il a un léger faible pour Rowena après tout, n’empêche, de quand date sa dernière conversation avec la médecin ? Dans une vague tentative de brosser la poussière sous le tapis, Nineveh en rajoute une couche, « c’est son boulot après tout. »
Raison pour laquelle le serment des médecins a été inventé : ne pas trop en dire sur les patients. Ne pas coucher avec ses patients.
Elle se demande s’il y a un serment des espions maintenant.
« Il a peur ? » Pourtant, Rowena doit savoir le mettre à l’aise non ? La médecin hausse les épaules, elle peine à comprendre. « Il faut croire que c’est un elfe comme Melorn en fait beaucoup, même s’il n’est pas de la cité j’ai cru comprendre. Mais bref, attention aux frustrations, ça va vite ces bêtises et il y a un moment où la coupe va être pleine. »
Même si la fidélité envers Shan est tout ce qu’il y a de plus louable, en particulier quand elle ne manque pas d’occasion d’aller voir ailleurs. Nul doute que la sirène a des tentations, elle ne pêche pas par un effort consciencieux, quand d’autres ne pêchent pas par manque d’occasion. Le bordel est une énième preuve, même si cette fois-ci, c’est plutôt la conscience de Rowena qui la dissuade de faire cela.
« Bah, il est jeune, au bout d’un moment il en aura marre et il foncera. Je ne vois que ça, il doit manquer de maturité, si ça se trouve t’es sa première copine. Lui il s’imagine te tenir la main dans un champ de fleur. Il ne comprend peut-être pas encore que l’amour se trouve rarement dans les prairies ensoleillée, et que parfois, tu le trouves à une compétition de gainage. »
Nineveh a un haussement de sourcil en voyant Rowena récupérer une pièce pour la mettre dans son soutif, tout est normal. Si elle ne commente pas là-dessus, elle ne voit pas de raison de continuer sur ce sujet.
« Alors, pour mon homme. » Elle se racle la gorge en se servant à son tour un verre de whisky. « Je l’ai drogué avec son consentement. J’ai brandi le chocolat devant-lui, en lui disant qu’il était bourré d’aphrodisiaques et qu’il ne serait pas capable de rester maître de lui-même jusqu’au crépuscule. J’ai eu tort et ensuite je n’ai pas regretté l’achat de chocolat. »
Maintenant, pour revenir à la question de la mise en route.
« Caeso est du genre… Taciturne et surtout, il est nocturne sur ce genre d’activité. Disons qu’il y a des créneaux ou il est disponible, d’autres un peu moins. Après, non il n’y a pas besoin de trop le chauffer non. Il est comme les chevaux, tu donnes un petit coup d’étrier et ça fonce direct. » C’est un chevalier quoi. « Parce que je fais régulièrement le tour du continent pour mes recherches et mes patients. Il y a aussi le problème qu’il bouge souvent lui aussi pour le boulot. Vivre à Liberty ne corrigerait qu’une partie du problème. Il faut qu’on s’accorde sur nos emplois du temps pour faire nos vadrouilles à deux. Oh ! » Nineveh lève un index triomphant, Eureka ! « Je reviens. »
Et elle fait quelques pas avant de poser un genou à terre, à hauteur du petit tiroir sous l’armoire à spiritueux et commence à fouiller. Entre deux provisions alimentaires tout ce qu’il y a de plus banal, elle cherche des bonbons avant de finalement retrouver deux boîtes en métal qu’elle brandit pleine de verve. « HAHA ! » Une rouge, une bleue.
Elle les pose sur la table et déballe le contenu de la bleue.
« Ça c’est le pot de glace, je pense que c’est adapté vu l’ambiance. N’hésite pas à te servir, je ramène les cuillères. » Puis après avoir sorti les couverts, ouvre la rouge et en sort un carré de chocolat. « C’est avec ça que j’ai drogué mon homme, et ça marche ! Si tu veux en prendre un pour Shan, n’hésite pas non plus. Tu vas voir s’il est toujours timide quand il n’aura plus assez de sang pour faire tourner son cerveau à nœuds. s'il décide de faire ça seul, dit lui de mettre une armure au plafond. »
Mais Nineveh se pose une question importante.
« Et toi ? T’arrives à le supporter Shan’ en dehors de… Ses absences en termes de… » Difficile de trouver les mots, la médecin retourne sur les fondamentaux de la médecine. « Tu arrives à supporter ton partenaire sexuellement inactif ? Ou alors ça te pèse vraiment sur le haricot ? »
Raison pour laquelle le serment des médecins a été inventé : ne pas trop en dire sur les patients. Ne pas coucher avec ses patients.
Elle se demande s’il y a un serment des espions maintenant.
« Il a peur ? » Pourtant, Rowena doit savoir le mettre à l’aise non ? La médecin hausse les épaules, elle peine à comprendre. « Il faut croire que c’est un elfe comme Melorn en fait beaucoup, même s’il n’est pas de la cité j’ai cru comprendre. Mais bref, attention aux frustrations, ça va vite ces bêtises et il y a un moment où la coupe va être pleine. »
Même si la fidélité envers Shan est tout ce qu’il y a de plus louable, en particulier quand elle ne manque pas d’occasion d’aller voir ailleurs. Nul doute que la sirène a des tentations, elle ne pêche pas par un effort consciencieux, quand d’autres ne pêchent pas par manque d’occasion. Le bordel est une énième preuve, même si cette fois-ci, c’est plutôt la conscience de Rowena qui la dissuade de faire cela.
« Bah, il est jeune, au bout d’un moment il en aura marre et il foncera. Je ne vois que ça, il doit manquer de maturité, si ça se trouve t’es sa première copine. Lui il s’imagine te tenir la main dans un champ de fleur. Il ne comprend peut-être pas encore que l’amour se trouve rarement dans les prairies ensoleillée, et que parfois, tu le trouves à une compétition de gainage. »
Nineveh a un haussement de sourcil en voyant Rowena récupérer une pièce pour la mettre dans son soutif, tout est normal. Si elle ne commente pas là-dessus, elle ne voit pas de raison de continuer sur ce sujet.
« Alors, pour mon homme. » Elle se racle la gorge en se servant à son tour un verre de whisky. « Je l’ai drogué avec son consentement. J’ai brandi le chocolat devant-lui, en lui disant qu’il était bourré d’aphrodisiaques et qu’il ne serait pas capable de rester maître de lui-même jusqu’au crépuscule. J’ai eu tort et ensuite je n’ai pas regretté l’achat de chocolat. »
Maintenant, pour revenir à la question de la mise en route.
« Caeso est du genre… Taciturne et surtout, il est nocturne sur ce genre d’activité. Disons qu’il y a des créneaux ou il est disponible, d’autres un peu moins. Après, non il n’y a pas besoin de trop le chauffer non. Il est comme les chevaux, tu donnes un petit coup d’étrier et ça fonce direct. » C’est un chevalier quoi. « Parce que je fais régulièrement le tour du continent pour mes recherches et mes patients. Il y a aussi le problème qu’il bouge souvent lui aussi pour le boulot. Vivre à Liberty ne corrigerait qu’une partie du problème. Il faut qu’on s’accorde sur nos emplois du temps pour faire nos vadrouilles à deux. Oh ! » Nineveh lève un index triomphant, Eureka ! « Je reviens. »
Et elle fait quelques pas avant de poser un genou à terre, à hauteur du petit tiroir sous l’armoire à spiritueux et commence à fouiller. Entre deux provisions alimentaires tout ce qu’il y a de plus banal, elle cherche des bonbons avant de finalement retrouver deux boîtes en métal qu’elle brandit pleine de verve. « HAHA ! » Une rouge, une bleue.
Elle les pose sur la table et déballe le contenu de la bleue.
« Ça c’est le pot de glace, je pense que c’est adapté vu l’ambiance. N’hésite pas à te servir, je ramène les cuillères. » Puis après avoir sorti les couverts, ouvre la rouge et en sort un carré de chocolat. « C’est avec ça que j’ai drogué mon homme, et ça marche ! Si tu veux en prendre un pour Shan, n’hésite pas non plus. Tu vas voir s’il est toujours timide quand il n’aura plus assez de sang pour faire tourner son cerveau à nœuds. s'il décide de faire ça seul, dit lui de mettre une armure au plafond. »
Mais Nineveh se pose une question importante.
« Et toi ? T’arrives à le supporter Shan’ en dehors de… Ses absences en termes de… » Difficile de trouver les mots, la médecin retourne sur les fondamentaux de la médecine. « Tu arrives à supporter ton partenaire sexuellement inactif ? Ou alors ça te pèse vraiment sur le haricot ? »
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Rowena acquiesça. Oui, elle était la première compagne de Shan'aël... Et c'était bien le problème. Mais les mots de l'elfes lui donnaient à réfléchir... ou peut-être était-ce l'alcool qu'elle venait d'ingurgiter ? Enfin elle avait toujours envisager le célibra centenaire de Shan'aël comme un manque de de désir physique, mais oui, au delà du fait que l'idée qu'il soit gay l'ai méchamment mordue, il était aussi inexpérimenté d'un point de vu émotionnel. Elle l'avait considéré comme pragmatique parce qu'il était un homme d'expérience sur bien d'autres sujets mais de tout évidence pas celui là. Le soucis étant... Comment devait-elle agir ? Non parce qu'entre mariage arrangés, responsabilité et absence totale d'engagement émotionnel, elle n'était pas vraiment un parangon de relation stable !
Euh... Elle fut par contre rapidement interrompue par... " Une compétition de gainage ? " Mon dieu... C'était trop spécifique pour être du au hasard. Alors ça c'était pas banal. Pas si étonnant... Les concours à la con qu'elle avait vécu entre militaires il faut un temps lui avaient ouverts bien des occasions. Après ce n'était pas l'amour qu'elle avait trouvé dans ce genre de cas.
