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  • Mar 4 Avr - 19:06
    Arahn Ja’raï-Dihn
    Race : Elfe
    Sexe : Féminin
    ge : 225 ans
    Métier : Aventurière
    Taille & poids : 169cm | 58 kg
    Alignement : Chaotique Bon
    Faction : Reike
    Rang : D
    Religion : Agnosticisme
    Avatar : Elfe "Egyptienne" by _z ed_

    Pouvoirs et objets

    Vocation : Guerrière → Combattante

    • Ombre - pallier 1 & 2 → 900 C
    • Super vitesse - pallier 1 & 2 → 1500 C (-50%)
    • Agilité et précision - pallier 1 → 1000 C
    • Arme ou armure spéciale → 500 C (-50%)
             → Possède une lance en Phantacier qu’elle a hérité de ses parents.

    • Pouvoir cosmétique : Ses mains et ses avants bras sont rendus noirs par l’utilisation de sa magie -la couleur persiste mais à moindre intensité. Sa peau satinée s'assombrit à mesure qu’elle recours à son pouvoir et, pareillement, ses yeux s’enveloppent de ténèbres dès lors qu’elle fait usage des ombres qui l’habitent.

    ▲ Immunité : Poison | Venin
    ▼ Faiblesse : Psychique

    Description physique et mentale

    - La fille Ja’raï-Dihn ? Ouais, j’la connaissais bien. Vous voulez quoi ?
    [...]
    - À quoi elle ressemble ? Bah c’est une elfe. [...] Hmpf.. vous voulez quand même pas que j’vous la décrive, si ? Très bien, mais rapide alors, j’ai pas l’temps, j’ai des marchandises à vendre moi.
    [...]
    - Bon, comme j’vous l’ai dit, c’est une elfe. Sa peau elle est dorée, comme si elle était née un jour de grand soleil. Ses yeux sont en amande, d’un rouge incandescent si brûlant qu’elle pourrait sûrement mett’ feu à tout c’qui s’rait susceptible de croiser son r’gard si elle le voulait. Ses ch’veux sont noirs, vraiment très noirs, d’un noir comme c’ui des corbeaux euh… intense, j’dirais. Lisses et longs, souvent détachés. Hm.. elle est pas très grande pour une elfe, le mètre soixante-dix, un peu moins p’t’être, fine mais musclée. Elle s’entraîne beaucoup, et j’peux dire qu’elle fait pas rire avec une arme à la main. On pourrait croire qu’c’est qu’une mignonnette toute fragile, ben détrompez vous. J’voudrais pas m’en faire une enn’mie. [...] Sa démarche ? Moh elle s’tient droite. Elle a l’pas sûr. V’voyez, c’pas l’genre des gens d’où j’viens, l’est pas voûtée. Mais c’pas non plus l’genre des elfes qu’on croise partout, elle fait pas “ma dame”. [...] Quoi ? [...] Nan mais, elle s’tient pas comme si elle s’sentait supérieure à nous aut’. Elle est sûre d’elle, fin j’crois qu’on peut dire ça. Elle a toujours eu l’air de l’êt’ en tout cas. C’est juste qu’elle considère même les p’tits bonshommes comme moi avec tout l’respect qu’on pourrait accorder à un foutu seigneur. Mais qu’est c’que j’peux vous dire de plus là d’ssus ? Z’avez des questions bizarres quand même. [...] Sinon ? Beh elle s’trimballe toujours une lance plus grande qu’elle, j’crois qu’c’est son père qui la lui avait donnée. Vous pouvez pas la manquer d’toute façon, elle est assez.. j’sais pas, d’aucuns diraient étrange. [...] Quoi ? Comment ça étrange ? [...] Z’avez déjà vu des elfes nan ? Ben elle est pas pareille, elle dénote… euh, nan.. elle détonne. Fin vous voyez c’que j’veux dire, j’suis pas un grand orateur moi. [...] Elle a des marques, comme des cicatrices, partout sur l’corps. Sur le visage, les bras, les jambes, j’ai pas été chercher plus loin, mais on dirait qu’elle en a partout. Plus jeune, j’en avais même aperçu dans son dos. C’qu’est assez surprenant c’est qu’ça l’empêche pas d’êt’ jolie. Nan mais, ça aurait pu la rend’ laide ou r’poussante, comme la vieille bique qui vivait dans mon village quand j’tais jeune, mais c’pas l’cas. Par contre ça surprend assez au début. [...] Leur forme… beuh… j’vois pas trop comment vous les décrire. C’est des tracés, des lignes pour la plupart. Mais… pour d’vrai… vous avez déjà vu beaucoup d’elfes avec des cicatrices bizarres partout sur la peau ? ‘Fin, j’veux dire, c’est pas des tatouages quoi. Par contre, c’est fin’ment tracé, c’est pas la balafre qu’Aldor l’ivrogne il a su’l’museau. J’sais pas d’où elle les tient, d’puis que j’la connais elle les a, mais on dirait presqu’ des ornements. … J’en ai vu des trucs pas communs, mais ça jamais. [...] Qu’est-c’que j’sais d’autre…….. Attendez j’réfléchis…. Ah ouais, et sa peau est noire aussi, enfin, non. Elle est comme j’l’ai dit, mais… j’veux dire… ses mains et ses avant-bras sont noirs. On dirait pas d’la suie, ni d’la saleté. Elle fait très prop’ sur elle, bien habillée comme elle est. Nan, on dirait vraiment qu’c’est sa couleur de peau à c’t’endroit. …. Mais faut qu’j’vous dise, ça a pas toujours été comme ça. Ca va faire qu’une vingtaine d'années qu’ça a changé. M’enfin j’sais pas comment, j’ai pas d’mandé. R’marquez, c’est à peu près à c’moment là qu’elle a arrêté d’parler à ses vieux amis. [...] C’qu’elle porte ? Vous en avez pas marre avec vos d’mandes biscornues ? … Farfelues ? … Fin, bizarres quoi ? Elle est souvent vêtue d’blanc, c’est p’t’être bien sa couleur préférée, qui sait ? Quoi que, pour l’avoir aperçue récemment, elle était surtout habillée en noir. Après, elle avait pas l’air d’avoir envie d’êt’ vue, et l’blanc, ça s’voit, eh. [...] Nan mais vous allez m’poser encore beaucoup d’questions ? Vous en avez vraiment que’q’chose à faire d’savoir si elle porte d’la ferraille ? [...] Baaah. Oui. Elle porte des bijoux, un peu comme tout l’monde qu’est d’bonne famille ici en fait. En or. Des bracelets, un collier serti dans l’dos, mais j’connais pas la pierre, j’sais juste qu’elle est rouge, et pas mal de bouc’ d’oreilles il m’semble. Elle a proposé d’m’en donner un, d’bijou, pour acheter deux trois trucs une fois, avant qu’on arrêt’ de s’parler. Comme j’suis un brave type j’ai r’fusé à l’époque, je savais qu’elle y t’nait. [...] Si j’sais où elle est ? Euh, non. J’l’ai vue passer par là y’a p’t’être une semaine. Tout c’que je sais, c’est qu’elle est plus rapide qu’une ombre et qu’elle s’laisse pas voir. Elle parle à personne. On dirait qu’elle esquive tout et tout le monde.


