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PNJ
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Tour un
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
N'ayant pas été de tout repos, les dernières semaines furent cruciales pour l'avenir des citoyens de Mael. Depuis peu, un ennemi microscopique se répandait inlassablement parmi certains groupes d'individus, forçant les autorités à renforcer les mesures sanitaires et à restreindre les mouvements de foule. Au yeux des plus sceptiques, il s'agissait encore d'une vilaine manigance des reikois visant à contrôler les maeliens, tandis que pour d'autres gens, c'étaient des précautions justifiées.
La peste obscure, fléau et création de Puantrus, n'avait pas dit son dernier mot.
Loin des grandioses champs de bataille, une guerre invisible faisait rage parmi les mortels de ce monde, dévastant sans vergogne les plus imprudents d'entre eux.
Ce virus ne laissait aucune chance à ses victimes. L'attraper signifiait une mort lente, douloureuse et - surtout - inéluctable. À ce jour, aucun remède ni magie n'existait pour soigner ce mal atroce. De puissants médecins pouvaient retarder le trépas, mais cela ne suffisait pas à éviter l'inévitable.
Que restait-il alors ?
L'espoir. L'espoir de déceler, un jour, une échappatoire.
- NON ! VOUS NE ME TRAINEREZ PAS LÀ-BAS ! Je vais bien, j'vous dis ! Je n'ai pas la peste. J'ai juste un rhume, vous confondez avec une autre maladie. Arg, ces reikois, ils ne connaissent vraiment rien ces brutes ! S'indigna-t-elle pendant qu'un soldat du Reike la menait de force au sein d'une cellule de quarantaine et d'observation, un lieu strictement réservé aux personnes exposant d'importants symptômes de l’affection.
Présentant plusieurs signes évidents de la peste obscure comme des gonflements au niveau du cou, la dame refusait d'admettre son sort et insistait violemment pour retourner voir sa bien-aimée famille. Profondément diviniste en son âme, elle idolâtre les titans et toutes ces histoires de virus mortel n'étaient que des inventions. Ouais, elle vivait un peu dans un monde à part, sa propre bulle.
Alors que le garde effectuait les dernières vérifications sur la femme, celle-ci profita d'un moment de distraction pour l'aveugler à l'aide d'un sortilège de lumière, puis courut dans les rues de la cité, bousculant (et contaminant) plusieurs citoyens au passage.
Le soldat du Reike sonna l'alarme, ordonnant à ses confrères de capturer, voire d'exécuter la dame si jamais elle refusait de se conformer. Il fallait également garder l'oeil sur les personnages potentiellement infectés...
Souhaitons que tout cela ne se finisse pas en boucherie.
[HRP] Informations
Salut
Voici un premier tour d'introduction que vous pouvez utiliser pour justifier la présence de votre personnage en ce lieu.
Sentez-vous libre d'interagir avec la femme infectée !
Le MJ interviendra lors de chaque tour afin de faire avancer l'histoire selon vos actions
Centre-ville de Mael.
N'ayant pas été de tout repos, les dernières semaines furent cruciales pour l'avenir des citoyens de Mael. Depuis peu, un ennemi microscopique se répandait inlassablement parmi certains groupes d'individus, forçant les autorités à renforcer les mesures sanitaires et à restreindre les mouvements de foule. Au yeux des plus sceptiques, il s'agissait encore d'une vilaine manigance des reikois visant à contrôler les maeliens, tandis que pour d'autres gens, c'étaient des précautions justifiées.
La peste obscure, fléau et création de Puantrus, n'avait pas dit son dernier mot.
Loin des grandioses champs de bataille, une guerre invisible faisait rage parmi les mortels de ce monde, dévastant sans vergogne les plus imprudents d'entre eux.
Ce virus ne laissait aucune chance à ses victimes. L'attraper signifiait une mort lente, douloureuse et - surtout - inéluctable. À ce jour, aucun remède ni magie n'existait pour soigner ce mal atroce. De puissants médecins pouvaient retarder le trépas, mais cela ne suffisait pas à éviter l'inévitable.
Que restait-il alors ?
L'espoir. L'espoir de déceler, un jour, une échappatoire.
- NON ! VOUS NE ME TRAINEREZ PAS LÀ-BAS ! Je vais bien, j'vous dis ! Je n'ai pas la peste. J'ai juste un rhume, vous confondez avec une autre maladie. Arg, ces reikois, ils ne connaissent vraiment rien ces brutes ! S'indigna-t-elle pendant qu'un soldat du Reike la menait de force au sein d'une cellule de quarantaine et d'observation, un lieu strictement réservé aux personnes exposant d'importants symptômes de l’affection.
Présentant plusieurs signes évidents de la peste obscure comme des gonflements au niveau du cou, la dame refusait d'admettre son sort et insistait violemment pour retourner voir sa bien-aimée famille. Profondément diviniste en son âme, elle idolâtre les titans et toutes ces histoires de virus mortel n'étaient que des inventions. Ouais, elle vivait un peu dans un monde à part, sa propre bulle.
Alors que le garde effectuait les dernières vérifications sur la femme, celle-ci profita d'un moment de distraction pour l'aveugler à l'aide d'un sortilège de lumière, puis courut dans les rues de la cité, bousculant (et contaminant) plusieurs citoyens au passage.
Le soldat du Reike sonna l'alarme, ordonnant à ses confrères de capturer, voire d'exécuter la dame si jamais elle refusait de se conformer. Il fallait également garder l'oeil sur les personnages potentiellement infectés...
Souhaitons que tout cela ne se finisse pas en boucherie.
[HRP] Informations
Salut
Voici un premier tour d'introduction que vous pouvez utiliser pour justifier la présence de votre personnage en ce lieu.
Sentez-vous libre d'interagir avec la femme infectée !
Le MJ interviendra lors de chaque tour afin de faire avancer l'histoire selon vos actions
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Le mystère de la Peste Obscure
Feat. Rizka, Elia et Kaelinn
Tour un
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
Ma belle et blanche cité qu’es-tu devenue toutes ces années? Adieu tes allées paisibles et tes murs clairs qui rayonnaient.
Au revoir ce sentiment de bien-être quand on parcourait tes quartiers. L’Académie qui fut ta gloire n’est plus qu’un simple bâtiment administratif.
La peste obscure, fléau et création de Puantrus, hante tes rues mais les fantômes y vivaient déjà. Soldats Reikois, habitants reclus, la guerre a détruit ton âme et je saigne de te voir en peine.
Mes journées passées au dispensaire sont parfois un véritable calvaire. Empathe, je souffre en même temps que ceux qui cherchent des soins, un repas ou un simple échappatoire au quotidien, le temps d’une discussion ou d’une boisson. Le dispensaire était dans une ancienne auberge dans le quartier du Port, investi dès les prémices de la guerre, il avait perduré durant mon absence. A mon retour il y a quelques mois, j’étais revenue pour y travailler, pour aider, soigner, consoler, pleurer auprès de ceux qui avaient besoin de soutien.
Jusqu’à présent je n’avais pas été confrontée directement à la peste obscure, j’avais entendu parler des symptômes, comme une fumée de broussailles, ils s’étaient vite répandus. Mais le quartier du port semblait encore épargné pour le moment et je n’avais plus guère d’occasion de me rendre au centre ville hormis pour refaire les stocks de plantes et remèdes, ou commander des tissus pour les draps, soins, vêtements de première nécessité pour les pauvres gens dans le besoin que nous aidions.
J’avais dans les bras cet après midi là un panier rempli d’orties fraîches que j’achetais à une jeune fille qui allait la cueillir en campagne chaque matin, l’ortie est une plante merveilleuse antihémorragique et hémostatique, dont le faible coût et la non rareté en font l’allié des soigneurs et surtout des accoucheuses. Avec cette belle récolte se trouvaient en plus petites quantités des plantes anti inflammatoires telles que la sauge, plante miraculeuse s’il en est au demeurant. Et d’autres trouvailles fraîches ou séchées et en pots.
J’avais entendu des cris, et je crois que j’avais détourné mon regard, quelle horrible habitude totalement inhumaine que de se détourner des souffrances des autres ? Mais je peux sauver tout le monde, je ne peux soigner magiquement tout le monde ou avec les plantes et pourtant… Si les premières minutes j’ai tenté de poursuivre ma route sans me préoccuper de ce qu’il se passait j’ai bien été obligée de lever la tête sur la scène car sans le vouloir je me retrouvais sur les lieux de la fuite de cette femme. Je l’avais vu contrôlée et elle allait être menée vers le quartier en quarantaine, elle avait donc la peste, nul besoin d’être une lumière pour le comprendre. Mais elle prit la fuite et dans sa fuite elle bouscula les gens et de ce que je savais, le contact pouvait être source de contagion, c’était une des hypothèses les plus répandues et dans sa douleur, sa peur, cette femme risquait de mettre d’autres personnes en danger.
A contre coeur mais décidée à ne pas se laisser propager plus une maladie terrible je décidais d’intervenir, fassent les titans que cela fut une bonne décision. Je me concentrais et invoquais ma magie d’eau pour créer un voile entourant et stoppant la femme, un voile qui l’empêcherait de toucher les autres d’abord et surtout de fuir.
- Résumé des actions:
- Myriem utilise un P2 en eau pour créer une bulle autour de la femme pour l’isoler avant de s’approcher d’elle et des gardes car elle ne veut pas voir le sang de cette femme couler… si la maladie est si violente il est possible que le sang aussi soit un puissant vecteur de contamination.
Et pour éviter tout ennui, elle utilise son don de contrôle des émotions pour l’apaiser, diminuer sa peur (P1).
Mana restante : P2 : 9/10 - P3 : 5/5 - P4 : 2/2
CENDRES
Invité
Invité
La jeune Reikoise n'avait absolument aucune idée de ce qu'elle pouvait bien faire au milieu de cet enfer. Pourtant, il y avait toujours une raison a tout. Comme par exemple ses missions. A aucun moment elle n'avait jamais imaginé remettre en cause les ordres directs de sa mère. Et pourtant, debout au milieu de la ruelle donnant sur une espèce d'auberge transformée en lieu de quarantaine, elle avait de sérieux doutes.
