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Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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crédits : 387
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Abords de Justice - Par un beau temps ensoleillé
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« Encore un petit effort les filles. Nous y sommes presque ! »
Le ton motivant de Théodora les avaient accompagnées toute la journée depuis qu’elles avaient installé leur atelier temporaire sur les collines avoisinant Justice. Profitant du beau temps d’un terrain bien sec, les sœurs Noirvitrail avaient déballé tout le matériel nécessaire à la mise en application de leur grand projet. Cela faisait des mois qu’elles travaillaient sur les croquis et les prototypes d’un aérostat civil, capable de flotter en suspension dans les airs grâce à de l’air chaud. Après des dizaines d’essais sur la toile, la structure du panier et la portance de l’appareil, les demoiselles étaient parvenues à décrire les principes physiques permettant de faire flotter un petit équipage dans les airs, sans utiliser la moindre magie … enfin presque.
L’aérostat des sœurs Noirvitrail avait débuté sur une série de notes consignées par un ancien chercheur de l’université sur les conditions météorologiques de la République et sur une série d’hypothèses liées à la poussée d’Erismée. Selon les notes sur lesquelles elles travaillaient depuis des mois, il était possible d’utiliser les principes de physiques appliquées afin de soulever un simple panier dans les airs, par le biais d’un gaz plus léger que l’air ambiant ou plus pragmatiquement, d’un air chaud. L’idée avait séduit Athénaïs et ses sœurs immédiatement. Non seulement, la réalisation d’un tel engin relevait du défi scientifique pur et simple, mais en plus, il mettait à l’épreuve leur créativité et tout l’environnement technique de la République.
Car si l’idée même de s’envoler dans les airs sans utiliser de pouvoir magique était séduisante, elle nécessitait des matériaux, un savoir-faire technique et des calculs que la République n’avait pas encore mis au point … mais que sept demoiselles particulièrement futées et débrouillardes s’étaient données pour mission d’achever. Cela partait d’un constat simple : les gens du commun ne disposaient pas du pouvoir de s’envoler. Les mages étaient des ressources précieuses, même pour la République, et tous ne disposaient de la faculté de vol. Les élémentalistes de l’université étaient trop occupés à comparer la taille de leurs baguettes pour savoir quel élément était le plus fort. Ils s’intéressaient peu aux inventions profanes et encore moins de mettre au service leurs dons pour la République, autrement que par le prêt de leur puissance brute.
Or, si la République voulait progresser, elle ne pouvait se contenter de tenir la dragée haute au Reike sur le terrain de la magie. Le vrai combat se menait sur les avancées technologiques, sur l’accès des technologies au plus grand nombre. Si les objets magiques faisaient parti du quotidien, la République et ses citoyens ne pouvaient se contenter de compter dessus pour l’ensemble de ses activités. Il était nécessaire de donner à rêver et à réfléchir à ceux qui ne pouvaient maîtriser la magie et désiraient s’élever au-dessus de leur condition. Le projet de l’aérostat des sœurs Noirvitrail répondait à ce besoin impérieux qu’avaient les Républicains à repousser les limites de la science pour offrir les lumières au monde qui les entouraient. Profondément humaniste, cet aérostat allait révolutionner non seulement la cartographie, mais aussi les loisirs et même l’exploration ! Il suffisait juste de parvenir à montrer qu’il était possible à la fois d’élever un être humain dans les airs par la simple force de l’air et de la poussée d’Erismée, mais aussi de le faire redescendre par les mêmes forces.
Afin de réaliser cette petite prouesse scientifique, les sœurs Noirvitrail avaient dû effectuer de nombreux calculs afin de créer l’équilibre parfait entre poids à soulever, dimension de l’aérostat et poussée au vent. La création du panier s’était révélée être une tâche ardue : ni trop grand, ni trop petit, capable d’embarquer plusieurs personnes et du lest, mais aussi d’être suffisamment léger pour ne pas rester à terre. Les demoiselles avaient fait appel à plusieurs menuisiers, mais aussi à des forgerons, afin de créer les divers éléments du panier de l’aérostat. Après maints essais et de nombreux prototypes, dont certains ornaient les pièces vides du manoir familial, les sœurs étaient parvenues à créer une petite plateforme, assez solide et large pour accueillir trois personnes et l’équipement nécessaire à la mise en œuvre de la poussée verticale.
Magiciennes dans l’âme, elles avaient créé à l’aide d’une gemme et d’un enchantement spécifique, un brûleur, capable de réchauffer l’air et de l’envoyer dans le ballon de l’aérostat. Ce ballon, constitué de toiles particulièrement légères et résistantes, était conçu et tressé pour pouvoir contenir l’air chaud sans qu’il ne se répande dans les airs et ne se disperse. Rapproché de la structure fine et finement ciselée du brûleur, le ballon pouvait se gonfler tranquillement et ainsi permettre l’élévation de la nacelle. La toile était dérivée des toiles utilisées pour les navires de la République. Les armateurs pouvaient en garantir la sûreté et la qualité, si bien que les sœurs n’avaient pas émis le moindre doute sur leur fiabilité.
A mesure que la matinée progressait, les sœurs Noirvitrail continuaient de nouer, déplacer, attacher, serrer l’ensemble des éléments de la structure. La toile avait été dépliée et attachée à ses arrimages au sol et à la nacelle. L’enjeu était d’effectuer un premier décollage, à quelques mètres au-dessus du sol, le tout fermement attaché pour ne pas risquer un envol incontrôlé. Tout l’aérostat était fixé avec des cordes qui ne le laisseraient pas s’échapper.
« Bien … voici les consignes. Myrthelle, Nicée et Augusta et Eulalie, vous resterez au sol pour ce premier vol. Pendant ce temps, Athénaïs, Chrysabelle et moi-même monterons dans la nacelle et débuterons les essais. Si tout se passe bien, nous pourrons goûter les crêpes dans les airs. Myrthelle !?
- Oui, adjointe Théodora ! cria Myrthelle, parée à tout.
- Les crêpes sont-elles prêtes ?
- Oui, adjointe Théodora !
- Quelle confiture as-tu pris ?
- Celle à l’orange, adjointe Théodora !
- Parfait ! Repos, Myrthelle ! Eulalie, Chrysabelle, vérifiez une dernière fois les attaches. Nicée, prépare le balisage avec Augusta. Rompez !
- Oui chef ! crièrent les sœurs concernées.
- Athénaïs, démarre le brûleur. Chrysabelle, vérifie les lests.
- Immédiatement ! annonça Athénaïs, tandis que Chrysabelle filait vers le panier pour vérifier les sacs lestés de sable pris aux abords du lac de la Renaissance. »
Les demoiselles vérifièrent une dernière fois les nœuds et Athénaïs manipula l’enchantement du brûleur qu’elle avait confectionné à il y a quelques semaines. L’objet magique émit un chuintement et commença à réchauffer l’air au travers d’un manchon de toile menant directement à la toile du ballon. Tranquillement, lentement, l’air chaud s’installa dans le réceptacle. Le ballon se gonfla, comme une bulle et s’éleva progressivement au-dessus de la nacelle, toujours protégé et retenu par les cordages. Le vent fit bruisser les feuilles des arbres, et la bulle de l’aérostat se positionna lentement, sous les regards patients des demoiselles.
Lorsqu’il fut correctement gonflé et bien dodu, Théodora donna le signal pour l’embarquement. Chrysabelle ne se fit pas prier et grimpa dans le panier, avant de détacher les premiers lests. Un à un, les sacs de sables tombèrent sur le sol, libérant l’aérostat de la gravité.
Il y eut un léger flottement … et le ballon se souleva doucement du sol. Dix centimètres … Chrysabelle lâcha un autre sac, excitée à l’idée d’augmenter la hauteur ! Les sœurs sautillèrent de joie, tandis que Théodora notait tout sur un papier d’un air particulièrement satisfait. Athénaïs, discrète, continuait à manipuler le brûleur pour maintenir l’air chaud. Les sacs s’effondrèrent sur le sol, et le ballon continua son envol. Un mètre … puis deux … puis trois ! A l’abri dans le panier, les sœurs jubilaient ! L’aérostat fonctionnait ! Oh bien sûr, il restait quelques détails à peaufiner, mais le prototype fonctionnait !!!