    __________________________________________________________


    Dans les grandes familles, riches et puissantes, il est souvent de coutume d’enseigner à la progéniture femelle qu’il est indispensable de se montrer douce et bienveillante, calme, docile, attentionnée et même soumise, parfois. Grâce en soit rendue aux Dieux, jamais les parents d’Arahn ne cherchèrent à contraindre leur fille à une existence si avilissante. Elle apprit l’art de la guerre, la stratégie, comme plus largement le combat. Elle fut instruite et encouragée à penser par elle-même plutôt qu'à se référer à l'avis d'autrui. Des traits de caractère comme le calme et la bienveillance sont chez elle innés, mais elle n’est ni douce ni soumise et saurait aisément remettre à sa place quiconque le mériterait.

    Arahn abhorre les conflits, de même que la violence. Elle n’est jamais responsable d'un départ de rixe et préférera toujours prendre sur elle plutôt que répondre à la moindre insulte. Elle n’est par ailleurs que rarement l’initiatrice de problèmes et, si elle s’attache à les éviter, il est bon de savoir qu’elle n’hésitera cependant pas à répondre si nécessaire.
    Son comportement fuyant face aux sots qui se croient trop importants pour s’abaisser à de la gentillesse fait souvent valoir à son sujet une vérité sensiblement erronée. Et les badauds imposants pensant pouvoir écraser une petite chose fragile se heurtent constamment à la force d’un esprit buté qui ne sait pas ce que s’arrêter veut dire, une fois lancé. Pour être tout à fait claire, Arahn se fiche d’être la cible d’injures ou de moqueries, mais ne tolérera jamais qu’une personne lui étant chère, ou tout simplement sans défense, ne devienne un exutoire à la stupidité humaine. Finalement, son comportement est susceptible de changer en un instant, du moins pour les bonnes raisons.
    Une fois orientée dans cette direction il est difficile, voire impossible, de lui faire lâcher prise, à l'instar d'un chien enragé piqué au vif, mis hors de lui et que rien sinon la vue du sang ne sait satisfaire.
    C'est souvent à cet instant que les ombres se décident à jaillir.

    Il est vrai qu'Arahn souffre de la perte de ceux qu’elle a aimés.
    Et il est évident qu’elle refuse depuis lors d’entretenir la moindre relation.
    À force de vivre en ermite, la jeune elfe s’est persuadée que la solitude lui sied, un fait incontestablement contrefait. Les hères blessés sont légion, ils ne sont plus si rares, ni mystérieux. Arahn le sait, mais c’est ce qu’elle est malgré tout, un feu follet perdu, navigant de flamme en flamme à la recherche du peu de chaleur qui pourrait la brûler. Et les Dieux seuls savent ô combien il serait aisé de la voir réduite en cendres.