Elle était revenue a Ikusa après quatre mois de mission en République. Elle s’était imaginée pouvoir se reposer un peu, se balader enfin ou elle voulait, pourquoi pas même faire des rencontres en étant elle même. Pas vraiment. Sa mère avait a peine écoutée son rapport qu'elle lui avait désigner un nouveau lieu ou se rendre. Le shoumei, et plus particulièrement Mael. Le chaos régnait dans la ville, et l'impératrice voulait avoir le plus d'informations possibles pour pouvoir gérer la situation.
Maintenant qu'elle y pensait, le coté impératrice, avait surtout etait pour la convaincre, probablement. Elle aurait du savoir qu'il y avait peu de chance que Ayshara avait des tonnes de façon d'obtenir les informations qu'elle voulait ici.A commencer par la quantité astronomique de gardes Reikois a tous les coins de rues. C’était encore pire que ce qu'elle avait songé. C’était une véritable ville Reikoise maintenant. Elle etait contente que l'esclavage n'existe plus, au moins de façon légale. Autrement, ça aurait été une hécatombe, par ici.
Elle remonta son bandana, accroché autour de son cou, devant son visage. On ne voyait que ses yeux, et c’était principalement pour une raison sanitaire. La peste rodait partout, et elle n'avait pas particulièrement envie de finir de façon sale dans un fossé de la ville, ayant pour seule existence que de contaminer la première personne qui croiserait son cadavre.
Pour le reste, elle était vêtue comme souvent, de façon un peu garçonne, les cheveux tressés et enroulés autour de sa tête, dissimulé par une casquette large. Elle portait un pantalon un peu large, pour dissimuler des formes un peu trop féminine pour passer totalement pour un garçon, la faute a des hanches un poil trop large. Sa chemise blanche n'aidait pas vraiment non plus, gardant en plus un bouton ouvert. Mais pour le reste, elle n'avait pas l'air de trop attirer l'attention dans cette période de trouble.
Elle sursauta quand elle entendit une alerte un peu plus loin. Des gardes, encore. Un signal désignant un pestiféré, encore. Une, en l’occurrence. Elle avait reprit sa marche sur les pavés de la rue, pour finir par tomber sur une malade hurlant sa peur et son désespoir, au milieu de plusieurs hommes armés, bien décidé a mettre fin a ses tourments si elle etait un peu trop bruyante et problématique a gérer.
Elle ne pouvait pas directement s'attaquer a des confrères, peut importe a quel point leur façon de gérer la situation la révoltait, mais en même temps, elle n'allait pas les laisser exécuter cette femme ainsi en pleine rue, comme une chienne échappée de chez elle depuis trop longtemps pour qu'on retrouve son propriétaire.
Alors qu'elle se décida a quitter sa ruelle pour venir a sa rencontre et a celle des gardes, une présence magique fut perceptible dans l'air, alors que la femme en question était frappé par un sort. Elia tourna la tête, et trouva aisément la source, une femme aux cheveux à la couleur assez semblable au sien. Les civils s’étaient éloignés, et elle semblait avoir la situation en main.
La Reikoise se demanda si il y avait beaucoup d'utilisateur de magie, en pleine rue, et décida de reculer a nouveau, pour ne pas être dans le passage, posant les yeux sur Myriem, totalement. Puisqu'elle etait la pour dégoter des informations, autant ne pas avoir fait le voyage pour rien. Et par la même occasion, si elle pouvait aider des gens, elle en profiterait volontiers.
Elle était revenue a Ikusa après quatre mois de mission en République. Elle s’était imaginée pouvoir se reposer un peu, se balader enfin ou elle voulait, pourquoi pas même faire des rencontres en étant elle même. Pas vraiment. Sa mère avait a peine écoutée son rapport qu'elle lui avait désigner un nouveau lieu ou se rendre. Le shoumei, et plus particulièrement Mael. Le chaos régnait dans la ville, et l'impératrice voulait avoir le plus d'informations possibles pour pouvoir gérer la situation.
Maintenant qu'elle y pensait, le coté impératrice, avait surtout etait pour la convaincre, probablement. Elle aurait du savoir qu'il y avait peu de chance que Ayshara avait des tonnes de façon d'obtenir les informations qu'elle voulait ici.A commencer par la quantité astronomique de gardes Reikois a tous les coins de rues. C’était encore pire que ce qu'elle avait songé. C’était une véritable ville Reikoise maintenant. Elle etait contente que l'esclavage n'existe plus, au moins de façon légale. Autrement, ça aurait été une hécatombe, par ici.
Elle remonta son bandana, accroché autour de son cou, devant son visage. On ne voyait que ses yeux, et c’était principalement pour une raison sanitaire. La peste rodait partout, et elle n'avait pas particulièrement envie de finir de façon sale dans un fossé de la ville, ayant pour seule existence que de contaminer la première personne qui croiserait son cadavre.
Pour le reste, elle était vêtue comme souvent, de façon un peu garçonne, les cheveux tressés et enroulés autour de sa tête, dissimulé par une casquette large. Elle portait un pantalon un peu large, pour dissimuler des formes un peu trop féminine pour passer totalement pour un garçon, la faute a des hanches un poil trop large. Sa chemise blanche n'aidait pas vraiment non plus, gardant en plus un bouton ouvert. Mais pour le reste, elle n'avait pas l'air de trop attirer l'attention dans cette période de trouble.
Elle sursauta quand elle entendit une alerte un peu plus loin. Des gardes, encore. Un signal désignant un pestiféré, encore. Une, en l’occurrence. Elle avait reprit sa marche sur les pavés de la rue, pour finir par tomber sur une malade hurlant sa peur et son désespoir, au milieu de plusieurs hommes armés, bien décidé a mettre fin a ses tourments si elle etait un peu trop bruyante et problématique a gérer.
Elle ne pouvait pas directement s'attaquer a des confrères, peut importe a quel point leur façon de gérer la situation la révoltait, mais en même temps, elle n'allait pas les laisser exécuter cette femme ainsi en pleine rue, comme une chienne échappée de chez elle depuis trop longtemps pour qu'on retrouve son propriétaire.
Alors qu'elle se décida a quitter sa ruelle pour venir a sa rencontre et a celle des gardes, une présence magique fut perceptible dans l'air, alors que la femme en question était frappé par un sort. Elia tourna la tête, et trouva aisément la source, une femme aux cheveux à la couleur assez semblable au sien. Les civils s’étaient éloignés, et elle semblait avoir la situation en main.
La Reikoise se demanda si il y avait beaucoup d'utilisateur de magie, en pleine rue, et décida de reculer a nouveau, pour ne pas être dans le passage, posant les yeux sur Myriem, totalement. Puisqu'elle etait la pour dégoter des informations, autant ne pas avoir fait le voyage pour rien. Et par la même occasion, si elle pouvait aider des gens, elle en profiterait volontiers.
- Résumé des actions::
- Elia se retrouve dans la meme rue que Myriem et que la femme, alerté par les gardes. Présente de base pour récolter des informations sur tout ce qu'elle pourrait trouver intéréssant, elle reste discretement dans un coin de la rue pour observer la magicienne et la malade, un peu plus loin.
Invité
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Les Mystères de la Peste Obscure
Feat Des Copines
Silencieuse...
Consternée ? Certainement... Loin de ton paradis souterrain, loin de tes terres conquises, tu te retrouves dans cette cité à l'allégeance incertaine, sauvée que par la clémence du Reike envers des ennemis d'autrefois. Si tu ne portais aucun jugement sur les choix imposés par la couronne, tu n'en restais pas moins accablée lorsqu'il fallait que tu t'éloignes autant de ton royaume caché. Tu avais déjà énormément de travail à accomplir, tu n'avais pas besoin de t'en rajouter davantage.
Mais voilà... Ton domaine portait autant sur le royaume macroscopique que microscopique. Une maladie n'était qu'une version plus diminué d'un prédateur, cherchant à dévorer son écosystème pour se reproduire le plus rapidement possible. Quelle soit d'origine magique, naturelle ou divine, un virus était toujours un danger à ne pas sous-estimer. Et contrairement aux bêtes que tu dressais, l'on ne pouvait que difficilement mettre une laisse à une maladie. On punissait davantage les proies pour avoir céder face aux prédateurs... Sans proie, plus de moyen de se multiplier.
Tout écosystème s'équilibre de la sorte. Et même les plus puissants prédateurs, s'ils sont trop gourmands finissent par s'éteindre.
Ainsi, tu t'étais déplacée en personne, à dos de Boréas pour soulager ta charge de voyage. Tu devais y partager ton expertise auprès des autorités locales, ayant déjà mit une politique de quarantaine absolue. Pour toi, ces mesures n'étaient que trop souples. L'on ne mettait pas en cage une maladie, pas plus qu'on espérait qu'elle finisse par disparaître comme ça du jour au lendemain. Tu n'étais pas médecin, mais tu étais suffisamment savante pour savoir cela.
Naturellement, tu n'étais pas bien loin de la caserne locale lorsque l'alerte fut donnée. Surprise comme tout le monde, tu l'étais peut-être cependant un moins que la foule. Ayant entendu le grabuge bien avant que l'alarme ne le confirme, c'était en toute logique que tu avais suivi le chemin du fléau ambulant uniquement par les cris de paniques qu'il engendrait sur son passage. Aveugle certes, mais pas ignorante au reste du monde. Loin de là... Boréas sillonnant les cieux, ne manquant jamais de te surveiller, tu longeais les rues, curieuse mais surtout concernée par ce qui avait provoqué pareil chaos.