Le ton motivant de Théodora les avaient accompagnées toute la journée depuis qu’elles avaient installé leur atelier temporaire sur les collines avoisinant Justice. Profitant du beau temps d’un terrain bien sec, les sœurs Noirvitrail avaient déballé tout le matériel nécessaire à la mise en application de leur grand projet. Cela faisait des mois qu’elles travaillaient sur les croquis et les prototypes d’un aérostat civil, capable de flotter en suspension dans les airs grâce à de l’air chaud. Après des dizaines d’essais sur la toile, la structure du panier et la portance de l’appareil, les demoiselles étaient parvenues à décrire les principes physiques permettant de faire flotter un petit équipage dans les airs, sans utiliser la moindre magie … enfin presque.
L’aérostat des sœurs Noirvitrail avait débuté sur une série de notes consignées par un ancien chercheur de l’université sur les conditions météorologiques de la République et sur une série d’hypothèses liées à la poussée d’Erismée. Selon les notes sur lesquelles elles travaillaient depuis des mois, il était possible d’utiliser les principes de physiques appliquées afin de soulever un simple panier dans les airs, par le biais d’un gaz plus léger que l’air ambiant ou plus pragmatiquement, d’un air chaud. L’idée avait séduit Athénaïs et ses sœurs immédiatement. Non seulement, la réalisation d’un tel engin relevait du défi scientifique pur et simple, mais en plus, il mettait à l’épreuve leur créativité et tout l’environnement technique de la République.
Car si l’idée même de s’envoler dans les airs sans utiliser de pouvoir magique était séduisante, elle nécessitait des matériaux, un savoir-faire technique et des calculs que la République n’avait pas encore mis au point … mais que sept demoiselles particulièrement futées et débrouillardes s’étaient données pour mission d’achever. Cela partait d’un constat simple : les gens du commun ne disposaient pas du pouvoir de s’envoler. Les mages étaient des ressources précieuses, même pour la République, et tous ne disposaient de la faculté de vol. Les élémentalistes de l’université étaient trop occupés à comparer la taille de leurs baguettes pour savoir quel élément était le plus fort. Ils s’intéressaient peu aux inventions profanes et encore moins de mettre au service leurs dons pour la République, autrement que par le prêt de leur puissance brute.
Or, si la République voulait progresser, elle ne pouvait se contenter de tenir la dragée haute au Reike sur le terrain de la magie. Le vrai combat se menait sur les avancées technologiques, sur l’accès des technologies au plus grand nombre. Si les objets magiques faisaient parti du quotidien, la République et ses citoyens ne pouvaient se contenter de compter dessus pour l’ensemble de ses activités. Il était nécessaire de donner à rêver et à réfléchir à ceux qui ne pouvaient maîtriser la magie et désiraient s’élever au-dessus de leur condition. Le projet de l’aérostat des sœurs Noirvitrail répondait à ce besoin impérieux qu’avaient les Républicains à repousser les limites de la science pour offrir les lumières au monde qui les entouraient. Profondément humaniste, cet aérostat allait révolutionner non seulement la cartographie, mais aussi les loisirs et même l’exploration ! Il suffisait juste de parvenir à montrer qu’il était possible à la fois d’élever un être humain dans les airs par la simple force de l’air et de la poussée d’Erismée, mais aussi de le faire redescendre par les mêmes forces.
Afin de réaliser cette petite prouesse scientifique, les sœurs Noirvitrail avaient dû effectuer de nombreux calculs afin de créer l’équilibre parfait entre poids à soulever, dimension de l’aérostat et poussée au vent. La création du panier s’était révélée être une tâche ardue : ni trop grand, ni trop petit, capable d’embarquer plusieurs personnes et du lest, mais aussi d’être suffisamment léger pour ne pas rester à terre. Les demoiselles avaient fait appel à plusieurs menuisiers, mais aussi à des forgerons, afin de créer les divers éléments du panier de l’aérostat. Après maints essais et de nombreux prototypes, dont certains ornaient les pièces vides du manoir familial, les sœurs étaient parvenues à créer une petite plateforme, assez solide et large pour accueillir trois personnes et l’équipement nécessaire à la mise en œuvre de la poussée verticale.
Magiciennes dans l’âme, elles avaient créé à l’aide d’une gemme et d’un enchantement spécifique, un brûleur, capable de réchauffer l’air et de l’envoyer dans le ballon de l’aérostat. Ce ballon, constitué de toiles particulièrement légères et résistantes, était conçu et tressé pour pouvoir contenir l’air chaud sans qu’il ne se répande dans les airs et ne se disperse. Rapproché de la structure fine et finement ciselée du brûleur, le ballon pouvait se gonfler tranquillement et ainsi permettre l’élévation de la nacelle. La toile était dérivée des toiles utilisées pour les navires de la République. Les armateurs pouvaient en garantir la sûreté et la qualité, si bien que les sœurs n’avaient pas émis le moindre doute sur leur fiabilité.
A mesure que la matinée progressait, les sœurs Noirvitrail continuaient de nouer, déplacer, attacher, serrer l’ensemble des éléments de la structure. La toile avait été dépliée et attachée à ses arrimages au sol et à la nacelle. L’enjeu était d’effectuer un premier décollage, à quelques mètres au-dessus du sol, le tout fermement attaché pour ne pas risquer un envol incontrôlé. Tout l’aérostat était fixé avec des cordes qui ne le laisseraient pas s’échapper.
« Bien … voici les consignes. Myrthelle, Nicée et Augusta et Eulalie, vous resterez au sol pour ce premier vol. Pendant ce temps, Athénaïs, Chrysabelle et moi-même monterons dans la nacelle et débuterons les essais. Si tout se passe bien, nous pourrons goûter les crêpes dans les airs. Myrthelle !?
- Oui, adjointe Théodora ! cria Myrthelle, parée à tout.
- Les crêpes sont-elles prêtes ?
- Oui, adjointe Théodora !
- Quelle confiture as-tu pris ?
- Celle à l’orange, adjointe Théodora !
- Parfait ! Repos, Myrthelle ! Eulalie, Chrysabelle, vérifiez une dernière fois les attaches. Nicée, prépare le balisage avec Augusta. Rompez !
- Oui chef ! crièrent les sœurs concernées.
- Athénaïs, démarre le brûleur. Chrysabelle, vérifie les lests.
- Immédiatement ! annonça Athénaïs, tandis que Chrysabelle filait vers le panier pour vérifier les sacs lestés de sable pris aux abords du lac de la Renaissance. »
Les demoiselles vérifièrent une dernière fois les nœuds et Athénaïs manipula l’enchantement du brûleur qu’elle avait confectionné à il y a quelques semaines. L’objet magique émit un chuintement et commença à réchauffer l’air au travers d’un manchon de toile menant directement à la toile du ballon. Tranquillement, lentement, l’air chaud s’installa dans le réceptacle. Le ballon se gonfla, comme une bulle et s’éleva progressivement au-dessus de la nacelle, toujours protégé et retenu par les cordages. Le vent fit bruisser les feuilles des arbres, et la bulle de l’aérostat se positionna lentement, sous les regards patients des demoiselles.
Lorsqu’il fut correctement gonflé et bien dodu, Théodora donna le signal pour l’embarquement. Chrysabelle ne se fit pas prier et grimpa dans le panier, avant de détacher les premiers lests. Un à un, les sacs de sables tombèrent sur le sol, libérant l’aérostat de la gravité.
Il y eut un léger flottement … et le ballon se souleva doucement du sol. Dix centimètres … Chrysabelle lâcha un autre sac, excitée à l’idée d’augmenter la hauteur ! Les sœurs sautillèrent de joie, tandis que Théodora notait tout sur un papier d’un air particulièrement satisfait. Athénaïs, discrète, continuait à manipuler le brûleur pour maintenir l’air chaud. Les sacs s’effondrèrent sur le sol, et le ballon continua son envol. Un mètre … puis deux … puis trois ! A l’abri dans le panier, les sœurs jubilaient ! L’aérostat fonctionnait ! Oh bien sûr, il restait quelques détails à peaufiner, mais le prototype fonctionnait !!!
Noble de La République
Neera Storm
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Liberty est clairement le point d’ancrage de Neera, mais de temps en temps, elle voyage dans la ville de Courage et de Justice. Il faut dire que ces déplacements ne lui déplaisent pas. Chaque métropole a son cachet, ce petit je-ne-sais quoi qui lui donne son identité et la démarque des autres cités du pays. Dans le cas présent, la Mairesse de Justice met certainement un point d’honneur à ce que les rues soient propres, lumineuses, espacées, et il faut bien admettre que les architectes de Justice, comme ses habitants, sont très fiers de leurs quartiers. Les parcs, les allées propres, les fontaines donnent un côté reposant et charmeur à ce lieu et les riverains rivalisent avec beaucoup d’ingéniosité entre eux pour établir année après année une ville somptueuse.