    Mais elle n’est pas qu’un être brisé aux pensées obscures, ou qu'une brute en sommeil susceptible de tout anéantir, elle est à l’origine bien plus que cela.

    Arahn répugne à l’injustice. Son plus grand rêve fut un jour d’intégrer la garde de sa nation à dessein d’annihiler douleur, malheur et désespoir.
    Son rêve n'a d'ailleurs pas changé.
    Servir son peuple est à ses yeux le plus grand des honneurs. Protéger est sa vocation, défendre les plus faibles son ambition. Ce n'est que pour cela qu'elle persiste à l'entraînement.
    Autrefois gardée des vérités les moins plaisantes à entendre, Arahn ignore encore trop de choses quant à la véritable nature du monde tel qu'il est véritablement. Elle n’a ni expérimenté le truisme de la corruption, ni ce que les trahisons sont en mesure d'engendrer. Peut-être s'efforce-t-elle de n'estimer le milieu juridique que comme quelque chose de tout à fait Saint, sans penser que le déshonneur plane inévitablement sur tout ce qui à trait à une sphère si putrescible.
    Elle ne s’imagine pas une seule seconde que le droit chemin est le plus souvent impossible à suivre, car les lueurs colorées les plus attrayantes placées sur la route de chaque individu s'avèrent toujours trop séduisantes pour qu'il soit possible d'en détourner le regard.

    Arahn s'évertue à la droiture, mais elle apprendra, à force de désillusions, que le respect des lois n'est pas forcément la voie la plus judicieuse qu'il faille emprunter.

    Histoire



    Au cœur du désert….

    Un aventurier égaré fut, un jour, contraint par le hasard d’abandonner le salut de son âme à la décision d’une inconnue rencontrée au détour d’une situation critique.
    Au sein du chaos, les deux individus durent délaisser leur amour de la solitude et ainsi s’atteler à la coopération, car la garantie de leurs vies dépendit de cette alliance. Il leur fallut affronter le feu et la mort, mais au terme d’une aventure longue de presque deux années résulta un lien d’une force inouïe, né des épreuves qu’ils avaient endurées.
    Lorsque leur tâche fut enfin accomplie, le désir de suivre l’autre jusqu’au bout du monde les gagna tous deux. Et de cette soudaine envie découla comme d’une évidence la puissance inébranlable d’un amour sincère, immortel.

    Leur contrat achevé, et chacun convenu à la mise en terre de toute une existence vagabonde, l’idée de tout quitter pour tenter d’entamer une toute nouvelle épopée se montra comme ce qu’il convenait de mieux. C’est ainsi que les deux amants décidèrent de s’en aller rejoindre leur terre natale, en un lieu où l’omniprésence de la magie préserve du froid, là où le ciel est toujours bleu et le temps perpétuellement doux.
    Jamais le désert et ses dunes ne leur manquèrent. Jamais ils n’eurent à regretter de s’être enfuis et d’avoir gagné cet éden, quand bien même factice, qu’était leur majestueuse cité elfique.
    S’ils n’oublièrent aucunement la vie qui avait précédé celle-ci, ce fut pourtant une bien plus grande entreprise qu’ils se décidèrent à ériger tous deux.
    Peu leur importa que l’inhospitalité et la mort cerne toute la région, ils se trouvèrent ici chez eux, et c’est ici qu’ils demeurèrent.


    Il fallut du temps à l’édification de toute cette grande aventure. Ce n’est même qu’au terme de nombreuses années, de quelques siècles, que Lehrenn et Idahn Ja’raï-Dihn, en tant que mari et femme, purent s’élever dans la société qui était la leur. D’abord sous les atours de simples marchands, locataires d’une humble échoppe, ils s’attelèrent très vite à la construction de leurs propres entrepôts et travaillèrent à rendre leur nom synonyme d’évidence pour tous les elfes qui souhaitaient s’offrir le rare et l’inestimable. Toutes les richesses qu’ils s’étaient évertués à amasser au fil des ans, au temps du mercenariat et des contrats, furent investies dans le développement de cette grandiose affaire. Ils redoublèrent d’efforts, durent user de témérité et de courage chaque fois que le bateau vacilla. Le travail s’avéra fastidieux, mais c’était leur choix, leur rêve. Melorn avait tant à offrir à chaque âme qui souhaitait saisir l’opportunité de s’épanouir.
    Ainsi, dès lors qu’ils furent suffisamment sereins quant à leur avenir commun, une tout autre aspiration s’éveilla alors, et ils mirent tout en œuvre pour la réaliser à son tour.