- Hahahaha !!! Je l'imagine d'ici. " Un coup au cœur la frappa en même temps qu'une hilarité totale. " C'est bien le genre de trucs complètements débiles que j'aurai pu faire à El'. Il était fier comme un paon. Un chieur toute catégorie ! Un coup comme ça, il aurait tenu et il aurait trouvé le moyen de me le faire payé de la plus agréable façon. " Le fait était qu'elle n'oserait même pas essayé avec Shan. Pourquoi ? Hmmm... Principalement parce qu'il serait excessivement mal à l'aise, qu'elle le pensait assez jeunot pour accepter plus pour elle que parce que ça l'amusait lui, et qu'elle ne voulait pas qu'il puisse le regretter après.
- Au moins vous n'avez pas le poids du quotidien. " lança la sirène que les six démons rendaient visiblement philosophe à ses heures perdues. Elle les resservi toutes les deux en whisky et sursauta lorsque Nineveh se leva pour bondir vers son armoire. Elle couva la glace des yeux... Elle n'avait jamais eu l'occasion d'en manger de la comme ça, en pot, conservée par magie. Les rares fois dans sa vie ou on lui en avait fait c'étaient dans de grandes auberge ou à de grandes occasions au manoir familial. Elle planta néanmoins sa cuillère dans le litre de glace et, malgré le goût sucré qui l’aurait très vite dégoûtée en temps normal, elle dû bien avouer une chose... " La vache ! C'est bon ! " L'enthousiasme de son hôte ne pouvait que rendre ça bon. Une seconde bouchée et elle garda la cuillère entre les lèvres tout en attrapant un carré de chocolat qu'elle approcha de son nez avant de le glisser dans sa sacoche de ceinture... Juste au cas où. " Hmmm... t'y va franco toi. Tu sais que c'est dangereux de poser ce genre de question ? Je te laisse une chance de la retirer avant que je plombe l'ambiance.
Elle s'autorisa une cuillère de glace en plus avant de répondre. " En vrai ouais, ça me pèse... Mais je crois que c'est pas qu'une question de sexe.
Je me suis jamais sentie aussi protégée qu'avec lui. Il veille sur moi et il m'oblige à affronter consciemment certains démons. Être avec lui me permet d'être une meilleure personne, de ne pas glisser dans le noir... Et en ce moment, avec cette magie et la perspective d'être détruite, j'ai besoin de ça. Je... Il m'a redonné l'espoir. L'envie de construire quelque chose, de faire mon deuil d'Elzéar et d'aller de l'avant. Il repousse mes pires peurs. " un sourire doux s'était glissé sur ses lèvres, le cœur ampli de chaleur. Elle chipota un peu de glace du bout de sa cuillère et la mélangea en bouche avec une rasade de whisky. Le mélange était particulièrement intéressant. " Nous sommes complémentaires sur beaucoup de points. On fonctionne super bien dans l'action, dans les moments de crise. Mais je n'ai pas l'habitude de me reposer comme ça sur quelqu'un d'autre. De tout faire avec quelqu'un, de compter sur une autre personne dans tous les pans de ma vie. C'est étouffant et terrifiant et... incroyablement réconfortant... " elle remis une mèche blanche derrière son oreille. " Parfois je me dis que si ne pas coucher avec lui me frustre autant c'est parce que finalement, le reste de notre relation ne fonctionne pas bien. Quand on est que tous les deux on vit l'un à côté de l'autre, il parle peu et de choses très pragmatiques mais c'est une sorte de cocon, de non temps où il ne pourra jamais rien m'arriver de mal. Une pose dans un combat de chaque minute. Jusqu'à maintenant nous ne sommes pas sorti danser, encore moins voir des œuvres d'art, assisté à des salons littéraires, des soirée politiques ou philosophies et je n'arrive pas à savoir si c'est parce que je suis trop entièrement concentrée sur ma survie ou si c'est parce qu'il détesterait ça de toute façon. il n'a pas d'amis de son côté. C'est un homme des bois, un solitaire. C'est quelqu'un de routinier qui aime la stabilité alors que j'ai toujours été habituée à de la nouveauté, de la surprise.
Elle tapota la table, les pensées s'articulant avec une clarté d'ivrogne.
- Quand on est pas en temps de crise, en situation d'action et de danger, j'm'ennuie. Il a été imprévisible une seule fois depuis qu'on se connait et j'en ai encore le sourire en y repensant. Rien depuis... Mais quand il me touche, c'est épidermique... Où ça l'était quand que je commence à flipper de faire quelque chose qu'il regrettera. Maintenant j'ai souvent un nœud au ventre mais c'est toujours immédiat, intense. Il m'embrasse et j'oublie à quel point j'étais embarrassée de son comportement renfermé à côté d'Halewyn ou que ça me pèse d'avoir envie de sortir un soir en sachant que lui n'appréciera pas. C'est physique... Un comble vu la situation...
Euh... Elle fut par contre rapidement interrompue par... " Une compétition de gainage ? " Mon dieu... C'était trop spécifique pour être du au hasard. Alors ça c'était pas banal. Pas si étonnant... Les concours à la con qu'elle avait vécu entre militaires il faut un temps lui avaient ouverts bien des occasions. Après ce n'était pas l'amour qu'elle avait trouvé dans ce genre de cas.
- Hahahaha !!! Je l'imagine d'ici. " Un coup au cœur la frappa en même temps qu'une hilarité totale. " C'est bien le genre de trucs complètements débiles que j'aurai pu faire à El'. Il était fier comme un paon. Un chieur toute catégorie ! Un coup comme ça, il aurait tenu et il aurait trouvé le moyen de me le faire payé de la plus agréable façon. " Le fait était qu'elle n'oserait même pas essayé avec Shan. Pourquoi ? Hmmm... Principalement parce qu'il serait excessivement mal à l'aise, qu'elle le pensait assez jeunot pour accepter plus pour elle que parce que ça l'amusait lui, et qu'elle ne voulait pas qu'il puisse le regretter après.
- Au moins vous n'avez pas le poids du quotidien. " lança la sirène que les six démons rendaient visiblement philosophe à ses heures perdues. Elle les resservi toutes les deux en whisky et sursauta lorsque Nineveh se leva pour bondir vers son armoire. Elle couva la glace des yeux... Elle n'avait jamais eu l'occasion d'en manger de la comme ça, en pot, conservée par magie. Les rares fois dans sa vie ou on lui en avait fait c'étaient dans de grandes auberge ou à de grandes occasions au manoir familial. Elle planta néanmoins sa cuillère dans le litre de glace et, malgré le goût sucré qui l’aurait très vite dégoûtée en temps normal, elle dû bien avouer une chose... " La vache ! C'est bon ! " L'enthousiasme de son hôte ne pouvait que rendre ça bon. Une seconde bouchée et elle garda la cuillère entre les lèvres tout en attrapant un carré de chocolat qu'elle approcha de son nez avant de le glisser dans sa sacoche de ceinture... Juste au cas où. " Hmmm... t'y va franco toi. Tu sais que c'est dangereux de poser ce genre de question ? Je te laisse une chance de la retirer avant que je plombe l'ambiance.
Elle s'autorisa une cuillère de glace en plus avant de répondre. " En vrai ouais, ça me pèse... Mais je crois que c'est pas qu'une question de sexe.
Je me suis jamais sentie aussi protégée qu'avec lui. Il veille sur moi et il m'oblige à affronter consciemment certains démons. Être avec lui me permet d'être une meilleure personne, de ne pas glisser dans le noir... Et en ce moment, avec cette magie et la perspective d'être détruite, j'ai besoin de ça. Je... Il m'a redonné l'espoir. L'envie de construire quelque chose, de faire mon deuil d'Elzéar et d'aller de l'avant. Il repousse mes pires peurs. " un sourire doux s'était glissé sur ses lèvres, le cœur ampli de chaleur. Elle chipota un peu de glace du bout de sa cuillère et la mélangea en bouche avec une rasade de whisky. Le mélange était particulièrement intéressant. " Nous sommes complémentaires sur beaucoup de points. On fonctionne super bien dans l'action, dans les moments de crise. Mais je n'ai pas l'habitude de me reposer comme ça sur quelqu'un d'autre. De tout faire avec quelqu'un, de compter sur une autre personne dans tous les pans de ma vie. C'est étouffant et terrifiant et... incroyablement réconfortant... " elle remis une mèche blanche derrière son oreille. " Parfois je me dis que si ne pas coucher avec lui me frustre autant c'est parce que finalement, le reste de notre relation ne fonctionne pas bien. Quand on est que tous les deux on vit l'un à côté de l'autre, il parle peu et de choses très pragmatiques mais c'est une sorte de cocon, de non temps où il ne pourra jamais rien m'arriver de mal. Une pose dans un combat de chaque minute. Jusqu'à maintenant nous ne sommes pas sorti danser, encore moins voir des œuvres d'art, assisté à des salons littéraires, des soirée politiques ou philosophies et je n'arrive pas à savoir si c'est parce que je suis trop entièrement concentrée sur ma survie ou si c'est parce qu'il détesterait ça de toute façon. il n'a pas d'amis de son côté. C'est un homme des bois, un solitaire. C'est quelqu'un de routinier qui aime la stabilité alors que j'ai toujours été habituée à de la nouveauté, de la surprise.
Elle tapota la table, les pensées s'articulant avec une clarté d'ivrogne.