Cela, bien sûr, ce n’est que l’extérieur de Justice. A l’intérieur, on y traite bien des matières sombres, puisque toutes sortes d’affaires y sont traitées, jugées ou condamnées. Ici, la Loi règne en bonne et due forme (ou pas), mais heureusement, la demi-titan n’est pas venue ici pour s’inquiéter de la corruption en République ni même pour écouter un jugement dans l’une des cours du tribunal. Aujourd’hui, la femme aux cheveux d’argent est surtout là à la demande d’une vieille amie, une élémentaire de terre qu’elle a rencontré il y a longtemps à Magic. La femme l’a invitée à une réception donnée en l’honneur de ses quelques centaines d’années. C’est une invitation qu’il n’est pas bon de refuser, et si l’enseignante s’est amusée comme il doit, elle croit que le voyage du retour sera somme toute calme et sans surprises.
C’est sans compter l’ingéniosité de ses élèves ont toujours le don de la surprendre.
Au départ, Neera ne remarque pas les sœurs Noirvitrail et leur petit atelier. La diviniste discute avec une petite caravane qu’elle accompagne jusqu’à Liberty. Rapidement, toutefois, des murmures s’élèvent dans l’assemblée : des gens s’arrêtent, observent un endroit précis et font mille et une théorie sur ce… oui, sur ce ballon qui s’élève dans les airs. Ils cherchent les magiciens qui sont à l’origine de ce sortilège, mais au sol, il n’y a que quatre silhouettes, qui ne semblent pas déployer de la magie, qui plus est. Rapidement, la curiosité de l’élémentaliste est attisée. Si elle n’est pas un senseur magique, elle sait néanmoins reconnaître quand des mages se concentrent pour faire voler quelque chose, par la télékinésie, par exemple. Ici, les choses sont presque… trop calmes ? Ou alors, suppose-t-elle, la caravane qui rentre à Liberty est trop éloignée du ballon pour entendre le bruit autour de ce dernier. C’est possible. En tout cas, elle stoppe sa jument et ne tarde pas à en descendre. La sang-mêlée trouve facilement quelqu’un qui s’occupera de sa monture le temps qu’elle s’absente : ce ne sera pas long, assure la professeure, elle veut juste aller y jeter un œil. Rejoindre le groupe un peu plus tard ne posera pas de souci non plus. Quand on a la capacité de voler, on peut très bien faire de longues distances facilement. Il suffit que notre réserve de mana soit assez développée pour utiliser des sorts sur la durée .
Neera n’a jamais eu de problèmes avec sa magie, tout à l’inverse. Elle ne craint donc pas de rejoindre cet étrange phénomène, et si elle s’approche avec circonspection au départ, une fois qu’elle reconnaît à qui elle a affaire, un large sourire apparaît sur ses lèvres.
Elle rejoint le ballon, qui est déjà à trois mètres d’altitude, et tout en suivant tranquillement son ascension à une distance raisonnable, elle parle aux trois jeunes femmes qui sont désormais dans les airs.
- Alors c’était à cause de cela, tous vos croquis, vos insomnies à la bibliothèques, et vos recherches sans fin à Magic ?
La Républicaine observe leur invention et se met à hauteur du panier.
- Aucune de vous ne me semble utiliser de la magie. Qu’est-ce que vous avez donc inventé ?
C’est que la magicienne n’a aucune idée de comment les sœurs Noirvitrail s’y prennent et Neera est sûre que leur invention doit attirer les regards des passants alentours. Peut-être même que d’autres viendront voir de plus près ce qu’il en est.
Cela, bien sûr, ce n’est que l’extérieur de Justice. A l’intérieur, on y traite bien des matières sombres, puisque toutes sortes d’affaires y sont traitées, jugées ou condamnées. Ici, la Loi règne en bonne et due forme (ou pas), mais heureusement, la demi-titan n’est pas venue ici pour s’inquiéter de la corruption en République ni même pour écouter un jugement dans l’une des cours du tribunal. Aujourd’hui, la femme aux cheveux d’argent est surtout là à la demande d’une vieille amie, une élémentaire de terre qu’elle a rencontré il y a longtemps à Magic. La femme l’a invitée à une réception donnée en l’honneur de ses quelques centaines d’années. C’est une invitation qu’il n’est pas bon de refuser, et si l’enseignante s’est amusée comme il doit, elle croit que le voyage du retour sera somme toute calme et sans surprises.
C’est sans compter l’ingéniosité de ses élèves ont toujours le don de la surprendre.
Au départ, Neera ne remarque pas les sœurs Noirvitrail et leur petit atelier. La diviniste discute avec une petite caravane qu’elle accompagne jusqu’à Liberty. Rapidement, toutefois, des murmures s’élèvent dans l’assemblée : des gens s’arrêtent, observent un endroit précis et font mille et une théorie sur ce… oui, sur ce ballon qui s’élève dans les airs. Ils cherchent les magiciens qui sont à l’origine de ce sortilège, mais au sol, il n’y a que quatre silhouettes, qui ne semblent pas déployer de la magie, qui plus est. Rapidement, la curiosité de l’élémentaliste est attisée. Si elle n’est pas un senseur magique, elle sait néanmoins reconnaître quand des mages se concentrent pour faire voler quelque chose, par la télékinésie, par exemple. Ici, les choses sont presque… trop calmes ? Ou alors, suppose-t-elle, la caravane qui rentre à Liberty est trop éloignée du ballon pour entendre le bruit autour de ce dernier. C’est possible. En tout cas, elle stoppe sa jument et ne tarde pas à en descendre. La sang-mêlée trouve facilement quelqu’un qui s’occupera de sa monture le temps qu’elle s’absente : ce ne sera pas long, assure la professeure, elle veut juste aller y jeter un œil. Rejoindre le groupe un peu plus tard ne posera pas de souci non plus. Quand on a la capacité de voler, on peut très bien faire de longues distances facilement. Il suffit que notre réserve de mana soit assez développée pour utiliser des sorts sur la durée .
Neera n’a jamais eu de problèmes avec sa magie, tout à l’inverse. Elle ne craint donc pas de rejoindre cet étrange phénomène, et si elle s’approche avec circonspection au départ, une fois qu’elle reconnaît à qui elle a affaire, un large sourire apparaît sur ses lèvres.
Elle rejoint le ballon, qui est déjà à trois mètres d’altitude, et tout en suivant tranquillement son ascension à une distance raisonnable, elle parle aux trois jeunes femmes qui sont désormais dans les airs.
- Alors c’était à cause de cela, tous vos croquis, vos insomnies à la bibliothèques, et vos recherches sans fin à Magic ?
La Républicaine observe leur invention et se met à hauteur du panier.
- Aucune de vous ne me semble utiliser de la magie. Qu’est-ce que vous avez donc inventé ?
C’est que la magicienne n’a aucune idée de comment les sœurs Noirvitrail s’y prennent et Neera est sûre que leur invention doit attirer les regards des passants alentours. Peut-être même que d’autres viendront voir de plus près ce qu’il en est.
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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Info personnage
Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
Etre Grand Mécène était un honneur mais avant tout une lourde charge de travail, des responsabilités conséquentes aussi. Bien entendu Dorylis de Rockraven ne travaillait pas seule, elle était bien entourée, elle avait des conseillers, un secrétaire, mais au final chaque décision prise reposait sur ses épaules, son autorité. De tous les arts dont elle avait la charge l’un d’entre eux la passionnait quand bien même elle n’avait pas de compétences particulières dans ce domaine, il s’agissait de l’ingénierie. De nombreux travaux étaient menés de par la République en ce sens pour rendre la vie des citoyens plus agréable, plus simple, mieux pensée, organisée, ou contrôlée pourraient arguer certaines mauvaises langues.
Elle savait qu’une façonneuse appliquée et frondeuse travaillait de longue date sur un prototype d’aérostat, un objet volant sans magie, basé sur les principes des lois de la physique, un projet énorme dont elle avait validé les crédits, il fallait que ces études soient faites pour la simple raison qu’une réussite positionnerait la République sur le devant de la scène du Sekaï.