    Comme beaucoup le savent peut-être, la biologie possède son lot d’inconnues et la fertilité des elfes n’est pas chose aussi aisée qu’il en est concernant l’Humanité.
    Auparavant touché par la grâce des cieux, et tandis que tout semblait lui sourire, le couple vit sur lui s'abattre un malheur. Très rapidement, il s’avéra qu’Idahn n’était pas faite pour porter la vie, son corps rejetant toute conception.
    Le désespoir vint les torturer à de trop nombreuses reprises. Tentative après tentative, ce furent six enfants qu’ils durent mettre en terre sans même qu’une seule fois le moindre souffle de vie ne s’exprima par la bouche de l’un des petits. Épuisés et maudits, les deux elfes se résignèrent finalement et se jurèrent de renoncer si le terme de cette septième grossesse se voyait à son tour engendrer la mort du nourrisson.
    L’attente fut longue, les mois passèrent d’une lenteur atroce. Dans une situation telle que celle-ci baisser les bras pouvait s’avérer la meilleure chose à faire, il ne servait à rien d’endurer un optimisme vain. Pourtant, s’il avait évidemment renoncé, le couple ne cessa jamais d’espérer en secret. L’aboutissement de mois d’effroi approchant, Lehrenn se surprit même à prier des entités auxquelles il ne croyait pas, car il craignait tant pour la vie de son épouse que pour celle de son enfant.
    Mais le bonheur s’annonça enfin.

    C’est ainsi qu’une petite elfe à la peau dorée fut mise au monde, dans le sang et les larmes, dans la douleur et la joie.
    Elle fut nommée : Arahn.



    Née avec d’étranges marques inscrites dans sa chair, trop semblables à des cicatrices rituelles, Arahn -comme ses parents avant elle- dû rapidement faire face aux regards de ses pairs, les elfes. Si la bonne renommée de sa famille la préserva du jugement des anciens, se furent les individus les plus jeunes qui, avec elle, se montrèrent les plus cruels.
    Regard après regard, il lui fallut endurer à la fois moqueries et mesquineries, toutes perpétrées contre elle en réponse à une apparence dont elle ne pouvait rien. Était-ce de sa faute si le destin l’avait parée d’étranges dessins sans malheureusement lui laisser la liberté de s’en défaire ?
    Arahn dû composer avec ce qui lui avait été donné.

    Heureusement pour elle, les cieux (ou peut-être étaient-ce ces créatures que son père avait priées) s’étaient attachés à lui conférer la bienvenue d’un caractère bien trempé, de même qu’une excellente constitution. En bref, la petite elfe n’eut jamais rien d’une petite chose frêle. Peu importa que son apparence le laissa penser, car quelle surprise n’était pas celle de constater que sa force était bien réelle chaque fois qu’elle écrasait les brutes qui tentaient de s’en prendre à elle.
    À force d’échanges musclés, toujours entamés contre son gré, Arahn prouva à ses contempteurs qu’elle n’était pas une personne qu’il était de bon ton de tourmenter. Bien qu’elle n’alla jamais provoquer le conflit, elle était toujours très fière d’apprendre à qui se pensait éminent qu’elle n’était pas personne à laisser sa paix troubler sans mot dire.
    Son atout, cependant, n’avait rien de ce qu’on lui croyait, il ne s’agissait pas d’une puissance brute mais, tout au contraire, d’une surprenante rapidité.
    Au même titre que ses parents, et à force de raclées, Arahn Ja’raï-Dihn fut à son tour respectée.

    Les années passèrent sans qu’aucune misère ne lui fut plus infligée.
    Arahn se fit même l’amie des énergumènes qui un jour avaient tenté de la soumettre à leur loi.


    On constata très tôt que la jeune elfe disposait de réelles compétences dans les arts martiaux ainsi que dans le maniement des armes de mêlée. Si la magie semblait l’intéresser, ce n’était que dans sa théorie la plus pure, et si l’on tenta tout de même de l’éveiller aux éléments, on n’observa finalement jamais chez elle aucun véritable don en la matière. À l’instar de son père, Arahn s’orienta vers le combat au corps à corps, qui faisait naître davantage en elle que la simple idée d’user d’une magie quelconque. À force d’entraînement et d’essais dans l’usage d’équipements variés, on lui trouva une aisance toute particulière dans l’emploi de la lance.
    En réponse à cette évidence, le père d’Arahn lui offrit sa première lance. Elle était alors âgée de 84 ans.
    Jamais elle ne s’en sépara.


    Le long de la frontière marquée par l’extrémité du dôme, aux matins les plus frais, une petite espionne dissimulée par les hauteurs des toits observait les gardes en armures scintillantes exécuter leurs rondes quotidiennes. Elle pouvait passer des heures allongée là, sur le ventre, à attendre en regardant ces elfes aux mines austères réaliser d'infatigables allées et venues tandis que le soleil opérait son parcours au-delà du ciel synthétique qui protégeait les environs d’une atmosphère trop sévère.
    Il n’y avait rien de plus attrayant à ses yeux, l’entraînement passé, que de venir ici et s’imaginer intégrer la garde de Melorn. Là était son ambition, protéger son foyer, sa patrie, offrir paix et sécurité à son peuple.
    Lorsque la possibilité lui était offerte, Arahn s’essayait à la réalisation de mouvements qu’elle avait auparavant surpris et retenus, du coin de l'œil, les fois où il lui avait été donné de passer tout près des cantonnements des troupes Melornoises.
    Bientôt, la jeune fille intégra chaque posture et s’imaginait, reproduisant les allures qui faisaient désormais partie d’elle, qu’elle était un membre à part entière de la milice de la cité.