Un peu trop tard, tu débarquas sur une scène difficile à décrypter. Beaucoup de monde, de la magie à l’œuvre, mais surtout une panique générale qui parasitait par intermittence tes sens. Cependant, tu pouvais sentir la puanteur de la maladie à plein nez, manquant même de te faire lâcher un profond air de dégoût. Si tu n'avais pas sillonné les égouts quelques années auparavant, préparant ainsi ton odorat à toutes sortes d'odeurs répugnantes celui-ci aurait certainement abdiqué en cet instant.
- Qu'attendez-vous. Assommer ou tuez-là, mais ce n'est pas le seul fléau envers lequel vous devriez vous attarder.
Idiote ? Très certainement. Si tu respectais la vie sous toutes ses formes, même les plus infimes, tu n'aimais pas les imbéciles qui en devenaient dangereux pour eux même et leurs entourages. A tes yeux, elle était devenue porteuse de mort au moment même ou elle avait décidé de désobéir au Reike. Et comme une traînée de poudre, elle avait répandu son mal, donnant une porte de sortie à cette maladie tandis qu'elle de son côté était toujours condamnée à un funeste destin.
Ainsi, tu t'adressais à la fois aux soldats se regroupant sur les lieux ainsi qu'à la mage et les quelques citoyens aux alentours à même de t'écouter et ayant à cœur la survie de Mael et de ses citoyens. Tu étais bien incompétente lorsqu'il s'agissait de te battre, mais ici, ce n'était pas uniquement les poings qui devaient parler.
- Je peux vous aider à retracer son chemin et à endiguer au mieux le mal qu'elle a répandu.
Tu disais cela d'une voix calme malgré l'inquiétude dégagée par la scène... L'odeur qui s'échappait de cette femme était reconnaissables entre mille même entre la puanteur d'une vie de misère. Sa sueur, le pue de ses plaies, son haleine gangrenée... Tu aurais pu discerner cette piste même le nez bouché. Avec un peu de chance elle n'avait provoqué aucun dégâts... Avec moins de chance, cela pouvait encore très vite dégénérer davantage...
- Résumé:
Kaelinn retrace les bruits de la cohue locale et finit par se retrouver elle aussi au même endroit que Elia et Myriem. Suivie bien rapidement des soldats alertés en premier par l'alarme. Consciente du danger, elle propose son aide pour repérer les éventuelles traces d'infection répandues par la Dame. Et si possible, elle préférait la voir mise hors d'état, d'une manière ou d'une autre.
CENDRES
Invité
Invité
Les mystères de la peste obscure
Feat Myriem, Elia et Kaelinn
C’est lors de son pèlerinage de plusieurs mois que Rizka avait entendu dire qu'une œuvre de charité avait été ouverte à Mael, et dont la tenancière ne serait autre que Myriem de Boktor d'après les dires. Evidemment, ce nom n’était pas inconnu de l’elfette. Elle se rappelait parfaitement de cette noble dame et de leur rencontre plusieurs années en arrière qui avait fait basculer leur vie à chacune d’une manière radicale. C’est en partie ce qui avait poussé la guérisseuse à venir jusqu’ici. L’elfe espérait apporter son aide aux démunis et renouer ainsi avec sa vocation qui avait d’elle une infirmière et, pourquoi pas, lui donnerait l’envie de revenir auprès des FMR et reprendre sa formation pour devenir médecin. D’un autre côté, elle se demandait ce qu'étaient devenus Myriem et son enfant.
En approchant, une nouvelle consternante renforça les convictions de la guérisseuse. La peste obscure sévissait à Mael. Cette citée n’était déjà plus que l’ombre d’elle-même depuis la guerre. Dire qu’auparavant elle avait été si splendide… Havre d’un grand savoir, ses bibliothèques en faisaient à elles-seules sa réputation. Qu’en restait-il à présent si ce n’est une ville à moitié détruite, transformée en bastion militaire avant d’être jetée aux oubliettes et maintenant… Cette tragédie ? Les titans avaient laissé une marque indélébile et macabre sur son passage… Mais qui pourrait bien se soucier de ce peuple ébranlé à part quelques bonnes âmes ? Pas l’Etat en tout cas.
« Elle m’a touchée ?! Est-ce qu’elle m’a touchée ? » Glapit une femme, tirant Rizka de ses réflexions.
Fronçant ses fins sourcils, la jeune elfe observa avec curiosité l’inconnue. Paniquée, la dame se touchait le visage et les bras comme si quelque chose d’invisible la parcourait. Autour, il y avait une certaine agitation que ne parvenait pas à comprendre l’elfette.
« Excusez-moi ? Qui ? »
« La pestiférée ! Elle m’a frôlée, j’en suis sûre ! » s’époumona-t-elle, ventilant avec force. « J’étais avec mon mari et mon fils et elle a surgit de nulle part et m’a bousculée ! J-Je crois qu’elle m’a touchée, là sur mon épaule ! »
« D’accord, je vous croie madame. Je suis guérisseuse, asseyez-vous un instant. » Demanda Rizka en faisant jouer sa magie pour abaisser son angoisse. « Inspirez lentement… Voilà, c’est bien. »
Un homme se tenait à quelques pas, tenant entre ses bras un enfant d’une dizaine d'années. Il regardait avec crainte celle qui devait être son épouse. L’elfette se redressa, s’approchant du reste de la famille.
« Vous avez vu ce qu’il s’est passé ? »
« Là-bas ! C’est cette femme ! Vous la voyez ?! » dit-il en pointant du doigt une silhouette au loin qui bougeait à vive-allure.
Rizka n’eut pas le temps de répondre qu’elle entendit une alarme retentir et des gardes surgirent rapidement dans la rue avec pour objectif de rattraper la responsable de l’agitation. L’elfette s’élança, hélant l’un d’entre eux. Il se stoppa, laissant les autres poursuivre leur course.
« S’il vous plaît, il y a une femme possiblement infectée ici. » voyant celui-ci commencer à réagir, elle ajouta : « Allez-y doucement, elle est secouée. »
CENDRES
- résumé:
- Rizka se trouve à une ou deux rues de là où a été stoppée la pestiférée. Elle se trouve sur le chemin de la fuite de la femme avec un garde à qui elle indique une victime.
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Tour deux
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
Quelque part dans une ruelle.
Enfermée à l'intérieur de la bulle aqueuse de Myriem, la dame sembla reprendre son calme suite au sortilège psychique lancé par la baronne. Cependant, elle demeura méfiante envers tous ces reikois qui n'hésitaient pas à pointer les armes sur sa personne.
Espérant toucher une corde sensible chez la seule vraie shoumeienne en ces lieux, elle dirigea son attention vers la brune, lui adressant directement la parole malgré les difficultés provoquées par l'entrave magique.
- Je vous jure, Madame, que je n'ai qu'un vilain rhume ! Je me sens très bien. Pitié, dites-leur de me laisser voir ma famille. J'ai ma fille et mon petit-fils qui m'attendent à la maison. Ce n'est pas facile pour eux; ils ont presque tout perdu à cause de la guerre.
- Hé ho ! Elle va se taire, la s*lope. Déjà qu'elle manque de tuer des citadins dans sa fuite stupide, il faut aussi qu'elle en remette. Scanda un soldat à proximité.
- Ne la laissez pas partir ! Elle tente de vous manipuler ! Ajouta un autre.
- QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ? Une voix puissante et féminine retentit d'en haut.
Lévitant, une mage à la chevelure rouge descendit précipitamment du ciel pour se poser entre la pestiférée et les différents intervenants. Les gardes les plus fragiles émotionnellement se mirent à trembler doucement en voyant leur supérieure au visage austère faire apparition.
Sahara était l'une des rares reikoises à avoir atteint le prestigieux grade militaire de Tovyr. Née élémentaire de flamme, son tempérament l'était tout autant et jamais elle ne se laissait marcher sur les pieds. Parmi cette rude société aux coutumes guerrières, être une femme était souvent synonyme d'une vie pleine de contraintes sexistes et de limitations diverses. Mais pas pour elle qui avait tout mis en oeuvre afin de transgresser son désavantage de naissance. À force de travail acharné et de prouesses sur les champs de bataille, la demoiselle hérita du surnom de « Fille du Feu », une appellation à la fois crainte et respectée au sein du vaste Empire.
Depuis des mois, elle supervisait les opérations de l'armée impériale en sol maelien.
Son regard de braise fusilla les gens présents sur les lieux.
- Qui est l'idiot qui a laissé cette dame s'échapper ???!
Les yeux des soldats se tournèrent tous sur coupable qui tentait de se faire petit. À ce moment-là, il aurait voulu mourir et disparaître à jamais de la surface du Sekai. Au Reike, l'erreur signifiait un grand déshonneur. Pire encore, la vie d'innocents avait été mise en danger.
D'un pas rapide, la tovyr marcha en ligne droite vers le responsable et, sans hésitation, le frappa au visage. Sous la force du coup qui était clairement surhumain, le gars s'effondra pathétiquement devant ses camarades et les yeux inquisiteurs de sa patronne.
- Vous êtes la honte de l'armée reikoise ! Si jamais l'Empereur entend parler de ça, il vous donnera en pâture aux bêtes dans l'arène ! Tonna-t-elle.
La générale soupira, puis porta son attention vers les nouvelles venues qui semblaient être beaucoup moins incompétentes que ses propres hommes.
- Elia, Kaelinn, bien ! Vous êtes enfin arrivées. Nous avons besoin de vos talents afin de trouver la provenance des récentes infections et possiblement déceler un remède. Nous suspectons la présence d'un serviteur de Puantrus aux alentours de Mael, voire même à l'intérieur de nos murs. Son visage s'assombrit lorsqu'elle examina de loin la capturée. Cette dame m'a l'air douteuse. On dirait qu'elle n'est pas handicapée par les symptômes comme les autres malades. Le simple fait qu'elle puisse courir est impressionnant. Faites-là parler !
- Vous n'aurez rien de moi, sales brutes du Reike ! Seule Dame de Boktor est digne de confiance ici !
Partie de Rizka
Rizka tomba nez à nez avec une petite famille. Craignant d'avoir été infectée par la pestiférée en cavale, la femme du couple semblait être dans tous ses états, avec raison.