Ce jour devaiot être marqué d’une pierre blanche c’était du moins ce que beaucoup espéraient. Elle avait donc prévu de se rendre à la démonstration réalisée et prévue par Athénaïs de Noirvitrail et ses “soeurs”. Dorylis et sa “suite” officielle avaient donc pris la route vers les collines de Justice pour assister à l’essai. Cela faisait un déplacement massif, une dizaine de gardes, tout autant d’officiels, secrétaires, conseillers, et le lot d’inutiles issus de la trop vaste administration dont on ne pouvait se passer sans froisser telle ou telle famille croyant avoir pondu des génies.
Ce projet profondément humaniste mené par la façonneuse Noirvitrail servait à la perfection la cause du Parti Fraternitas dont était issue la Ministre, une aubaine pour eux si cela venait à se concrétiser non? Les élections approchaient après tout et il y avait nombre de postes de sénateurs à briguer.
Quand la Ministre est arrivée au pied de la colline, pour rejoindre l’estrade destinée aux officiels elle avait laissé ses gens s’y rendre et accompagnée de trois gardes elle s’était approchée de la structure sur laquelle s’affairaient les jeunes femmes. Elle travaillaient toutes d’arrache pied, nouaient, vérifiaient, tendaient des cordes, tiraient, relâchaient, c’était un ballet remarquablement bien orchestré. Puis ce fut l’heure de lancer l’expérience. Certaines soeurs montèrent dans le ballon alors que les autres poursuivaient leurs oeuvres autour. Le brûleur fut allumé et il gonfla d’air chaud le ballon qui quitta le sol pour se positionner au dessus de la nacelle, la première étape semblait donc fonctionnelle.
Avant que ne soit lâché le premier ballon, la Ministre s’adresse aux soeurs d’une voix rauque, spéciale, inhérente à sa nature d’élémentaire de sable, elle semble comme enrouée, comme si du sable coinçait dans des engrenages justement.
- Rendez la République fière de vous Mesdames ! Que le vent vous soit propice et votre labeur payé à sa juste valeur.
Elle se recula et c’est alors qu’elle vit sa vieille amie qui venait d’arriver. Fascinée par la scène elle interpella les soeurs et leur posa des questions alors que le ballon commençait son ascension doucement vers les cieux. Elle saluerait ensuite son amie, elle était une des rares personnes de République qu'elle prenait dans ses bras et embrassait comme une soeur après tout.
Elle savait qu’une façonneuse appliquée et frondeuse travaillait de longue date sur un prototype d’aérostat, un objet volant sans magie, basé sur les principes des lois de la physique, un projet énorme dont elle avait validé les crédits, il fallait que ces études soient faites pour la simple raison qu’une réussite positionnerait la République sur le devant de la scène du Sekaï.
Ce jour devaiot être marqué d’une pierre blanche c’était du moins ce que beaucoup espéraient. Elle avait donc prévu de se rendre à la démonstration réalisée et prévue par Athénaïs de Noirvitrail et ses “soeurs”. Dorylis et sa “suite” officielle avaient donc pris la route vers les collines de Justice pour assister à l’essai. Cela faisait un déplacement massif, une dizaine de gardes, tout autant d’officiels, secrétaires, conseillers, et le lot d’inutiles issus de la trop vaste administration dont on ne pouvait se passer sans froisser telle ou telle famille croyant avoir pondu des génies.
Ce projet profondément humaniste mené par la façonneuse Noirvitrail servait à la perfection la cause du Parti Fraternitas dont était issue la Ministre, une aubaine pour eux si cela venait à se concrétiser non? Les élections approchaient après tout et il y avait nombre de postes de sénateurs à briguer.
Quand la Ministre est arrivée au pied de la colline, pour rejoindre l’estrade destinée aux officiels elle avait laissé ses gens s’y rendre et accompagnée de trois gardes elle s’était approchée de la structure sur laquelle s’affairaient les jeunes femmes. Elle travaillaient toutes d’arrache pied, nouaient, vérifiaient, tendaient des cordes, tiraient, relâchaient, c’était un ballet remarquablement bien orchestré. Puis ce fut l’heure de lancer l’expérience. Certaines soeurs montèrent dans le ballon alors que les autres poursuivaient leurs oeuvres autour. Le brûleur fut allumé et il gonfla d’air chaud le ballon qui quitta le sol pour se positionner au dessus de la nacelle, la première étape semblait donc fonctionnelle.
Avant que ne soit lâché le premier ballon, la Ministre s’adresse aux soeurs d’une voix rauque, spéciale, inhérente à sa nature d’élémentaire de sable, elle semble comme enrouée, comme si du sable coinçait dans des engrenages justement.
- Rendez la République fière de vous Mesdames ! Que le vent vous soit propice et votre labeur payé à sa juste valeur.
Elle se recula et c’est alors qu’elle vit sa vieille amie qui venait d’arriver. Fascinée par la scène elle interpella les soeurs et leur posa des questions alors que le ballon commençait son ascension doucement vers les cieux. Elle saluerait ensuite son amie, elle était une des rares personnes de République qu'elle prenait dans ses bras et embrassait comme une soeur après tout.
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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crédits : 387
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Le ballon continua son ascension, jusqu’à être stoppé par le jeu de cordes qui maintenait toute l’expérience à portée de voix. Les sœurs embarquées dans l’aérostat commençaient à peine à effectuer les mesures et à griffonner sur de larges feuillets le compte-rendu de l’expérience que déjà, une petite foule de curieux se rassemblait autour des demoiselles encore sur le plancher des vaches.
En bas, Augusta et Eulalie vérifiaient les attaches avec soin, tandis que Myrthelle et Nicée observaient d’un air rêveur le ballon qu’elles avaient passé des mois à confectionner. Rapidement remises au travail suite aux remontrances des deux sœurs les plus sérieuses, elles firent fi des badauds pour se concentrer sur les tâches en cours.
L’arrivée soudaine du professeur Storm sur le site d’expérimentation surprit les jeunes femmes, qui ne s’attendaient pas à recevoir une aussi plaisante visite. Elles avaient été l’une des plus grandes déceptions du professeur Storm, mais étrangement, avaient gardé d’excellentes relations avec elle. Si les sœurs Noirvitrail ne s’étaient pas montrées particulièrement expansives sur la nature de leurs récents travaux, elles savaient pertinemment que le professeur Néera Storm veillait régulièrement sur elles. Sa présence leur décrocha collectivement un sourire.
« Oh ! Professeur Storm ! déclara Théodora d’un ton enjoué. Bienvenue sur notre plateforme d’envol. »
Les demoiselles s’avancèrent dans le panier pour saluer l’auguste magicienne. A l’arrière, Athénaïs continuait à vérifier les enchantements de la pierre de chauffe afin qu’elle ne perde pas en intensité.
« Ce n’est pas de la magie, rigola Chrysabelle.
- C’est de la science, continua l’ainée des sœurs. »
De la science, rien de plus, rien de moins. Bon, bien sûr, il y avait cette pierre permettant au brûleur de fonctionner, mais cela était un palliatif en attendant de trouver un système permettant d’embarquer un combustible suffisamment léger pour faire s’envoler le ballon. En attendant, le brûleur projetait de l’air chaud en grande quantité pour faire s’élever l’aérostat. Théodora procura de nouvelles explications plus détaillées au professeur Storm.
« C’est un simple principe de poussée. On remplit un ballon d’air chaud, et comme l’air chaud s’envole, nous le capturons dans cette toile pour qu’il soulève notre nacelle. Nous n’avons pas tout à fait résolu tous les problèmes, mais nous y travaillons. »
Chrysabelle se pencha et fit un signe à Myrthelle tandis que Théodora revenait aider Athénaïs à purger l’enchantement de ses dernières scories. En bas, les jeunes femmes commencèrent à rassembler leurs affaires et notamment, le panier à pique-nique, rempli de délicieuses crêpes à la confiture. En bas, l’arrivée soudaine de Dorylis de Rockraven avait suscité parmi les badauds et les sœurs une certaine excitation ! Ce n’était pas tous les jours qu’une Grande Mécène venait à une telle démonstration.