    À la maison, ses parents préféraient la garder à l’écart des affaires du monde, craignant que la curiosité certaine dont faisait trop souvent preuve leur fille ne put orienter ses ambitions vers le dehors, ses rêves vers l’aventure. Par dessus tout, la possibilité que leur seul enfant ne souhaite suivre leurs traces provoquait chez eux une vive angoisse.
    Ainsi, elle ne connut jamais que la cité de Melorn et n’entendit parler du reste du monde que lorsque les autres jeunes avec lesquels elle passait son temps en venaient à évoquer quelques anecdotes peu convaincantes au sujet d’une cité ou d’une autre. Si Arahn n’était pas sotte au point de croire qu’il n’existait que sa ville natale au sein de toute l’immensité du Sekai, elle ne chercha toutefois pas à en apprendre davantage sur cet inconnu qui lui échappait. Tout ce qui lui était cher demeurait ici, sa famille, ses amis, et bientôt quelques amours naissants. Que pouvait-il y avoir de si intéressant ailleurs ?

    Sa vie était heureuse à Melorn, cela ne changerait pas.


    * * * *

    La politique étant ce qu’elle est, il n’est pas rare de devoir faire face à quelques désaccords au sein d’une même assemblée…


    L’empire Ja’raï-Dihn ne faisant que croître, les parents d’Arahn furent rapidement appelés à prendre connaissance des affaires de la cité. Ils furent finalement conviés à envisager l’idée d’être davantage que de grands importateurs. Eux qui étaient si prompts à faire de Melorn un lieu de paix, à leur échelle, se voyaient proposer l’opportunité d’apporter de véritables améliorations à la cité.
    Lehrenn et Idahn, toujours soudés comme au premier jour, prirent le temps de la réflexion et considérèrent cela avec sérieux.
    Au terme de plusieurs jours d’attention, le couple accepta la proposition. Il fut convenu qu’Idahnn prendrait place, acceptant ainsi de combler le vide de l’unique siège vacant au sein du conseil.
    Lehrenn, quant à lui très heureux de ne pas appartenir à la moindre sphère politique, avoua préférer s’en tenir au rôle déjà prenant de père, et déclina humblement de se mêler à des choses qui, selon lui, le dépassaient.
    Toute cette affaire fut menée en privée pour ne pas éveiller simple jalousie ou complot inutile.

    Après qu’elle accepta, il fut décidé qu’Idahn prendrait poste quelques semaines plus tard, le temps peut-être que sa venue fut préparée. Elle attendit, se montra patiente.
    Si son investiture fut reportée deux fois, l’elfe fut cependant très vite au contact des joies inhérentes à la politique. Sa vision du monde s’avéra bien différente de celles de certains de ses désormais collègues, à tel point que de trop nombreux échanges s’achevèrent en de véhémentes disputes.

    Arahn, alors âgée de 198 ans, envisageait l’avenir avec certainement trop d’insouciance. Le monde lui paraissait paisible. Ses études se passaient à merveille, ses relations tant familiales que amicales se portaient très bien, pas la moindre petite ombre ne semblait vouloir venir obscurcir le tableau de sa vie. Les rares fois où elle ne s’entraînait pas, Arahn s’imaginait parcourir la cité de Melorn, non pas en simple civile comme c’était déjà le cas, mais arborant cette fois l’uniforme caractéristique de la milice, car c’est là qu’elle voyait sa place.
    Le reste du Sekai n’avait toujours pas su éveiller en elle le moindre intérêt.



    * * * *


    - Eh minus, à quoi tu penses ?

    Perdue dans ses pensées, voguant au coeur d’un lointain passé, la jeune femme n’entendit qu’une infâme bouillie de paroles qui émanait d’elle ne savait qui, à un peu plus d’un mètre derrière elle. Elle releva lentement cette lourde tête qui reposait auparavant dans une main peu stable, les traits las et la mine sombre, elle semblait abattue.
    Elle questionna son interlocuteur d’une brève exhalation nasale trop peu sonore, lui indiquant qu’elle n’avait pas compris, sinon pas entendu sa question.

    - Tu repenses encore à tout ça ?

    Quel autre choix avait-elle, au fond ? Il ne lui restait rien à ce jour sinon le souvenir des bons moments passés. Sa famille avait disparu, son bonheur évanoui, et elle se demandait finalement quelles étaient ses possibilités désormais.

    - Tu veux aller te promener ? Ça te changera les idées..

    Se promener ? Elle pouffa du nez, en silence, désormais consciente de l’identité de la personne qui s’efforçait de la faire converser. Voilà qui ressemblait bien à une activité d’elfe. Tout ici bas lui paraissait fade et même.. stupide. On n’efface pas la peine avec des balades, on ne se sépare pas du chagrin comme d’une écharde.
    Arahn se leva, son corps semblait aussi lourd que celui d’un Oni. Elle traîna sa carcasse jusqu’à la fenêtre ouverte avant de s’y laisser choir, s’asseyant au bord du gouffre.