La soigneuse fit de son mieux pour calmer les remontrances de la touchée et cela fonctionna plutôt bien, puisqu'elle ne montra aucun signe catastrophique de détresse.
Suite à l'interception d'un patrouilleur par l'elfette, ce dernier la suivit sans protester. N'osant pas toucher, il demeura à distance convenable de la jeune mère.
- Où a-t-elle été touchée ? Si la zone d'impact est couverte d'un vêtement, les chances d'infection sont maigres. Il faut cependant brûler ses habits et lui nettoyer intégralement le corps.
Il fit signe à d'autres soldats de venir.
- Par mesure de sécurité préventive, nous devons placer Madame en quarantaine d'observation pour les 72 prochaines heures.
[HRP] Informations
Vous pouvez commencer à interroger l'infectée. Les réponses (ou non) aux questions viendront dans le prochain tour MJ.
Rizka : À toi de voir si tu veux rejoindre le groupe ou continuer à suivre la mère et sa famille. o/
Centre-ville de Mael.
Quelque part dans une ruelle.
Enfermée à l'intérieur de la bulle aqueuse de Myriem, la dame sembla reprendre son calme suite au sortilège psychique lancé par la baronne. Cependant, elle demeura méfiante envers tous ces reikois qui n'hésitaient pas à pointer les armes sur sa personne.
Espérant toucher une corde sensible chez la seule vraie shoumeienne en ces lieux, elle dirigea son attention vers la brune, lui adressant directement la parole malgré les difficultés provoquées par l'entrave magique.
- Je vous jure, Madame, que je n'ai qu'un vilain rhume ! Je me sens très bien. Pitié, dites-leur de me laisser voir ma famille. J'ai ma fille et mon petit-fils qui m'attendent à la maison. Ce n'est pas facile pour eux; ils ont presque tout perdu à cause de la guerre.
- Hé ho ! Elle va se taire, la s*lope. Déjà qu'elle manque de tuer des citadins dans sa fuite stupide, il faut aussi qu'elle en remette. Scanda un soldat à proximité.
- Ne la laissez pas partir ! Elle tente de vous manipuler ! Ajouta un autre.
- QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ? Une voix puissante et féminine retentit d'en haut.
Lévitant, une mage à la chevelure rouge descendit précipitamment du ciel pour se poser entre la pestiférée et les différents intervenants. Les gardes les plus fragiles émotionnellement se mirent à trembler doucement en voyant leur supérieure au visage austère faire apparition.
Sahara était l'une des rares reikoises à avoir atteint le prestigieux grade militaire de Tovyr. Née élémentaire de flamme, son tempérament l'était tout autant et jamais elle ne se laissait marcher sur les pieds. Parmi cette rude société aux coutumes guerrières, être une femme était souvent synonyme d'une vie pleine de contraintes sexistes et de limitations diverses. Mais pas pour elle qui avait tout mis en oeuvre afin de transgresser son désavantage de naissance. À force de travail acharné et de prouesses sur les champs de bataille, la demoiselle hérita du surnom de « Fille du Feu », une appellation à la fois crainte et respectée au sein du vaste Empire.
Depuis des mois, elle supervisait les opérations de l'armée impériale en sol maelien.
Son regard de braise fusilla les gens présents sur les lieux.
- Qui est l'idiot qui a laissé cette dame s'échapper ???!
Les yeux des soldats se tournèrent tous sur coupable qui tentait de se faire petit. À ce moment-là, il aurait voulu mourir et disparaître à jamais de la surface du Sekai. Au Reike, l'erreur signifiait un grand déshonneur. Pire encore, la vie d'innocents avait été mise en danger.
D'un pas rapide, la tovyr marcha en ligne droite vers le responsable et, sans hésitation, le frappa au visage. Sous la force du coup qui était clairement surhumain, le gars s'effondra pathétiquement devant ses camarades et les yeux inquisiteurs de sa patronne.
- Vous êtes la honte de l'armée reikoise ! Si jamais l'Empereur entend parler de ça, il vous donnera en pâture aux bêtes dans l'arène ! Tonna-t-elle.
La générale soupira, puis porta son attention vers les nouvelles venues qui semblaient être beaucoup moins incompétentes que ses propres hommes.
- Elia, Kaelinn, bien ! Vous êtes enfin arrivées. Nous avons besoin de vos talents afin de trouver la provenance des récentes infections et possiblement déceler un remède. Nous suspectons la présence d'un serviteur de Puantrus aux alentours de Mael, voire même à l'intérieur de nos murs. Son visage s'assombrit lorsqu'elle examina de loin la capturée. Cette dame m'a l'air douteuse. On dirait qu'elle n'est pas handicapée par les symptômes comme les autres malades. Le simple fait qu'elle puisse courir est impressionnant. Faites-là parler !
- Vous n'aurez rien de moi, sales brutes du Reike ! Seule Dame de Boktor est digne de confiance ici !
Partie de Rizka
Rizka tomba nez à nez avec une petite famille. Craignant d'avoir été infectée par la pestiférée en cavale, la femme du couple semblait être dans tous ses états, avec raison.
La soigneuse fit de son mieux pour calmer les remontrances de la touchée et cela fonctionna plutôt bien, puisqu'elle ne montra aucun signe catastrophique de détresse.
Suite à l'interception d'un patrouilleur par l'elfette, ce dernier la suivit sans protester. N'osant pas toucher, il demeura à distance convenable de la jeune mère.
- Où a-t-elle été touchée ? Si la zone d'impact est couverte d'un vêtement, les chances d'infection sont maigres. Il faut cependant brûler ses habits et lui nettoyer intégralement le corps.
Il fit signe à d'autres soldats de venir.
- Par mesure de sécurité préventive, nous devons placer Madame en quarantaine d'observation pour les 72 prochaines heures.
[HRP] Informations
Vous pouvez commencer à interroger l'infectée. Les réponses (ou non) aux questions viendront dans le prochain tour MJ.
Rizka : À toi de voir si tu veux rejoindre le groupe ou continuer à suivre la mère et sa famille. o/
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Le mystère de la Peste Obscure
Feat. Rizka, Elia et Kaelinn
Tour deux
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
Quelque part dans une ruelle.
Je maintiens la bulle qui protège la femme des autres autant que l’inverse. J’ai bien entendu cette jeune femme, hybride me semble-t-il avait gentiment et froidement demandé aux gardes d’assommer cette malade ou de la tuer au besoin. Forcément cela ne me plait pas le moins du monde, tout malade doit avoir une chance d’être soigné, et sauvé le cas échéant. Jusqu’à preuve du contraire, on ne peut pas soigner les morts, pour l’heure, après tout le Sekai n’a pas livré tous ses secrets encore non?
Je me concentre cependant sur cette pauvre femme paniquée. Par chance mon don fonctionne sur elle, elle ne présente pas de résistance naturelle aux pouvoirs psy ce qui est une bonne chose, elle se calme. Je m’avance doucement maintenant toujours la bulle pour éviter tout souci.
Je l’entends me parler et les autres l’invectiver, s’agacer. Mon regard sombre se pose et juge sans hésitation ces fats, ces lâches, ces égoïstes qui ne voient que leur nombril et ne sont pas capables de voir plus loin que le bout de leur gras. Je ne suis pas stupide cependant et si je rêve de voir disparaître un jour l’emblême du Reike sur Mael je sais qu’ils ont aujourd’hui tout pouvoir légal ici.
Je n’ai pas eu le temps de répondre qu’une voix emplie d’autorité résonne dans la ruelle. Je tourne mon visage vers le ciel d’où cela provient et j’aperçois un officier à la chevelure aussi flamboyante que sa nature, il est aisé de voir qu’il s’agit d’un élémentaire de feu et leur tempérament ardent est connu de tous sur le Sekaï, c’est bien ma veine… Pourquoi par les divins l’officier n’est pas un élémentaire d’eau ? Hein? Dites le moi !
Je ne dis rien cependant dans un premier temps, elle ne parle pas mais hurle, typiquement Reikois, jusque là tout va bien, quand on se conforme aux stéréotypes on est “compréhensible”. J’imagine qu’elle est gradée mais je ne connais pas leurs uniformes. Elle apostrophe cependant deux personnes, deux femmes… Tiens donc… Elle connaît donc l’hybride qui voulait tuer la femme au besoin et une autre jeune fille présente que je n’avais pas encore eu le temps de voir, soit.
Chacun des mots livrés est une information précieuse pour moi, ils suspectent un serviteur de Puantrus dans les alentours de Mael, soit. Et cette femme aurait des symptômes différents des porteurs habituels de la Peste, très bien. Il est donc primordial de ne pas la tuer non?
Je m’avance doucement vers l’officier et incline la tête en un salut respectueux, comme il se doit.
- Je suis la Baronne de Boktor, veuillez accepter mes salutations.
Je parle posément et sans empressement, nulle peur en moi, je suis juste inquiète pour la malade pour ma part.
- Je suis une mage guérisseuse, je connais la médecine et les maladies ainsi que les soins des malédictions. Me permettez vous de vous aider? Je pense pouvoir m’assurer que cette dame apeurée ne vous cause pas plus de dégâts et surtout parler avec elle.
Ceci n’est qu’une formalité en réalité, je doute qu’on me refuse de parler avec cette femme, n’a-t-elle pas demandé qu’elle parle? Et la pestiférée à annoncé qu’elle ne me parlerait qu’à moi. Je me retourne vers elle en souriant avec douceur.
- Calmez vous madame. Dites moi comment vous vous appelez et où vous habitez, ils enverront quelqu’un pour rassurer vos proches *ou je paierai quelqu’un pour le faire pensai-je* J’ai besoin que vous nous parliez. Premièrement dites nous ce que vous avez fait ce matin depuis que vous êtes sortis de chez vous, les rues que vous avez traversé, les gens que vous avez croisé et avec qui vous avez parlé surtout.