« Madame de Rockraven, venez. Nous allons vous faire monter ! l’enjoint Myrthelle tandis qu’elle posait un bouclier circulaire sur le sol. »
La demoiselle prit la main de Dorylis et la fit monter sur le grand bouclier. Les autres sœurs se pressèrent dessus et d’un coup, la télékinésie appliquée sur le bouclier souleva le petit groupe dans les airs, le rapprochant ainsi de la nacelle. Lorsque tout le monde fut à portée, les passagers descendirent prudemment dans la nacelle et s’installèrent autour du brûleur. Neera Storm fut elle-aussi conviée à cette inauguration.
« Mesdames, dit Athénaïs en s’éclaircissant la voix, ceci est un grand jour ! Le jour où l’humanité peut enfin manger des crêpes tout en flottant dans le ciel. Adjointe Théodora, commencez la distribution !
- Oui, adjointe Athénaïs ! »
En bas, Augusta et Eulalie vérifiaient les attaches avec soin, tandis que Myrthelle et Nicée observaient d’un air rêveur le ballon qu’elles avaient passé des mois à confectionner. Rapidement remises au travail suite aux remontrances des deux sœurs les plus sérieuses, elles firent fi des badauds pour se concentrer sur les tâches en cours.
L’arrivée soudaine du professeur Storm sur le site d’expérimentation surprit les jeunes femmes, qui ne s’attendaient pas à recevoir une aussi plaisante visite. Elles avaient été l’une des plus grandes déceptions du professeur Storm, mais étrangement, avaient gardé d’excellentes relations avec elle. Si les sœurs Noirvitrail ne s’étaient pas montrées particulièrement expansives sur la nature de leurs récents travaux, elles savaient pertinemment que le professeur Néera Storm veillait régulièrement sur elles. Sa présence leur décrocha collectivement un sourire.
« Oh ! Professeur Storm ! déclara Théodora d’un ton enjoué. Bienvenue sur notre plateforme d’envol. »
Les demoiselles s’avancèrent dans le panier pour saluer l’auguste magicienne. A l’arrière, Athénaïs continuait à vérifier les enchantements de la pierre de chauffe afin qu’elle ne perde pas en intensité.
« Ce n’est pas de la magie, rigola Chrysabelle.
- C’est de la science, continua l’ainée des sœurs. »
De la science, rien de plus, rien de moins. Bon, bien sûr, il y avait cette pierre permettant au brûleur de fonctionner, mais cela était un palliatif en attendant de trouver un système permettant d’embarquer un combustible suffisamment léger pour faire s’envoler le ballon. En attendant, le brûleur projetait de l’air chaud en grande quantité pour faire s’élever l’aérostat. Théodora procura de nouvelles explications plus détaillées au professeur Storm.
« C’est un simple principe de poussée. On remplit un ballon d’air chaud, et comme l’air chaud s’envole, nous le capturons dans cette toile pour qu’il soulève notre nacelle. Nous n’avons pas tout à fait résolu tous les problèmes, mais nous y travaillons. »
Chrysabelle se pencha et fit un signe à Myrthelle tandis que Théodora revenait aider Athénaïs à purger l’enchantement de ses dernières scories. En bas, les jeunes femmes commencèrent à rassembler leurs affaires et notamment, le panier à pique-nique, rempli de délicieuses crêpes à la confiture. En bas, l’arrivée soudaine de Dorylis de Rockraven avait suscité parmi les badauds et les sœurs une certaine excitation ! Ce n’était pas tous les jours qu’une Grande Mécène venait à une telle démonstration.
« Madame de Rockraven, venez. Nous allons vous faire monter ! l’enjoint Myrthelle tandis qu’elle posait un bouclier circulaire sur le sol. »
La demoiselle prit la main de Dorylis et la fit monter sur le grand bouclier. Les autres sœurs se pressèrent dessus et d’un coup, la télékinésie appliquée sur le bouclier souleva le petit groupe dans les airs, le rapprochant ainsi de la nacelle. Lorsque tout le monde fut à portée, les passagers descendirent prudemment dans la nacelle et s’installèrent autour du brûleur. Neera Storm fut elle-aussi conviée à cette inauguration.
« Mesdames, dit Athénaïs en s’éclaircissant la voix, ceci est un grand jour ! Le jour où l’humanité peut enfin manger des crêpes tout en flottant dans le ciel. Adjointe Théodora, commencez la distribution !
- Oui, adjointe Athénaïs ! »
Noble de La République
Neera Storm
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Race: Demi-titan
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D’un air curieux, Neera se maintenait dans les airs tout en regardant cet étrange ballon qui flottait désormais dans les cieux près de Justice. C’était la première fois qu’elle voyait cet engin, et pour être honnête, la demi-titan ne serait même pas surprise d’apprendre que c’était une création originale des sept demoiselles. C’est qu’elles avaient du talent pour façonner des choses, et si elles avaient su mettre en place ce projet discrètement, il n’en était pas moins réussi, apparemment. C’était assez… étrange de les voir dans un panier, mais d’autre part, c’était aussi fascinant de les voir là, loin du sol, à prendre des notes dans le plus grand sérieux et le plus grand calme. D’ailleurs, Neera haussa un sourcil quand l’aînée de la fratrie lui déclara que ce grand ballon était un pur produit de la science. Voilà bien un domaine dans lequel la Tornade n’excellait pas et elle accueillit donc les explications de Théodora avec plaisir. Leur idée semblait pertinente, mais celui qui devrait surtout les soutenir et valider leur thèse, c’était le chef de leur cursus à Magic, ni plus ni moins.
- J’espère que vous en avez parlé à votre Pléiade, je suis sûre que ce serait intéressant de lui parler de votre expérience et des améliorations que vous apporterez à votre ballon. Peut-être même que certaines entreprises de la République seraient intéressées par un prototype, une fois que vous aurez bien avancé dessus. Moi, je ne m’y connais guère, mais si même Madame la Ministre est là pour voir votre projet… Vous avez de l’avenir, jeunes filles !
Un sourire effleure les lèvres de Neera alors qu’elle lance un regard amical à Dorylis. Elle n’hésitera pas un instant à aller lui dire bonjour, mais pour l’heure, elle est cordialement invitée à monter dans la nacelle. Elle lance ensuite un regard appréciateur au bouclier qui permet aux autres sœurs et à l’élémentaire de sable de monter dans le panier, et la Tornade aide d’ailleurs sa vieille amie à monter dans le ballon créé par les sœurs. Elle la salue chaleureusement après quoi elle regarde si les autres Noirvitrail ont besoin d’aide à leur tour pour pénétrer dans leur engin. Quand tout le monde est bien installé, l’élémentaliste regarde ensuite avec amusement Athénaïs reprendre la parole. Pare qu’elles ont prévu des crêpes ? C’est qu’elles sont bien préparées dis donc !
- Si vous m’aviez dit à votre arrivée à Magic que vous m’auriez fait entrer là-dedans… La jeune femme secoue la tête d’un air amusé, puis elle reprend avec un sourire. A votre succès Mesdames ! Soyez fières de votre création et de votre parcours ! Vous comptez créer un brevet j’espère.
C’est qu’une telle création pourrait, avec de bons associés, donner un coup de pouce à leur carrière en République, quoiqu’elles entreprennent.
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Cela faisait des siècles qu'elle n'avait pas foulée du pied le continent. Peut-être plus, peut-être moins. Elle ne savait même plus la forme de la République du temps de son départ pour Kaizoku, ses dirigeants, ses guerres, ses lois et ses défis ne figurait bien dans sa tête que par les livres d'histoire qu'elle avait épluchée avant de revenir en République. Elle accueillait cet oubli particulier, par rapport à d'autres : elle ne voudrait pas que ses mémoires d'un temps passé n'interfèrent avec ses connaissances modernes de la nation qui avait conquise l'île des pirates. Ce qu'elle verrait de son propre oeil, ce qu'elle entendrait de ses propres oreilles, ce qu'elle toucherait de ses propres mains, c'était là tout ce qui comptait. Pas ses mémoires déchues d'un monde oublié. Elle se promit juste d'éviter de trop se surcharger l'esprit d'information, afin de traiter chaque information de façon rigoureuse au lieu de devoir gérer bâcler des dizaines de découvertes dans sa tête pour mieux accueillir la prochaine douzaine.