    - Alentil, par pitié, pourrais-tu m’accorder un peu de paix ? Je n’ai pas besoin d’être sortie, ni même d’être surveillée. Je te suis reconnaissante pour toute l’aide que tu souhaites m’apporter, mais je n’ai besoin que de solitude. Peut-être le temps parviendra t-il à faire son œuvre.
    - Tu ne réussiras pas à panser tes plaies avec cette attitude.

    Apparemment vexé, le jeune elfe s’en alla sans plus d’un regard pour son amie. Il ne comprenait pas son comportement, il ne comprenait pas qu’elle puisse se laisser aller de la sorte.

    Arahn releva un genou, pliant la jambe devant elle. Elle coinça son talon contre sa fesse et posa le menton sur sa rotule.

    - Tout est si.. faux ici. Le ciel, ce printemps perpétuel.. elle soupira. Je hais cet endroit.

    Cela faisait vingt-quatre ans, maintenant, que ses parents l’avaient quittée. Leur départ avait provoqué chez elle tout un cocktail de sentiments qu’elle n’avait pas pensé ressentir un jour. Leur mort était survenue de façon si mystérieuse qu’aujourd’hui encore personne ne savait ni comment ni pourquoi leurs cadavres malmenés avaient été retrouvés de la sorte, ce soir-là, au bord de l’eau.
    Arahn avait tout perdu, la veille de ses deux cents ans.
    C’est un ami de son père qui avait endossé la lourde charge de lui annoncer la triste nouvelle. Elle n’avait fait qu’écouter, impassible, incapable d’entendre, d’intégrer qu’elle ne reverrait plus jamais les deux personnes qui étaient les plus chères à son coeur.

    Lorsqu’il fut parti, la porte de la maison demeura ouverte. Personne ne trouva plus Arahn, elle avait fui sans un bruit.

    C’est à l’aube du septième jour passé son départ qu’on l'aperçut enfin, anéantie, épuisée. Ses vêtements étaient couverts d’un mélange de terre et de neige et ses bras avaient pris la teinte obscure du jais.
    Elle retrouva le chemin de la maison, maison qu’elle hésita une seconde à brûler. Plus rien n’avait de sens, la vie n’avait plus aucune saveur, ce n’était pas chose normale que celle de perdre des proches de cette façon. La vieillesse aurait dû les emporter, non pas d’étranges marques enracinées dans leurs chairs.

    Il lui fallut du temps pour digérer, pour faire mieux qu’observer constamment le vide environnant. Les sons, les sourires, tout s’était évanoui, elle n’entendait désormais plus rien, même la couleur s’en était allée.

    Après quelques jours, semaines, mois.. Arahn daigna enfin relever la tête à l’approche d’un miroir. Elle fut surprise de voir à quel point la peine avait envahi son visage. Ses yeux s’obscurcirent un instant, le temps que la colère du deuil ne passe, et elle s’examina enfin, un instant, ses traits revenus à leur normale tristesse. Le monde continuait de tourner sans ses parents, sans elle. Les employés avaient été délaissés, certains avaient quitté l’entreprise, la pensant finie, pour chercher ailleurs un emploi plus stable.

    Elle n’avait jamais envisagé de reprendre l’affaire familiale, mais quel autre choix s’offrait à elle ?
    Se donner au froid n’avait pas porté ses fruits, du moins pas comme elle l’avait espéré.
    Tout juste devenue adulte, jusqu’alors insouciante et insensible à tout ce qui pourtant composait la réussite de sa famille, Arahn dû prendre la décision d'honorer la mémoire des siens en reprenant la direction de l’entreprise. Il était inconcevable à ses yeux de faire défaut à ses parents.


    La mort des Ja’raï-Dihn avait fait beaucoup de bruit à cette époque. Plus d’une enquête avait été menée pour tenter de retrouver le coupable de cet odieux meurtre. Un quart de siècle s’était presque écoulé depuis cette horrible nuit, et pourtant rien ni personne n’était parvenu à résoudre ce mystère. On n’avait pas même réussi à comprendre si le crime avait été causé par magie ou s’il s’était avéré que non.

    Arahn avait sa théorie à ce sujet, enfin.. une théorie mise au point récemment. À deux cents ans, encore enfant, elle n’avait pu qu’encaisser le choc. La colère l’avait submergée, ces histoires n’avaient pas eu la moindre importance au moment de l’annonce de leur mort…
    Maintenant adulte, pourtant, la jeune femme questionnait les évènements et se demandait si tout cela n’avait pas été volontairement passé sous silence.
    Seules les personnes qui, un jour, avaient été proches des Ja’raï-Dihn évoquaient encore ces choses. La justice, au départ si concernée, était rapidement passée à autre chose. Toute la sphère politique semblait ne pas être au courant du problème, ou du moins, c’est ce qu’elle laisse croire.
    Comment auraient-ils pu ignorer qui étaient ces gens dont la femme avait pris part à leurs débats ?