Je me tais pour lui laisser le temps de répondre avant de reprendre mes questions, je ne peux la noyer mais nous avons besoin d’informations.
- Maintenant dites nous si ce matin quand vous vous êtes levée vous avez ressenti quoi que ce soit, fatigue, mal de tête, toux, démangeaisons, réfléchissez bien surtout avant de répondre. Ensuite, si vous vous sentez plus calme et que vous me jurez de ne pas tenter quoi que ce soit, je baisserai ce bouclier car je ne peux le déplacer. J’aimerais que nous allions dans la zone de quarantaine pour que je puisse vous observer, vous savez que je suis médecin et renier une maladie ne la fait pas fuir croyez moi. J’ai besoin, nous avons tous besoin de votre coopération totale.
Mon don de contrôle d’émotions est toujours actif lui aussi pour qu’elle ne panique pas, qu’elle reste sereine. Cela ne peut durer des heures mais pour le moment je n’ai nul mal. J’espère juste que les Reikois ne s’agaceront pas parce que cela n’est pas “rapide”.
HRP : Myriem posera toutes les questions qui seront suggérées par ses compagnes cela va de soit.
CENDRES
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Elia était toujours prêt du mur du bâtiment le plus éloigné de la scène, bordant la rue. Elle aurait bien voulu user de son invisibilité, même, mais au final, personne ne l'a regardait vraiment, alors c’était assez simple de ne pas s'user pour rien. Et puis dans la panique ambiante, elle etait sans doute le cadet des soucis des gardes. Elle n'avait pas envie d'avoir a se justifier de sa présence, ni d’où elle venait. Au final, elle n’était officiellement pas grand chose.
Elle jaugea plutôt du regard les arrivantes une par une. D'abord la jolie femme-chat, visiblement une hybride, a première vue, qui avait probablement du caractère et semblait sortir du lot vis a vis du reste des civils. Elle se proposa pour dire quelque chose, et sembla considérer que la manière douce etait une perte de temps. Elia avait du mal a se positionner. Finalement, entre les deux femmes, il y avait deux camps. Soigner d'un coté, éradiquer le mal a la racine de l'autre. La reikoise n’était pas capable de se dire honnêtement qu'une des deux avait tord.
Elle sursauta quasiment a l'arrivée de la générale. Et encore plus quand cette derniers posa les yeux sur elle et l’interpella. Elle pencha la tete, un peu surprise qu'elle la reconnaisse aussi facilement. Elle avait juste vaguement évoquée la raison de son arrivée a un poste de garde, mais visiblement, son signalement avait été donné pour être reconnue. Peut être même avant. Peut être même que les généraux Reikois la connaissaient tous plus ou moins a son insu ? Difficile de savoir exactement ce que sa mère disait sur ses progrès a l'impératrice et l'Empereur.
- Oh je..euh...oui générale. Je vais faire de mon mieux.
Elle s'approcha lentement, en serrant le bandana autour de sa pouce, limitant sa respiration et faisant descendre au minimum son rythme cardiaque. Déjà la générale était partie plus loin, et visiblement elle avait confiance en elle. Ou bien en la femme chat qui semblait, comme elle, avoir été envoyé ici sur un ordre, récemment, pour la même raison.
- Je crois qu'on...
Elle se fit coupé avant même d'avoir pu finir sa phrase par la femme brune. Baronne de Boktor. Cette dernière n'avait peut être même pas entendue le son de sa voix. Elia avait murmuré plus que parlé, pas encore très a l'aise a l'idée d’être « Elia » dans le feu de l'action. D'habitude, elle modifiait sa personnalité, son identité, son histoire. C’était plus facile.
En approchant de la brune qui commençait visiblement a poser des questions, elle jeta un œil et fit un sourire timide vers Kaelinn, avant de souvenir qu'avec c ce qu'elle portait autour du visage, elle ne verrait que le plissement de ses yeux. Elle soupira et se concentra a nouveau sur l’événement présent. Il fallait être efficace.
- Demandez lui plus précisément ou elle habite.
Elle avait murmuré ça derrière Myriem, juste pour qu'elle entende et pas la femme. Pas besoin de la bombarder de questions a plusieurs. Ca allait juste l'embrouiller, et la « baronne » semblait bien se débrouiller de toute façon. Elia était douée pour parler avec des gens dans leur milieu naturel. Elle n’était pas médecin. Calmer des malades, ce n’était pas trop son champ d'expertise.
- Ce qu'elle mange fréquemment, ou alors plus récemment si elle a fait plusieurs fois le même repas. Hum...si jamais elle a un objet précis qu'elle a obtenu ? Ou alors plus globalement si il n'y a pas une mode avec quelque chose que beaucoup de personnes a obtenus ?
Ça pouvait être magique après tout. Une véritable attaque terroriste de grande ampleur, a travers la distribution d'un objet maudit a la population, qui une fois ayant infecté une personne, passait de corps en corps de façon autonome. Il y avait tellement de possibilités que poser simplement des questions, qui avaient sans doute déjà été posé un bon paquet de fois a beaucoup de malades, qu'il y avait peu de chance qu'ils trouvent aussi facilement. Dans le doute, elle relacha également son charme. Ca risquait de frapper un peu tous le monde aux alentours, mais si jamais la femme devenait moins méfiante envers elle, également, tombant un peu sous le charme, elle serait plus rassurée pour répondre.
Elle jaugea plutôt du regard les arrivantes une par une. D'abord la jolie femme-chat, visiblement une hybride, a première vue, qui avait probablement du caractère et semblait sortir du lot vis a vis du reste des civils. Elle se proposa pour dire quelque chose, et sembla considérer que la manière douce etait une perte de temps. Elia avait du mal a se positionner. Finalement, entre les deux femmes, il y avait deux camps. Soigner d'un coté, éradiquer le mal a la racine de l'autre. La reikoise n’était pas capable de se dire honnêtement qu'une des deux avait tord.
Elle sursauta quasiment a l'arrivée de la générale. Et encore plus quand cette derniers posa les yeux sur elle et l’interpella. Elle pencha la tete, un peu surprise qu'elle la reconnaisse aussi facilement. Elle avait juste vaguement évoquée la raison de son arrivée a un poste de garde, mais visiblement, son signalement avait été donné pour être reconnue. Peut être même avant. Peut être même que les généraux Reikois la connaissaient tous plus ou moins a son insu ? Difficile de savoir exactement ce que sa mère disait sur ses progrès a l'impératrice et l'Empereur.
- Oh je..euh...oui générale. Je vais faire de mon mieux.
Elle s'approcha lentement, en serrant le bandana autour de sa pouce, limitant sa respiration et faisant descendre au minimum son rythme cardiaque. Déjà la générale était partie plus loin, et visiblement elle avait confiance en elle. Ou bien en la femme chat qui semblait, comme elle, avoir été envoyé ici sur un ordre, récemment, pour la même raison.
- Je crois qu'on...
Elle se fit coupé avant même d'avoir pu finir sa phrase par la femme brune. Baronne de Boktor. Cette dernière n'avait peut être même pas entendue le son de sa voix. Elia avait murmuré plus que parlé, pas encore très a l'aise a l'idée d’être « Elia » dans le feu de l'action. D'habitude, elle modifiait sa personnalité, son identité, son histoire. C’était plus facile.
En approchant de la brune qui commençait visiblement a poser des questions, elle jeta un œil et fit un sourire timide vers Kaelinn, avant de souvenir qu'avec c ce qu'elle portait autour du visage, elle ne verrait que le plissement de ses yeux. Elle soupira et se concentra a nouveau sur l’événement présent. Il fallait être efficace.
- Demandez lui plus précisément ou elle habite.
Elle avait murmuré ça derrière Myriem, juste pour qu'elle entende et pas la femme. Pas besoin de la bombarder de questions a plusieurs. Ca allait juste l'embrouiller, et la « baronne » semblait bien se débrouiller de toute façon. Elia était douée pour parler avec des gens dans leur milieu naturel. Elle n’était pas médecin. Calmer des malades, ce n’était pas trop son champ d'expertise.
- Ce qu'elle mange fréquemment, ou alors plus récemment si elle a fait plusieurs fois le même repas. Hum...si jamais elle a un objet précis qu'elle a obtenu ? Ou alors plus globalement si il n'y a pas une mode avec quelque chose que beaucoup de personnes a obtenus ?
Ça pouvait être magique après tout. Une véritable attaque terroriste de grande ampleur, a travers la distribution d'un objet maudit a la population, qui une fois ayant infecté une personne, passait de corps en corps de façon autonome. Il y avait tellement de possibilités que poser simplement des questions, qui avaient sans doute déjà été posé un bon paquet de fois a beaucoup de malades, qu'il y avait peu de chance qu'ils trouvent aussi facilement. Dans le doute, elle relacha également son charme. Ca risquait de frapper un peu tous le monde aux alentours, mais si jamais la femme devenait moins méfiante envers elle, également, tombant un peu sous le charme, elle serait plus rassurée pour répondre.
- Action du tour:
- Elia se rapproche de Myriem et lui glisse des questions supplémentaires a l'oreille, tout en relachant sa magie de charme pour essayer de mettre la femme encore plus en confiance.
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Les Mystères de la Peste Obscure
Feat Des Copines
Perplexe...
Appuyée sur ta canne, tu écoutais la scène, la percevais aussi bien que tu pouvais. L'odeur de roussie, la chaleur ambiante, tout ça avait donné une autre saveur à ce déroulé pourtant tragique. Appuyée par les dires d'une générale qui avait à cœur la réussite du Reike, celle-ci n'hésitait pas à pousser de la voix pour faire preuve de son autorité et tenter de réparer les pots cassés. Même si tu n'avais pas besoin de la voir, tu venais cependant à tourner ton regard vers elle lorsqu'elle s'adressa à toi, penchant légèrement la tête pour marquer ton approbation et ton respect.