Elle s'était, naturellement, équipée d'un outil pour rendre sa progression en ce monde plus pratique et efficace. Une carte. Invention récente pour progresser en milieu connu. Une carte est comme un livre avec une seule grande page, pas de couverture et un grand dessin à la place des lettres, montrant le Sekai dans son entièreté. Utile pour y progresser si l'on pouvait déterminer sa position initiale, et donc, elle avait rapidement traqué un vendeur de cartes, qui échange des pièces d'or en échange de cartes. Sa chasse complète, il fut facile de tracer un chemin vers les parties moins civilisées de la République, afin de comprendre les enjeux de l'humanité en quantité un peu plus appréciable. Une fois le cerveau goulu et satisfait, Qaguia pourra alors aller dans les grandes villes, centre du pouvoir Républicain, la rapprochant du pouvoir qui avait soumis Kaizoku. Mais surtout de rêveurs frustrés, piégés dans une immensité médiocre, leurs ambitions comme des "mousses" dans la toile d'une araignée obèse.
Hrmng, c'était bien l'araignée qui chassait la brave et astucieuse "mousse", non ?
La carte n'aiderait pas à résoudre ce problème mais elle l'aiderait à parcourir le continent et trouver, quelque part là dedans, quelqu'un qui se souvient de qui chasse qui.
Ainsi, la carte en main, Qaguia explora la République, s'engageant dans moult aventures fascinantes au travers de la Démocratie avec son compagnon. Elle pouvait voir les forêts, les montagnes, les chemins et le grand lac d'en haut tel une déesse omnisciente et les noms de villes ou de villages venaient à elle de manière similaire. Un territoire beaucoup plus grand que Kaizoku lui avait été facile à arpenter, c'était pour dire. N'était-ce pas là une merveilleuse invention que la carte ? Mais malheureusement, la carte ne connaissait pas tout, à la grande surprise de Qaguia, qui avait fini par se reposer sur la carte comme un nouveau-né s'accrochant à sa génitrice. En effet, près de Liberty, grande ville de la République, se trouvait un ballon géant. Une anomalie bizarre et inexplicable, clairement une entité émergée de profondeurs inconnues à l'Ombra, en repos près de la ville mortelle.
La carte n'en faisait pas mention, alors que la sphère paraissait si évidente à l'oeil nu commun. Comment donc ? La créature avait pourtant clairement été décelée par les mortels du coin ! Quid de son absence de la carte ?
Voyons, il y avait même attroupement autour de la chose, des femelles humaines préparant des sacrifices miniatures à l'animal. S'approcher d'une grande cité n'était pas un objectif de Qaguia mais elle se vit intriguée. Si intriguée qu'elle ne passa pas simplement son chemin, se voyant troublée de questions immédiates. Une fièvre interrogatrice s'était emparée d'elle. Et le seul remède possible ? La réponse. Il fallait qu'elle en sache plus. Et il semblerait que quelques humains en bas se caractérisaient dompteuses de la sphère, invitant leurs pairs à s'amasser sous la créature;
Pour être dévorés?
Bah, ça n'était pas important. Qaguia s'était immiscée dans la foule, pas remarquée pour un sou par mérite de sa nature Ombra. Elle n'était guère invisible mais ravie de le paraître jusqu'à ce qu'elle pense raisonnable de susciter l'intérêt de ses compagnons. Nécessitant de lever la tête jusqu'à presque s'en craquer le cou et ne gardant bien son chapeau sur place que par l'intervention de sa main gauche, Qaguia observa avec intérêt le rituel de réveil de la créature : sans organes, sans dents et sans membres pour attraper des proies, il ne lui était pas étonnant que la créature nécessite de l'aide pour recevoir de la nourriture.
Mais peut-être bien que le manque de pareils outils était un cadeau de l'évolution. Après tout, de ce qu'elle voyait, l'animal semblait se nourrir non pas de chair... mais de fumée, d'un feu allumé directement sous sa geule. Réveillé, l'animal prenait alors envol, à la surprise de la sorcière de glace, qui détourna son attention des flammes pour se concentrer sur son départ progressif du sol. Son vol, comme celui d'avant, paraissait là peu développé... serait-ce un bébé de son espèce ? C'était là vraiment un animal unique en tout cas. Même avec un vol si peu développé ! Sans nul doute qu'il était tombé. Peut-être que ces humaines voulaient le ramener chez lui ? Avec eux dedans ?
... Bah, ce serait une occasion de voir du nouveau. Elle avait vu la terre et la mer. Au tour du ciel.
Qaguia attrapa poliment la confiserie qui lui avait été offerte par les humaines en chef, sans doute désignées pour que personne ne meurt de faim tôt dans le voyage, même si tous mangèrent bien avant qu'il y ait besoin. Quand à l'Ombra, elle avait le regard sur sa nourriture, bien tenue en place entre ses doigts bleutés, le regard interrogateur devant le sang orange qui coulait de son plat. Tiens ? Serait-ce là un animal moins chanceux ?
votre animal bien dressé complimenta t-elle l'une des humaines, avec un hochement de la tête sage, sa voix fluette s'échappant de sa gorge en un murmure rauque, comme si chaque lettre lui raclait la gorge en sortant. Ce qui était impossible, les mots n'ont pas de constitution physique solide.
bravo vous
Elle s'était, naturellement, équipée d'un outil pour rendre sa progression en ce monde plus pratique et efficace. Une carte. Invention récente pour progresser en milieu connu. Une carte est comme un livre avec une seule grande page, pas de couverture et un grand dessin à la place des lettres, montrant le Sekai dans son entièreté. Utile pour y progresser si l'on pouvait déterminer sa position initiale, et donc, elle avait rapidement traqué un vendeur de cartes, qui échange des pièces d'or en échange de cartes. Sa chasse complète, il fut facile de tracer un chemin vers les parties moins civilisées de la République, afin de comprendre les enjeux de l'humanité en quantité un peu plus appréciable. Une fois le cerveau goulu et satisfait, Qaguia pourra alors aller dans les grandes villes, centre du pouvoir Républicain, la rapprochant du pouvoir qui avait soumis Kaizoku. Mais surtout de rêveurs frustrés, piégés dans une immensité médiocre, leurs ambitions comme des "mousses" dans la toile d'une araignée obèse.
Hrmng, c'était bien l'araignée qui chassait la brave et astucieuse "mousse", non ?
La carte n'aiderait pas à résoudre ce problème mais elle l'aiderait à parcourir le continent et trouver, quelque part là dedans, quelqu'un qui se souvient de qui chasse qui.
Ainsi, la carte en main, Qaguia explora la République, s'engageant dans moult aventures fascinantes au travers de la Démocratie avec son compagnon. Elle pouvait voir les forêts, les montagnes, les chemins et le grand lac d'en haut tel une déesse omnisciente et les noms de villes ou de villages venaient à elle de manière similaire. Un territoire beaucoup plus grand que Kaizoku lui avait été facile à arpenter, c'était pour dire. N'était-ce pas là une merveilleuse invention que la carte ? Mais malheureusement, la carte ne connaissait pas tout, à la grande surprise de Qaguia, qui avait fini par se reposer sur la carte comme un nouveau-né s'accrochant à sa génitrice. En effet, près de Liberty, grande ville de la République, se trouvait un ballon géant. Une anomalie bizarre et inexplicable, clairement une entité émergée de profondeurs inconnues à l'Ombra, en repos près de la ville mortelle.
La carte n'en faisait pas mention, alors que la sphère paraissait si évidente à l'oeil nu commun. Comment donc ? La créature avait pourtant clairement été décelée par les mortels du coin ! Quid de son absence de la carte ?
Voyons, il y avait même attroupement autour de la chose, des femelles humaines préparant des sacrifices miniatures à l'animal. S'approcher d'une grande cité n'était pas un objectif de Qaguia mais elle se vit intriguée. Si intriguée qu'elle ne passa pas simplement son chemin, se voyant troublée de questions immédiates. Une fièvre interrogatrice s'était emparée d'elle. Et le seul remède possible ? La réponse. Il fallait qu'elle en sache plus. Et il semblerait que quelques humains en bas se caractérisaient dompteuses de la sphère, invitant leurs pairs à s'amasser sous la créature;
Pour être dévorés?
Bah, ça n'était pas important. Qaguia s'était immiscée dans la foule, pas remarquée pour un sou par mérite de sa nature Ombra. Elle n'était guère invisible mais ravie de le paraître jusqu'à ce qu'elle pense raisonnable de susciter l'intérêt de ses compagnons. Nécessitant de lever la tête jusqu'à presque s'en craquer le cou et ne gardant bien son chapeau sur place que par l'intervention de sa main gauche, Qaguia observa avec intérêt le rituel de réveil de la créature : sans organes, sans dents et sans membres pour attraper des proies, il ne lui était pas étonnant que la créature nécessite de l'aide pour recevoir de la nourriture.