    Le nom des Ja’raï-Dihn perdit en notoriété avec le temps. Arahn n’était pas sa mère et n’avait aucun talent en gestion de patrimoine. Elle n’était pas non plus son père et ne possédait pas ses compétences en de nombreuses matières. Elle savait, pour avoir vécu toute sa vie à Melorn, que l’économie de la cité était basée sur le troc, mais ses parents n’avaient pas eu d’autre choix que de faire profit ailleurs, le reste des nations n’étant pas érigé sur un modèle économique similaire à celui-ci.
    À deux cent un ans, la reprise d’une telle société lui apparut comme quelque chose de fastidieux.
    Il lui avait fallu du temps pour canaliser sa dépression, elle avait dû apprendre, comprendre ce qu’était l’or et même, se renseigner sur les autres nations, s’instruire finalement. La tâche s’était montrée ardue mais, les années passant, elle finit par se faire la main.
    Vingt-trois ans s’étaient écoulés.



    Toujours assise au bord de la fenêtre, Arahn contemplait le lointain, se demandant de quelle couleur était le ciel au-delà du dôme, loin au sud. Elle avait appris quelques années auparavant toute la vérité sur ses parents. La période de mercenariat qui avait bercé leurs jeunes années, leurs voyages, ainsi que leur amour incertain pour le Reike.
    Ces vingts dernières années, les choses ne s’étaient pas faites d’une facilité déconcertante, au contraire. Arahn dû réduire les effectifs, l’entreprise n’était plus aussi renommée qu’à l’époque, l’or ne coulait plus à flot et les marchandises en venaient presque à manquer. Son nom n’était plus une évidence pour personne et c’était à peine si on lui accordait un regard. Seuls quelques-uns de ses amis lui étaient restés fidèles, mais il était désormais presque de mauvais ton de fréquenter la fille d’Idahn Ja’raï-Dihn, enfin, si on se souvenait encore d’elle.

    Une chose qu’elle avait gardée de l’époque où tout allait bien était son entraînement à la lance. Arahn s’exerçait en cachette depuis longtemps maintenant, à cause d’une petite nouveauté qui avait débarqué dans sa vie peu de temps après Ce jour, une vingtaine d'années auparavant.
    Elle ne savait pas avec certitude pourquoi, mais elle s’imaginait que les ombres qui s’étaient révélées à elle dans la neige et le froid ne s’étaient manifestées qu’en réponse à son chagrin, ou peut-être pour la maintenir en vie.

    Elle se redressa sur elle-même, relevant la tête.

    - Il faut que j’arrête de réfléchir..

    Tout s’embrouillait dans son esprit.
    Arahn se leva alors, posa sa main sur le linteau pour se maintenir en position stable, mais décida finalement de se laisser glisser par la fenêtre. Elle atterrit sur un rebord qu’elle savait là, se laissa de nouveau glisser et pu ainsi atteindre le premier étage. Du balcon, elle entra simplement par la porte, referma derrière elle avant de se diriger vers le bureau où elle vint s’asseoir.
    Elle s’attarda à l’écriture d’une lettre, une lettre destinée à une personne qu’elle ne connaissait que des quelques feuillets qu’elle avait trouvé en fouinant dans les affaires de son père.

    C’est ainsi que Razhim reçut une lettre d’une jeune femme qu’il ne connaissait que des quelques rumeurs qui lui étaient parvenues.
    Elle lui demandait de l’aide.


    * * * *


    Tout se passa très vite. La fumée, les flammes, les cris. Aliya, coincée au deuxième étage tambourina de toutes ses forces à la porte de sa chambre. Personne ne s’avéra en mesure de lui ouvrir.
    La cousine fut engloutie dans le brasier, elle, de même que l’immense maison. Le dernier entrepôt ne tarda pas à rejoindre le tas de cendres et Razhim ne parvint à s’extraire de la bâtisse que de justesse, sans sa fille.
    Arahn, qui n’était pas présente au moment des faits, arriva tandis que son oncle pleurait son enfant, à genoux entre les planches carbonisées encore tièdes et les derniers vestiges de feu bleu qui couraient ça et là.

    Le vieux demi-elfe se redressa, en larmes, le visage couvert de suie. Il s’approcha de sa nièce, de celle qu’il était venue aider quelques mois auparavant, de la femme qui était la cause de la mort de son enfant. Il se rapprocha, encore, avant de lever sur elle une main pleine de haine.
    Le couperet tomba, Arahn ferma les yeux, sans ciller, la joue douloureuse.
    Il s’en alla sans un bruit.