Si la réserve souterraine était ton royaume, ce monde étranger au Reike était le sien, et tu respectais naturellement cette hiérarchie établit par la couronne. Il n'y avait pas besoin de rentrer en compétition, surtout pas avec une femme qui semblait partager tes convictions vis-à-vis de la situation. Elle s'était cependant montrée bien moins réservée que toi face à ce que vous pensiez toutes les deux... Faire preuve de douceur et de considération n'apporterait rien d'autre qu'un manque d'efficacité pour gérer cette situation.
T'approchant un peu plus de la scène, tu cherchais à percevoir ce que les autres étaient incapable d'entrevoir. Cette Baronne... Elle paraissait préférer faire preuve de souplesse alors que tu étais plus diligente. Soit. Il était courant d'user de ce genre de méthode pour dresser des bêtes. Même si généralement tu n'en avais éprouvé que rarement l'utilité. Quant à l'autre jeune femme, difficile de cerner son caractère, si ce n'était qu'elle se tenait en retrait tant par sa voix que par ses propositions. Elle se contentait d'appuyer les dires de Myriem en creusant entre quelques mots étouffés.
Pas besoin d'en rajouter. Elles feraient très bien l'affaire.
- Si cette femme est effectivement infectée comme tout les autres, son manque de symptôme abondant n'est pas forcément un miracle... Assurez-vous de garder vos distances.
Difficile de tirer des conclusions, mais tu restais méfiante, pragmatique... Si tout ceci était l’œuvre d'une entité voulant propager au mieux la maladie au sein de cette contrée, alors cette femme faisait parfaitement l'affaire. Convaincue de sa bonne santé, ne montrant que peu de signe... Une vraie bombe à retardement qui aurait pu contaminer sur son sillage bien plus de personne que vous n'auriez pu l'imaginer avant de mettre la main dessus. Dans une épidémie, les asymptomatiques étaient le cauchemar des plus vulnérables, encore plus que la maladie elle même.
Un constat bien macabre, mais dont tu étais contrainte d'en faire l'avocate. Dans une équipe, même improvisée sur le tas, c'était la diversité des avis qui faisaient avancer une problématique donnée. Une sagesse que tu avais acquise par la force, en travaillant avec bon nombre de personne lors de tes projets pour le Reike.
- Générale. Permettez moi d'accompagner un groupe de vos soldats. Je pense être en mesure de retracer le chemin de cette femme par son odeur. Si l'interrogatoire converge avec mes observations alors nous saurons attester de la véracité de ses propos. De plus, j'ai bien peur que nous manquions de temps...
Peur ? Pas vraiment. Tes actes et tes pensées n'étaient dictés que par la logique et parfois l'instinct. Après tout, tu étais une hybride aveugle. Tu n'avais pas de temps à perdre en considération pour ta survie. Cependant, tu ne ferais rien sans les autorisations de la Générale. Tu étais ici pour aider et servir ton royaume, rien de plus.
- Résumé:
Kaelinn reste en retrait, préférant ne pas se mêler à l'interrogatoire déjà menée par les deux femmes. Elle propose alors à la générale de guider quelques hommes dans les rues de la ville afin de retracer le chemin de la femme, voir même les lieux où elle a pu stationner à l'aide de son odorat.
CENDRES
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Les mystères de la peste obscure
Feat Myriem, Elia et Kaelinn
« Il semblerait qu'elle ait été touchée à l'épaule, heureusement la dame est bien couverte. »
« Par mesure de sécurité préventive, nous devons placer Madame en quarantaine d'observation pour les 72 prochaines heures. »
« Oui, je comprends, il vaut mieux être prudent. Je vais aller voir si d'autres personnes ont été touchées sur son chemin »
L'air apeurée, la femme glissa un regard angoissé vers la guérisseuse. Contrairement à la fugitive, elle semblait comprendre la possible gravité de son état, reculant d'un pas, réticente à s'approcher des personnes l'entourant.
« La-la quarantaine ? M-madame, ne me laissez pas seule, s'il vous plaît… »
« Ne vous inquiétez pas tout va bien se passer, vous êtes entre de bonnes mains. Ces hommes ont l'habitude, une fois assurés que vous ne craignez rien ils vous renverrons dans votre famille. »
La femme baissa la tête, hochant avec reticence. Elle adressa quelques mots à ses proches, à bonne distance tout de même, avant de rejoindre la garde. Rizka, elle, poursuivit sa route, remontant le chemin de l'infectée, visiblement suivie par l'homme et son enfant, qu'il portait dans ses bras.
« J'aimerais aider, si je peux. » lui dit-il.
« D'accord, mais n'approchez personne, pour votre sécurité à tous les deux. »
Il y avait un groupe de personnes parlant vivement ensemble, leurs yeux dirigés vers le bout de la rue où l'on voyait la femme dans une bulle magique, entourée de gardes et de plusieurs femmes semblerait-il importantes. L'une d'elle avait une telle prestance qu'on ne pouvait l'ignorer. Une élémentaire, visiblement haut gradée vu son attitude. De loin, Rizka ne comprenait pas pourquoi une seule victime de la peste avait attiré autant de gardes, de magie et d'attention. Il y avait quelque chose de plus… mais quoi ?
« Je vous laisse ici, si vous voulez vous pouvez poser des questions et avertir la garde si vous constatez qu'il y a des victimes mais n'en faites pas plus. »
L'homme hocha la tête, observant un instant l'elfe s'éloigner. La brune poursuivit son chemin, s'arrêtant à quelques pas de la scène improbable qui se lisait sous ses yeux. Un interrogatoire avait lieu, et à son centre se trouvait Myriem de Boktor. Tout autour, on chuchotait à la noble des questions à poser comme si elle était apte à interroger cette femme contaminée soupçonnée d'être plus que ça. Intriguée et choquée, l'elfe resta en retrait, laissant simplement ses sens en éveils.
CENDRES
- Action:
- Rizka observe l'interrogatoire ses sens en éveil (émotions, aura et détection de mensonge) suspicieuse face à cette scène
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Tour trois
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
Quelque part dans une ruelle.
Myriem fut la première à interagir avec la nouvelle venue à la chevelure ardente. De son regard ne laissant paraitre aucun signe de faiblesse, la tovyr toisa la brune, comme si elle avait une sorte d'apriori négatif. Malgré tout, elle écouta silencieusement les mots de la guérisseuse, en lui faisant comprendre par sa gestuelle qu'elle n'était pas ici pour mener une longue conversation. Nul ne devait contester sa parole.
- Bien. Faites ce que vous devez, Baronne de Boktor. Une réponse à la fois sèche et directe. Même si elle ne portait pas spécialement les shoumeiens dans son coeur, l'élémentaire ne souhaitait pas se priver des talents de l'humaine. De plus, la pestiférée semblait se montrer davantage réceptive en sa compagnie.
Dans tous les cas, elle ne baisserait pas sa garde : cette histoire commençait déjà à puer le diable. Quelque chose clochait.
Assistée par Elia, Myriem débuta l'interrogatoire. La détenue paraissait plus calme et posée qu'auparavant. Était-ce l'effet des charmes d'Elia ou bien une tentative inespérée de manipuler ses interlocutrices ?
Soudainement, la captive démontra des signes d'étourdissement et de confusion. Ses réponses aux questions étaient loin d'être claires.
- Mon nom est Serenna, j'habite au... au 45, rue du... Bouleau ou des Cerises... Peut-être au 78. Elle chercha ses mots, imprécise. Vous savez la maison blanche à côté de celle de la mémé qui chante. Information qui ne servait à rien, puisque la plupart des bâtiments de Mael arboraient fièrement cette coloration. Ce matin, je me suis levée, j'ai mangé des rôties et je suis sortie faire mes courses habituelles en ville... Jusqu'à ce que ces maudits reikois me capturent pour aucune bonne raison !!! La dame grimaça nonchalamment avant de reprendre : Je n'ai parlé qu'à vous et à ma famille. Si vous voulez, je peux vous conduire jusqu'à chez moi; vous verrez qu'il n'y a absolument rien d'anormal. Elle soupira doucement. Je vous l'ai déjà dit plusieurs fois : j'ai un rhume depuis... Depuis deux ou trois jours. Ça va passer ! Mais lorsque la Baronne mentionna la zone d’isolement, le niveau de méfiance de la fuyarde augmenta d'un cran, comme si elle espérait vraiment éviter de finir là-bas. Et naturellement, elle tenta de négocier une entente. J'accepterai la quarantaine, si je peux aller chez moi, voir mes proches, avant.
Pendant ce temps, la générale et la chasseuse du RSAF discutèrent brièvement de la situation, tout en demeurant attentives aux propos de la pestiférée.
- Cela m'a l'air d'être une idée judicieuse, Kaelinn. Vous accompagnerez ces trois-là jusqu'au domicile de Serenna en vous assurant qu'elle vous mène au bon endroit. Une cohorte de vingt soldats vous escorteront. La rousse fronça les sourcils en posant les yeux sur la dame au comportement suspect. Il y a quelque chose de bizarre chez elle. Vous devez rester attentive.
Informations pour Rizka
- En écoutant la captive parler, tu ressens un léger malaise. Grâce à ton pouvoir de détection des mensonges, tu sais que cette femme ment, mais pour le moment, tu n'as aucun moyen de savoir sur quoi exactement.
Informations pour Kaelinn
- Avec l'odeur de la pestiférée, tu peux retracer ses pas jusqu'à son domicile (maison blanche modeste située au coeur d'un quartier paisible de Mael).
Elle possède bel et bien le parfum de la peste obscure. Aucun doute concernant sa maladie.
Centre-ville de Mael.
Quelque part dans une ruelle.
Myriem fut la première à interagir avec la nouvelle venue à la chevelure ardente. De son regard ne laissant paraitre aucun signe de faiblesse, la tovyr toisa la brune, comme si elle avait une sorte d'apriori négatif. Malgré tout, elle écouta silencieusement les mots de la guérisseuse, en lui faisant comprendre par sa gestuelle qu'elle n'était pas ici pour mener une longue conversation. Nul ne devait contester sa parole.