Mais peut-être bien que le manque de pareils outils était un cadeau de l'évolution. Après tout, de ce qu'elle voyait, l'animal semblait se nourrir non pas de chair... mais de fumée, d'un feu allumé directement sous sa geule. Réveillé, l'animal prenait alors envol, à la surprise de la sorcière de glace, qui détourna son attention des flammes pour se concentrer sur son départ progressif du sol. Son vol, comme celui d'avant, paraissait là peu développé... serait-ce un bébé de son espèce ? C'était là vraiment un animal unique en tout cas. Même avec un vol si peu développé ! Sans nul doute qu'il était tombé. Peut-être que ces humaines voulaient le ramener chez lui ? Avec eux dedans ?
... Bah, ce serait une occasion de voir du nouveau. Elle avait vu la terre et la mer. Au tour du ciel.
Qaguia attrapa poliment la confiserie qui lui avait été offerte par les humaines en chef, sans doute désignées pour que personne ne meurt de faim tôt dans le voyage, même si tous mangèrent bien avant qu'il y ait besoin. Quand à l'Ombra, elle avait le regard sur sa nourriture, bien tenue en place entre ses doigts bleutés, le regard interrogateur devant le sang orange qui coulait de son plat. Tiens ? Serait-ce là un animal moins chanceux ?
votre animal bien dressé complimenta t-elle l'une des humaines, avec un hochement de la tête sage, sa voix fluette s'échappant de sa gorge en un murmure rauque, comme si chaque lettre lui raclait la gorge en sortant. Ce qui était impossible, les mots n'ont pas de constitution physique solide.
bravo vous
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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La ministre appréciait l'enthousiasme débordant des jeunes soeurs Noirvitrail, leur envie d’aller de l’avant, de faire de la science le nouveau joyau de la République avait quelque chose de moderne à tous points de vue. Audacieux c’était le mot qui les qualifiait et elle songeait à les encourager dans leurs travaux et le fait que des petites souris aient rapporté que l’entretien entre Athénaïs et Madame la Présidente n’avait pas été des plus concluant laissait augurer d’une loyauté à mériter, et pourquoi ne pas s’octroyer ce rôle? Mécène, bienfaitrice, soutien, elle pouvait envisager de bien nombreuses choses et la première était de montrer son intérêt pour leurs découvertes et avancées.
Elle avait écouté les explications destinées à sa vieille amie Neera et acquiescé, elle comprenait le principe en effet mais ne maitrisait en rien les techniques à mettre en oeuvre ou les méthodes utilisées pour confectionner les différentes pièces formant le ballon, chaque objet ayant un rôle à tenir et répondant à un cahier des charges précis. Oui elle avait lu avec la plus vive des attentions le projet fourni par les soeurs pour défendre leur projets et obtenir les subventions adéquates.
Elle avait donc accepté la main tendue pour rejoindre les aventurières technomanciennes et, façonneuses de leur état.
- Je vous rejoins avec plaisir et une vive émotion.
Elle s’était attendue à monter d’un coup et compris que c’était l’oeuvre de la magie télékinétique pour le coup.
Une fois installée elle accepta une crêpe, elle serait de cette page écrite dans l’histoire de la République, celle ou l’on vole sans magie, en utilisant chaleur et technique, physique et science.
Assise aux côtés de Neera elle l’écoute parler aux jeunes femmes en souriant.
- J’espère en effet que le brevet sera validé par Magic et protégé par les lois de la République afin que vous en ayez l’exclusivité Mesdemoiselles de Noirvitrail et que les applications qui ne manqueront pas de découler de vos travaux aident à agrandir notre influence et notre aura. Ce sont des idées novatrices et des travaux menés à bien qui nous conduiront à rayonner. Vous êtes un engrenage de primordial de notre nation. Au nom de mon ministère je vous apporte officiellement mon soutien mesdames. Maintenant il est temps de découvrir si des crêpes dans les airs ont une saveur autre que celles mangées sur la terre ferme !
Elle avait écouté les explications destinées à sa vieille amie Neera et acquiescé, elle comprenait le principe en effet mais ne maitrisait en rien les techniques à mettre en oeuvre ou les méthodes utilisées pour confectionner les différentes pièces formant le ballon, chaque objet ayant un rôle à tenir et répondant à un cahier des charges précis. Oui elle avait lu avec la plus vive des attentions le projet fourni par les soeurs pour défendre leur projets et obtenir les subventions adéquates.
Elle avait donc accepté la main tendue pour rejoindre les aventurières technomanciennes et, façonneuses de leur état.
- Je vous rejoins avec plaisir et une vive émotion.
Elle s’était attendue à monter d’un coup et compris que c’était l’oeuvre de la magie télékinétique pour le coup.
Une fois installée elle accepta une crêpe, elle serait de cette page écrite dans l’histoire de la République, celle ou l’on vole sans magie, en utilisant chaleur et technique, physique et science.
Assise aux côtés de Neera elle l’écoute parler aux jeunes femmes en souriant.
- J’espère en effet que le brevet sera validé par Magic et protégé par les lois de la République afin que vous en ayez l’exclusivité Mesdemoiselles de Noirvitrail et que les applications qui ne manqueront pas de découler de vos travaux aident à agrandir notre influence et notre aura. Ce sont des idées novatrices et des travaux menés à bien qui nous conduiront à rayonner. Vous êtes un engrenage de primordial de notre nation. Au nom de mon ministère je vous apporte officiellement mon soutien mesdames. Maintenant il est temps de découvrir si des crêpes dans les airs ont une saveur autre que celles mangées sur la terre ferme !
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
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“Parler de quoi à qui ?! dit Athénaïs, la bouche pleine de crêpes, ce qui, à bien l’entendre, ressembla plutôt à un “mhcher mwa na chkwi ?”.
- A vrai dire, osa Augusta d’un ton neutre, nous n’avons parlé de ça à personne. Les expériences de ce type ont tendance à être tuées dans l’oeuf.”
Les autres soeurs approuvèrent, les joues gonflées par les crêpes. Les Pléiades étaient connues pour s’approprier les mérites des autres. Toutes les idées qui retenaient leur attention couraient le risque de se voir détournées et subtilisées à leur profit. Il fallait dire que les Pléiades tenaient à leurs postes et qu’au bout de quelques années, même les esprits les plus affutés commençaient à tourner en rond. Une Pléiade qui n’était pas capable de prouver qu’elle pouvait redéfinir chaque année ses domaines de recherche n’avait pas sa place dans les plus hauts postes de l’université. Ceci expliquait, la plupart du temps, que les étudiants sous leur direction restent discrets quant à leurs recherches. Chaque étudiant avait donc généralement deux projets : un projet officiel (généralement piloté au nom de la Pléiade) et un projet officieux (bien tenu à l’écart des griffes des vénérables vieux birbes).
Athénaïs n’avait pas l’intention de donner ses petits secrets au Pléiade de la stratégie militaire. Ses soeurs non plus. C’était au moins une décision qu’elles partageaient aussi unanimement que leur amour des crêpes à la confiture.
A mesure que le ballon se remplissait d’invités plus surprenants les uns que les autres, le plat de crêpes se vidait progressivement. Les demoiselles ne s’attendaient pas à attirer une Ombra en ces lieux, mais cette dernière ne semblait pas agressive, juste curieuse. Qu’à cela ne tienne, les soeurs l’accueillirent comme si elle était une amie de longue date ! Dans la nacelle, tout le monde était le bienvenu, tant que le ballon continuait à flotter.
La Grande Mécène de la République avait cependant autant raison que leur ancienne professeur de magie élémentaire : les soeurs se devaient de déposer un brevet rapidement, pour éviter de se faire voler la vedette. Cette invention leur appartenait, et elles devaient en récolter les fruits, afin d’éviter que des êtres peu scrupuleux ne s’en emparent et ne détournent ses buts premiers.
“Je me suis chargé de l’essentiel de la paperasse administrative en vue du dépôt du brevet, madame de Rockraven. Nous attendions simplement que notre expérience soit couronnée de succès. Voudriez-vous, avec madame Storm, appuyer notre demande auprès des autorités compétentes ? demanda Théodora avec un sourire.”