- Quand on est pas en temps de crise, en situation d'action et de danger, j'm'ennuie. Il a été imprévisible une seule fois depuis qu'on se connait et j'en ai encore le sourire en y repensant. Rien depuis... Mais quand il me touche, c'est épidermique... Où ça l'était quand que je commence à flipper de faire quelque chose qu'il regrettera. Maintenant j'ai souvent un nœud au ventre mais c'est toujours immédiat, intense. Il m'embrasse et j'oublie à quel point j'étais embarrassée de son comportement renfermé à côté d'Halewyn ou que ça me pèse d'avoir envie de sortir un soir en sachant que lui n'appréciera pas. C'est physique... Un comble vu la situation...
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En écoutant Rowena, Nineveh, elle en vient à une conclusion très directe, mais pas forcément celle qu’elle espérait au début de la soirée. En fait, Rowena, si c’est une traqueuse, c’est surtout une pyromane : elle vient d’incinérer son mec sur place.
Sérieusement. Elle a traité de nombreuses blessures, que ça soit le traditionnel coup de genou dans le nez, jusqu’à la plongée du coude à l’arrière de la nuque, en passant par le grand classique de tout tortionnaire qui se respecte : la fausse noyade (pardon, au Razkaal, on dit le baptême tactique). Pourtant, difficile de faire plus violent que Rowena, plus chirurgical même, tant elle décrit sa situation avec clarté, lucidité et précision.
« A tous ces défis idiots que nos hommes proposent et que nous sommes diablement heureuses de perdre. » Trinque Nineveh.
Ensuite, le récit que fait Rowena de son homme n’est pas forcément quelque chose de nouveau pour l’elfe. Néanmoins, de la description que lui fait la sirène, elle se demande si ce n’est pas un simple entichement, porté par le désespoir et la peur de mourir seul, plutôt qu’une vraie relation. Mais ça, il est peut-être trop tôt pour en discuter. Pas avec un pot de glace et un verre de whisky à la main en tout cas. La médecin prend une cuillère de glace, miam du sucre, miam du gras. Il ne manquerait plus que de la viande et elle serait au paradis, mais pour l’instant, flemme de descendre au garde-manger pour sortir le jambon.
« En même temps, si tu es son seul lien avec le monde extérieur, ça ne m’étonne pas que ça soit étouffant. Si tu ne peux plus sortir entre amies, difficile de construire un truc sain. En fait, si je comprends bien… »
Nineveh cesse de fonctionner quelques instants, sourcils froncés à regarder la table et à réfléchir, puis reprend après avoir échouée à trouver la bonne formulation.
« C’est un peu un vide en terme de civilisation. Vous couchez pas ensemble, vous ne sortez pas ensemble, vous partagez un quotidien, un espace, mais ça s’arrête là. Tu as déjà essayé de le faire sortir ? J’ai l’impression que ça va bien niveau survie, vu qu’on est en train de picoler comme des trous à Melorn, la cité la plus coincée de tout le continent. Par contre, c’est quand même surprenant qu’il n’ait pas d’amis : je sais que les bois sont isolés, mais entre les braconniers, les chasseurs, les forestiers, les bûcherons et les arboriculteurs, il y a de quoi faire. On aime tous notre routine, mais il faut faire la distinction entre le noyau dur d’actions qu’on aime faire, et le reste. J’ai des loisirs simples, dont me bourrer la gueule, mais ça ne m’empêche pas d’être civilisée, ou amatrice d’art, ou que sais-je encore en fonction de la situation. »
Non, définitivement, cela lui paraît un peu étrange que Shan soit aussi renfermé et qu’il n’ait pas de potes. Sérieusement, il doit avoir plusieurs siècles à son actif non ? Formulé de cette manière par Rowena, on dirait qu’il n’a jamais parlé à un être vivant durant des années. Elle ne l’imaginait pas comme ça durant leur bref échange. A la limite, très timide pourquoi pas, mais à ce point ?
« Ce ne serait pas de l’entichement ? Tu sais, le coup de foudre qui dure quelques mois, puis on se rend compte que c’était ça, un coup de foudre. Plutôt que de l’amour. Ça expliquerait cette attirance physique quand bien même vous ne partagez rien. Mais oui, tu parles d’un comble. Comment est-ce que vous vous êtes rencontrés d’ailleurs ? Mais surtout, est-ce que tu as songé à des solutions ? J’ai l’impression que cela te ronge depuis un long moment. »
Sérieusement. Elle a traité de nombreuses blessures, que ça soit le traditionnel coup de genou dans le nez, jusqu’à la plongée du coude à l’arrière de la nuque, en passant par le grand classique de tout tortionnaire qui se respecte : la fausse noyade (pardon, au Razkaal, on dit le baptême tactique). Pourtant, difficile de faire plus violent que Rowena, plus chirurgical même, tant elle décrit sa situation avec clarté, lucidité et précision.
« A tous ces défis idiots que nos hommes proposent et que nous sommes diablement heureuses de perdre. » Trinque Nineveh.
Ensuite, le récit que fait Rowena de son homme n’est pas forcément quelque chose de nouveau pour l’elfe. Néanmoins, de la description que lui fait la sirène, elle se demande si ce n’est pas un simple entichement, porté par le désespoir et la peur de mourir seul, plutôt qu’une vraie relation. Mais ça, il est peut-être trop tôt pour en discuter. Pas avec un pot de glace et un verre de whisky à la main en tout cas. La médecin prend une cuillère de glace, miam du sucre, miam du gras. Il ne manquerait plus que de la viande et elle serait au paradis, mais pour l’instant, flemme de descendre au garde-manger pour sortir le jambon.
« En même temps, si tu es son seul lien avec le monde extérieur, ça ne m’étonne pas que ça soit étouffant. Si tu ne peux plus sortir entre amies, difficile de construire un truc sain. En fait, si je comprends bien… »
Nineveh cesse de fonctionner quelques instants, sourcils froncés à regarder la table et à réfléchir, puis reprend après avoir échouée à trouver la bonne formulation.
« C’est un peu un vide en terme de civilisation. Vous couchez pas ensemble, vous ne sortez pas ensemble, vous partagez un quotidien, un espace, mais ça s’arrête là. Tu as déjà essayé de le faire sortir ? J’ai l’impression que ça va bien niveau survie, vu qu’on est en train de picoler comme des trous à Melorn, la cité la plus coincée de tout le continent. Par contre, c’est quand même surprenant qu’il n’ait pas d’amis : je sais que les bois sont isolés, mais entre les braconniers, les chasseurs, les forestiers, les bûcherons et les arboriculteurs, il y a de quoi faire. On aime tous notre routine, mais il faut faire la distinction entre le noyau dur d’actions qu’on aime faire, et le reste. J’ai des loisirs simples, dont me bourrer la gueule, mais ça ne m’empêche pas d’être civilisée, ou amatrice d’art, ou que sais-je encore en fonction de la situation. »
Non, définitivement, cela lui paraît un peu étrange que Shan soit aussi renfermé et qu’il n’ait pas de potes. Sérieusement, il doit avoir plusieurs siècles à son actif non ? Formulé de cette manière par Rowena, on dirait qu’il n’a jamais parlé à un être vivant durant des années. Elle ne l’imaginait pas comme ça durant leur bref échange. A la limite, très timide pourquoi pas, mais à ce point ?
« Ce ne serait pas de l’entichement ? Tu sais, le coup de foudre qui dure quelques mois, puis on se rend compte que c’était ça, un coup de foudre. Plutôt que de l’amour. Ça expliquerait cette attirance physique quand bien même vous ne partagez rien. Mais oui, tu parles d’un comble. Comment est-ce que vous vous êtes rencontrés d’ailleurs ? Mais surtout, est-ce que tu as songé à des solutions ? J’ai l’impression que cela te ronge depuis un long moment. »
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- ça me rassure pas, mais alors pas du touuut ce que tu me dis là. " lâche la sirène, la mine sombre, à la réponse de l'elfe. Sérieusement, elle n'aurait pas pu lui offrir un concilient "mais non t'inquiète pas c'est le stress" ou autre banal " sortez un soir vous verrez bien si ça marche ou non. " On ne fait pas rien, rien. On voyage ensemble. On se balade parfois. On mange. On s'entraine. " se justifie-t-elle.
Et vient le couperet. Le coup au foie. La prise de catch... Entichée... Elle émis un son étrange et plaintif, mi grondement, mi vibration de gorge aiguë, le tout rappelant le chant de certains mammifères marins. Le regard qui commençait à être pas mal flottant se fixa sur ses doigts eux mêmes posés sur le verre.
- ... ... Chier. " Elle s'essuya un oeil d'un revers de main. " ... Hein ? Rencontré ?
Les souvenirs étaient frais comme si ça avait eu lieu la veille.
- J'étais en chasse. Il était en train de discuter avec ma proie, en pleine forêt. Elle a essayé de lui faire croire qu'elle était innocente. ça a pas marché. J'ai fait mon job et on a partagé un campement. On s'est revu le lendemain en ville, j'avais envie de lui montrer un coin que j'aime bien, une sculpture vraiment belle. Mais on a été attaqué. Il m'a sauvé la vie ce jour là et on a flirté mais il était maladroit - évidemment - et je lui ait dit que s'il voulait me revois il avait qu'à se bouger le cul pour venir à justice. Il l'a fait mais j'étais en voyage. Je l'ai retrouvé une semaine plus tard, seul dans une auberge à deux doigts de sauter par la fenêtre... Il se battait si fort contre la malédiction qui m'habite et qui efface les souvenirs qui me concerne dans l'esprit des autres, qu'il était en train de devenir fou. Alors je lui ait proposé qu'on aille ensemble à Ikuza puisqu'il devait y retourner et que je devais y poursuivre mes recherches à Drakstrang. C'est comme ça qu'on a commencé à voyager ensemble. "
Quelques jours vraiment chouettes dans la capitale d'ailleurs. Quelques semaines même. La mission à son village, elle avait été heureuse de pouvoir être là pour lui. Et puis le front de mer. Les soirées intrigantes... Certaines étaient autant de bouées désespérées pour ne pas se laisser aller au néant. Et pourtant, plus elle se relevait, plus elle avait envie de profiter de la vie comme autrefois.