- Bien. Faites ce que vous devez, Baronne de Boktor. Une réponse à la fois sèche et directe. Même si elle ne portait pas spécialement les shoumeiens dans son coeur, l'élémentaire ne souhaitait pas se priver des talents de l'humaine. De plus, la pestiférée semblait se montrer davantage réceptive en sa compagnie.
Dans tous les cas, elle ne baisserait pas sa garde : cette histoire commençait déjà à puer le diable. Quelque chose clochait.
Assistée par Elia, Myriem débuta l'interrogatoire. La détenue paraissait plus calme et posée qu'auparavant. Était-ce l'effet des charmes d'Elia ou bien une tentative inespérée de manipuler ses interlocutrices ?
Soudainement, la captive démontra des signes d'étourdissement et de confusion. Ses réponses aux questions étaient loin d'être claires.
- Mon nom est Serenna, j'habite au... au 45, rue du... Bouleau ou des Cerises... Peut-être au 78. Elle chercha ses mots, imprécise. Vous savez la maison blanche à côté de celle de la mémé qui chante. Information qui ne servait à rien, puisque la plupart des bâtiments de Mael arboraient fièrement cette coloration. Ce matin, je me suis levée, j'ai mangé des rôties et je suis sortie faire mes courses habituelles en ville... Jusqu'à ce que ces maudits reikois me capturent pour aucune bonne raison !!! La dame grimaça nonchalamment avant de reprendre : Je n'ai parlé qu'à vous et à ma famille. Si vous voulez, je peux vous conduire jusqu'à chez moi; vous verrez qu'il n'y a absolument rien d'anormal. Elle soupira doucement. Je vous l'ai déjà dit plusieurs fois : j'ai un rhume depuis... Depuis deux ou trois jours. Ça va passer ! Mais lorsque la Baronne mentionna la zone d’isolement, le niveau de méfiance de la fuyarde augmenta d'un cran, comme si elle espérait vraiment éviter de finir là-bas. Et naturellement, elle tenta de négocier une entente. J'accepterai la quarantaine, si je peux aller chez moi, voir mes proches, avant.
Pendant ce temps, la générale et la chasseuse du RSAF discutèrent brièvement de la situation, tout en demeurant attentives aux propos de la pestiférée.
- Cela m'a l'air d'être une idée judicieuse, Kaelinn. Vous accompagnerez ces trois-là jusqu'au domicile de Serenna en vous assurant qu'elle vous mène au bon endroit. Une cohorte de vingt soldats vous escorteront. La rousse fronça les sourcils en posant les yeux sur la dame au comportement suspect. Il y a quelque chose de bizarre chez elle. Vous devez rester attentive.
Informations pour Rizka
- En écoutant la captive parler, tu ressens un léger malaise. Grâce à ton pouvoir de détection des mensonges, tu sais que cette femme ment, mais pour le moment, tu n'as aucun moyen de savoir sur quoi exactement.
Informations pour Kaelinn
- Avec l'odeur de la pestiférée, tu peux retracer ses pas jusqu'à son domicile (maison blanche modeste située au coeur d'un quartier paisible de Mael).
Elle possède bel et bien le parfum de la peste obscure. Aucun doute concernant sa maladie.
HRP : Désolée si c'est un peu plus court que d'habitude. J'ai du mal à taper avec ma main en moins, mais je ne voulais pas bloquer davantage le rp
Invité
Invité
Elia était un peu dubitative, et ce n’était pas a cause de ses capacités de détection qu'elle gardée en éveil, mais qui ne lui avait pas dit beaucoup plus que la fâcheuse tendance de la femme a bredouiller des réponses a peine intelligible, qui avait tout l'air de vouloir noyer le poisson plutôt que le pécher de façon clair. Elle donnait des informations qui pouvaient paraître fiable, mais qui tournait toujours de sorte a ne pas être vraiment utile. Une tactique assez simple, et assez rependue. En dire le moins possible, mais avec des éléments factuels pour troubler l'interlocuteur.
- Hum, pardon, si je peux me permettre..
Elle fit un petit pas de coté, s'éloigna de Myriem et de la « captive », pour se retrouver plus proche de la générale et de l'hybride. Elle remarqua du coin de l’œil une autre jeune femme, une elfe visiblement, qui observait la scène avec attention, et capta brièvement dans son regard qu'elle croisa, qu'elle n’était pas la seule a trouver la scène étrange.
- Cette dame semble être très fatiguée, la faire cavaler ainsi dans les rues n'est pas extrêmement intelligent de point de vu de sa condition et de ses soins.
Elle ne regardait absolument pas la générale mais avait les yeux braqués sur la femme tout en parlant assez fort pour que cette dernière entende. Elle ne la dévisageait pas directement, mais parvenait quand même a observer le moindre mouvement de visage trahissant son émotion, et l'évolution de ses pensées.
- Pourquoi ne pas envoyer quelqu'un chercher sa famille plutôt ? Un membre ? Dame Myriem semble connaître les environs non ?
Aller a l'encontre total de l'idée initiale qui semblait plus ou moins convenir a la cible. Elle était de moins en moins convaincue d'avoir affaire a une femme normale. La maladie la conduisait peut etre a la folie, ou a une sorte de dédoublement de personnalité, ou bien a des hallucinations ? Elle n’était pas du tout experte en magie noire et en maladie, ce n’était que des suppositions, mais difficile d'en parler ainsi devant tous le monde, et surtout, devant elle.
- Et puis l'endroit ne dois pas etre très loin et nous irions plus vite sans elle.
Elle tourna finalement la tête et fixa la générale d'un air entendu, comme pour etre certaine qu'elle voyait ou elle voulait en venir. D'ailleurs elle était inutile ici, globalement. Par contre, elle était rapide, et avec un guide, elle pouvait faire un aller retour plutôt rapidement. Et pour tout avouer, elle etait quasiment prete a tomber sur un charnier en guise de famille chez la jeune femme.
Elle se tourna finalement de nouveau entièrement devant la générale. Elle n'etait pas seule ici, elle avait une supérieur, et c'etait bien la première fois que ca arrivait. Elle ne pouvait donc pas agir a sa guise. Elle devait obéir aux ordres. Mais si elle avait pu convaincre d'un regard quelqu'un de ses pensées et ses doutes, elle ne pouvait pas faire des mouvements d'yeux aussi équivoque que maintenant.
- Hum, pardon, si je peux me permettre..
Elle fit un petit pas de coté, s'éloigna de Myriem et de la « captive », pour se retrouver plus proche de la générale et de l'hybride. Elle remarqua du coin de l’œil une autre jeune femme, une elfe visiblement, qui observait la scène avec attention, et capta brièvement dans son regard qu'elle croisa, qu'elle n’était pas la seule a trouver la scène étrange.
- Cette dame semble être très fatiguée, la faire cavaler ainsi dans les rues n'est pas extrêmement intelligent de point de vu de sa condition et de ses soins.
Elle ne regardait absolument pas la générale mais avait les yeux braqués sur la femme tout en parlant assez fort pour que cette dernière entende. Elle ne la dévisageait pas directement, mais parvenait quand même a observer le moindre mouvement de visage trahissant son émotion, et l'évolution de ses pensées.
- Pourquoi ne pas envoyer quelqu'un chercher sa famille plutôt ? Un membre ? Dame Myriem semble connaître les environs non ?
Aller a l'encontre total de l'idée initiale qui semblait plus ou moins convenir a la cible. Elle était de moins en moins convaincue d'avoir affaire a une femme normale. La maladie la conduisait peut etre a la folie, ou a une sorte de dédoublement de personnalité, ou bien a des hallucinations ? Elle n’était pas du tout experte en magie noire et en maladie, ce n’était que des suppositions, mais difficile d'en parler ainsi devant tous le monde, et surtout, devant elle.
- Et puis l'endroit ne dois pas etre très loin et nous irions plus vite sans elle.
Elle tourna finalement la tête et fixa la générale d'un air entendu, comme pour etre certaine qu'elle voyait ou elle voulait en venir. D'ailleurs elle était inutile ici, globalement. Par contre, elle était rapide, et avec un guide, elle pouvait faire un aller retour plutôt rapidement. Et pour tout avouer, elle etait quasiment prete a tomber sur un charnier en guise de famille chez la jeune femme.
Elle se tourna finalement de nouveau entièrement devant la générale. Elle n'etait pas seule ici, elle avait une supérieur, et c'etait bien la première fois que ca arrivait. Elle ne pouvait donc pas agir a sa guise. Elle devait obéir aux ordres. Mais si elle avait pu convaincre d'un regard quelqu'un de ses pensées et ses doutes, elle ne pouvait pas faire des mouvements d'yeux aussi équivoque que maintenant.
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Les Mystères de la Peste Obscure
Feat Des Copines
Silencieuse...
Un scénario qui s'étiolait avec les secondes, se faisant briser par des mensonges et des non-dits. Difficile de cerner la vérité dans tout ce fratries, encore plus de s'en protéger. Pourtant, bien que pragmatique, tu n'étais pas partie prenante de perdre ton temps en précaution. Le temps n'était pas ressource dans laquelle vous pouviez puiser à volonté, et parlementer encore et encore n'était judicieux à ton goût.
De toute manière vous avez déjà toute tirée des conclusions personnelles quant à la situation, et les balbutiements de l'incriminée n'aidait en rien à sa crédibilité. A défaut de pouvoir se fier à son témoignage, autant se fier à tes observations et ton instinct, même si cela s'avérait être compliqué. Inclinant de nouveau légèrement la tête vers la générale, tu venais à prendre position vers le départ, laissant ton nez te tracer un chemin vers les appartements de la pestiférée.
- Que vous décidiez de l'emmener avec nous ou pas, faites le vite. Je prend les devants, assurez vous de pouvoir me suivre jusqu'à son domicile.