Il était vrai que l'appui de deux augustes figures de la République dans cette expérience était des plus souhaitables pour la suite. Les soeurs Noirvitrail faisaient généralement tout dans les règles, mais les récents évènements, notamment avec madame la présidente, les avaient poussées à se montrer plus que prudentes pour éviter d'être tout simple mises au ban du domaine de la recherche. Elles avaient redoublé d'ingéniosité pour mettre au point ce ballon, mais aussi pour cacher à tout le monde le secret de leurs recherches. Mais il était certain que si Néera et Dorilys soutenaient leur projet devant les autorités compétentes, tout se passerait pour le mieux et elles pourraient dormir sur leurs deux oreilles.
- A vrai dire, osa Augusta d’un ton neutre, nous n’avons parlé de ça à personne. Les expériences de ce type ont tendance à être tuées dans l’oeuf.”
Les autres soeurs approuvèrent, les joues gonflées par les crêpes. Les Pléiades étaient connues pour s’approprier les mérites des autres. Toutes les idées qui retenaient leur attention couraient le risque de se voir détournées et subtilisées à leur profit. Il fallait dire que les Pléiades tenaient à leurs postes et qu’au bout de quelques années, même les esprits les plus affutés commençaient à tourner en rond. Une Pléiade qui n’était pas capable de prouver qu’elle pouvait redéfinir chaque année ses domaines de recherche n’avait pas sa place dans les plus hauts postes de l’université. Ceci expliquait, la plupart du temps, que les étudiants sous leur direction restent discrets quant à leurs recherches. Chaque étudiant avait donc généralement deux projets : un projet officiel (généralement piloté au nom de la Pléiade) et un projet officieux (bien tenu à l’écart des griffes des vénérables vieux birbes).
Athénaïs n’avait pas l’intention de donner ses petits secrets au Pléiade de la stratégie militaire. Ses soeurs non plus. C’était au moins une décision qu’elles partageaient aussi unanimement que leur amour des crêpes à la confiture.
A mesure que le ballon se remplissait d’invités plus surprenants les uns que les autres, le plat de crêpes se vidait progressivement. Les demoiselles ne s’attendaient pas à attirer une Ombra en ces lieux, mais cette dernière ne semblait pas agressive, juste curieuse. Qu’à cela ne tienne, les soeurs l’accueillirent comme si elle était une amie de longue date ! Dans la nacelle, tout le monde était le bienvenu, tant que le ballon continuait à flotter.
La Grande Mécène de la République avait cependant autant raison que leur ancienne professeur de magie élémentaire : les soeurs se devaient de déposer un brevet rapidement, pour éviter de se faire voler la vedette. Cette invention leur appartenait, et elles devaient en récolter les fruits, afin d’éviter que des êtres peu scrupuleux ne s’en emparent et ne détournent ses buts premiers.
“Je me suis chargé de l’essentiel de la paperasse administrative en vue du dépôt du brevet, madame de Rockraven. Nous attendions simplement que notre expérience soit couronnée de succès. Voudriez-vous, avec madame Storm, appuyer notre demande auprès des autorités compétentes ? demanda Théodora avec un sourire.”
Il était vrai que l'appui de deux augustes figures de la République dans cette expérience était des plus souhaitables pour la suite. Les soeurs Noirvitrail faisaient généralement tout dans les règles, mais les récents évènements, notamment avec madame la présidente, les avaient poussées à se montrer plus que prudentes pour éviter d'être tout simple mises au ban du domaine de la recherche. Elles avaient redoublé d'ingéniosité pour mettre au point ce ballon, mais aussi pour cacher à tout le monde le secret de leurs recherches. Mais il était certain que si Néera et Dorilys soutenaient leur projet devant les autorités compétentes, tout se passerait pour le mieux et elles pourraient dormir sur leurs deux oreilles.
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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Cette virée improvisée avait eu du bon, ses conseillers avisés et les étudiants ou universitaires à suivre ou surveiller choisis avec pertinence. Elle connaissait donc l'histoire de la famille Noirvitrail ainsi que les spécificités des "soeurs". Athénaïs de Noirvitrail, façonneuse, enchanteuse, était quelqu'un de discret mais de particulièrement compétent et travailleur. Madame la Ministre le savait et son rôle de représentante du Mécénat prenait tout son sens dans ce genre de manifestation.
Elle avait acquiescé aux propos de la jeune femme, un sourire franc bien ancré sur le visage.
- Il va de soit qu'après cette démonstration, j'apposerai ma signature et mon sceau sur votre demande de brevet. Les procédés techniques mis en oeuvre dans ce projet seront reconnus et votre nom associé cela va de soit. Pour le reste.
Elle adresse un sourire de connivence à son amie et ancienne compagne d'études avant de poursuivre.
- Je pense que si vous avez besoin de fonds pour que votre département mène plus d'expériences de ce genre, je peux vous proposer mon soutien de financement, tant au titre de mon ministère bien entendu mais aussi à titre privé, la famille de Rockraven a toujours a coeur les intérets du plus nombre et les innovations de ce genre sont la preuve qu'un esprit bien éveillé et entretenu peut créer des merveilles... Alors quand on a la chance d'avoir toute une... fratrie, il serait parfaitement inconsidéré de ne pas vous pousser à encore plus d'excellence.
L'après midi se déroula ensuite sans le moindre encombre, démonstration fut faite et le ballon répondit aux attentes des soeurs et des observateurs curieux du jour.
Dans les semaines qui suivirent, le brevet déposé et validé, protégeait les travaux des soeurs Noirvitrail afin que personne hors de Magic et sous la surveillance des façonneuse ne puisse légalement utiliser les techniques mises en oeuvre pour une durée établie de cinq années. Temps suffisant pour poursuivre les travaux, améliorer les techniques, modifier les matériaux, trouver de nouvelles idées innovantes. La République allait devoir briller techniquement pour s'imposer sur le Sekaï, pour la Ministre c'était une obligation et un devoir.
La famille de Rockraven dota aussi le départements où les soeurs travaillaient d'un fond de ressources supplémentaires, une rente établie sur les 5années à venir, cela totalement décorrélé avec la fonction de Dorylis. Il n'était pas dit qu'un esprit précieux serait négligé, surtout que d'après les rumeurs, un entretien avec Mme la Présidente n'avait pas eu de succès, c'étaient donc des voix à récupérer aussi dans les courses prochaines aux élections.
Elle avait acquiescé aux propos de la jeune femme, un sourire franc bien ancré sur le visage.
- Il va de soit qu'après cette démonstration, j'apposerai ma signature et mon sceau sur votre demande de brevet. Les procédés techniques mis en oeuvre dans ce projet seront reconnus et votre nom associé cela va de soit. Pour le reste.
Elle adresse un sourire de connivence à son amie et ancienne compagne d'études avant de poursuivre.
- Je pense que si vous avez besoin de fonds pour que votre département mène plus d'expériences de ce genre, je peux vous proposer mon soutien de financement, tant au titre de mon ministère bien entendu mais aussi à titre privé, la famille de Rockraven a toujours a coeur les intérets du plus nombre et les innovations de ce genre sont la preuve qu'un esprit bien éveillé et entretenu peut créer des merveilles... Alors quand on a la chance d'avoir toute une... fratrie, il serait parfaitement inconsidéré de ne pas vous pousser à encore plus d'excellence.
L'après midi se déroula ensuite sans le moindre encombre, démonstration fut faite et le ballon répondit aux attentes des soeurs et des observateurs curieux du jour.
Dans les semaines qui suivirent, le brevet déposé et validé, protégeait les travaux des soeurs Noirvitrail afin que personne hors de Magic et sous la surveillance des façonneuse ne puisse légalement utiliser les techniques mises en oeuvre pour une durée établie de cinq années. Temps suffisant pour poursuivre les travaux, améliorer les techniques, modifier les matériaux, trouver de nouvelles idées innovantes. La République allait devoir briller techniquement pour s'imposer sur le Sekaï, pour la Ministre c'était une obligation et un devoir.
La famille de Rockraven dota aussi le départements où les soeurs travaillaient d'un fond de ressources supplémentaires, une rente établie sur les 5années à venir, cela totalement décorrélé avec la fonction de Dorylis. Il n'était pas dit qu'un esprit précieux serait négligé, surtout que d'après les rumeurs, un entretien avec Mme la Présidente n'avait pas eu de succès, c'étaient donc des voix à récupérer aussi dans les courses prochaines aux élections.
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