    « A quoi bon vouloir défendre autrui si je ne suis pas même bonne à protéger les miens… »


    * * * *


    Il n’y a plus rien, désormais, plus rien qu’un amas de cendres à peine chaudes jonchant le sol sous mes pieds.
    J’ouvre les yeux, de l’eau salée perle, puis glisse le long de mes joues avant d’atteindre mes lèvres. Je sens cette brûlure humide venir lécher mon menton pour, plus bas encore, s’évanouir lentement, contre ma gorge douloureuse, noueuse.
    Je ne bouge pas, je n’ose pas, comme si de me mouvoir pouvait raviver la faim de ce feu qui commence à s’éteindre.
    Après de longues minutes à intégrer ce qui m’entoure, je me décide à engager le premier pas, mais je titube, les derniers souvenirs de ma vie d’avant viennent de partir en cendres.
    Je me reprends, et avance. J’observe autour de moi, impuissante, ce désastre fumant et manque de trébucher sur un coffre sinistre en bois noir orné, à moitié rongé par les flammes.
    Je m’agenouille et ouvre machinalement ce qui s’expose à mes mains. Une lance, mais une lance différente des autres. Elle m’est à la fois sublime et terrifiante. Père.. cette lance porte ton nom…

    Je t'emporte avec moi.


    Groupes d'intérêts

    Pour le moment aucun. Arahn a tiré un trait sur Melorn, elle ne souhaite qu'une chose : faire sa vie en dehors de la cité elfique. Le Reike lui semble tout trouvé, mais rien ne dit qu'elle y demeurera. Au delà de ça, elle n'a aucune attente et ne se positionne aucunement  vis-à-vis de quoi que ce soit. Elle ne fait que vivre le moment présent.

    derrière l'écran

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  • Ven 26 Mai - 0:01
    Bonjour,

    Je viens aux nouvelles concernant cette présentation. Est-ce toujours d'actualité ? Smile
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    Anonymous
  • Ven 26 Mai - 11:03
    Bonjour !
    Oui désolé, la fiche est finie depuis un petit moment, j'ai juste oublié d'ajouter l'histoire >< (et de confirmer au passage)

    J'espère qu'il n'y aura pas d'erreurs, je modifierai sans souci si c'est le cas
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  • Dim 28 Mai - 21:01
    Coucou et bienvenue officiellement sur Cendres I love you

    Arahn est une "jeune" elfe au passé à la fois tumultueux et intriguant. Il me tâte de voir ce qu'elle deviendra au fur et à mesure de ses aventures au sein du Sekai !

    D'ailleurs, j'ai constaté une petite zone d'ombre par rapport à cela ! Dans tes informations, tu indiques vouloir être rang C du Reike (donc citoyenne reikoise en bonne et due forme). Toutefois, en te lisant, je n'ai pas vu de passage spécifique où Arahn intègre réellement l'Empire en tant que citoyenne/résidante permanente.

    Voici mes suggestions :
    - Jouer l'intégration inrp, ainsi tu commencerais rang D pour monter à C une fois tatouée.
    - Ou ajouter un passage à ton histoire où ton personnage porte allégeance à la nation et obtient le tatouage de la citoyenneté.
    - Ou tout simplement jouer en tant que citoyenne du monde ayant une citoyenneté de Melorn. Cependant, si le jeu du Reike t'intéresse, ça peut être quelque chose pouvant te limiter l'accès aux events et aux quêtes typiquement reikoises.

    Voilà voilà ! J'attends ton retour Very Happy


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    Anonymous
  • Dim 28 Mai - 21:54
    Holà ! Merci tout plein :3
    Je suis heureuse de voir que ma fiche suscite de l'intérêt !

    Concernant le rang, je t'avouerai que je ne savais pas trop quoi mettre entre C et D x.x
    J'avais finalement opté pour C car son premier rp devait justifier du fait qu'elle devienne citoyenne du Reike (je l'avais mise dans cette faction car Melorn était pleine si je me souviens bien, mais je n'ai pas regardé depuis un moment et j'ai peut-être confondu)

    Ne sachant pas trop comment me positionner, je la voyais disposer du rang C et à Melorn, et au Reike car une partie de sa famille y réside (effectivement je ne l'ai pas précisé dans son histoire) ce qui aurait fait d'elle davantage qu'une exilée / inconnue

    J'espère que ce léger développement a un peu plus éclairé mon idée sur la question. Je ne sais pas si c'est envisageable, et si ce n'est pas le cas alors je changerai pour un rang D sans souci :3
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  • Dim 28 Mai - 23:06
    Re !

    Pour le coup, avoir de la famille au Reike n'est pas suffisant pour être considéré comme citoyen; il faut vraiment prêter allégeance et avoir la fameux tatouage Razz Tu trouveras des info ici concernant le processus de citoyenneté.

    À toi de voir, du coup ^^ Une situation peut facilement évoluer inrp, si la transition est logique, il suffit seulement de demander un changement de rang au staff. o/


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  • Dim 28 Mai - 23:22
    Merci ! Je crois que je suis passée à côté de ce topic en fait ><

    Mais je pense que je vais changer et passer en D, ce sera effectivement plus sage, et plus simple pour moi au cas où je change d'idée au cours d'un rp (l'imagination porte souvent en des lieux qui diffèrent de ceux prévus à l'origine ^^')

    Tu avais vu d'autres choses d'ailleurs, ou tout te semble bon ? (modification faite au passage :3)
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  • Lun 29 Mai - 0:05
    Okep, c'est parfait comme ça Very Happy

    Tu es désormais validée ! Bon rp parmi nous cat

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