- Une solution ? J'avais pas à l'esprit le quart de la moitié de ce que je viens de mettre sur la table ! " se rendit-elle compte à grands renforts de mouvements de bras avant de s'écraser profondément sur sa chaise, se tenant la tête à une main. " Si je le perds, je pars à la dérive. Je n'aurais rapidement plus personne. Lui, il se souvient de tout. Il n'a rien oublié. Jamais. " Elle soupira à fendre une pierre. " Je suis une merde. Je lui reproche tout ça. La pire...
Visiblement, la guerre avait changé une chose : elle avait l'alcool beaucoup moins fun.
- Vient on rattaque le bizarre. " proposa-t-elle en lorgnant la bouteille étrange. " Tu vois, j'aime bien être une éphémère. On a pas le temps de s'ennuyer. On vit, on brille et on sait que ça sera court. Mais là vraiment, c'est trop court. Trop définitif. Je veux pas passer les mois qui me restent seule sans plus personne sur qui compter. Je veux pas me prendre la tête avec une rupture ou pas de rupture, un enfant ou pas d'enfant, alors que j'ai déjà une chance sur mille de trouver le mon artéfact, la bonne personne et le bon endroit pour me guérir. Pourquoi ça pourrait pas être simple et évident pour une fois, hein ? Toi, Caeso apparait demain à ta porte en te disant qu'il a une mission d'un mois à Melorn et moi Shan se met soudain à savoir profiter de la vie, rire, et se prend d'une passion pour l'éducation de chambre. C'est tant demander ?!
Et vient le couperet. Le coup au foie. La prise de catch... Entichée... Elle émis un son étrange et plaintif, mi grondement, mi vibration de gorge aiguë, le tout rappelant le chant de certains mammifères marins. Le regard qui commençait à être pas mal flottant se fixa sur ses doigts eux mêmes posés sur le verre.
- ... ... Chier. " Elle s'essuya un oeil d'un revers de main. " ... Hein ? Rencontré ?
Les souvenirs étaient frais comme si ça avait eu lieu la veille.
- J'étais en chasse. Il était en train de discuter avec ma proie, en pleine forêt. Elle a essayé de lui faire croire qu'elle était innocente. ça a pas marché. J'ai fait mon job et on a partagé un campement. On s'est revu le lendemain en ville, j'avais envie de lui montrer un coin que j'aime bien, une sculpture vraiment belle. Mais on a été attaqué. Il m'a sauvé la vie ce jour là et on a flirté mais il était maladroit - évidemment - et je lui ait dit que s'il voulait me revois il avait qu'à se bouger le cul pour venir à justice. Il l'a fait mais j'étais en voyage. Je l'ai retrouvé une semaine plus tard, seul dans une auberge à deux doigts de sauter par la fenêtre... Il se battait si fort contre la malédiction qui m'habite et qui efface les souvenirs qui me concerne dans l'esprit des autres, qu'il était en train de devenir fou. Alors je lui ait proposé qu'on aille ensemble à Ikuza puisqu'il devait y retourner et que je devais y poursuivre mes recherches à Drakstrang. C'est comme ça qu'on a commencé à voyager ensemble. "
Quelques jours vraiment chouettes dans la capitale d'ailleurs. Quelques semaines même. La mission à son village, elle avait été heureuse de pouvoir être là pour lui. Et puis le front de mer. Les soirées intrigantes... Certaines étaient autant de bouées désespérées pour ne pas se laisser aller au néant. Et pourtant, plus elle se relevait, plus elle avait envie de profiter de la vie comme autrefois.
- Une solution ? J'avais pas à l'esprit le quart de la moitié de ce que je viens de mettre sur la table ! " se rendit-elle compte à grands renforts de mouvements de bras avant de s'écraser profondément sur sa chaise, se tenant la tête à une main. " Si je le perds, je pars à la dérive. Je n'aurais rapidement plus personne. Lui, il se souvient de tout. Il n'a rien oublié. Jamais. " Elle soupira à fendre une pierre. " Je suis une merde. Je lui reproche tout ça. La pire...
Visiblement, la guerre avait changé une chose : elle avait l'alcool beaucoup moins fun.
- Vient on rattaque le bizarre. " proposa-t-elle en lorgnant la bouteille étrange. " Tu vois, j'aime bien être une éphémère. On a pas le temps de s'ennuyer. On vit, on brille et on sait que ça sera court. Mais là vraiment, c'est trop court. Trop définitif. Je veux pas passer les mois qui me restent seule sans plus personne sur qui compter. Je veux pas me prendre la tête avec une rupture ou pas de rupture, un enfant ou pas d'enfant, alors que j'ai déjà une chance sur mille de trouver le mon artéfact, la bonne personne et le bon endroit pour me guérir. Pourquoi ça pourrait pas être simple et évident pour une fois, hein ? Toi, Caeso apparait demain à ta porte en te disant qu'il a une mission d'un mois à Melorn et moi Shan se met soudain à savoir profiter de la vie, rire, et se prend d'une passion pour l'éducation de chambre. C'est tant demander ?!
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« Mais ça, tu le fais aussi avec d’autres gens. » Sourit la médecin avant de se rendre compte du nœud du problème, son regard s’adoucit, moins chicaneur, plus compréhensif, songeur même ? Nineveh ne saurait le dire, trop d’alcool. « Au moins, il est très amoureux, c’est toujours rassurant. Mais oui, comme tu dis, il est l’heure du bizarre. »
L’elfe s’empare de la bouteille à tête de mort et commence à en verser deux verres. Liquide translucide, avec une odeur sympathique qui évoque vaguement… La poire ?
« C’est une bouteille offerte par un collègue de l’université, il travaille sur le lien entre magie et agriculture. Inutile de te dire qu’il produit son propre alcool. Il m’a dit que c’était peut-être un petit peu relevé par rapport à l’absinthe. » Elle porte le verre à la lumière, comme pour distinguer un reflet. « Sans être malhonnête, il est un peu curieux, mais bon. »
Elle en prend une gorgée.
Le cul sec devient une minuscule lampée.
La médecin avale.
Elle a du gravier dans la gorge, « il tape fort. » Assez pour changer de couleur et devenir rouge, si elle en croit la bouffée de chaleur à hauteur de son visage.
Elle se force à terminer son verre d’une traite, la tête qui tourne légèrement. Quelque part à mi-chemin entre le meilleur spiritueux du monde et le débouche latrine utilisé au razkaal. Le goût est agréable, mais il frappe à la gorge sans crier gare.
« Écoute Rowena, on est plusieurs à penser à toi. Y a pas que Shan, te laisse pas succomber à la déprime : Halewyn m’a envoyé une lettre expressément à ton sujet en voyant les services que je pouvais lui rendre. J’ai dit à Vindicare que je ferais ce que je pourrais pour t’aider. Même sans ça, je n’ai pas l’habitude de laisser les gens sur le carreau, en particulier quand c’est un dieu hérétique qui vient sur mes plates-bandes. Surtout que V… »
Elle pince les lèvres.
Ce n’est techniquement pas du secret médical, en particulier quand elle parle d’un espion, mais quand même. Sa gêne doit se lire sur son visage, au bout d’un moment à se figer, se demandant quoi faire, l’elfe secoue la tête. Autant être honnête jusqu’au bout non ?
« Vindicare, il n’a pas l’air particulièrement affecté par la malédiction à la manière dont il évoque le sujet de manière évasive, mais avec précision. Deux semaines pour t’oublier, mon cul sur la commode oui. Et surtout son cul sur la commode. Déjà quand j’étais sur le job d’Albin, il était là, à être très loquace… » Comprendre, faire des phrases qui dépassent sujet-verbe-complément. « à ton sujet. Comme quoi si le paiement proposé était insuffisant, il veillerait à compenser mes pertes. Mais qu’il était important que je t’aide. »
Bon, maintenant à Rowena de faire ce qu’elle voudra de cette information. En attendant, l’elfe renchaîne sur le sujet principal.
« Souviens-toi, le couple, c’est résoudre à deux des problèmes qu’on aurait pas eu tout seul. Si t’as pas envie de te prendre la tête avec une rupture, tu claqueras un simple, désolé je te quitte à monsieur et voilà ! Pour cette histoire d’artefact et d’expédition, il te reste quelques mois. C’est chaud, mais ça se fait. Une fois que tu le trouveras, on se dégotera la bonne salle de rituel, le bon personnel et ça ira. Imagine : on arrive à repousser une invasion des titans, par contre on n’arriverait pas à résoudre une malédiction ? Quant à Caeso et Shan… »
Caeso et Shan c’est encore un autre problème.
« Et bah, tu sais quoi, si la solution ne vient pas à nous, on la fera nous-même. Embarque la boîte de chocolat et dit à Shan d’en manger une dizaine. Une fois que ce problème est résolu ou qu’il s’est évanoui d’une crise de priapisme, on enchaîne sur Liberty pour kidnapper mon homme dans une aventure pour les terres sauvages. Si vraiment on a le temps, on demande à mon oncle de nous accompagner et zoum-zoum-zoum sur les terres gelées. Un chevalier balaise, le rôdeur qui peut s’orienter n’importe où même dans le désert, le scientifique fou avec ses expériences du troisième type. Ramène Halewyn aussi, qu’il puisse séduire le dragon s’il y en a un qui traîne en ville. On les laisse ouvrir la route et pendant qu’ils liquident tout ce qui peut nous déranger, on fouille et on lit les textes anciens à la recherche d’une solution. »
Elle s’éclaircit la gorge, clairement avinée.
