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Elle avait dormi dans une si mauvaise position... Elle avait la nuque cassée sur un objet dur comme de la pierre, tout ce qu'il y a de moins confortable, sauf qu'il n'y avait pas que ça. En vérité si elle avait autant mal au crâne avant même d'avoir ouvert les yeux, c'est parce que la veille elle avait bu comme un trou au point de ne plus se rappeler de toute la soirée. Elle se rappelait être entrée dans une taverne, avoir bu en veux-tu en voilà avec des types qu'elle connaissait pas, les avoir volé aux cartes et après... après ça le trou noir jusqu'à ce matin. Elle commençait à regagner des sensations dans tout son corps et en premier lieu elle sentit la chaleur qui l'enveloppait. Elle était dans un lit assez confortable elle devait se l'avouer, ce qui était déjà ça, mais alors pourquoi est-ce qu'elle se sentait physiquement aussi... fracassée ?
Elle commença ensuite à véritablement émerger et à lentement se reconnecter au monde qui l'entourait. Elle entendit une respiration juste à côté d'elle, puis sentit une odeur assurément masculine. À ça, elle grimaça et presque instinctivement se mit à palper son propre corps sous la couverture de fourrure posée sur elle, à la recherche de vêtements qu'elle ne trouva pas. D'accord... Elle ouvrit les yeux et resta un court instant aveuglée par la lumière que la fenêtre laissait passer. Ça n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans ce genre de situation, mais contrairement à cette fois-ci elle se rappelait d'avec qui elle avait partagé son pieu. Elle se redressa avec un peu de peine en essayant de se faire discrète et regarda le corps allongé à ses côtés. Déjà, c'était sur son bras étonnement musclé qu'elle avait pioncé ce qui expliquait l'état de ses pauvres cervicales. Ensuite... ben le plus évident en fait, c'était sa couleur de peau. Un homme vert, avec des nuances sur les flancs. Mis à part son bassin caché par la couverture, il était à poil et d'ailleurs recouvert de cicatrices. Il était pas un peu... grand ? Katra regarda au pied du lit et constata que ses jambes dépassaient presque jusqu'aux genoux. /Le silence solennel de la réalisation de cette différence de taille entre eux deux./ La brune tourna son regard en direction des traits du type qui semblait à son tour émerger d'un sommeil peu reposant. Un orc, tiens donc ! Constat réalisé de plus qu'elle avait vu ses canines inférieures dépasser d'entre ses lèvres. Qu'est-ce qu'il lui avait pris, enfin ?
Dans la précipitation, la lycan alla se toucher l’entrejambe. Elle laissa échapper un soupir de soulagement... Elle n'avait aucune certitude qu'il ne s'était pas retiré avant, cela dit. En fait, elle était tellement courbaturée que ça aurait été logique qu'ils aient couché ensemble comme des bêtes cette nuit, sauf qu'elle n'avait aucune preuve que ça n'était pas parce qu'elle s'était battue, comme souvent dans une taverne. Bordel, mais il s'était passé quoi ? Cette veille était cursed et là elle devait partir avant qu'il se réveille totalement.
Sauf que c'était trop tard. Il avait déjà les yeux grands ouverts et la dévisageait avec la même curiosité, mais aussi inquiétude qu'elle affichait sans gêne.
Elle commença ensuite à véritablement émerger et à lentement se reconnecter au monde qui l'entourait. Elle entendit une respiration juste à côté d'elle, puis sentit une odeur assurément masculine. À ça, elle grimaça et presque instinctivement se mit à palper son propre corps sous la couverture de fourrure posée sur elle, à la recherche de vêtements qu'elle ne trouva pas. D'accord... Elle ouvrit les yeux et resta un court instant aveuglée par la lumière que la fenêtre laissait passer. Ça n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans ce genre de situation, mais contrairement à cette fois-ci elle se rappelait d'avec qui elle avait partagé son pieu. Elle se redressa avec un peu de peine en essayant de se faire discrète et regarda le corps allongé à ses côtés. Déjà, c'était sur son bras étonnement musclé qu'elle avait pioncé ce qui expliquait l'état de ses pauvres cervicales. Ensuite... ben le plus évident en fait, c'était sa couleur de peau. Un homme vert, avec des nuances sur les flancs. Mis à part son bassin caché par la couverture, il était à poil et d'ailleurs recouvert de cicatrices. Il était pas un peu... grand ? Katra regarda au pied du lit et constata que ses jambes dépassaient presque jusqu'aux genoux. /Le silence solennel de la réalisation de cette différence de taille entre eux deux./ La brune tourna son regard en direction des traits du type qui semblait à son tour émerger d'un sommeil peu reposant. Un orc, tiens donc ! Constat réalisé de plus qu'elle avait vu ses canines inférieures dépasser d'entre ses lèvres. Qu'est-ce qu'il lui avait pris, enfin ?
Dans la précipitation, la lycan alla se toucher l’entrejambe. Elle laissa échapper un soupir de soulagement... Elle n'avait aucune certitude qu'il ne s'était pas retiré avant, cela dit. En fait, elle était tellement courbaturée que ça aurait été logique qu'ils aient couché ensemble comme des bêtes cette nuit, sauf qu'elle n'avait aucune preuve que ça n'était pas parce qu'elle s'était battue, comme souvent dans une taverne. Bordel, mais il s'était passé quoi ? Cette veille était cursed et là elle devait partir avant qu'il se réveille totalement.
Sauf que c'était trop tard. Il avait déjà les yeux grands ouverts et la dévisageait avec la même curiosité, mais aussi inquiétude qu'elle affichait sans gêne.