Rapide ? Tu ne l'étais pas. Encore appuyée sur ta canne, ta cécité t'empêchait de presser le pas aussi bien qu'un autre. Encore plus lorsque tu étais accompagnée de toute une escorte de soldat, qui pour le coup, était plus que la bienvenue. En cas de conflit armée, tu n'aurais su n'être d'aucune utilité. Seule Boréas, assurait ta sécurité telle une sentinelle aérienne néanmoins, même sa capacité d'action s'en retrouvait entravé par les rues étroites de la cité.
Ainsi, en prenant de l'avance, tu t'assurais aussi que ta lenteur naturelle n'altère pas le bon déroulement des investigations. Contre toute attente, tu étais plus qu'impliquée dans cette histoire, même s'il paraissait bizarre qu'une officielle de la couronne telle que toi se rabaisse à ce genre de boulot dangereux et répugnant. Traquer la maladie n'était pas un job rêvé, pourtant c'était ta conscience professionnelle qui te poussait à agir de la sorte. Une qualité qui t'avait valu les regards de la couronne malgré ta nature d'Hybride handicapée. Une condition qui aurait pu te faire tuer depuis bien longtemps dans les contrées intrépides du Reike.
- Capitaine Gilderoy c'est bien ça ? Je m'en remet entièrement à votre bon jugement pour assurer notre sécurité avec vos hommes. Cette histoire n'a pas encore révélée toutes ses surprises.
Bien que tu ne pouvais pas dessiner le capitaine dans ta tête, tu pouvais te figurer un semblant de portrait par sa démarche, ses odeurs, son attitude. Un homme à la quarantaine, forgée par la vie. Suffisant pour que tu lui confies ta vie. Ainsi, tu vins à marcher, perçant les rues meurtries de Mael, encore souffrante de la maladie malgré l'occupation bienfaitrice du Reike.
Le domicile paraissait être à plusieurs pâtés de maison, ni trop loin ni trop proche, dans l'aile est de l’arrondissement. Difficile pourtant de tromper ton odorat, surpassant ceux des plus fins limiers du Reike. Tu pouvais sentir la misère tout autour de toi et tu ne te perdais que trop peu en palabre. L'heure n'était pas à la discussion loin de là, surtout quand tout était un danger dans ce monde où l'occupation Reikoise était encore plus mal considérée que les titans eux même.
Monde étrange.
- Résumé:
Kaelinn prend donc les devants avec l'autorisation de la générale. Elle s'assure d'être bien suivie par les soldats et marche donc vers le domicile en retraçant l'odeur de la femme. Elle est à même de sentir si la femme a infectée d'autres personnes sur le chemin, mais à défaut elle se dirige tout droit vers son domicile. Son pas est suffisamment lent à cause de son handicap pour être rattrapée par les trois autres si elles le désirent.
CENDRES
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
Messages : 981
crédits : 5297
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Le mystère de la Peste Obscure
Feat. Rizka, Elia et Kaelinn
Tour trois
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
3 janvier de l'an 4.
Centre-ville de Mael.
Dans tout cela il y avait une bonne chose, on me laissait quand même le champ libre et cette pauvre femme n’avait pas été tuée sur le champ comme le demandait la jeune hybride visiblement aveugle. Je n’attendais pas d’effusion de chaleur de la part de la commandant Reikois (même si de par sa nature on aurait pu y songer…) Je ne savais pas percevoir les mensonges mais je savais analyser les comportements humains, leurs battements de coeur, la suée, les pupilles qui se dilatent et surtout j’étais à l’écoute des émotions de la femme pour comprendre ce qu’il se tramait.
Elle était désorientée au point de ne plus connaître son adresse? C’était quand même très étrange tout cela. De tout son charabia sans queue ni tête restait une chose importante, elle allait nous mener chez elle. Par précaution je laissais ma magie opérer pour mémoriser son empreinte, j’avais découvert il y a quelques semaines que j’étais maintenant capable de les percevoir et de les garder, chacun ayant la sienne.
- Parfait Serena, nous vous suivons tous jusqu’à chez vous, vous pourrez rassurer votre famille, je vous ausculterai la-bas et nous aviserons de comment nous procédons à ce moment-là.
J’avais posé les questions qu’on me suggérait tout en marchant, que mangeait-elle, avait-elle fait un achat récemment, une réunion… Et si… Mes dons concentrés sur elle et sachant que je risquais pour mes paroles de m’attirer des regards noirs je demandais aussi.
- Fassent les titans que tout cela ne soit qu’une méprise Serenna, que votre état n’ait rien à voir avec la Peste Obscure ou une quelconque réunion.
Mes mots étaient choisis pour savoir si il se tramait quelque chose de ce style, des réunions d’adorateurs de Puantrus, ou des titans , qui utilisaient des choses qui les dépassent, un gourou malsain livrant Mael aux proies de la Peste. Ce n’était pas incohérent avec le fanatisme de certains qui songeaient qu’ils fallaient expier nos fautes pour grandir, alors pourquoi ne pas forcer l’expiation par la maladie et la renaissance de rares élus? Après Kazgoth à Benedictus, Xo’Rath à Sancta, et si Puantrus souhaitait laisser sa marque sur la blanche Mael? Autant dire que si je vénérais l’aspect de la création par les titans, je ne pouvais cautionner cela.
A Kaelinn et aux soldats qui nous accompagnent je dis d’une voix douce mais ferme, destinée à être entendue même par Serenna.
- Une fois chez elle, il ne faut pas qu’elle touche sa famille, elle leur parle et je l’isolerai dans un coin pour l’ausculter de près ensuite je ferai les mêmes observations sur tous les membres de son foyer.
Ce n’étaient pas des questions mais des faits que j’énonçais. Mais tout cela me rendait assez mal à l’aise au final. La situation n’était ni bonne ni normale et son attitude dérangeante, je me méfiais donc de ses actes éventuels et de ce qu’il pouvait se passer autour de nous aussi, même si… avec 20 soldats du Reike nous ne craignions rien du tout non?
**************************
Une fois arrivés chez la femme, j’ai continué d’observer ses attitudes, gestes, et quand elle aura fini de parler, d’échanger avec ses proches je la ferai s’installer sur sa couche. Avant qu’elle n’y vienne je sonderai le lit, y a-t-il une trace résiduelle d’une magie noire, d’une malédiction, d’un sort, quoi que ce soit qui n’a pas sa place en somme. Puis elle s’installera. Je lui demanderai d’ôter ses vêtements pour ne rester qu’en tunique. Je préparerai un baquet d’eau que j’invoquerai, pure de fait pour me laver et la laver. Cela étant dit et fait je laisserai ma magie de soin couler en elle. Le but étant d’observer les flux sanguins dans son corps, normaux, anormaux, rapides, lents. Ses organes brillent-ils anormalement quand je regarde en elle, y a t il un point où la magie circule mal lorsque j’envoie ma mana au travers des canaux divers et variés pour les sonder. Je cherche tout ce qui n’est pas normal dans son être que ce soit d’un point de vue blessure physique, une coupure mal soignée, une excroissance anormale, ce genre de manifestation physique simple, puis ensuite je cherche tout parasitage de magie noire, de malédiction, de magie qui intruse…
- Spoiler:
- HRP:
Usage de Senseur P1 pour mémoriser l’empreinte de la femme.
Usage de contrôle des émotions sur la femme pour analyser ce qu’elle ressent vraiment en permanence, quand elle parle, bouge, etc. (juste de la lecture)
Usage des compétences de soins élémentaires et soins des maladies/malédictions pour poser un diagnostic sur l’ensemble des symptômes pour en trouver la cause ensuite.
CENDRES
Invité
Invité
Les mystères de la peste obscure
Feat Myriem, Elia et Kaelinn
Décidément il y avait quelque chose d’étrange. La femme bloquée dans la bulle magique était infectée, c’était certain, mais Rizka ressentait autre chose. Un long frisson avait parcouru son échine alors qu’elle était restée attentive à la scène. La femme contaminée avait menti. L’étrangère semblait réellement déboussolée mais pourtant il était certain que cela allait au-delà d’une peur irrépressible. Quelque chose clochait. Ce sentiment, l’elfette n’était pas la seule à le ressentir. La femme qui se trouvait aux côtés de Myriem avait l’air soupçonneuse et tentait de mettre en garde les autres… En vain puisque la pestiférée fut libérée, même si escortée sous bonne garde.
Puisque la femme à la chevelure ébène l’avait remarquée et semblait être la plus à même de comprendre le sentiment qui oppressait la poitrine de l’elfette, Rizka se mit en route elle aussi, se plaçant à la gauche de celle-ci.
« Vous aussi, vous avez ressenti quelque chose d’étrange, n’est-ce pas ? » dit-elle à la dénommée Elia. « Si ça ne vous dérange pas, je vous accompagne. Je n’ai aucune confiance en elle et j’ai un très mauvais pressentiment. »
***
Une fois arrivés à destination, plusieurs personnes entrent à la suite de Serena dans la demeure familiale. Toujours suspicieuse, Rizka resta immobile. C’était trop gros. Peut-être même une diversion. De toute manière qu’en tireraient-ils de la famille de cette femme si ce n’est sans doute d’autres victimes de la peste ? Les réponses qu’ils cherchaient se trouvaient peut-être dans ce quartier mais ailleurs… Dans le meilleur des cas, les deux idées pourraient amener à se compléter.
« Vous comptez faire quoi ? » dit-elle à son binôme improvisé. « Personnellement, je n’entrerai pas. Je vais interroger le voisinage et examiner les alentours. »
Quoi que décide Elia, la guérisseuse explora les environs, ses sens toujours en alerte. Elle frappa aux portes dans l’idée de questionner le voisinage sur la fameuse Serena. S’ils avaient remarqué des comportements étranges ces derniers temps ou si quelque chose avait changé dernièrement.
CENDRES
- Action:
- Rizka interagit avec Elia car elles ont toutes les deux des soupçons. Elle accompagne le groupe jusqu'à la maison mais préfère observer les alentours et interroger le voisinage.
Sens actifs : senseur magique et détection de mensonge.
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