« Souviens-toi, c’est une malédiction. Mais il n’a jamais été dit qu’il n’y a qu’une seule manière de la contrer. Sinon, les mages noirs seraient richissimes et ma profession aurait perdu tout sérieux, et l’apotropaïque se prend très au sérieux. »
L’elfe s’empare de la bouteille à tête de mort et commence à en verser deux verres. Liquide translucide, avec une odeur sympathique qui évoque vaguement… La poire ?
« C’est une bouteille offerte par un collègue de l’université, il travaille sur le lien entre magie et agriculture. Inutile de te dire qu’il produit son propre alcool. Il m’a dit que c’était peut-être un petit peu relevé par rapport à l’absinthe. » Elle porte le verre à la lumière, comme pour distinguer un reflet. « Sans être malhonnête, il est un peu curieux, mais bon. »
Elle en prend une gorgée.
Le cul sec devient une minuscule lampée.
La médecin avale.
Elle a du gravier dans la gorge, « il tape fort. » Assez pour changer de couleur et devenir rouge, si elle en croit la bouffée de chaleur à hauteur de son visage.
Elle se force à terminer son verre d’une traite, la tête qui tourne légèrement. Quelque part à mi-chemin entre le meilleur spiritueux du monde et le débouche latrine utilisé au razkaal. Le goût est agréable, mais il frappe à la gorge sans crier gare.
« Écoute Rowena, on est plusieurs à penser à toi. Y a pas que Shan, te laisse pas succomber à la déprime : Halewyn m’a envoyé une lettre expressément à ton sujet en voyant les services que je pouvais lui rendre. J’ai dit à Vindicare que je ferais ce que je pourrais pour t’aider. Même sans ça, je n’ai pas l’habitude de laisser les gens sur le carreau, en particulier quand c’est un dieu hérétique qui vient sur mes plates-bandes. Surtout que V… »
Elle pince les lèvres.
Ce n’est techniquement pas du secret médical, en particulier quand elle parle d’un espion, mais quand même. Sa gêne doit se lire sur son visage, au bout d’un moment à se figer, se demandant quoi faire, l’elfe secoue la tête. Autant être honnête jusqu’au bout non ?
« Vindicare, il n’a pas l’air particulièrement affecté par la malédiction à la manière dont il évoque le sujet de manière évasive, mais avec précision. Deux semaines pour t’oublier, mon cul sur la commode oui. Et surtout son cul sur la commode. Déjà quand j’étais sur le job d’Albin, il était là, à être très loquace… » Comprendre, faire des phrases qui dépassent sujet-verbe-complément. « à ton sujet. Comme quoi si le paiement proposé était insuffisant, il veillerait à compenser mes pertes. Mais qu’il était important que je t’aide. »
Bon, maintenant à Rowena de faire ce qu’elle voudra de cette information. En attendant, l’elfe renchaîne sur le sujet principal.
« Souviens-toi, le couple, c’est résoudre à deux des problèmes qu’on aurait pas eu tout seul. Si t’as pas envie de te prendre la tête avec une rupture, tu claqueras un simple, désolé je te quitte à monsieur et voilà ! Pour cette histoire d’artefact et d’expédition, il te reste quelques mois. C’est chaud, mais ça se fait. Une fois que tu le trouveras, on se dégotera la bonne salle de rituel, le bon personnel et ça ira. Imagine : on arrive à repousser une invasion des titans, par contre on n’arriverait pas à résoudre une malédiction ? Quant à Caeso et Shan… »
Caeso et Shan c’est encore un autre problème.
« Et bah, tu sais quoi, si la solution ne vient pas à nous, on la fera nous-même. Embarque la boîte de chocolat et dit à Shan d’en manger une dizaine. Une fois que ce problème est résolu ou qu’il s’est évanoui d’une crise de priapisme, on enchaîne sur Liberty pour kidnapper mon homme dans une aventure pour les terres sauvages. Si vraiment on a le temps, on demande à mon oncle de nous accompagner et zoum-zoum-zoum sur les terres gelées. Un chevalier balaise, le rôdeur qui peut s’orienter n’importe où même dans le désert, le scientifique fou avec ses expériences du troisième type. Ramène Halewyn aussi, qu’il puisse séduire le dragon s’il y en a un qui traîne en ville. On les laisse ouvrir la route et pendant qu’ils liquident tout ce qui peut nous déranger, on fouille et on lit les textes anciens à la recherche d’une solution. »
Elle s’éclaircit la gorge, clairement avinée.
« Souviens-toi, c’est une malédiction. Mais il n’a jamais été dit qu’il n’y a qu’une seule manière de la contrer. Sinon, les mages noirs seraient richissimes et ma profession aurait perdu tout sérieux, et l’apotropaïque se prend très au sérieux. »
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Rowena couva son verre de bizarre d'un oeil suspicieux. Finalement elle était pas sûre sûre... y avait comme un goût de pomme dans l'odeur qui s'en dégageait et elle avait apprit plus d'une fois que ce qui sentait la pomme pouvait être particulièrement traitre.
- Ok, donc si je comprend bien, c'est de l'alcool pur avec possiblement des effets magiques ? " Ok super. Elle pris une gorgée... Senti une avalanche de gravier incandescents lui lacérer la gorge et se plia sur la table en toussant, le visage moitié rouge moitié blanc craquelé de noir, ce qui donnait un effet particulièrement saisissant à l'ensemble. Un instant elle cru qu'il allait repartir directement, mais non. il semblait lesté dans son estomacs, décidé à la ronger de l'intérieur.
- La fin de bouche est plutôt... " Elle toussa encore une fois. " florale. " Puis elle regarda Nineveh bien en face, un silence passa, et elle fini par ajouter en riant " Ton copain est un grand malade. " avant de revenir prendre une gorgée de son verre alors que l'elfe revenait à la charge.
- Ouais ouais... Vous êtes plusieurs... " plusieurs qui finiraient par l'oublier aussi. Si elle n'avait pas vu l'effet sur Shan de ses yeux, elle ne l'aurait surement pas cru non plus. " Vindi... ?
C'est vrai que la médecin le connaissait... Et qu'ils avaient visiblement parlé de son cas, vu ce qu'elle avait déjà laissé entendre, dès leur première rencontre. La sirène soutint le regard ennuyé de l'elfe, un millier de questions fourmillant sous son crâne. Sérieux. Qu'est-ce que ces deux là avaient dit ? Quels arrangements avaient-ils conclus ? Elle leva même un sourcil lorsque Nineveh précisa qu'il avait été très loquasse. Ce n'était pas vraiment comme ça qu'elle aurait décrit le vampire, et elle ne voyait pas trop ce sur quoi il aurait pu s'étendre d'ailleurs. Il lui avait parlé de leurs recherches dans les caves les plus anciennes de Courage ?
- Il a proposé de te payer en plus de moi pour que tu acceptes le job ? ... Il m'a dit qu'il avait seulement passé l'info à une connaissance utile. Bon sang mais vous vous connaissez d'où en fait pour que t'ai signé sur sa recommandation à lui ? Plus je te connais, moins ça semble être quelque chose que tu as l'habitude de faire ce genre de connerie avec Albin.
Et elles repartirent sur le pire. Entichée d'un mec gay, elle avait qu'à lui dire stop, s'appuyer sur Nine et Hale pour aller jusqu'au bout de ses recherches et aller s'envoyer en l'air avec quelqu'un qui en aurait vraiment envie... ça paraissait si simple. D'un coup ses problèmes si compliqués et si difficiles lui semblaient même d'une clarté toute tracée. Demain, Nine l'ouvrait en deux par le milieux pour virer son locataire indésirable. Elle rompait avec Shan. Elle couchait avec Halewyn dans la foulé pour se remettre en selle et elle allait chopé cet apprenti démon à la con puis Lorindol pour savoir ce qu'ils foutaient à Melorn. En suite direction les ruines et pifpafpouf, le masque, le rituel, la guérison de la malédiction... malédiction ?
- S'pas une malédiction malédiction. C'est plus... C'est un sceau avec dedans une tornade de magie sauvage et au milieu un morceau de quelque chose qui a une volonté et qui mange mon âme pour pas crever. Mais c'est vrai que si je rompais avec lui, tu m'accompagnerai chercher une solution ? Même dans des endroits atroces comme les ruines sombres ?
C'était assez sidérant de voir que l'elfe était toujours capable d'articuler apso... apostopta... sa spécialité dans son état.
- Ton mec, ton oncle, toi, mes copains, beaucoup de bouquin et pour fêter la réussite, la plus grande fête qu'on aura jamais vu de mémoire de républicain ! " Elle tendit son verre vers Nineveh pour le claquer contre le sien avant de le descendre cul sec.... Et se rappeler amèrement qu'il contenait du Bizarre. Elle reparti d'une quinte de toux. " Non mais sérieux, ton copain est un grand malade ! Même ton Caeso serait calmé je suis sûre.
- Ok, donc si je comprend bien, c'est de l'alcool pur avec possiblement des effets magiques ? " Ok super. Elle pris une gorgée... Senti une avalanche de gravier incandescents lui lacérer la gorge et se plia sur la table en toussant, le visage moitié rouge moitié blanc craquelé de noir, ce qui donnait un effet particulièrement saisissant à l'ensemble. Un instant elle cru qu'il allait repartir directement, mais non. il semblait lesté dans son estomacs, décidé à la ronger de l'intérieur.