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Des réminiscences de douloureux souvenirs se passaient dans l’esprit de l’orc assoupi. Le tragique événement qui causa son coma, les deux longues années où il ne put aider ses camarades, la réalisation que certains ne seraient plus de ce monde, se mêlaient à des moments de joie pure, de passion, de relaxation, de moments tendres, qu’il ne pensait pas pouvoir un jour ressentir, lui, qui se fichait de tout, et surtout, dont la compréhension des sentiments était bien là un domaine inconnu à sa psyché.
Or, tout cela s’effaçait peu à peu, sentant d’abord une chaleur autre qu’une couverture ou les rayons du soleil, qui ces derniers, l’éblouissait quand il ouvrit les yeux. C’était surtout que le haut entier de son corps était bien moins couvert que son bas. Enfin, recouvert par la grande pièce en étoffe, lorsque sa main droite chercha un endroit à agripper pour réajuster cette maigre protection visuelle.
Car oui, si son bras étendu le long du lit, sa tête tournée vers l’intérieur, il observait avec de petits yeux une forme féminine à la silhouette envoûtante, de structure généreuse. Puis. La réalisation.
*Mais qu’est ce que je fous ici ?*
Se passant la main sur le visage, le faisant glisser le long du front, sur le nez pour ensuite souligner son menton, avant de bâiller à bouche ouverte. Seulement quelques secondes après, une douleur légère se déclencha dans le niveau du cerveau, puis dans tout le reste de son corps. Pourquoi maintenant ? Et pourquoi si subtilement. En tant qu’orc, les douleurs physiques sont loin d’être aussi douloureuses que de marcher sur une chausse-trape pour un non-habitué. Et encore, ces petites choses ne faisaient rien au mercenaire.
Se levant difficilement, faisant fi de la personne au regard inquiet, il tint la couverture seulement pour cacher sa virilité. Par terre, il observa une bouteille d’un alcool plutôt corsé, mais pas ses vêtements.
*Allez, le jeu de piste du lendemain de soirée.*
Titubant tantôt à gauche, tantôt à droite, il scruta de son regard dans la demi-pénombre, la présence de son attirail. Il passa la tête de lit, et se trouva dans le coin occupé par sa compagne, dont le nom ne lui était pas revenu. S’inquiétait-il de ne pas se rappeler de la veille qui devait être arrosée à en faire couler une taverne ? Pas le moins de monde. Ses effets de limier étaient dans son paquetage, et perdre son masque reviendrait à révéler une partie de son identité à des informateurs, et adieu la tranquillité de l’anonymat.
S’il ne s’était pas arrêté, il n’aurait pas remarqué que la pauvre âme n’avait rien pour cacher l’entièreté de son être à son regard. Délicatement, il scinda l’étoffe de ses bras musclés, avant de passer la moitié à la femme.
“En attendant de retrouver nos affaires, ça sera moins que rien.”
L'attachant comme un pagne autour de lui, il continua la recherche dans la maigre pièce qui avait servi à… À leur… À leur quoi, en fait ?
“Moi non plus, j’en sais rien. J'espère juste que vous n'êtes pas de noble lignée.”
Or, tout cela s’effaçait peu à peu, sentant d’abord une chaleur autre qu’une couverture ou les rayons du soleil, qui ces derniers, l’éblouissait quand il ouvrit les yeux. C’était surtout que le haut entier de son corps était bien moins couvert que son bas. Enfin, recouvert par la grande pièce en étoffe, lorsque sa main droite chercha un endroit à agripper pour réajuster cette maigre protection visuelle.
Car oui, si son bras étendu le long du lit, sa tête tournée vers l’intérieur, il observait avec de petits yeux une forme féminine à la silhouette envoûtante, de structure généreuse. Puis. La réalisation.
*Mais qu’est ce que je fous ici ?*
Se passant la main sur le visage, le faisant glisser le long du front, sur le nez pour ensuite souligner son menton, avant de bâiller à bouche ouverte. Seulement quelques secondes après, une douleur légère se déclencha dans le niveau du cerveau, puis dans tout le reste de son corps. Pourquoi maintenant ? Et pourquoi si subtilement. En tant qu’orc, les douleurs physiques sont loin d’être aussi douloureuses que de marcher sur une chausse-trape pour un non-habitué. Et encore, ces petites choses ne faisaient rien au mercenaire.
Se levant difficilement, faisant fi de la personne au regard inquiet, il tint la couverture seulement pour cacher sa virilité. Par terre, il observa une bouteille d’un alcool plutôt corsé, mais pas ses vêtements.
*Allez, le jeu de piste du lendemain de soirée.*
Titubant tantôt à gauche, tantôt à droite, il scruta de son regard dans la demi-pénombre, la présence de son attirail. Il passa la tête de lit, et se trouva dans le coin occupé par sa compagne, dont le nom ne lui était pas revenu. S’inquiétait-il de ne pas se rappeler de la veille qui devait être arrosée à en faire couler une taverne ? Pas le moins de monde. Ses effets de limier étaient dans son paquetage, et perdre son masque reviendrait à révéler une partie de son identité à des informateurs, et adieu la tranquillité de l’anonymat.
S’il ne s’était pas arrêté, il n’aurait pas remarqué que la pauvre âme n’avait rien pour cacher l’entièreté de son être à son regard. Délicatement, il scinda l’étoffe de ses bras musclés, avant de passer la moitié à la femme.
“En attendant de retrouver nos affaires, ça sera moins que rien.”
L'attachant comme un pagne autour de lui, il continua la recherche dans la maigre pièce qui avait servi à… À leur… À leur quoi, en fait ?
“Moi non plus, j’en sais rien. J'espère juste que vous n'êtes pas de noble lignée.”
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