- La fin de bouche est plutôt... " Elle toussa encore une fois. " florale. " Puis elle regarda Nineveh bien en face, un silence passa, et elle fini par ajouter en riant " Ton copain est un grand malade. " avant de revenir prendre une gorgée de son verre alors que l'elfe revenait à la charge.
- Ouais ouais... Vous êtes plusieurs... " plusieurs qui finiraient par l'oublier aussi. Si elle n'avait pas vu l'effet sur Shan de ses yeux, elle ne l'aurait surement pas cru non plus. " Vindi... ?
C'est vrai que la médecin le connaissait... Et qu'ils avaient visiblement parlé de son cas, vu ce qu'elle avait déjà laissé entendre, dès leur première rencontre. La sirène soutint le regard ennuyé de l'elfe, un millier de questions fourmillant sous son crâne. Sérieux. Qu'est-ce que ces deux là avaient dit ? Quels arrangements avaient-ils conclus ? Elle leva même un sourcil lorsque Nineveh précisa qu'il avait été très loquasse. Ce n'était pas vraiment comme ça qu'elle aurait décrit le vampire, et elle ne voyait pas trop ce sur quoi il aurait pu s'étendre d'ailleurs. Il lui avait parlé de leurs recherches dans les caves les plus anciennes de Courage ?
- Il a proposé de te payer en plus de moi pour que tu acceptes le job ? ... Il m'a dit qu'il avait seulement passé l'info à une connaissance utile. Bon sang mais vous vous connaissez d'où en fait pour que t'ai signé sur sa recommandation à lui ? Plus je te connais, moins ça semble être quelque chose que tu as l'habitude de faire ce genre de connerie avec Albin.
Et elles repartirent sur le pire. Entichée d'un mec gay, elle avait qu'à lui dire stop, s'appuyer sur Nine et Hale pour aller jusqu'au bout de ses recherches et aller s'envoyer en l'air avec quelqu'un qui en aurait vraiment envie... ça paraissait si simple. D'un coup ses problèmes si compliqués et si difficiles lui semblaient même d'une clarté toute tracée. Demain, Nine l'ouvrait en deux par le milieux pour virer son locataire indésirable. Elle rompait avec Shan. Elle couchait avec Halewyn dans la foulé pour se remettre en selle et elle allait chopé cet apprenti démon à la con puis Lorindol pour savoir ce qu'ils foutaient à Melorn. En suite direction les ruines et pifpafpouf, le masque, le rituel, la guérison de la malédiction... malédiction ?
- S'pas une malédiction malédiction. C'est plus... C'est un sceau avec dedans une tornade de magie sauvage et au milieu un morceau de quelque chose qui a une volonté et qui mange mon âme pour pas crever. Mais c'est vrai que si je rompais avec lui, tu m'accompagnerai chercher une solution ? Même dans des endroits atroces comme les ruines sombres ?
C'était assez sidérant de voir que l'elfe était toujours capable d'articuler apso... apostopta... sa spécialité dans son état.
- Ton mec, ton oncle, toi, mes copains, beaucoup de bouquin et pour fêter la réussite, la plus grande fête qu'on aura jamais vu de mémoire de républicain ! " Elle tendit son verre vers Nineveh pour le claquer contre le sien avant de le descendre cul sec.... Et se rappeler amèrement qu'il contenait du Bizarre. Elle reparti d'une quinte de toux. " Non mais sérieux, ton copain est un grand malade ! Même ton Caeso serait calmé je suis sûre.
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« C’est de l’alcool presque pur, sans effet magique normalement. Enfin, j’espère. Je crois. J’ai pas demandé, j’étais juste heureuse d’avoir de l’alcool gratuit. » Le meilleur alcool, en deuxième position vient l’alcool frais.
Pour être honnête, Nineveh est étonnée que Rowena soit encore assez maîtresse d’elle-même pour se rendre compte du taux d’alcool dans le bizarre, mais soit, c’est une sirène, elle est peut-être plus sensible qu’elle à ce genre de choses. En tout cas, le plus important est Vindicare : Nineveh a eu la langue bien pendue et maintenant, il va falloir assumer. Il n’est pas acceptable de laisser sa camarade dans le suspense et le doute.
« On se connaît bien. » Bon, autant raconter toute l’histoire, après tout, elle a vu pire en plusieurs siècles de médecine expérimentale. « Ok, le monde des vampires est assez petit, même en République où on est très tolérant. Alors en général, puisque tout le monde se connaît, des connaissances communes se forment, en particulier dans les spécialités où il y a peu de monde. J’étais le dentiste d’une vampire, qui m’a recommandée un congénère qui avait besoin d’aide, de fil en aiguille j’ai croisé Vin’ et je suis devenue sa dentiste de référence. Se péter une dent reste une grande crainte chez les vampires et du coup, ils traitent avec un respect religieux les dentistes. Je sais c’est ridicule. » Mais vrai.
Pourquoi Vindicare a fait tout un foin de cette histoire ? L’elfe a des soupçons, des suppositions et éventuellement, des réponses, mais rien de définitif. Il faut dire, difficile de se mettre à la place d’un meuble qui passe ses journées à lire des rapports, s’entraîner et relier des livres.
« Je pense que tu as dû taper dans l’œil de Vin’. » Résume la toubib. « Aussi simple que ça. »
Mais entre un faible pour une personne, un entichement et de l’amour, il y a plusieurs mondes.
Il y a encore toutes ces histoires de malédiction, de couple, de rituel, tu parles d’un programme pour Rowena.
« Si c’est un sceau, ça change la donne. Mais encore une fois, ça se fait. Mais pourquoi beaucoup de bouquins pour fêter cette réussite ? Dans tous les cas, j’ai l’intention de faire un gros doigt d’honneur au dieu des morts et j’ai promis à Vin’ que je ferais le boulot jusqu’au bout. Je savais pertinemment qu’en m’engageant sur Albin, j’allais faire un peu plus qu’un simple travail nocturne. Il m’avait sous-entendu que ça pouvait avoir des ramifications. » Les ruines sombres ? « Bien sûr pour les ruines sombres. Les trucs horribles, c’est mon domaine, je te rappelle que mon oncle en fabriquait des tas. J’ai renoncé au serment des médecins il y a un long moment. Légalement, j’ai le droit de mettre des coups de boules aux dieux s’il le faut. »
Nineveh a un hochement de tête un brin distrait à la mention de Caeso.
« Caeso il est vite calmé. Il somnole quand il est pété. Moi je le tiens éveiller en racontant ma vie et mes bêtises. »
Son homme tient mal l’alcool, il boit peu en même temps : le sport et l’alcoolisme sont difficiles à concilier. Même lorsqu’on est un chevalier.
« D’ailleurs question, s’il faut passer prendre mon mec et mon oncle au passage, on leur promet quoi à toute la bande qu’on va ramener ? Juste le sang et la gloire ça devrait aller pour mon côté de la troupe, mais du tiens, ça ira ? Et oui, après tout ça, méga murge pour célébrer notre exploit. »
Puis l’alcool finit par monter, Nineveh commence à avoir du mal à sentir le bout de ses doigts. Pour tasser cette sensation lancinante, elle s’envoie un nouveau verre de bizarre. « Oh ma gorge, on dirait que je bois du feu. » Elle secoue la tête.
« A propos des tritons, tu me disais que c’était des mecs fragiles et soumis. Du coup, je ne comprends pas, Caeso, c’est la perle rare ? Le gros mac balaise, qui ferraille ses ennemis et a des airs taciturnes. Je te jure, il est massif, un truc de dingue et il n’est pas du genre à se laisser mener à la baguette. En fait, comment les tritons peuvent-ils être minces et soumis, quand littéralement ils font de la nage toute la journée ? Imagine, tu fais du sport en permanence et tu passes tes journées à manger de la viande. C’est normalement une diète pour devenir massif. Qu’est-ce qui se passe ? Les sirènes ont castré leurs hommes ? »
Pour être honnête, Nineveh est étonnée que Rowena soit encore assez maîtresse d’elle-même pour se rendre compte du taux d’alcool dans le bizarre, mais soit, c’est une sirène, elle est peut-être plus sensible qu’elle à ce genre de choses. En tout cas, le plus important est Vindicare : Nineveh a eu la langue bien pendue et maintenant, il va falloir assumer. Il n’est pas acceptable de laisser sa camarade dans le suspense et le doute.
« On se connaît bien. » Bon, autant raconter toute l’histoire, après tout, elle a vu pire en plusieurs siècles de médecine expérimentale. « Ok, le monde des vampires est assez petit, même en République où on est très tolérant. Alors en général, puisque tout le monde se connaît, des connaissances communes se forment, en particulier dans les spécialités où il y a peu de monde. J’étais le dentiste d’une vampire, qui m’a recommandée un congénère qui avait besoin d’aide, de fil en aiguille j’ai croisé Vin’ et je suis devenue sa dentiste de référence. Se péter une dent reste une grande crainte chez les vampires et du coup, ils traitent avec un respect religieux les dentistes. Je sais c’est ridicule. » Mais vrai.
Pourquoi Vindicare a fait tout un foin de cette histoire ? L’elfe a des soupçons, des suppositions et éventuellement, des réponses, mais rien de définitif. Il faut dire, difficile de se mettre à la place d’un meuble qui passe ses journées à lire des rapports, s’entraîner et relier des livres.
« Je pense que tu as dû taper dans l’œil de Vin’. » Résume la toubib. « Aussi simple que ça. »
Mais entre un faible pour une personne, un entichement et de l’amour, il y a plusieurs mondes.
Il y a encore toutes ces histoires de malédiction, de couple, de rituel, tu parles d’un programme pour Rowena.
« Si c’est un sceau, ça change la donne. Mais encore une fois, ça se fait. Mais pourquoi beaucoup de bouquins pour fêter cette réussite ? Dans tous les cas, j’ai l’intention de faire un gros doigt d’honneur au dieu des morts et j’ai promis à Vin’ que je ferais le boulot jusqu’au bout. Je savais pertinemment qu’en m’engageant sur Albin, j’allais faire un peu plus qu’un simple travail nocturne. Il m’avait sous-entendu que ça pouvait avoir des ramifications. » Les ruines sombres ? « Bien sûr pour les ruines sombres. Les trucs horribles, c’est mon domaine, je te rappelle que mon oncle en fabriquait des tas. J’ai renoncé au serment des médecins il y a un long moment. Légalement, j’ai le droit de mettre des coups de boules aux dieux s’il le faut. »
Nineveh a un hochement de tête un brin distrait à la mention de Caeso.
« Caeso il est vite calmé. Il somnole quand il est pété. Moi je le tiens éveiller en racontant ma vie et mes bêtises. »
Son homme tient mal l’alcool, il boit peu en même temps : le sport et l’alcoolisme sont difficiles à concilier. Même lorsqu’on est un chevalier.
« D’ailleurs question, s’il faut passer prendre mon mec et mon oncle au passage, on leur promet quoi à toute la bande qu’on va ramener ? Juste le sang et la gloire ça devrait aller pour mon côté de la troupe, mais du tiens, ça ira ? Et oui, après tout ça, méga murge pour célébrer notre exploit. »
Puis l’alcool finit par monter, Nineveh commence à avoir du mal à sentir le bout de ses doigts. Pour tasser cette sensation lancinante, elle s’envoie un nouveau verre de bizarre. « Oh ma gorge, on dirait que je bois du feu. » Elle secoue la tête.
« A propos des tritons, tu me disais que c’était des mecs fragiles et soumis. Du coup, je ne comprends pas, Caeso, c’est la perle rare ? Le gros mac balaise, qui ferraille ses ennemis et a des airs taciturnes. Je te jure, il est massif, un truc de dingue et il n’est pas du genre à se laisser mener à la baguette. En fait, comment les tritons peuvent-ils être minces et soumis, quand littéralement ils font de la nage toute la journée ? Imagine, tu fais du sport en permanence et tu passes tes journées à manger de la viande. C’est normalement une diète pour devenir massif. Qu’est-ce qui se passe ? Les sirènes ont castré leurs hommes ? »
Invité
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Supeeeer.... De l'alcool frelaté avec de potentiels effets magiques. Elle ne s'y attendait pas, et elle ne l'avait fait qu'une paire de fois en étant au courant. Le genre de truc où il vaut mieux être entouré de gens en qui on a confiance. Contrairement aux humains et visiblement aux elfes, la gorge des sirènes était plutôt sensible, au point de devoir y revenir un sacré paquet de fois pour en cramer tous les nerfs avec de l'alcool à bruler. Aussi, à chaque fois qu'elle buvait une gorgé du machin, c'était une nouvelle avalanche de graviers en fusions le long de sa gorge. Mais même de la lave n'aurait pu l'empêcher de tirer une tête de trois pieds de long lorsqu'elle entendit l'histoire.
- Son... dentiste ? " Seuls ceux qui ont déjà assisté à un véritable fou rire d'ivrogne peuvent imaginer à quel point Rowena se serra les cotes. Heureusement, elle avait posé son vers dans le choc de cette révélation et n'en perdit donc pas une goutte. En soi ce n'était pas absurde comme rencontre et c'était plutôt une bonne chose que les vampires prennent soin de leur canine, mais c'était un peu le même effet que d'imaginer un guerrière de légende en train de le peigner le matin ou les problèmes intestinaux d'une magnifique succube... C'était pas vraiment le genre de chose qui venait à l'esprit quand on pensait à Vindicare.
Une fois le plus gros du rire passé, revenant aux questions importantes - comme " au fait, pourquoi il voulait que tu me suive, le vampire ? " - Rowena ne put que reconnaitre avec la plus grande simplicité " C'est réciproque. J'ai toujours eu un faible pour les hommes de culture et c'est un chef pour les livres. " Les livres, c'est cool... Mais pas trop dans les fêtes. " Comment ça pleins de bouquins pour fêter ? Bah non. Plein de musique. Plein d'alcool. Les livres c'est avant la fête et après la fête, pas pendant.
Et en plus d'aimer se murger, elle était prête à venir dans les pires gourbis...
- Alors toi... " souffla Rowena en finissant son verre avant de se tourner vers Nineveh, la voix vibrante d'une émotion incontrôlé qui faisait ressortir ses splendides harmoniques naturelles. " Toi t'es vraiment une soeur. Je tiendrais Xo'Rath pendant que tu lui mettras le coup de boule ! " Elle s'était levée de son siège pour prendre l'elfe dans ses bras de façon particulièrement approximative. " merci tu sais pas à quel point ça compte d'entendre ça. J'ai pas envie d'aller creuver là-bas toute seule.
Elle retomba sur sa chaise plus qu'elle ne se rassit. " D'mon côté le bien ou l'argent feront l'affaire. J'ai les deux. Puis au pire je dirais qu'ils sont nuls et ils voudront me prouver le contraire. " ajouta-t-elle en pensant à Halewyn, bien qu'elle ne doute pas qu'il viendrait l'aider même si elle n'avait rien à offrir en échange. " Ou peut-être qu'il me fera chier en me demandant un baiser ou un truc du genre, juste pour le faire rire. " ajouta-t-elle à voix haute sans vraiment se rendre compte qu'il en manquait un bout.
- Pffa ! Ouais on les castre ! Enfin... Non. " Elle regarda Nineh de travers. " J'ai jamais croisé de tritons en forme triton qui soit gros bras comme tu le décrit. J'aimerais bien. Tu promets de pas le répéter hein ? J'suis une Ironsoul adoptée. Je viens d'un clan du désert. On a évolué pour vivre dans un lac avec peu de proies et aucune lumière extérieure. Je suis plutôt épaisse parce que je mange comme 4 depuis 30ans avec le syle républicain, mais la plupart son plus longilignes et nos hommes sont plus elfs qu'onis. " Elle fit un mouvement vague avec la main. " Très musclés mais très secs. Pour faire du volume faut manger plus qu'à sa faim. Et puis ce sont les femmes qui dirigent... ça j'ai jamais compris pourquoi c'est pas le cas ailleurs 'fin bref. La docilité, la loyauté, l'obéissance, la douceur, tout ça ce sont des trucs de mec. Peu de chasseurs. Moins endurcis. Ce qu'il faut pour nag... na... ah....
Elle se couvrit le visage juste à temps avant que l’éternuement ne la secoue des pied à la tête... Et qu'une gerbe de feu ne s'échappe de son nez. Elle cria, plus de surprise que de douleur... Mais " Bordel c'était quoi ça ?!! Trop... Bizarre. " Fixant ses mains et tatant son nez, elle n'avait rien, pas une séquelle, mais elle n'avait pas rêvé, si ? Elle se tourna vers Nineveh. " T'es vraiment sûr qu'il y avait rien d'autre que de l'alcool dans ton bizarre ? ... Je te donnerais bien deux trois tuyaux sur les tritons, mais si je risque d'exploser j'préfère savoir... "
- Son... dentiste ? " Seuls ceux qui ont déjà assisté à un véritable fou rire d'ivrogne peuvent imaginer à quel point Rowena se serra les cotes. Heureusement, elle avait posé son vers dans le choc de cette révélation et n'en perdit donc pas une goutte. En soi ce n'était pas absurde comme rencontre et c'était plutôt une bonne chose que les vampires prennent soin de leur canine, mais c'était un peu le même effet que d'imaginer un guerrière de légende en train de le peigner le matin ou les problèmes intestinaux d'une magnifique succube... C'était pas vraiment le genre de chose qui venait à l'esprit quand on pensait à Vindicare.
Une fois le plus gros du rire passé, revenant aux questions importantes - comme " au fait, pourquoi il voulait que tu me suive, le vampire ? " - Rowena ne put que reconnaitre avec la plus grande simplicité " C'est réciproque. J'ai toujours eu un faible pour les hommes de culture et c'est un chef pour les livres. " Les livres, c'est cool... Mais pas trop dans les fêtes. " Comment ça pleins de bouquins pour fêter ? Bah non. Plein de musique. Plein d'alcool. Les livres c'est avant la fête et après la fête, pas pendant.
Et en plus d'aimer se murger, elle était prête à venir dans les pires gourbis...
- Alors toi... " souffla Rowena en finissant son verre avant de se tourner vers Nineveh, la voix vibrante d'une émotion incontrôlé qui faisait ressortir ses splendides harmoniques naturelles. " Toi t'es vraiment une soeur. Je tiendrais Xo'Rath pendant que tu lui mettras le coup de boule ! " Elle s'était levée de son siège pour prendre l'elfe dans ses bras de façon particulièrement approximative. " merci tu sais pas à quel point ça compte d'entendre ça. J'ai pas envie d'aller creuver là-bas toute seule.
Elle retomba sur sa chaise plus qu'elle ne se rassit. " D'mon côté le bien ou l'argent feront l'affaire. J'ai les deux. Puis au pire je dirais qu'ils sont nuls et ils voudront me prouver le contraire. " ajouta-t-elle en pensant à Halewyn, bien qu'elle ne doute pas qu'il viendrait l'aider même si elle n'avait rien à offrir en échange. " Ou peut-être qu'il me fera chier en me demandant un baiser ou un truc du genre, juste pour le faire rire. " ajouta-t-elle à voix haute sans vraiment se rendre compte qu'il en manquait un bout.
- Pffa ! Ouais on les castre ! Enfin... Non. " Elle regarda Nineh de travers. " J'ai jamais croisé de tritons en forme triton qui soit gros bras comme tu le décrit. J'aimerais bien. Tu promets de pas le répéter hein ? J'suis une Ironsoul adoptée. Je viens d'un clan du désert. On a évolué pour vivre dans un lac avec peu de proies et aucune lumière extérieure. Je suis plutôt épaisse parce que je mange comme 4 depuis 30ans avec le syle républicain, mais la plupart son plus longilignes et nos hommes sont plus elfs qu'onis. " Elle fit un mouvement vague avec la main. " Très musclés mais très secs. Pour faire du volume faut manger plus qu'à sa faim. Et puis ce sont les femmes qui dirigent... ça j'ai jamais compris pourquoi c'est pas le cas ailleurs 'fin bref. La docilité, la loyauté, l'obéissance, la douceur, tout ça ce sont des trucs de mec. Peu de chasseurs. Moins endurcis. Ce qu'il faut pour nag... na... ah....
Elle se couvrit le visage juste à temps avant que l’éternuement ne la secoue des pied à la tête... Et qu'une gerbe de feu ne s'échappe de son nez. Elle cria, plus de surprise que de douleur... Mais " Bordel c'était quoi ça ?!! Trop... Bizarre. " Fixant ses mains et tatant son nez, elle n'avait rien, pas une séquelle, mais elle n'avait pas rêvé, si ? Elle se tourna vers Nineveh. " T'es vraiment sûr qu'il y avait rien d'autre que de l'alcool dans ton bizarre ? ... Je te donnerais bien deux trois tuyaux sur les tritons, mais si je risque d'exploser j'préfère savoir... "
Invité
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« Eh ouais, les vampires traitent avec un respect religieux les dentistes. » Réalité, quand tu nous tiens pour nous gifler d’un mouchoir de soie. Puis en entendant les mots, j'ai toujours eu un faible pour les hommes de culture, elle réagit presque instantanément, « bah voilà, tu l’as ton repos de la guerrière. Tu sais où aller si t’as besoin de te poser. »
Le câlin de sororité est un peu difficile à sortir pour Nineveh, qui manque d’avoir un vertige et doit se concentrer pour faire les deux pas qui la séparent de sa camarade. L’alcool commence vraiment à taper fort.
« T’inquiètes pas, c’est naturel. Les intérêts convergent et les loyautés aussi. Je vais pas abandonner une femme de goût dans les terres désolées. »
Elle se tasse sur sa chaise, les mecs sont chauds et simples à persuader de se jeter dans une mission impossible. Comme quoi, il suffit que le destin donne une petite victoire aux gens pour qu’ils aient la foi d’aller jusqu’aux étoiles.
Maintenant, pour revenir au sujet fondamental de la soirée : les mecs. La médecin écoute avec attention les paroles de Rowena, on la croirait presque revenue à ses années fac, quand elle prenait en note avec un scrupule religieux les explications de ses professeurs. Sauf qu’aujourd’hui, il s’agit de mieux comprendre la race de son homme : les fameux tritons.
« C’est triste quand même. Toi je peux comprendre. Mais ceux qui vivent dans l’océan, ils ont tout le poisson qu’ils veulent, ils pourraient manger plus, s’entraîner et devenir balaises. Par contre, je pige pas pour les nanas qui ne dirigent pas le foyer. Sérieusement mesdames, votre mari il bosse aux champs toute la journée, ou alors il fait la guerre, quand il rentre il est claqué, il n’a plus de cerveau, ça devrait être simple de le mener à la baguette. Par contre, docile, loyaux, obéissants, doux. » Son mec n’est que doux et loyal. On repassera pour la soumission, « Caeso, soumis ? Si on est du genre égalitaire, j’ai du mal à l’imaginer soumis. Je pense que si j’essaie de le soumettre, il va me prendre sur son épaule le temps que je me calme. Il faut croire que je suis tombée sur le seul triton qui n’avait pas envie de se faire crier dessus. »
Ce qui est adaptée à son physique.
« Il est beau, massif, en plus quel bonbon pour les yeux. Tu peux le regarder torse nu en train de faire son sport au gymnase ou à la plage. Les regards acides que je reçois lorsque je m’affiche à son bras, tu ne peux pas imaginer. »
Elle a un gloussement en voyant Rowena éternuer des flammes, avant d’à son tour éternuer une langue de feu.
« Ce n’était pas prévu ça, sans doutes les effets de l’alcool. » Elle hausse les épaules, « qui sait, si ça se trouve il évite la gueule de bois le lendemain. Je suis prête à lui accorder le bénéfice du doute. » Annonce la docteur en se resservant une dose de bizarre, « tu veux ? »
Une fois que Rowena a répondu, l’elfe reprend.
« Tu allais dire quelque chose avec de te transformer en dragon non ? Le fameux Nag… Je veux bien des tuyaux sur les tritons aussi. C’est toujours sympa d’avoir la sagesse d’une sirène à propos des hommes de leur race. Mais avant, petite question, je suis curieuse. »
Rowena Ironsoul, adoptée dans la prestigieuse famille de banquiers.
« Une sirène Ironsoul c’est assez rare. D’habitude, quand on parle d’adoption c’est soit une histoire de famille, soit pour remplacer la perte d’un descendant. Tu dois avoir une sacrée histoire pour revendiquer le nom, faire ce que tu fais et par-dessus tout, te coltiner la malédiction. C’est quand même une sacrée existence, avec mes cinq siècles, j’ai peut-être des anecdotes, mais je ne pense pas avoir autant de sagacité. A moins que ça ne soit l’âge qui me fasse relativiser sur mes bêtises, mes exploits et mes aventures avec mes frangines. Mais bref, si tu souhaites me le raconter, n’hésite pas, sinon, on peut enchaîner sur les tritons si tu préfères. »
Le câlin de sororité est un peu difficile à sortir pour Nineveh, qui manque d’avoir un vertige et doit se concentrer pour faire les deux pas qui la séparent de sa camarade. L’alcool commence vraiment à taper fort.
« T’inquiètes pas, c’est naturel. Les intérêts convergent et les loyautés aussi. Je vais pas abandonner une femme de goût dans les terres désolées. »
Elle se tasse sur sa chaise, les mecs sont chauds et simples à persuader de se jeter dans une mission impossible. Comme quoi, il suffit que le destin donne une petite victoire aux gens pour qu’ils aient la foi d’aller jusqu’aux étoiles.
Maintenant, pour revenir au sujet fondamental de la soirée : les mecs. La médecin écoute avec attention les paroles de Rowena, on la croirait presque revenue à ses années fac, quand elle prenait en note avec un scrupule religieux les explications de ses professeurs. Sauf qu’aujourd’hui, il s’agit de mieux comprendre la race de son homme : les fameux tritons.
« C’est triste quand même. Toi je peux comprendre. Mais ceux qui vivent dans l’océan, ils ont tout le poisson qu’ils veulent, ils pourraient manger plus, s’entraîner et devenir balaises. Par contre, je pige pas pour les nanas qui ne dirigent pas le foyer. Sérieusement mesdames, votre mari il bosse aux champs toute la journée, ou alors il fait la guerre, quand il rentre il est claqué, il n’a plus de cerveau, ça devrait être simple de le mener à la baguette. Par contre, docile, loyaux, obéissants, doux. » Son mec n’est que doux et loyal. On repassera pour la soumission, « Caeso, soumis ? Si on est du genre égalitaire, j’ai du mal à l’imaginer soumis. Je pense que si j’essaie de le soumettre, il va me prendre sur son épaule le temps que je me calme. Il faut croire que je suis tombée sur le seul triton qui n’avait pas envie de se faire crier dessus. »
Ce qui est adaptée à son physique.
« Il est beau, massif, en plus quel bonbon pour les yeux. Tu peux le regarder torse nu en train de faire son sport au gymnase ou à la plage. Les regards acides que je reçois lorsque je m’affiche à son bras, tu ne peux pas imaginer. »
Elle a un gloussement en voyant Rowena éternuer des flammes, avant d’à son tour éternuer une langue de feu.
« Ce n’était pas prévu ça, sans doutes les effets de l’alcool. » Elle hausse les épaules, « qui sait, si ça se trouve il évite la gueule de bois le lendemain. Je suis prête à lui accorder le bénéfice du doute. » Annonce la docteur en se resservant une dose de bizarre, « tu veux ? »
Une fois que Rowena a répondu, l’elfe reprend.
« Tu allais dire quelque chose avec de te transformer en dragon non ? Le fameux Nag… Je veux bien des tuyaux sur les tritons aussi. C’est toujours sympa d’avoir la sagesse d’une sirène à propos des hommes de leur race. Mais avant, petite question, je suis curieuse. »
Rowena Ironsoul, adoptée dans la prestigieuse famille de banquiers.
« Une sirène Ironsoul c’est assez rare. D’habitude, quand on parle d’adoption c’est soit une histoire de famille, soit pour remplacer la perte d’un descendant. Tu dois avoir une sacrée histoire pour revendiquer le nom, faire ce que tu fais et par-dessus tout, te coltiner la malédiction. C’est quand même une sacrée existence, avec mes cinq siècles, j’ai peut-être des anecdotes, mais je ne pense pas avoir autant de sagacité. A moins que ça ne soit l’âge qui me fasse relativiser sur mes bêtises, mes exploits et mes aventures avec mes frangines. Mais bref, si tu souhaites me le raconter, n’hésite pas, sinon, on peut enchaîner sur les tritons si tu préfères. »
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